Âge : 300 ans.
Race : Shinigami
Siège demandé : 4ème siège de la septième division.

Description de votre personnage :

"Je vous jure chef ! Je l'ai vu ! De mes propres yeux ! Elle était là, agenouillée à côté des gars qui agonisaient ! La Mort en personne ! La Mort je vous dis ! Et puis moi j'avais trop peur déjà avec le râle des camarades mourants, alors je me suis caché et j'ai bien observé la demoiselle, ah ça oui je l'ai bien regardé et c'est pas vraiment l'idée qu'on se fait de la faucheuse, du tout, du tout. D'ja elle avait des habits de tissus blancs, j'pensais que celle qui emmenait les gars de l'autre coter serait plutôt sapée en noir mais là non, elle était vêtue comme un fantôme ! Un linceul déchiré, ça me laissait l'occasion de voir ses épaules et ses jambes , si j'étais pas d'ja tétanisé de peur j'aurais presque eu la trique ! Ce qui m'a rassuré dans l'image que je me faisais de la Mort, c'était qu'elle portait un kimono noir à la main, mais elle semblait pas l'apprécié alors elle l'avait enlevé certainement. La Mort aime être sexy faut croire. Bref en dehors de ça elle avait des collants un peu bizarres ça faisait genre une sorte de cuirasse stylisée mais en tissu quoi ! Et puis quand elle s'est tourné du coté j'étais planqué et bah j'ai pu voir qu'elle avait un gant marron qui montait jusqu'au-dessus du coude sur son bras droit, j'sais plus comment ça s'appelle ce machin, mais elle l'avait pas de l'autre côté ça m'a paru étrange ! Nan elle avait juste un grand bracelet qui lui cerclait tout le poignet à gauche avec une pierre, peut-être un caillou précieux, incrustée dedans et même de ma planque je pouvais dire que le bijou était sacrément ciselé, du putain de travail d'artiste si vous voulez mon avis. Mais elle avait pas que ça en breloque ! Elle avait aussi un collier étrange en forme de peigne. Alors là je me suis dit que c'était pas la Mort que j'avais en face, mais une sorcière ! Ouais tout à fait une sorcière  qui tendait la griffe d'acier de son pouce droit pour palper le visage de nos gars ! Peut-être qu'elle voulait prélever leur os qui sait ? Je sais qu'on est au 21ème siècle mais j'ai tellement vu de choses étranges dans ma vie comprenez qu'une sorcière se serait pas vraiment stupide comme idée non boss ?

Enfin, elle a enlevé son châle blanc qu'elle avait sur sa tête comme une gitane ou...une sorcière et j'ai pu voir à quoi elle ressemblait plus en détail. En fait, elle semblait fixer l'endroit où je me trouvais. Je peux dire que je suais à grosses gouttes. Elle avait des allures de jeune femme, ce que m'avais déjà confirmé l'observation de sa silhouette mince dont les seuls reliefs étaient un derrière et une poitrine de taille ma foi plutôt raisonnable et qui aurait pu faire facilement bander un vieux pervers comme moi s'il ne se chiait pas dans son froc. Un faciès enfantin et pas vraiment agressif, mais qui sait ce qui se cache derrière un visage angélique : regardez mon ex-femme ! Ouais Ouais je sais c'est pas le propos mais ça vous donne un bon aperçu non ? Bon bref elle avait une face innocente qui était encadrée par des cheveux rouges coiffés en bataille qui descendait jusqu'à ses épaules, vous savez cette coiffure que les nanas aiment avec des mèches qui tombent un peu plus bas que le cou ? Ah bah vous m'avez demandé une description détaillée je vous la donne mon Capitaine. Vous voulez savoir ce qui c'est passé je vous sers l'histoire à ma sauce ! Revenons à nos moutons donc. Ce qui m'a le plus marqué en dehors du fait qu'elle était carrément apparu comme ça : Pouf ! Et bien ce qui m'a marqué c'était ses yeux. Carrément flippantes ses prunelles ouep. Elle avait de toutes petites pupilles que je remarquais à peine tellement j'étais fasciné ou effrayé je sais pas trop par la couleur de l'iris. Bleu fluo. Vous foutez pas de ma gueule hein , c'était bleu fluo je vous dis ! En plus il commençait à faire sombre puisqu'on avait été attaqué en fin d'après-midi et que la donzelle c'est ramenée une petite demi-heure après et donc vous pouvez imaginer que je les voyais bien ses mirettes ! Des phares dans la pénombre qui balayaient du regard ma cachette, une pile de cageot en bois.

