AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

CreativeJuiz

OuvrirFermer






Le forum est fermé. Vous pourrez nous retrouver sur notre nouveau projet ICI
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 Alejandra Selès

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Alejandra Selès
Alejandra Selès Arr-num
Alejandra Selès
Rang : Quinta Espada

Messages : 39
MessageSujet: Alejandra Selès   Alejandra Selès Icon_minitimeSam 27 Oct - 20:19

Alejandra Selès

    Age : 503 ans.
    Race : Arrancar.
    Rang demandé : Quinta Espada

    Description de votre personnage :
    Alejandra est sans contestation aucune une arrancar, le morceau de masque lui restant sur le visage ne laisse aucun doute sur sa véritable identité, et en toute honnêteté, elle ne cherche pas à le cacher. Non, Alejandra est fière d'être membre de l'Espada. Pour une hollow, on peut aisément dire qu'elle a un caractère joyeux et optimiste. L'ordre des choses décrété par la Soul Society la débecte considérablement, sa priorité est de rendre aux Hollows leur légitimité.

    Très stable, Alejandra se laisse rarement porté par la colère ou la haine, même si c'est au nom de ce dernier qu'elle tranche allégrement les shinigamis. Patiente, la Quinta n'a pas peur de faire durer le combat plus que nécessaire pour s'assurer la victoire. Trop souvent les siens ont perdus par arrogance ou précipitation. Mais tant mieux qu'ils aient perdus, le monde n'aurait pu revêtir un visage serein s'il était dominé par Aizen.

    Convaincue d'être à la base d'un nouvel essor pour l'Hueco Mundo, Alejandra se montre maternelle envers les arrancars plus faibles. Sage, c'est avec logique qu'elle parle à ses pairs pour leur exposer la raison même de ses propos. Évidemment, elle n'insistera jamais, sachant le caractère sanguin de l'Espada. Pourtant souriante, c'est avec un certain cynisme qu'elle constate les méfaits de certaines décisions prises malgré son total désaccord.

    Cette joie de vivre est marqué sur son visage, toujours le sourire aux lèvres. Il serait très imprudent de prendre son manque apparent de cruauté comme un aveu de faiblesse. Non, elle considère simplement que la force peut s'exprimer sous d'autres facettes que méchanceté. D'ailleurs, selon elle, les Hollow sont aussi mauvais que les Shinigamis, le tout n'étant qu'un aspect équilibré du monde. C'est essentiellement pour faire éclater cette vue manichéenne qu'Alejandra se bat.

    Incontestablement, elle est satisfaite de son physique arrancar, cela ... change. Son visage, souriant donc, garde les séquelles de son masque au niveau de son front, on pourrait le prendre pour un diadème. Alors qu'elle avait si ardemment arraché cette façade blanche, Alejandra n'a jamais tenté de retirer ces quelques bouts là. Pourquoi ? Simplement parce que sa métamorphose a changé sa vision de la vie (de la seconde vie) et c'est avec fierté qu'elle l'accueille.

    Ce manteau d'épines qui me servait de chevelure sous mes précédentes formes s'est transformé en de longues mèches rougeoyantes. Ses yeux tirés d'envie se sont changées en un regard taquin et rosé. Sans doute comme marque des anciennes formes de son masque, de longues traces mauves parcourent son visage.

    Son trou s'est mué vers son nombril, c'est d'ailleurs sans honte qu'elle porte des vêtements découvrant son bas-ventre. Enfin, elle a décidé de placer son numéro au niveau de la nuque. Discrète, elle peut se faire passer pour tout et n'importe qu'elle espada, voir fraccion. D'ailleurs, c'est devenu un jeu récurrent avec Dark Ezeckiel.




    Description de votre pouvoir :
    Le zanpakuto d'Alejandra est visiblement une rapière même si son énergie spirituelle s'étend sur son arme de façon à en faire une lance.

    Sa résurrection, lié au corbeau, la rende extrêmement difficile à abattre. Cette forme ne possède aucune technique offensive, outre ses coups de zanpakuto. Son corps est en réalité une masse de plumes, lorsqu'on la frappe, sa prétendue enveloppe charnelle disparaît en un festival de plumes.

