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 Sebastián Llorente

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Sebastián Llorente
Sebastián Llorente Arr-num
Sebastián Llorente
Messages : 15
MessageSujet: Sebastián Llorente   Sebastián Llorente Icon_minitimeMer 31 Oct - 4:12

Sebastián Llorente

    Âge : 225 ans.
    Rang demandé : Vasto Lorde (mais prétend être Adjucha) devenu Arrancar, Fracción.

    Description de votre personnage :
    Physiquement, on peut remarquer que Sebastián a, en grande majorité, conservé son apparence d’adolescent d’antan. Grand – un mètre quatre-vingt-cinq – et d’une corpulence respectable, l’Arrancar dispose d’yeux aux iris ambrés, des sourcils fins et bruns qui partagent cette couleur avec sa chevelure, soigneusement coiffée même si quelques mèches sont en bataille sur toute la largeur de son front. Une cicatrice fine & discrète peut être vue au-dessus de son œil gauche tandis que les vestiges de son masque de Hollow, situés sur une infime partie de son front, sont dissimulés par ses mèches. Côté vestimentaire, le Llorente présente les couleurs principales de sa Resurrección : le blanc, le noir et le jaune. Aussi bien son haut que son pantalon sont noirs, à contour blanc, tandis qu’il porte fièrement un long manteau blanc, que certains considèrent – à tort – comme un haori de Capitaine du Gotei. Il porte également un gant droit tandis que sa main gauche arbore une apparence monstrueuse : une main aux doigts allongés et crochus, créée pour remplacer son ancienne main détruite après son Arrancarisation.

    L’apparence jeune de Sebastián colle parfaitement avec son attitude : enfantine. En effet, ce dernier agit très souvent comme un être immature, plaisantant & taquinant sans cesse. Cette mentalité, il ne l’utilise qu’avec sa Maîtresse Alejandra, avec qui il partage une relation particulière, qui consiste à critiquer le moindre fait et geste de son Espada dans l’unique but de l’exaspérer. En dehors de ce comportement, l’Arrancar montre une certaine joie de vivre, souriant régulièrement, s’avérant être un « bon camarade » envers les autres. Cependant, sa nature joyeuse est bien souvent entachée par son cynisme & son sarcasme surdéveloppé, le poussant bien souvent à placer une remarque directe, froide et parfaitement impoli et à en plus nommer les personnes avec un surnom bien particulier & généralement ridicule. Il nomme cette aptitude la « Gaffe », bien qu’il la trouve drôle. Ce comportement est celui généralement montré par l’hispanique.

    En revanche, il y a deux cas bien précis où cet aspect de sa mentalité s’efface totalement : lorsqu’il combat et lorsque l’on s’en prend à Alejandra. Dans le premier cas, Sebastián reprend son ancien comportement de Hollow, à savoir celui d’un pur serial killer. Lorsqu’il combat, l’Arrancar n’a qu’une chose en tête : tuer, encore & encore. Une pulsion qui devient une envie, un besoin même. Il en a la nécessité absolue pour pouvoir survivre, pour se sentir vivre, pour faire sublimer sa puissance meurtrière. Du fait qu’il ne la ressente jamais dans son état normal et que cette pulsion a rythmé sa vie de Hollow durant plus de deux siècles, elle en devient presque incontrôlable lorsqu’il croise le fer avec l’ennemi, accroissant sa dangerosité à un point presque subliminal. Cette « folie » disparait cependant si quelqu’un parvient à le mettre hors d’état de nuire.

    Dans le second cas – pour rappel, si l’on s’en prend à sa maîtresse – le Llorente entre dans une fureur inégalable, n’hésitant pas à dévoiler toute l’étendue de sa puissance. Bien que sa fierté l’empêche d’avouer ce qu’il pense et ressent réellement pour celle qu’il sert & accompagne, il ne peut accepter que l’on s’en prenne à elle. Ainsi, n’hésitera-t-il pas un seul instant à la protéger, voire même à se sacrifier pour elle, démontrant toute l’étendue de sa fidélité et affection pour elle. Dans cette situation, la volonté de tuer son opposant étant provoquée par lui-même et non l’adrénaline du combat qui lui ressasse son passé, Sebastián montre qu’il peut parfaitement se contrôler tout en déchainant sa force meurtrière. Mais généralement, il préfère se laisser contrôler par ses pulsions assassines, uniquement pour prendre plus de plaisir à ôter la vie de son antagoniste…