Et puis, elle a fait un mouvement dans ma direction, je me suis recroquevillé sur moi même et j'ai fermé les yeux en espérant qu'elle ne vienne pas finir le travail des gars de Makazuki. Rigolez pas, vous aurez pas fait mieux. J'ai ouvert les yeux et j'ai failli m'évanouir. Elle était plantée là, une main sur la hanche et l'autre, la griffue, tendue vers moi. Elle était cambrée et je pouvais voir un peu ses... Oups excusez moi je divague beaucoup trop. Et puis elle m'a parlé. Une voix douce, sans animosité qui collait parfaitement à son expression de gentille.

Partez avant qu'ils arrivent, vous pouvez me voir, il vaut mieux pour vous que vous ne les voyez pas.

Alors là je me suis enfoui la tête dans les bras parce que j'ai flippé. Qui étaient ils ? J'en sais foutrement rien et je voulais pas savoir vraiment en fait. Je l'ai entendu soupiré de lassitude et le bruit de ses pieds nus sur le pavé du port qui s'éloignait. Alors j'ai redressé ma tête pour voir si elle était partie vraiment.

Je voulais juste aider mais bon si vous ne voulez pas je comprendrais.

Ça venait du haut du bâtiment en face de chez moi. Elle s'y tenait bien droite, visiblement un peu contrariée de mon attitude. Elle semblait pas vraiment comprendre que j'ai autant peur d'elle et de ce qu'elle pouvait me faire. Et alors là, elle a fait le truc le plus effrayant que j'ai jamais vu de ma vie. Elle a tendu un petit objet qu'elle tenait dans sa main et là ya un portail qui c'est ouvert sur une autre dimension et... pouf! Disparue. Vous y croyez chef? Non vous n'y croyez pas? Mais si je vous jure je l'ai vu! Non m'emmenez pas s'il vous plait! Cheeeeeeeeeef!"

N.B: La tenue qui est représentée dans la description est une tenue que Mizuki affecte particulièrement et qu'elle porte pour se détendre -et aussi pour que ça colle à l'avatar-. À la Soul Society elle porte naturellement la tenue des Shinigamis en conservant néanmoins son châle et ses bijoux.

Description de votre Shikai :


San' San {Monsieur Acide}



La forme standard du Zanpakuto de Mizuki. Il s'agit d'un Nodashi d'un bon mètre trente, extrêmement difficile à manipuler pour la jeune femme. La poignée est entourée de bandes pourpres et se termine par une garde rectangulaire pleine, avec des petits trous à certains endroits. Le fourreau est également de couleur pourpre mais nuancé par des motifs aqueux blancs très finement dessinés.


Ten'batsu San' San{Punition de Monsieur Acide}



Le sabre de Mizuki se transforme complètement, prenant l'apparence d'une dague entièrement faite de métal à la lame légèrement recourbée et au manche en forme de cercle, contenant un trou au milieu. La forme générale s'apparente grandement avec un couteau de lancer mais il s'agit tout de même d'une dague, trop lourde pour être lancée convenablement. Mizuki peut alors générer de l'acide sous forme liquide, solide ou gazeuse à partir de son Zanpakuto. Elle peut également contrôler le taux d'acidité présent dans ses techniques pour les rendre plus ou moins corrosives. À savoir que comme l'acide de San San' est de nature spirituelle il ronge également les techniques et les énergies spirituelles, dans une moindre mesure.


Histoire :


Chapitre 1.


La vie de Mizuki sur Terre, pour elle, c'était un grand black-out. Elle ignore totalement qui elle était et ce qu'elle faisait. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, elle avait toujours fréquenté le sol poussiéreux du 53ème district du Rukongaï, pas le plus beau certes, mais pas le moins délabré et pour cela, elle se disait plutôt veinarde, enfin façon de parler pour dire qu'elle avait plus de chance que certains, ceux des quartiers les plus éloignés du centre de la Soul Society. Elle est comme ça Mizuki, positive. Enfin, elle était relativement tranquille dans sa petite cabane qu'elle partageait avec deux autres âmes beaucoup plus âgées qu'elle et dont elle s'occupait. Yuko et Mizako, des jumelles nées dans ce même district, avaient plus d'un millénaire et étaient encore pleines d'énergie. Un pacte secret, ou plutôt un accord silencieux les liait toutes les deux avec la jeune femme qui n'avait tout au plus que 200 ans. Lorsque elle était arrivée, elles lui avaient offert un gite et leur protection, les vieillardes étant toutes les deux respectées pour des raison qui restent obscures encore à ce jour à la Shinigami. En échange, elle devait s'occuper du foyer et subvenir au besoin de ses colocataires. Une routine paisible à laquelle c'était habituée Mizuki.