    Histoire :
    « La richesse illumine la médiocrité. »
    Abel Bonnard
    1512, naissance d'une exploratrice.

    L’Espagne, plaque tournante du commerce avec le Nouveau-Monde. Nous nous retrouvons à Séville où Alejandra Selès nait dans une famille marchande. La jeune femme grandit donc comme une petite princesse, en effet, le commerce s'ouvrant toujours plus vite et toujours plus loin, c'était le nouvel axe du pouvoir. Et les exigences de ces bourgeois étaient toujours plus grandes.

    Rapidement, il fallait trouver de riches entrepreneurs pour payer les expéditions vers les nouvelles terres et notamment Cipango. La famille Selès fut choisie, et c'est avec fierté que la Maison prit la charge d'étendre les connaissances de l'Espagne.

    1530, Caprice.

    À dix-huit, la jeune femme décida de devenir "Capitaine" et de partir vers les lointaines Indes. Durant toutes ces années, elle fut la disciple de certains meilleurs bretteurs du pays, c'est avec cette confiance qu'elle désira partir vers l'est, empruntant la route des Indes. C'était la dernière fois qu'elle voyait ses parents et sa terre natale. Alejandra monta alors à bord d'un bateau magnifiquement manufacturé dont la proue était une tête de corbeau, le Cuervo Negro.

    Traversant les tumultes de la mer, la jeune femme mit pied à terre, écartant les bras pour respirer le grand air japonais. Cela semblait l'accomplissement d'un rêve, le début d'une légende. Sa légende. Pourtant, il n'en fut rien : un trait lui traversa la poitrine de tout son long. Un gargouillis s'échappa de ses lèvres puis elle cracha son sang avant de s'écrouler sur le sable de cette île paradisiaque. Que s'est-il passé ? Qui est-elle ? Ce flot de questions deviennent rapidement inintéressant à mesure qu'elle se répand sur la plage qui ne sera qu'une fois de plus le point final d'une désillusion.



    « Un cerveau vide est la boutique du diable. »
    Proverbe anglais
    1530, l'errance

    La femme tousse, elle a du mal à respirer. N'est-elle pas morte de cette flèche ? Comment cela pourrait-il être possible ? Alejandra hurle alors, une chaine pend de son cœur. Attirée par son odeur, une créature monstrueuse apparaît sur un toit. Évidemment, la jeune femme prend peur, ne comprenant pas encore de suite qu'elle est morte, courant à travers le port, elle crie aux dockers de fuirent et vite, mais personne ne l'écoute ... Non personne ne semble l'entendre et le monstre saute de bâtisses en bâtisses sans créer la moindre émeute ... C'est un cauchemar !

    Apeurée, elle se persuade qu'elle dort paisiblement dans sa riche demeure, à Séville. Rien de tout cela ne peut être vrai ... Quoique ... La Sainte Croix n'a toujours pas touché ce pays barbare ... Alors ... Serait-ce vrai ? Épuisée, Alejandra tombe à genoux, comprenant que c'en était fini ! Plus rien n'allait pouvoir la sauver de ce monstre, aucun de ses cris appelant à l'aide ne semblait intéresser qui qui ce soit.

    Pourtant une longue giclée de sang précéda un cri de douleur : le monstre était touché et déconcentré, bien que hors d'haleine, l'âme errante n'allait pas s'éterniser ici et elle prit la tangente afin de ne plus entendre les rugissements monstrueux. Alejandra partis se réfugier dans un entrepôt, les genoux repliés sur elle-même, la jeune femme voyait la chaine pendante se consumer lentement, elle ne savait pas que le processus était des plus rapides chez elle et pour cause : rien ne la rattachait à ce monde. Au contraire, l'exploratrice préférais le quitter au plus vite afin de fuir ces monstres, n'ayant plus la moindre forme d'intérêt pour les découvertes. Hélas, Alejandra ne savait pas qu'en disparaissant, elle allait devenir l'un des monstres qu'elle craignait si fort.