    Aussi étrange que cela puisse paraître, Sebastián cache un secret à tous: sa réelle nature de Hollow. Il prétend qu’il n'est nul autre qu’un Adjucha dès plus classique. Or la vérité est qu’il est un Vasto Lorde cachant une force insoupçonnée qu’il refuse de dévoiler. Sauf si…

    Description de votre pouvoir :
    Son Zanpakutō se nomme Mantis. En forme scellée, Mantis a une lame argentée à moitié épaisse et courbée, rappelant la forme des « armes » de la mante religieuse. On peut constater que la partie non-tranchante est noire. La poigne du manche est noire, tandis que l’autre partie du manche est blanche osseuse, un esthétisme rappelant, à titre anecdotique, son existence Hollow.

    A l’instar de la plupart des Arrancar, Sebastián change littéralement d’apparence en Resurrección et « perd » son arme. Plus que jamais, il ressemble à une mante religieuse humanoïde. Le corps entièrement blanc, son masque – à la forme de son animal emblème – recouvre entièrement sa tête, tout comme son corps qui est recouvert d’une épaisse matière ressemblant visuellement à de l’acier : il s’agit en fait de son Hierro, renforcé au summum de son art. Dans son dos, l’on peut remarquer la présence de quatre ailes repliables, les outils indispensables de l’un de ses trois atouts clés de son style de combat : sa vitesse. Ses mains ont été substituées par des grandes & épaisses lames, disposant d’un tranchant sans égal et possédant l’étonnante capacité de s’entrouvrir, généralement pour user du Cero.

    En libérant la Resurrección, Sebastián mêle à la fois la défense (via son Hierro), la vitesse (par ses ailes) & l’attaque (par ses lames), faisant de lui une machine à tuer exceptionnelle.

    Pour libérer son pouvoir, Sebastián prononce la formule suivante : « ¡ Corta, Mantis ! ».

    Resurrección de Sebastián Llorente:

    Histoire :
    » España


      ► Bordel, l’est pas passé loin celui-là !

    1810, Madrid. Nous étions qu’un petit groupe présent dans le palais impérial mais tous, nous étions animés d’une volonté suffisante pour libérer la nation. Nous, les révolutionnaires, étions prêts à tout pour rendre à notre roi légitime son trône. Combien étions-nous, déjà, à nous être soulevés contre l’imposteur Joseph Ier ? Une cinquantaine. Et nous avions bien progressé, tous ensemble. Cependant, la route fut semée d’embuche. Dans la cour impériale, nous dûmes nous résoudre à croiser le fer avec les gardes impériales, laissant danser nos lames à un rythme devenant de plus en plus effréné. Dix d’entre-nous trouvèrent la Faucheuse. Mais nous gagnâmes cette première bataille. Nous parcourûmes par la suite le grand jardin avant d’atteindre l’entrée du palais et enfin, la Grande Salle. Cependant, on nous attendait. Arquebusiers & épéistes, qu’ils soient lourdement ou peu équipés, furent présents pour mettre un terme à notre marche de révolte. La moitié du groupe périt, l’autre fut capturé. Et nous fûmes que cinq à parvenir à poursuivre notre chemin.

    Dans les couloirs du palais, nous commençâmes à nous faire bombarder. Napoléon avait réellement mis à la disposition de son frère une défense impitoyable. Deux de mes compagnons furent tués dès que le premier boulet fracassa le toit pour ensuite trouer le parquais et leur faire subir une chute mortelle. Le cinquième boulet, l’avant-dernier qui fut tiré avant ma tirade, tua l’un de mes compagnons. Nous n’étions plus que deux désormais. Les deux derniers à porter l’espoir d’une multitude d’espagnols : Fernando & moi-même. Fernando Azvuela, le leader de notre groupe de résistant. Un bretteur exceptionnel. On m’avait dit qu’il avait toujours refusé de servir la garde de notre roi, détestant toute forme de violence. Mais dans le cas de l’imposteur, il avait accepté de mettre ses principes de côté pour un moment. Pour le bien du royaume d’Espagne. Quant à moi, je n’étais qu’un simple soldat de la résistance, les ayant rejoint après avoir refusé de continuer à servir la garde impériale pour un imposteur. Sans grade exceptionnel, sans histoire particulière. Mes parents n’étaient que des paysans et ont toujours voulu que je ne partage pas un destin similaire à le leur. S’il y a bien une chose d’exceptionnelle chez moi, c’est bien mon talent d’épéiste. Dans la résistance, tous disaient que je pouvais sûrement rivaliser avec Fernando. Mais je n’en croyais guère mot. Jusqu’à aujourd’hui.