Un jour comme les autres, la jeune femme se réveilla en sursaut, la sueur coulant sur son front en grosses gouttes froides. Elle s'essuya brièvement avec sa couverture de fortune et jeta un regard en direction des deux ancêtres qui dormaient dans la même pièce, serrées l'une contre l'autre. Elle se leva et sortit pour prendre l'air. La matinée était déjà avancée et les âmes commençaient à s'affairer dans les rues. Elle s'assit sur un banc en bois près de la maison et prit sa tête dans ses mains, tentant de remettre de l'ordre dans ses pensées et ce qui avait pu provoquer une émotion aussi vive. Et puis elle se souvint, des rêves récurrents, enfin des bribes du même songe. Un monde ravagé au ciel pourpre et un vieillard, c'est tout ce dont elle se rappelait et encore, de façon fugace. Elle était incapable d'apporté des précisions ou d'étoffer sa perception. Elle s'étira et se leva pour revenir dans la maison s'occuper de ses amies. Elle aidait Yuko à se lever de son lit et à s'habiller alors que l'autre jumelle l'interpella.

- Regardez moi ça... Mizuki que fais tu donc la nuit?

Intriguée, l’intéressée se retourna et vit que la vieille portait dans ses mains sa couverture Deux trous que la jeune femme n'avait remarqué étaient incrustés dans le linge. Ils étaient d'une bonne envergure et semblaient avoir été causés par une brûlure. La jeune femme rougit d'indignation alors que l'autre la regardait, visiblement en colère. Elle se défendit en bredouillant.

- Rien...je vous jure, ce n'est pas moi.

La vieille soupira et sa sœur ricana, hilare de l'embarras dans lequel était la cadette de la maison. Mizako reposa la couverture sur le lit et plus rien ne fut dit à ce sujet ce jour là. La vie reprenait son court normal et la jeune femme oublia cet incident aussi vite qu'il était survenu en allant se chercher de quoi rapiécer les trous. Et la nuit vint comme à son habitude.

Mizuki était dans cette forêt bizarre, les arbres étaient morts mais avaient conservé leurs feuilles qui étaient percées par de multiples trous, comme si un rongeur les avait grignoté à même les arbres. Le ciel était d'une couleur pourpre sale et était libre de tout nuage. La jeune femme se tenait sur un sentier de gravier roue qui scindait le bois en deux. Elle s'avança prudemment sur celui-ci. Le vent fouettait son visage et elle remarqua que sa peau séchait et s'irritait avec la brise. Elle sortit du sentier pour chercher un cour d'eau et se rafraîchir. La végétation en friche lui fit bien vite rebroussé chemin, lui brûlant les jambes comme des orties. La jeune femme commença à paniquer et se remit à marche sur la route tracée.

- Ohééééééé!

Comme seule réponse un ricanement parvint de ce qui semblait être le bout du sentier. Elle retenta d’appeler les secours mais seul le bruit du vent dans les feuilles lui répondit. Elle continua alors en direction de là où le rire provenait. Au fur et à mesure qu'elle semblait atteindre son but, la sensation de brûlure sur sa peau se faisait de plus en plus intense. Et puis, elle arriva à destination. Devant elle se dessinait une cabane avec un banc en bois en dehors de celle-ci, elle pensa à sa propre maison mais la ressemblance s'arrêtait au banc, la bicoque étant beaucoup plus petite et semblait être rongée par le même air qui irritait la peau de Mizuki. Un vieillard se trouvait à l'extérieur, assis, un bâton lui servant de canne. Il semblait attendre la jeune femme et ricana lorsqu'il la vit.

- Oh mais dis donc qui avons nous là? Une belle plante avec de belles jambes fraîches! Dis moi mignonne quel est ton nom?