    « Ceux qui ont faim ont droit. »
    Victor Hugo
    1531, la « faim »

    J’ai mal. Où suis-je ? Qui suis-je ? J’ai faim. Très faim, mes doigts sont prolongés de griffes. Ai-je toujours eu ça ? Sans doute, j’ai l’impression de vivre mon premier jour, mais … c’est impossible. Une chose m’inquiète … Mes griffes tâte, ma poitrine n’est qu’un trou. Cela devrait être choquant, mais … non, je m’en moque. Une seule pensée hante mon esprit : manger.

    Je ne sais pas trop où je suis, mais cela n’a aucune espèce d’importance, je suis une rôdeuse, une traqueuse … Une dévoreuse. Un gamin court devant moi, je comprends rapidement qu’il me fuit. Je ne mets pas longtemps à comprendre l’utilité de mes avant-bras griffus. D’un mouvement vertical, je l’arrête en tranchant son dos. Aussitôt je le compresse entre mes bras et l’avale. Je soupire doucement en tapotant mon ventre, pourtant, j’entends à nouveau ce-dernier crier famine. Cette faim me tenaillera t-il le ventre encore longtemps ?

    Une âme, deux âmes, cents âmes. Rien n’y fait, je ne parviens jamais à connaître le repos ? Pourquoi tant de souffrance ? Qu’ai-je fait pour mériter cette sentence. Et le pire, c’est que la malchance me poursuit, apparemment, ce que je fais provoque la fureur d’un groupuscule armé. Mais que fais-je de mal … J’ai juste faim, après tout … Si faim …

    Je suis poursuivie par l’un de ces fous armés, acculée dans un hangar, je dois lui faire face. Je ne me suis jamais battue, mes proies étaient faibles et j’étais trop lâche pour oser plus, mais comme toujours, l’excès nuit. Et ma voracité avait eu raison de ma discrétion. Je n’ai toujours pas compris l’intérêt de ma vie, mais il est hors de question que je la cède ainsi. Il m’annonce être un shinigami et qu’il se fait en droit de purger le mal que je représente, moi, horrible Hollow ?

    Un long combat se déroule alors, j’ai peur, évidemment, mais en sentant sa puissance, quelque chose tourmente mon âme. Oui, je ne veux pas le vaincre pour vivre. Non, je le sens … appétissant. L’autre n’a qu’une valeur nutritive maintenant, je suis seule dans un monde alimentaire. D’ailleurs, il a bon goût.

    1620, la « Réunion »

    Je suis une partie intégrante d’un Menos Grande, je n’existe plus que pour donner ma force à l’ensemble, c’est une cacophonie, mais une chose nous réunit tous : la faim, encore et toujours la faim. Nous nous organisons avec deux autres gillians pour augmenter nos chances de survie contre ces fichus Shinigami qui continuent sensiblement à vouloir nous attirer des noises …

    Lentement, très lentement, mes pulsions deviennent les pulsions de l’ensemble. Je ne sais pas comment expliquer cela, je ne suis plus du Menos, je suis le Menos. Et j’ai faim … Ce processus m’a coûté toute mon énergie. Et lorsque je dis « mon », j’entends celle de l’ensemble. À ma gauche, à ma droite, deux camarades. Je n’attends que quelques secondes avant de me jeter sur les deux pour les dévorer. Je me sens … bien. La notion d’affamée n’a jamais eu de cesse d’être en moi donc passer cet état de fait et je peux dire que je me sens plus puissante que jamais, même si ma taille est devenue presque similaire à ces puissants bretteurs qui se nomment Shinigami.

    1947, la « Puissance »

    Je suis à présent une forme intelligente et réellement sadique. Je regarde mes mains griffues avec un certain plaisir. Plus rien ne pourra s’opposer à moi, j’en suis convaincue. Mon masque, entier, couvre mon visage duquel un manteau d’épines rougeoyantes. Hélas, ma puissance est un phare pour de nombreux ennemis, qu’il soit « hollow » ou « shinigami », cela n’a aucune importance : je dois les tuer, je dois vivre, je dois me nourrir. Ma vie devient incroyablement simple et dénuée de sens. Au fond, mon intelligence n’aura été qu’un cadeau empoisonnée … Je peux concevoir toute la futilité de ma vie. Néanmoins je n’ai pas parcouru tout ce chemin pour mourir de faim alors je poursuis ce but vain …

    Comme je le pensais, ma survie n’est due qu’à ma supériorité au combat. Mes épines forment de réelles barrières défensives, tiraillés par la faim, mes ennemis se précipitent et commettent l’erreur qui me permet de survivre et d’augmenter encore davantage mon potentiel de pouvoir. Les shinigami, malgré leur goût délicat, sont des ennemis plus réfléchis et structurés, bien que capable de les vaincre, je les évite comme je peux.