    Que ce soit dans la cour, dans le jardin ou dans la Grande Salle, j’avais pu constater avec stupéfaction mes talents de bretteur. Je me pensais dans la moyenne, si ce n’était faible. Mais loin de là. Quand je voyais l’aisance que j’avais pour faire virevolter mon arme, l’abattre pour percer la chair de mes opposants ou encore la facilité que j’avais pour parer et contrer chaque coup me visant, je ne pouvais qu’approuver tous ce que m’avaient dit feux mes compagnons. Mais qu’importe, arrêtons de fantasmer sur mes aptitudes. Fernando et moi, nous continuâmes à traverser le grand couloir qui allait nous mener droit dans la salle du trône. Nous nous fîmes bombarder en continu mais par chance, nous parvînmes indemnes sur notre destination. Ne voulant pas laisser le moindre instant au ciel de s’écraser sur nos têtes, nous ouvrîmes en fracas la grande porte de la salle du trône, en usant de la force de nos épaules tel un bélier. Mais à peine pénétrâmes-nous dans la pièce que nous vîmes une multitude d’arquebusiers face à nous, attendant avec impatience notre arrivée. L’un d’entre eux arbora un sourire rempli d’arrogance avant de lever son arme, de la mettre en joug sur nous et de tirer. Une salle balle. Une balle mortelle, pour Fernando. Le projectile de fer traversa son cœur. Ses yeux virèrent au blanc neige tandis que son corps chuta majestueusement, virevoltant lentement. Sans une once d’hésitation, j’avais accouru à lui et l’avais rattrapé dans sa longue descente.

      ► Fernando ! M’écriais-je. Allons, hermano, réveille-toi !

    Mais rien n’allait changer, Fernando nous avait quitté à son tour. J’étais donc le dernier à porter l’étendard de notre juste cause. Déposant le corps de notre chef bien-aimé contre le parquais royal, j’avais dégainé mon épée mais j’avais du vite me résoudre à oublier la bataille. J’étais seul, ils étaient vingt. Et dans ses vingts, il y avait… Lui.

      ► Tiens, tiens… Si l’on m’avait dit auparavant que tu oserais diriger la pointe de ta lame contre mes gardes et moi-même, je ne l’aurai jamais cru… Mon cher petit Sebastián.

    Le général Juán Hernandez. Le militaire qui m’avait poussé à quitter ma vie de paysan pour le suivre dans l’armée. Celui qui m’avait si longuement entrainé, mon mentor. Un ami qui, suite à ce désastreux conflit, était devenu un ennemi. Le général Hernandez était plus petit et plus vieux – une quarantaine d’années – que moi. Il arborait fièrement une moustache épaisse brune, ainsi qu’un bouc de même coloration. Ses habits, bleu marines, de militaire laissait voir une grande quantité de médailles accrochées à son poitrail, faisant comprendre à quiconque lui faisant face qu’il était expérimenté, suite à tous les honneurs qu’il avait pu recevoir. Il dégaina son sabre et s’approcha de moi, doucement. Il ne semblait pas vouloir m’attaquer, son arme n’étant en main que pour me parer si jamais je venais à m’en prendre à lui. Comprenant que j’avais perdu et que, de toute manière, je ne pouvais m’en prendre à celui qui m’avait tout appris, j’avais lâché mon arme, la laissant s’écraser avec fracas contre le sol.

      ► C’est bien, Sebastián. Tu as pris une sage décision. Tu as abandonné et tu t’es rendu. Pour la peine, tu auras la vie sauve. Je vais m’approcher de toi et te ligoter pour te mener en prison. Reste calme jusqu’à ce que je vienne à toi, veux-tu ?