Il se leva et s'approcha lentement de sa visiteuse qui restait tétanisée. Il toucha de sa main la joue de la belle et celle-ci ressentit une douleur extrême comme si le contact lui avait provoqué une brûlure extrême. Elle hurla et se réveilla.

Mizuki était de nouveau réveillée, les vieilles la regardaient avec inquiétude, deux autres personnes, qu'elle identifia comme des Shinigamis grâce à leurs vêtements, étaient également présentes et l'observaient avec attention. Autour d'elle, les trous s'étaient multipliés dans sa couette et le sol avait par endroit partiellement fondu. Elle put apercevoir que les autres tissus de la pièce avaient été partiellement attaqués. Elle se prit la tête dans les mains et un des Anges de la mort prit la parole d'un ton rassurant.

- Itô Mizuki, mon collègue et moi même avons été attirés par une activité spirituelle anormale qui provenait de cette maison. Un peu plus et vos amies auraient été mises en danger. Je vais donc être parfaitement direct: vous ne pouvez continuer à vivre ici ne serait-ce que pour la sécurité de vos protectrice, votre énergie spirituelle est de tout évidence de nature caustique et ce, malgré que vous n'ayez pas eu une formation de Shinigami. Afin de canaliser votre pouvoir je vous invite à nous accompagner pour suivre justement un enseignement adapté.

Mizuki sembla réfléchir un instant, mais à vrai dire son choix était vite fait. Elle hocha la tête, à peine remise de ses émotions, en guise de réponse. Le temps de rassembler ses affaires et elle suivait les Shinigamis en dehors de chez elle. Les adieux avec ses locataires furent brefs mais chargés d'émotion. On ne quitte pas des personnes avec qui on a vécu deux cents ans sans que cela ne laisse un profond goût amèr. Les grands-mères avaient les larmes aux yeux et poussaient de grands soupirs. La jeune femme promis juste de revenir quand elle aurait l'occasion. Et elle partit en direction du cœur de la Soul Society.


Chapitre 2.


L'apprentissage de Mizuki se révéla être plus rapide que prévu. La jeune femme était douée dans certains domaines ce qui compensait ses lacunes dans les autres. Dans son temps libre, elle écrivait des lettres aux deux vieilles du Rukongaï qu'elle confiait à un membre de la septième division avec qui elle c'était lié d'amitié et qui surveillait le district où elle résidait autrefois. Elle recevait presque toujours des réponses, ses amies étant pressées de savoir les progrès que leur protégée faisait. La jeune femme était satisfaite de sa vie en tant qu'apprentie Shinigami et bien qu'elle ait du mal avec la rigueur militaire imposée, elle faisait de gros efforts pour combler ses faiblesses en combat à mains nues par d'autres compétences plus adaptées à sa personnalité à savoir les sorts de soins. Car avant tout, elle était là pour aider les autres, le combat ne l’intéressant que peu. Néanmoins, il y avait un point qu'elle ne pouvait contrôler. Le rêve qu'elle avait fait se reproduisait systématiquement et au fur et à mesure qu'elle s'éveillait un peu plus spirituellement, l'aspect corrosif de son Reiatsu était plus fort et cela, même après avoir acquis son Zanpakuto, un lourd nodachi au manche entouré dans des bandes pourpres qui lui rappelait étrangement la couleur du ciel de son rêve. D'après les cours de théorie sur les rapports entre utilisateurs et sabres, elle en déduisait que à chaque fois qu'elle faisait se rêve, elle se trouvait dans son monde intérieur et que le vieillard n'était autre que l'esprit de son arme. Mais elle ne l'avait pas revu, le vieux, le songe s'arrêtant avant qu'elle n'atteigne le bout du chemin de gravier rouge. La jeune femme consacrait alors tous les cours prévus à cet effet pour essayer de rétablir le contact et peut-être, lui demandait son nom. Et cela arriva bien plus tôt que prévu.