    Cette quête me permet d’atteindre un nouveau stade, plus fort, plus petit, plus humain. Un stade de force inouïe, un arrière-goût de gâchis en bouche. Rien n’a changé, je suis une créature primitive. Ayant atteint le toit du monde, je n’ai plus grand-chose à faire. Allais-je me laisser mourir de faim ? Non, j’allais tout simplement arracher ce qui représentait toute l’absurdité de ma condition : mon masque.

    Portant ma main sur mon visage, mes ongles s’agrippe aux bords blancs, dans un cri de douleur je me l’arrache, je me détruis, je décide qu’enfin, je ne serai plus qu’une chasseuse sans but.

    2003, le « Réveil »

    Je suis … humaine ? Mes mains, fines et délicates, parcourent ce corps inconnu. Je me rappelle de tout jusqu’à ma naissance en tant que Hollow, je n’ai rien oublié, mais je ressens un manque terrible. Ma poitrine est complète, je n’ai plus un trou, il s’est déplacé au niveau de mon nombril, soit, ce n’est qu’un changement mineur. En parcourant mon visage, je remarque n’avoir que des fragments de mon masque, ce n’est toujours pas ça, j’ai désiré le détruire, il n’allait pas me manquer. Soudain, mon visage s’illumina.

    » Je n’ai pas faim.

    Indéniablement, ma vision du monde change. Je suis libre, s’il en est. J’apprends rapidement que les personnes comme moi sont de véritables atouts pour certaines inspirations. Je ne veux pas en entendre parler, j’ai d’autres chats à fouetter que d’être un pion dans une guerre inutile. Le monde existe depuis des milliers, il est stupide de croire que le « combat final » arrivera un jour. Des cendres de la Soul Society et du Hueco Mundo, renaîtront toujours de nouvelles menaces.

    Je disparais donc du regard des gens, je ne désire ni être utilisée ni soumise. Il semblerait qu’un certain Aizen veuille s’amuser à jouer les dieux, que grand bien lui fasse, un fou dont l’envie n’a aucune limite, même celles du bon sens. C’est de loin que je vois des gens se prétendre les meilleurs s’entretuer.

    Comme pressenti, aucun vainqueur ne ressort du conflit. Seules les ruines sont le désolant spectacle d’espoirs irréalistes, c’est là que je fais mon « grand » retour. Semblant aveugles aux fragments distillés ci et là sur mon visage, des hollow veulent m’arrêter. Je me sens obligée de sortir mon zanpakuto et de pousser la démonstration jusqu’à leur démembrement.

    » Que d’idées mal placées. Les faibles doivent connaître leur place dans ce monde, la votre est le repos éternel à présent.

    Je me retournai alors vers les autres hollow, nullement différente qu’à mon arrivée, j’avais certainement du faire une entrée en matière suffisamment remarquée et parlante pour que plus personne n’ose s’opposer à moi.

    » Je suis Alejandra Selès et je ne compte plus rester les bras croisés, il est temps que j’intègre ce monde. Conduisez-moi au roi.

    Rapidement je me retrouve devant le roi Grimmjow, ce n’était qu’un numéro 6 lorsqu’il avait entamé la guerre, mais je n’avais pas l’intention de remettre son titre en question, je voulais juste entrer parmi l’ordre nommé « Espada » afin d’apporter ma sagesse et ma puissance à l’Hueco Mundo qui avait à présent cruellement d’arrancar comme moi. Sans arrogance déplacée, je déposai mon genou au sol.

    » Je suis Alejandra Selès, ravie de me mettre à votre service, mon roi. ¡Sometes, Cuervo Negro!

    De longues ailes noires de corbeau poussèrent alors dans mon dos pendant que le diadème, résidu de mon masque, s’allongeait sur mon nez, descendant jusqu’à mon menton. Plusieurs plumes couvrirent alors les marques mauves. Ma résurrection était entamée, happée par le vent, je disparus dans un écran de plume pour réapparaître à genoux devant le nouveau maître du monde d’en bas. Le roi me pose l’étrange question du chiffre que je désirais prendre, je haussai un sourcil.

    » Je ne suis là que pour rendre la légitimité aux Hollow, m’élever n’est pas un objectif. J’ai appris au cours de mon existence que le mal et le bien n’existait pas. Le monde manichéen qu’on crée les Shinigami n’existent pas. Aussi vrai que les animaux chassent des proies, nous chassons des humains, ce n’est que pour défendre notre droit que je suis là, je n’ai guère l’intention de prétendre à la place d’Espada déjà établi.

    C’est ainsi que je fus nommée en tant que la Quinta Espada. Trouvant que la hiérarchie de puissance selon les chiffres n’avait pas prouvé sa véracité durant la précédente guère, je ne décidai pas d’en faire une fierté si bien que ce chiffre fut tatoué sur ma nuque, couverte de la masse rouge de mes cheveux. Je n’allais pas le cacher en revanche, j’étais la Quinta Espada que je sois plus forte ou plus faible que ce chiffre n’avait aucune espèce d’importance, pour l’heure j’existais à travers un chiffre.

    Très vite, je m’entourai de fraccions sophistiquées. Je ne supportais pas la sauvagerie. Mes fraccions sont une partie de moi, ils sont mes enfants. Du moins, c’est ainsi que je les traite. Étonnamment, je n’ai pas hérité de l’arrogance de ma vie humaine, seulement d’une suffisance basée sur ces siècles d’existence. Toutes ses analyses se sont avérées exactes, c’est pourquoi elle est convaincue qu’elle incarne sagesse et raison. Cette certitude lui donne une flexibilité très … Limitée, préférant insister sur la logique de ses explications. Parfois, certains commettent l’erreur de lui demander comment elle allait leur faire changer d’avis et à ça, elle a une réponse toute faite :

    » Si le bon sens ne te fait pas entendre la raison, ce sera ma supériorité au combat.

    Une phrase lâchée avec une banalité affolante. Et quelque soit son interlocuteur, même les quatre chiffres la précédant. Fidèle, jamais elle ne contestera le roi Grimmjow, malgré sa légitimité fort discutable, mais après tout, qu’avait-elle à dire ? Semer le trouble dans ce monde en reconstruction aurait été totalement contraire à ses objectifs.

    2013, le « Partenaire »

    Je suis une personne calme et assez droite, ce qui peut choquer au sein des Espadas. Mais je le répète : je reste sincèrement convaincue que mes pairs et moi ne sommes pas le mal incarné. C'est un peu tout le contraire de la personne avec qui j'ai fini par accomplir mes importantes missions.

    L'appréciais-je ? Pas vraiment, il n'avait rien de commun avec mon schéma de pensé. Dark Ezeckiel était une personne assez chaotique, néanmoins, la segunda espada restait une personne puissante et essentielle pour la survie de l'Hueco Mundo.

    Cet homme fait tout pour m'irriter, visiblement. Il commence à me connaître, et inversement. Il connait mes principes, mes failles. Je ne savais pas pourquoi il s'amusait à vouloir me faire concevoir sa façon des choses, je n'en faisais pas autant. Ma vision était jumelée à la raison, il était donc inutile de tenter une corruption, mais comme tout arrancar de notre puissance, il n'abandonnait pas. Persévérant, je devais redoubler d'ingéniosité pour ne pas perdre mon calme. Il n'y aucune haine entre les deux espadas, juste des vocations différentes.