    Je n’avais pas daigné répondre. Quelque part, je me dégoutai. Etait-ce parce que je vais de trahir, dans une certaine mesure, Fernando et tous mes camarades morts au combat ? Ou était-ce parce que j’avais agis égoïstement, en ne pensant qu’à laisser ma vie sauve ? Je l’ignorai mais j’avais honte de moi-même. Pas à pas, le général Hernandez s’approcha de moi. C’en était terminé. Mais il ne pouvait rien m’arriver de pire. Du moins, c’est ce que je croyais…

      ► Comme si nous allions laisser en vie un traître de ton genre. Adieu ! lâcha-t-il tout en dirigeant la pointe de sa lame vers moi.

    Celle-ci transperça ma gorge, faisant gicler le sang de cette dernière telle une fontaine. En un instant, je me suis vidé de mon sang, tout en sentant la froide lame dans mon organisme. Et puis, après… Plus rien. J’étais mort.


    » Hollow - The Hunter


    Lorsque je me suis réveillé, j’étais sur les berges du fleuve Manzanares. J’ignorais comme j’avais pu arriver là et surtout, comment je pouvais encore être en vie alors que j’avais eu la certitude que le général Hernandez m’avait percé la gorge. Mais ma question ne fut pas sans réponse bien longtemps : en portant un peu plus d’attention à la longue trainée d’eau, j’avais pu remarquer quelque chose qui m’a choqué au plus haut point : voir mon propre corps baigner dedans. Ce corps, qui me ressemblait trait pour trait, flottait dans le liquide aqueux et portait bien le stigmate infligé par mon ennemi. Cela était juste impensable, improbable… Si je pouvais voir mon cadavre, comment se faisait-il que je sois encore vivant ? N’y comprenant rien, j’avais abaissé ma tête sans réellement le vouloir et c’est là que je vis une chaine brisée, à moitié suspendu au-dessus du sol et dont le point d’attache était mon sternum. Qu’est-ce que cela pouvait-il bien être ?



    Les jours passèrent et ne ressemblèrent en rien à ce que j’avais pu connaitre par le passé. Je pouvais voir des choses que j’étais incapable de percevoir par avant. Comme par exemple, ces monstres à masque blanc et qui dévoraient des personnes. Aussi bien des personnes vivantes – qui ne pouvaient guère me voir – que des personnes ayant le même statut que moi : celui d’une âme. C’était peut-être la seule chose que j’avais pu comprendre. Il y avait aussi ces hommes portant une tunique orientale noire, qui portait un coup de sabre sur les âmes pour les tuer, semblait-il. Des Shinigamis, à ce que j’avais pu entendre en espionnant l’un d’entre eux à l’acte. Et puis surtout, le détail que j’avais réellement remarqué dans tous ces changements… Le fait que ma chaîne se consumait et cela, étrangement lorsque je ressentais des émotions négatives. Par exemple, lorsque l’on retrouva mon corps, une bande de jeunes déserteurs s’amusèrent à tabasser mon défunt corps avant de le brûler légèrement et de laisser des chiens affamés le dévorer. Je fus pris d’une telle rage que ma chaine se consuma en grande partie. Les fragments se réduisaient, jour après jour, à un rythme constant. Et c’est lorsque je sus, en 1812 soit deux ans après ma mort, que Joseph Ier avait finalement déserté son trône, que son règne prit fin et, surtout, que Juán Hernandez s’était fait passé pour un « agent double » pour sauver sa vie de lâche que ma colère déferla réellement. Poussant un cri de rage intense, mon ultime fragment de chaîne se consuma et une substance étrange apparut de nulle part pour finalement se coller contre mon visage. Le point d’attache avait subitement disparu, laissant place à un trou tandis que la substance prit enfin forme et créa un masque. Le même que celui des monstres.

    J’étais devenu l’un de ces monstres. Et ce masque m’offrit toutes les réponses qu’il me manquait. Je n’étais pas exactement un monstre. J’étais un Hollow.



    Mon voyage a donc commencé à cette époque. Je suis retourné dans mon village natal et là, j’ai dévoré tous les habitants, sans une once de scrupule. Y compris mes propres parents. Les tuer lorsque j’étais vivant m’aurait sans doute abattu à vie mais à présent que j’étais un Hollow, je m’en moquais éperdument. Non, mieux… Je m’en délectai. Le goût était si intense, si… Plaisant. Tant d’extase ressentie en leur ôtant la vie et en laissant leurs sangs & leurs reiatsus se déverser dans ma gorge… J’adorai cette sensation. Et je ne pouvais bientôt plus m’en passer. Au cours des semaines qui suivirent, on parla en Espagne d’une malédiction s’abattant sur tous les villages à proximité de Madrid, les habitants disparaissant mystérieusement et des traces de sang recouvrant la moitié desdits villages. La cause ? Nulle autre que moi. Et plus je tuai et je mangeai et plus je devenais puissant. En l’espace de six mois, ma puissance ridicule de départ avait été substituée par une terrible force.