Elle était en pleine médiation, son arme posée sur ses genoux, chose douloureuse en soit aux vues de la taille de celle-ci et de son poids ce qui n'aidait pas vraiment à la concentration, la jeune femme étant d'une carrure assez frêle. Bref, elle était absorbée par une réflexion profonde et réussit à rentrer dans son monde intérieur. De nouveau, les arbres aux feuilles rongées, le sentier de gravier rouge et le vent brûlant se présentèrent à elle. Elle marcha plus vite qu'à son habitude et la brise se fit plus intense, lui arrachant des grimaces de douleur. Mais elle était décidée, ce jour là, à surmonter tout ça. Et elle arriva pour la deuxième fois, au bout du sentier. Le vieillard s'y tenait, assis sur son banc, il était chauve, avec des lunettes de soleil et une barbe blanche. Il portait un short de bain et une chemise pourpre. Mizuki pouvait sentir son regard sur elle, un regard qui la fit rougir.

- Ooooooh Mizuki-Chwan! Tu es revenue? C'est bien!

Il s'approcha en claudiquant et tendis une main vers le visage de la jeune femme. Elle intercepta d'un geste sec malgré la douleur que le contact avec la peau du vieux lui procurait. Ses yeux brillaient d'une détermination sans faille. L'autre parut un poil surpris d'un tel acte.

- Il suffit, je suis là pour connaitre votre nom.

L'autre se dégagea, lissa sa barbe d'un air songeur, il semblait chercher une idée. Puis il grommela une réponse inaudible en baissant ses lunettes de soleils pour mieux observer la Shinigami.

- Très bien mais montre moi tes dessous.

- Pardon?

- J'ai dis: Montre moi tes dessous Mizuki-Chwan!

Mizuki ouvrit des yeux ronds. Le vieux ne pouvait être sérieux. Et pourtant, elle pouvait sentir un regard lubrique qui la fit tressaillir. Elle soupira. Décidément elle avait tiré le gros lot, un monde intérieur dont l'acidité était presque insoutenable et un esprit de Zanpakuto pervers. Elle se mit une main sur son visage.

- Vous ne pouvez pas être sérieux.

L'autre hocha la tête en signe de désapprobation

- Pas de dessous, pas de nom, pas de Shikai, pas de diplôme. Allez Mizuki-Chwan juste une seconde!

Les joues de Mizuki s'empourprèrent de colère, elle ouvrit la bouche puis se ravisa. Elle ôta donc peu à peu ses vêtements, sans oser regarder le vieux dont la bave commençait à pointer au bout de ses lèvres. Elle se dévoila enfin, rouge de honte. L'autre applaudit et elle sentit une main approchait de sa poitrine. Elle envoya un coup de poing dans le visage du pervers et il s'écrasa un peu plus loin. Elle se rhabilla et gronda.

- J'ai rempli ma part du marché, ton nom maintenant.

L'autre se releva, la bave encore sur la bouche et le sang coulant de son nez, qu'il essuya avec la manche de sa chemise. Il s’avançât et enleva ses lunettes, dévoilant des yeux gris inquiétants.

- Mon nom est San'.

- Non arrêtez de vous moquer de moi vous pouvez pas vous appeler San!

- Pas San sombre idiote. San', d'ailleurs appelle moi plutôt San'San.

-Oh San' San, d'accord je comprends maintenant...

Le vieux sourit et la vision de Mizuki se troubla, elle put entendre un petit cri de joie et elle retourna à la réalité, dans la salle de court où elle et ses camarade méditaient. Son Zanpakuto avait pris l'apparence d'une dague à la poignée ronde et percée d'un trou. L'instructeur se tenait à ses cotés et la gratifia d'un sourire. Elle avait réussi, elle avait son Shikai.


~~~

Le diplôme de Shinigami acquis, Mizuki fut affectée à la septième division. On lui confia la surveillance d'un district non loin de là où elle habitait autrefois, ce qui lui permettait de temps à autres de rendre visite à Yuko et Mizako qui, par ailleurs étaient très fières de ce qu'elle était devenue. Pour les deux vieilles c'était également une protection supplémentaire que d'avoir une Shinigami dans la "famille". La jeune femme commençait à peine son parcours en tant que tel, mais elle espérait bien se faire une place de choix au sein du Gotei 13.

Cette présentation est-elle encore d'actualité ?

Conformément à cette règle,


Citation :
Perte de 5 PC et de la totalité de votre XP ainsi qu'interdiction d'occuper un grade à la présentation (Vice-Capitaine et Capitaine au Gotei 13 ; Espada) durant les 3 premiers mois
Tu es validée au niveau 2 en tant que shinigami de la 7ème division. Tu bénéficies de 16 PC pour réaliser ta fiche technique et tu perds la totalité de ton xp.

Tu connais la maison ! (: