Âge : 19 ans à peine à l'heure de sa mort.
Race : Arrancar.
Rang demandé : Indépendante.

Description de votre personnage :

Lullaby est, dans son ensemble, ce qu'on pourrait appeler une jolie jeune femme. Sa longue crinière rouge flamboyant est toujours attachée en une queue de cheval haute qui malgré cela lui tombe en dessous des fesses. Son visage est fin, doté d'une petite bouche pâle et des yeux dorés, parfois ambres selon la luminosité de l'endroit où elle se trouve, mais brillant toujours de la même détermination pour sa patrie qu'est Las Noches surmontés de sourcils que l'on pourrait croire dessiner par un pinceau léger. La peau de la demoiselle est satinée, de par ses origines italiennes, loin des clichés de ces dames à peaux blanchâtres bondant les rues de sa ville.

Dans l'ensemble elle est plutôt petite, à peine un mètre soixante trois, pour quarante sept kilogrammes tout mouillé. Ses épaules sont frêles, comme le sont celles des jeunes filles de son âge se longeant sur des bras fins, peu musclés et des doigts longs digne de la pianiste qu'elle fût à l'époque de sa vie. Contrastant ce côté fragile, son buste est orné d'une poitrine exubérante d'un double D suivit d'un ventre plat et de hanches légèrement bombées dites "prêtes à enfanter" malgré sa jeunesse. Ses fesses sont rebondissantes, aussi tenues de son côté Italien de sa mère à qui Lullaby ressemble beaucoup. Pour continuer, les jambes de la rouquine sont longues, tout juste musclées comme il faut avec des petits pieds, chaussant un 37 auxquels elle fait opposition par de longues bottes blanches sur lesquelles sont dessinées des flammes rouges sur le bout, et d'une semelle rouge.

Pour ce qui constitue sa tenue, c'est très léger : un simple soutien-gorge s'apparentant à un haut de maillot de bain lui aussi orné de flamme rouge comme ses chaussures, un short en cuir noir munit d'une ceinture blanche à piques. Ses bas sont roses, remontés jusqu'à mi-cuisses contrastes avec sa peau, marquant un peu plus son bronzage naturel. Autour de son cou, une écharpe rose et blanches avec de petits traits rouges séparant les deux couleurs, sans trop démarquer non plus, qui cache le trou que lui a fait sa chaîne en s'érodant.

Pour finir, dans ses cheveux se trouve des baguettes héritaient de sa mère dont elle est le portrait craché, ainsi que le fragment de son ancien masque de Hollow.


Quand au caractère de la donzelle, elle se trouve être très lunatique pouvant passer d'un froid glacial à une gaieté enfantine en fonction des gens avec qui elle se trouve. Elle est généralement plutôt solitaire et ne s'attache que très peu aux gens. Depuis son arrivé à l'Hueco Mundo, elle ne fit la connaissance que de peu de personne, général passagères de ce monde qui plus est donc pas de quoi nouer des liens quelconques avec. Vagabonde, Lullaby aime se promener dans le vaste désert de quartz, silencieux mais dangereux. C'était l'amour du risque, la sensation d'adrénaline qui faisait vibrer la rouquine sachant qu'elle pouvait croiser un ennemi, un prédateur à l'affût derrière chaque dune. En général plutôt sereine, elle est plutôt calme la plupart du temps.

Ni affectueuse, ni câline, ni d'une douceur extrême : la demoiselle se trouve être loin de l'idéal féminin imaginé par les hommes au vu de sa corpulence fragile, petite, "Mignonne". Mot qu'elle ne supporte pas à son égard. Elle se trouve bien loin des clichés de Barbie aux formes généreuses et sans rien en tête, puisqu'elle est très stratège et bonne comédienne également.

Description de votre pouvoir : Le pouvoir de Lullaby est assez simple : La télékinésie-psychokinésie. Elle peut déplacer des objets par une simple pensée, pour attaquer comme pour se défendre. Elle peut aussi, grâce à ce pouvoir, faire pression sur les dits objets ou sur les gens afin de les torturer. (Je précise qu'elle ne peut pas faire ça sur tout le corps, mais seulement une partie tel qu'un bras, ou un jambe ni déplacé des objets trop lourds : Rien au dessus de son propre poids)
Pas de Resurrecion pour le moment.