    En revanche, les deux arrancars que nous sommes s'entendent très bien en combat. L'un pur produit de force brutale et incessante, l'autre condensée de finesse et de prudence. Ainsi, lorsque Dark Ezeckiel entre dans sa furie sanguinaire, je reste vigilante et j'assure ses arrières. C'est en effet très rare que j'aie à me mettre au service de l'agression lorsque je combats à ses côtés. Attention, n'est pas Segunda qui veut, mon partenaire n'est pas un monstre dénué de raison, au contraire. C'est un artiste dans l'étalage et du sadisme.

    Seule, je reste un danger non-négligeable. Je n'ai aucun goût pour le combat, mais c'est fréquemment un moyen inévitable pour la pérennité de l'Hueco Mundo et celle des Arrancars.

    2014, l' « Exécution »

    Je m'étais mis en quête des Arrancars ayant fui l'hégémonie d'Aizen. Il devait y en avoir d'autres de puissants, exactement comme moi. Je comprenais leur choix et je n'allais pas les juger, avec moi, ils seraient capables de retrouver leur place légitime. Je restais persuadée que la venue de ce Shinigami avait été nuisible à notre monde. Il était temps de rallier tout les arrancars à ce monde que nous devions reconstruire.

    C'est dans cette optique que j'arrivai à Karakura. Camouflant mon reiatsu immense et usant au mieux de ma pesquisa. Il y avait de sacrées forces en ce lieu, mais je savais que cela pouvait vite devenir une zone fantôme rien qu'en laissant échapper cette aura mortelle qui était la mienne. Je marchai donc dans cette ville, invisible aux regards de la masse. Une puissance Shinigami m'attirait inexorablement ... C'était ... Savoureux ... Une force puissante ...

    Je cessai malgré moi de scanner la zone au peigne fin, préférant me diriger vers ce personnage qui représentait en tout ma haine. Ceux là-mêmes qui avaient décrétés notre existence comme révolue. Ils avaient décidé d'être juge de nos êtres à travers un principe bien orgueilleux : ils seraient les maîtres des âmes. Qui étaient-ils pour réellement nous juger ? L'équilibre du monde ? Quelle farce.

    Je regardai, incrédule, un bloc d'immeuble. Ma main se posa sur la porte d'entrée, évidemment fermée. Je pris mon Zanpakuto et d'un main souple, je tranchai la porte. Lentement, j'avalai les marches jusqu'au sixième palier où je répétai la même action qu'à l'entrée. L'entrée donnait directement sur un salon. Là, un homme d'âge mur se jeta vers un bac à journaux afin d'y tirer son propre Zanpakuto.

    » Jeune fille, quelle entrée en fanfare.
    » N'est-ce pas ? Néanmoins, je ne suis pas là pour prendre le thé, Shinigami.

    Il semblait amusé que quelqu'un le défie après tant d'années. Son seul problème était son manque de clairvoyance, il ne semblait pas se rendre compte que l'arrancar en face n'était pas si faible que ça. Et ma maîtrise à l'épée allait lui donner rapidement raison : il vint aussitôt au contact, me forçant à parer ses assauts dignes d'un maître épéiste.

    » Tu es mal tombée, je suis Arihachi Kyo, anciennement nommée Kenpachi Kyo !
    » Qu'importe. Non, c'est même plus simple ainsi.

    Le sabre du fameux Kyo me trancha le bras gauche, je le fis hurler de bonheur, cet idiot. Il semblait sûr de sa supériorité, après tout, il devait connaître le principe même du hiero et son sabre surpassait cette maîtrise de toute évidence. Je soupirai, je ne supportais pas ce genre de personnage. Il se moquait de moi comme si je n'étais qu'une créature faible qui avait oser venir le défier. Je n'étais pas du genre jouette sans Dark donc, je n'allais pas l'être.

    » Finissons en. ¡Sometes, Cuervo Negro!
    » Transforme toi si cela te chante, créature. Cela ne changera pas l'issue de ce combat.
    » Arrogance, vanité, empressement. Il est temps que ce monde voit votre nombre se réduire toujours plus.

    Son sabre trancha aussi sec mon membre précédemment coupé, ayant retrouvé sa forme dès le moment où j'avais utilisé ma résurrection. Cette fois, le sabre passa au travers une nuée de plumes. Une estoc rapide lui toucha l'épaule gauche, une fois mon zanpakuto retiré, une plume sembla se figer à l'endroit de l'impact. La blessure était faible et l'ancien capitaine ignorant simplement la faible douleur pour continuer sa valse.