    L’année qui suivit ma transformation, je fis face pour la première fois de ma vie à un Shinigami. Sans même m’adresser la moindre parole, il s’attaqua à moi, bondissant et brandissant son arme, un Zanpakutō pour m’abattre. Ce fut ce jour-ci que je me rendis compte de l’étendue de ma puissance. En un mouvement de bras, j’ai propulsé l’Ange de la Mort sur plusieurs mètres avant de jaillir à mon tour sur lui et de lui adresser un premier coup de croc dans les côtes alors qu’il était encore au sol. Il hurla et je savourais avec plaisir sa souffrance. Levant ma tête – et le Shinigami, toujours piégé dans mes crocs – je l’ai ensuite lancé et, telle une vulgaire confiserie, je l’ai avalé sans autre forme de procès. Ce fut extrêmement rapide. Et lorsque j’eus pris fin de le manger, j’avais senti alors un important changement : ma puissance explosa littéralement et le goût du Shinigami s’avéra plus explosif et plus jouissif que celui que toute âme pouvait me conférer. Cela en devenait des plus intéressants.

    Les trois mois qui suivirent, j’ai traqué, attaqué & dévoré chaque Shinigami qui eut le malheur de se trouver sur ma route. Ma puissance augmenta de manière exponentielle et je devenais un combattant hors-pair. Et puis un jour, j’appris la mort de Juán Hernandez. L’homme qui m’avait tué. J’eus beau le traquer durant quelques temps, il me fut impossible de mettre la main sur lui. Que ce soit à Madrid, Salamanque, Barcelone, Séville ou encore Valence, je n’avais jamais pu le retrouver. Soit parce que j’étais complètement à côté de la plaque, soit parce que je l’avais manqué d’un rien. Ce fut à Málaga que j’avais pu finalement le retrouver. Lui aussi était devenu un Hollow. Lui aussi, avait digéré une quantité remarquable d’âme. Cependant, il n’avait jamais dévoré de Shinigami, à l’inverse de moi. Et cela fit toute la différence. Notre combat dura un certain temps mais seulement parce que je désirai m’amuser avec lui. Et c’est lorsqu’il crut que nous étions tous deux épuisés et que nous ne parviendrons à nous vaincre que je lui avais révélé ma véritable puissance. En un instant, Hernandez fut balayé, broyé en tous sens et totalement humilié. Et histoire de m’assurer que sa défaite serait à jamais ancrée en moi, je l’avais dévoré, en usant de toute la cruauté dont je disposais. Le goût fut encore plus fort que ce que j’avais pu ressentir pour les Shinigamis. Et ma puissance, bien évidemment, en était sortie grandi, en conséquence.

    Deux ans après ce meurtre, je pris connaissance de nouvelles informations : il existait un monde nommé l’Hueco Mundo, où vivaient en masse les Hollow. Et aussi, que les Hollow disposaient d’un stade d’évolution supérieur : le Menos Grande. De ce que j’en avais découvert, j’avais la puissance nécessaire pour le devenir mais il me fallait trouver d’autre Hollow comme moi. Ainsi, avais-je pu réussir à ouvrir, pour la toute première fois, un Garganta et que je m’y étais faufilé dedans. En y sortant, j’y avais découvert l’Hueco Mundo pour la première fois : un monde nocturne au paysage désertique. Désirant réaliser ma quête au plus vite, je m’étais mis à la recherche d’autres Hollow puissant.