Histoire :

- Le commencement. -

Neuf mois d'attente dans le noir, dans une bulle depuis laquelle elle pouvait entendre des bruits externes, comme venu de nul part dans son petit monde confortable. Elle était attendu, trois années d'essais à concevoir, trois années où de multiples échecs se succédèrent mais ils y sont arrivés. Enfin. Et qu'ils furent longs ces neufs mois, où l'heureux couple attendait l'enfant prodige, garant secret le sexe du futur bébé pour la naissance. Ils eurent une préférence pour un garçon, mais seraient tout aussi content d'avoir une fille et le jour décisif venu, ils virent avec fierté et amour l'adorable petit bijoux que la mère avait porté tout ce temps dans son ventre gonflant de plus en plus en avançant dans le temps. Ils la nommèrent Lullaby, comme le nom de leur chanson préférée, leur chanson, la où leur amour à commencé.

Et c'est ainsi que je vis le jour, un 20 septembre. Je ressemblais déjà beaucoup à ma mère, de par les quelques cheveux rouges sur ma tête et mes yeux ambrés, mais aussi des expressions que je prenais en grandissant. Mon enfance fût celle des nobles italiens malgré que je sois née dans une petite ville de mon beau pays, je reçus de bonne manière, nous avions de quoi vivre plus que correctement ; en bref je n'étais privée de rien. J'ai toujours mangé à ma faim, fait ce que je rêvais de faire tel que mes cours de piano, instrument dont j'étais passionnée depuis ma tendre enfance.

A l'arrivée de mes 12 ans, nous avons dû déménager au Japon pour suivre mon père alors qu'il fût muté à un meilleur poste. Mes parents ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre, c'était donc hors de question de vivre à des milliers de kilomètres de distance et que l'un se lève quand l'autre se couche, c'était inconcevable pour eux. J'ai donc quitté mon Italie natale pour un pays inconnu, une patrie qui n'était pas la mienne, quelque chose que je n'avais jamais connu.

C'est avec tristesse et angoisse que je quittais tout ce que j'avais toujours connu : mes amis, la maison familial dans laquelle j'avais grandis toutes ces années, tout les gens de mon village que je connaissais comme s'ils étaient de ma famille aux aussi. Ce nouvel endroit ne me plaisait pas, pas du tout même. Les gens avaient une peau pâle, je faisais tâche dans le décor et ils me dévisageaient sans arrêt. Je me sentais harceler, j'ai mis quelques années à m'intégrer, quand ils finirent par comprendre que ma famille était riche et que nous allions rester ici.

J'avais 15 ans lorsque je rentrais dans une vraie école pour la première fois. Dans ma petite ville natale, nous avions nos livres, nos cahiers et nos parents pour nous expliquer, et par la suite quand je déménageas c'était les cours par correspondance. Quitte à être différente, je jouais mon rôle à fond. Je ne portais pas l'uniforme mais un pantalon en cuir noir et un haut rouge qui s'arrêtait au dessus du nombril. Je m'étais faite quelques amis, mais très peu car ici on ne supportait pas la différence et les filles étaient d'une agressivité et d'une jalousie que je ne savais tolérer c'était donc naturellement que j'étais plus proche des garçons que des filles, je commençais petit à petit à devenir misogyne à cause des caractères de ces affreuses énergumènes.

J'avais 19 ans lorsque le drame se produit, j'étais vouée à devenir une grande pianiste ou à reprendre la carrière de ma mère mais tout était fichu. Tout s’effondra un soir dans une ruelle alors que je rentrais chez moi après un concert de piano que j'avais donné dans un petit bar. Ce n'était pas trop mal payé, mais pas assez pour que je puisse vivre seule. C'était sombre, il faisait froid et je n'avais rien vu venir. Je me prenais tout à coup une balle en pleine poitrine, et mes yeux se rivèrent sur mon agresseur pendant ma chute. C'était une fille de mon ancienne classe, Miyuko je crois, plus souvent surnommé "Momo".

- Pourquoi ? Lançais-je dans un dernier souffle
- Tu m'as volé Akechi.