    Chacun de ses coups finissaient par être accueillit de plumes alors que, en contre, je le touchais à des endroits divers et toujours aussi faiblement. Il écarquilla les yeux au bout d'un moment, la subtilité de la onzième était légendaire et il lui avait fallu du temps pour comprendre mon petit manège.

    » Je crois que tu as compris, Shinigami.
    » BAN ... Non ... Quel est ton nom, Arrancar ?!
    » Qu'importe ai-je dit. Cela n'a plus d'importance pour toi à présent ... Baka.

    Effectivement, chacune de mes plumes tombèrent lentement, gorgée de son reiatsu. Maintenant que son bankai était neutralisé, je n'avais plus qu'à l'achever consciencieusement. Je ne devais griller aucune étape, la précipitation, comme la sienne, était synonyme d'un sort tragique. Et, au final, notre rencontre était trop fortuite pour que je risque de brûler une étape. Sa mort était inévitable à ma façon et, pour une fois, je n'avais personne sur le dos pour me demander d'accélérer la manœuvre ... Grand bien m'en fasse !

    » Adieu, Shinigami.

    Alors que son corps glissait lentement au sol. Même les médiats humains n'auraient rien à constater. Mon style était sobre, rien n'avait explosé. La seule chose qu'ils auraient à se mettre sous la main était le corps d'un homme sauvagement assassiner dans son domicile. Il n'y avait plus aucune trace de shinigami en lui. Je souris alors, cherchant de nouveau des arrancars, la raison première de ma visite sur Terre.

    2014, la « Fraccion »

    Ennuyée d'avoir perdu du temps dans ma recherche, je descendis l'immeuble rapidement, laissant ma pesquisa s'étendre afin de découvrir de potentiels gardiens de l'Hueco Mundo. Ce n'était pas dur à trouver dans cet endroit, étonnamment. Je n'avais pas vraiment imaginé que cet endroit était si densément peuplé d'êtres spirituels. Bien qu'étonnée, cela ne changeait en rien ma résolution de trouver la relève du désastre d'Aizen.

    Ce que je finis par trouver en la personne de Sebastián Llorente, un arrancar tueur, il s'amusait de faire la même chose qu'en Hollow, pourtant, ses instincts devaient être moindre. C'était donc par plaisir et non besoin qu'il était ainsi ? Bien, je devrais donc sûrement lui faire face. C'était là le problème de ces Arrancars qui avaient été épargné par le conflit, n'ayant aucune difficulté à prospérer, ils ne comprenaient que rarement leur faiblesse.

    Celui-ci ne serait pas différent et lorsque je me présentai, il sourit et m'attaque sans autre forme de procès. C'est ainsi que le combat s'engagea ...

    Ses ailes se désagrégèrent lentement et sa forme se dissipa, il tomba à genoux, vaincu. Je posai ma main sur sa tête, une manière sous-entendue de montrer qu'elle détenait, en tout point, ce jeune Arrancar. À ce stade du combat, il aurait été facile de le détruire, mais je n'en ferai rien, ce n'était pas mon but. Pas du tout.

    » Sebastián Llorente, tu as perdu. À partir d'aujourd'hui, tu es mien.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t112-alejandra-seles-fiche-technique
Ivy Taliaferro
Alejandra Selès Arr-num
Ivy Taliaferro
Rang : Adjuchas

Messages : 146
MessageSujet: Re: Alejandra Selès   Alejandra Selès Icon_minitimeLun 29 Oct - 20:16

Bienvenue sur Bleach - Before the Shadows !
Tu es validé niveau 4, en tant que Quinta Espada.
N'oublie pas de faire ta fiche technique, blablabla, Bureau du Staff (*troll OFF*), blabla, bon rp, blablabla.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1522-ivy-taliaferro#11783
 

Alejandra Selès

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Alejandra Selès [Fiche technique]
» Prendre ses marques [PV - Alejandra - Fou-Lu]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach - Before the Shadows :: Archives :: Archives-