    Un mois plus tard, j’étais devenu un Gillian en fusionnant avec ceux que j’avais pu trouver…


    » Arrancar - El Asesino


    195 ans s’étaient écoulés. Je n’étais plus un Gillian depuis plus d’une centaine d’années. A l’époque où je n’étais qu’une de ces créatures dirigées par une multitude d’entités ayant fusionnés les unes aux autres, j’avais rapidement compris que si je tenais à passer au stade supérieur, je devais affirmer ma volonté sur celle des autres. En ça, j’avais plutôt été chanceux. Là où les choses se compliquèrent, c’est lorsque je dus m’en prendre à d’autres Gillian pour les dévorer et, ainsi, progresser. Je devais souvent m’en prendre à eux par surprise sinon, je me retrouvais à livrer des batailles gigantesques contre eux et dont je ne sortais que trop rarement indemne. Ce ne fut pas une étape de ma vie évidente mais au final, j’avais su démontrer ma force et ma volonté. Et grâce à tout cela, j’étais devenu un Adjucha en octobre 1910.

    Sebastián Llorente, Adjucha:

    Les choses changèrent alors du tout au tout. Je devins dès lors une véritable machine à tuer. Je n’avais plus qu’une seule envie en tête : me battre pour survivre et, surtout, pour manger. Je n’hésitai pas à m’en prendre à tous ceux que je croisais sur mon chemin. Les Hollow basiques étaient devenus des apéritifs, les Gillians des entrées. Cela dit, les Adjucha n’étaient pas évident du tout à dévorer. Ils étaient forts. Extrêmement forts. A chaque bataille, j’en sortais avec des blessures graves dont plusieurs morsures. J’en avais affronté de toutes formes, de tous styles. Et il était chose commune que certains m’échappent ou que j’ai dû me résoudre à prendre la poudre d’escampette. C’en était frustrant. Même exaspérant. Très exaspérant, surtout lorsque je ressentais cette incessante envie de meurtre…

    Pendant plus de 98 ans, j’ai combattu de la sorte. Et puis, un jour, j’ai soudainement évolué. Sur le plan physique, aucun changement notable. Mais ma puissance, elle, elle était devenue oppressante, écrasante. Et surtout… J’avais énormément retrouvé de ma conscience humaine. Dès lors, j’avais compris que j’avais atteint l’ultime stade, le sommet de l’échelle alimentaire Hollow : le Vasto Lorde. J’étais fier de ma nouvelle puissance mais, étrangement, je voulais continuer à donner l’illusion d’être un Adjucha. Ainsi, prétendais-je toujours l’être et affrontais-je toutes mes proies en usant de mon niveau d’Adjucha. Sauf cas extrême, bien entendu.






    2010. Un certain Aizen Sōsuke avait pris le contrôle du Hueco Mundo et avait formé « l’Espada », une élite composée d’Arrancar, une évolution du Hollow supérieur au Menos. Je me suis rendu dans son palais, Las Noches, avec un but très précis ce jour-là : devenir Arrancar. Ce qui me parut le plus étrange lorsque je l’ai rencontré, c’est qu’il n’était pas contre l’idée de me faire évoluer. Dès cet instant, j’ai su que ce Shinigami n’était pas très net. Et surtout, pas quelqu’un que l’on pouvait blesser. J’avais trois choix après mon Arrancarisation : le servir contre mon gré, me faire tuer ou être suffisamment rapide pour lui échapper. Je verrais ça le moment venu. Lorsqu’il valida ma demande, il approcha de moi un petit cube contenant une perle noire. Cet artefact libéra une puissante énergie sur moi et je sentis mon corps craquer de toute part. Je ne pus m’empêcher de hurler, souffrant atrocement pour la première fois dans ma vie. La douleur fut persistante et ne disparut qu’une fois le processus terminé, au bout de deux minutes. Mes sens avaient disparus durant l’opération mais lorsqu’ils revinrent, je n’en crus pas mes yeux : mes mains, mon corps… Ils avaient retrouvé leur aspect d’antan, leur forme humaine. Moi-même avais-je repris mon avatar d’humain et ma nature était désormais Arrancar. Et le changement physique ne fut pas la seule métamorphose : je débordais de puissance, je n’avais conservé qu’un fragment de masque subtilement dissimulé par mes mèches et j’avais avec moi un Zanpakutō. Et surtout… Mon envie de meurtre avait subitement disparu.

    Une des Fracción d’Aizen m’expliqua tout sur les Arrancars. J’ai écouté, retenant avec minutie chaque bribe d’information dévoilé. Puis lorsque le Seigneur de Las Noches me demanda de choisir un numéro, mon visage changea du tout au tout : de l’étonné, il était passé à l’arrogant.