Akechi ? Mon meilleur ami ici, le seul en qui je pouvais avoir confiance et qui venait toujours à mes petits concerts. Mon seul et unique vrai ami... Et je décédais, dans une ruelle au sol glacé qui rougissait de mon sang comme un chien de bas quartier. Les shinigamis ne purent sauver mon âme à temps, j'étais donc destinée à errer et je voyais une chaîne reliée à mon coeur s'érodant petit à petit sans comprendre pourquoi. Je paniquais.

- Après la fin. -

Le temps passait et ma chaîne se détruisait peu à peu, je voyais le temps s'écoulait lentement, les gens ainsi que les époques changer et un jour ce lien se rompit. Un trou s'était formé en travers de ma gorge et je rejoins le monde où je vis actuellement : l'Hueco mundo. Je ne me souviens pas de ma "première" existence de gillian, que nous sommes nous arrancars avant de prendre une véritable forme qui nous est propre. J'ai longtemps erré seule, me nourrissant des plus faibles que moi, me battant contre qui le voulait bien et je me suis souvent retrouvée dans de sales états, mais c'était ainsi ici : Marche ou crève.

Plus le temps passait, plus j’apprenais à me servir de mes pouvoirs et à résister aux coups. Je ne connaissais personne à cette époque, hormis les monstres qui se baladaient dans le désert blanc où je vivais. J'ai croisé quelques gens de mon espèce, avec qui j'ai pu me battre et discuter parfois. Ils me parlèrent essentiellement de leur vies à Las Noches en tant que Fraccion de leur chefs qu'ils appelaient « Espada ». Je ne connaissais ce "monde" où ils vivaient, de ce qu'on pourrait apparenter à des lois de leur milieu.

Je préférais pour l'instant ma vie de solitaire, m’entraîner, gagner en force, faire ce que bon me semblait pour le moment plutôt qu'être le chien-chien de quelqu'un que je ne connaissais en aucun point. Peut-être qu'un jour je me rallierai, rentrerai dans les rangs si le coeur m'en dit. Mon aride désert me suffit amplement, la solitude et son doux chant, seule avec mes pensées. Je n'ai pas grande expérience de cette nouvelle sombre vie, peut-être qu'avec le temps je changerais. Pour l'instant, tout va bien.

Bonsoir et bienvenue sur BBS.

Le sens japonais étant de rigueur sur le forum pour les pseudos ayant la consonnance correspondante, je t'invite à modifier le tien pour le placer dans le sens opposé. Merci de ta compréhension et bon courage dans la rédaction des parties restantes de ta présentation.

Voilà, fiche finie. Pas grandement satisfaite, mais ça me suffit pour l'instant.
Bonne lecture à celui qui lira !

Un doute m'assaille : tu dis vouloir être Números ET indépendante. Or, ce n'est pas possible puisque c'est soit l'un, soit l'autre. Il est bien sûr possible de jouer un personnage indépendant au Hueco Mundo mais il me faudra dans ce cas déplacer ta présentation dans la partie adéquate et tu seras considérée comme telle. Sinon, tu peux aussi être Números (et donc bel et bien dans la faction Las Noches) mais il te faut en ce cas au moins détailler comment tu en as intégré les rangs. Je te validerai une fois ce point clairement déterminé.

Pas de souci.

Je te valide donc au niveau 2, en tant qu'Arrancar Indépendante.
Tu disposes de 15 points de compétence, à répartir comme il te plaira dans ta fiche technique, qui devra se trouver dans la partie HRP de ton groupe.

Concernant ton pouvoir, comme je te l'avais dit il te faudra le nuancer quelque peu et lui donner un aspect plus « poussée » que manipulation directe. Si par exemple tu peux très bien déployer une onde dans l'air, il t'est interdit de contrôler directement un membre de ton adversaire à moins qu'il n'y ait un moyen de le contrer (par exemple si tu dois le toucher d'une manière ou d'une autre avant de procéder). Du reste, même si je pense que c'est plus une hésitation quant au terme à utiliser, il te faudra donc trancher entre psychokinésie et télékinésie mais tu verras tout cela au moment de faire ta Fiche Technique.

Bon RP !