      ► Tu peux aller te faire mettre mon vieux, je refuse de me soumettre à un Shinigami mal coiffé. Tss !

    Cette remarque n’allait en rien convenir au Seigneur de Las Noches et il était temps à mes yeux de mettre en pratique ce fameux Sonido. En usant sans scrupule, je pris la fuite, m’échappant à vive allure de Las Noches. La vitesse qui m’était mise à profit était incroyable, j’avais moi-même du mal à y croire. Il me fut facile et rapide d’atteindre le Yermo et de m’arrêter là, le sourire aux lèvres. Je venais de couillonner l’homme qui se prenait pour Dieu. Et personne n’avait su m’entrav…

      ► Hey ! Où crois-tu aller, minable ?

    Cette voix me prit à revers. Me retournant subitement, je pus découvrir que c’était un des sbires d’Aizen qui m’avait poursuivi et retrouvé avec aisance. Il était grand, portait la tenue blanche typique des Arrancar, tenait un gigantesque Zanpakutō dont la forme des lames étaient des croissants de lune et surtout… Lorsqu’il se lécha les lèvres, je pus découvrir un numéro : le 5.

      ► Ça te pose un problème là où j’vais, l’anorexique ?
      ► La ferme, petite merde ! Je suis N’Noitora Jirga, Quinta Espada ! Je suis l’Arrancar qui a le Hierro le plus ré…
      ► Sebastián Llorente. L’interrompis-je calmement en dégainant mon Zanpakutō puis en m’élançant vers lui, me moquant éperdument de son discours égocentrique.

    Un premier coup d’épée fut échangé puis un second puis ils s’enchainèrent les uns avec les autres. A chaque fois que nous croisions le fer, je pouvais sentir toute la puissance et la violence à la fois contenue dans son arme et en lui-même. Ce N’Noitora était réellement redoutable mais plus que cela, combattre un Arrancar n’avait strictement rien à voir avec un combat contre un Menos. Tout était différent, tout était bien plus compliqué. C’était ahurissant. Le sable de quartz se soulevait avec violence à chacun de nos coups dont la puissance était bien concentrée, notre épiderme à tous deux était bien plus résistant que tout ce que j’avais connu jusqu’alors. Nous donnions une toute autre dimension à notre force de Hollow. Et quand nous parvenions à infliger des blessures… L’adrénaline nous poussait à brutaliser encore plus notre adversaire.

    Le combat s’éternisait et toute mon « humanité » avait cessé d’être, se faisant totalement submergé par mon côté meurtrier. N’Noitora lui aussi s’était rendu compte que nous ne parviendrons pas l’un l’autre à prendre l’avantage comme cela. Et qu’il ne restait donc plus qu’une seule solution…

      ► ¡ Inore, Santa Teresa !
      ► ¡ Corta, Mantis !

    Deux puissantes explosions de reiatsu furent alors émises avant que N’Noitora et moi réengagions la bataille, cette fois sous nos formes de Resurrección. Je sentais ma puissance presque atteindre son apogée. Mon hierro, ma vitesse, tout semblait avoir grandi de manière titanesque. Les deux mantes que nous étions, nous nous rendions coup pour coup, réduisant à chaque fois l’espérance de vie de l’autre. Mais l’Espada prit rapidement l’avantage sur moi : par surprise, il parvint à me trancher ma lame gauche avant de me porter un puissant coup tranchant en plein dans le torse tout en m’envoyant bouler sur plusieurs mètres. Ce coup me fut fatal. Je ne m’en suis pas relevé.

      ► Quoi ?! C’est tout !?! MINABLE !

    J’avais rapidement compris ce qui avait merdé : ma puissance était beaucoup trop instable en Resurrección, du fait qu’elle était trop grande. Le Quinta, me pensant mort, déserta les lieux tandis que je suis resté là, allongé dans le sable de quartz du Yermo pendant plusieurs jours, pour recouvrer mon énergie en plus de ma forme humaine. Et puis… Avec une main en moins, j’étais on ne peut plus mal barrer.


    » La Sublime Quinta


    Quatre ans se sont écoulés depuis ma cuisante défaite face à Jirga. Ce dernier n’était plus, tout comme Aizen et la quasi-totalité de l’Espada. Grimmjow Jaggerjack, ex-Sexta, était désormais le Roi du Hueco Mundo. Pour moi, cela n’avait aucune signification, comme la plupart des choses de ce monde. Il n’y en avait deux qui avaient su m’offrir une raison de vivre. La première, faire repousser ma main gauche à l’aide de mon reiatsu. Cela me prit trois mois et ce fut une expérience fortement douloureuse. Mais à présent que mon Hierro est développé, je sais qu’elle n’a plus rien à craindre. Je devrais faire attention à celle de droite… Quant à la seconde chose, elle était simple : mon envie de tuer, inlassablement présente en moi. Le fait de continuer à combattre des Adjuchas, Vasto Lorde & des Arrancar avaient fait revenir ma personnalité psychopathe, pour ne jamais la laisser partir. Depuis quatre années, personne n’avait été capable de me vaincre et ma force ne cessait de s’accroître, tout comme ma phase psychotique.

    Jusqu’au jour où je l’ai rencontré elle. Alejandra Selès, la nouvelle Quinta Espada.

    Lorsque je l’ai rencontré, j’étais encore instable. Je n’ai donc pas pu m’empêcher de l’affronter. Mais l’affrontement fut une véritable partie de plaisir pour elle. D’une part, parce que je l’avais sous-estimé. D’autre part, parce qu’elle aussi était une Vasto Lorde. Quand bien même avais-je sorti ma Resurrección que ma défaite fut cinglante et sans appel. Ma forme ultime s’annula et je me suis retrouvé genoux à terre face à elle, m’incliner devant cette défaite. La Quinta attrapa alors ma tête et je me suis dit que ma fin était finalement arrivée. Mais ce qu’elle me confia me surprit au plus haut point.

      ► Sebastián Llorente, tu as perdu. À partir d'aujourd'hui, tu es mien.

    Elle me laissait la vie sauve et… A présent… J’étais sa chose ? Je lui appartenais ? J’osais à peine y croire. Cela dit, cette soudaine défaite eut du bon puisque ma personnalité humaine, l’originelle, revint à nouveau, après quatre longues années de sommeil. Bien que je n’acceptai pas le fait d’appartenir à une personne, je devais reconnaître une chose : elle m’a « sauvée ». Et je dois lui en être reconnaissant. Fermant mes paupières, j’ai donc consenti à accepter ma défaite. Ainsi qu’à accepter ma captivité.

      ► Je t’appartiens désormais, Alejandra Selès. Je serai désormais ton Fracción.


    2015. Un an s’est écoulé. La vie avec Alejandra n’était pas si mauvaise que ça. Bien que je n’apprécie guère cela, elle veillait sur moi et sur ma personnalité chaotique. Bien entendu, celle-ci était déjà revenue une ou deux fois mais l’Espada sut toujours être là pour s’assurer que mon réel moi reprenne le dessus. Et surtout, j’ai fini par m’attacher à elle. Même si je passe mon temps à la taquiner ou à tenter de l’exaspérer au plus haut point, je veille sur elle aussi bien qu’elle veille sur moi. Après tant d’années à être plongé au plus profond des ténèbres, j’avais trouvé quelqu’un qui m’avait donné une réelle raison de vivre et qui n’était en rien lié au meurtre d’autrui. Nous aurions pu vivre une existence paisible mais nous le savions pertinemment : nous restions des Hollows. Des Hollows faisant parti intégrantes de l’Espada. Des Arrancars qui, bientôt, seront mobilisés pour reprendre leur bataille d’antan : l’affrontement contre les Shinigamis et, possiblement, le contrôle de la ville humaine de Karakura. La première fois, je suis volontairement resté en retrait pour tester mes nouveaux pouvoirs. Cette fois-ci, je compte bien y participer. Comme le soulèvement en Espagne il y a deux siècles. Et qui sait… Peut-être deviendrai-je bien plus que le Fracción faux Adjucha que je ne cesse de prétendre d’être…
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Alejandra Selès
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Alejandra Selès
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MessageSujet: Re: Sebastián Llorente   Sebastián Llorente Icon_minitimeMer 31 Oct - 16:10

Ma chère fraccion, je te valide au niveau 4 !
Comme certains ont pu le dire, tu semblais franchement inspirée !

En serais-je la source ? Cool

Soit, tu connais la suite !
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Sebastián Llorente

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