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 L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.

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Dakufôgi
L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Shi-shi
Dakufôgi
Rang : Membre de la 12ème Division / Cyborg

Messages : 122
MessageSujet: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeVen 20 Sep - 23:44

Ke'ai Jiaocha Guòwàng

    Âge : 112 ans officiellement, ce qui correspond à son arrivée en tant qu'âme au Seireitei.
    Race : Shinigami, anciennement humain.
    Siège demandé : Sous-officier de la Septième Division.

    Description de votre personnage :

    Un visage neutre et froid est souvent la seule manière d’accueillir les gens pour Ke’ai qui, pour les plus observateurs, semble sans cesse en train de réfléchir, comme fouillant plus souvent à l’intérieur de lui que fouillant le décor qui l’entoure. Qu’est-ce qui pourrait surprendre chez l’individu ? Tout d’abord, sa taille. Avec un point culminant à deux mètres trois (2m3), l’homme dépasse souvent les autres en hauteur une fois habillé grâce à ses semelles renforcées qui l’élèvent un peu plus.

    Avec un regard bleu glacé, le visage semble plus sec et ne devient qu’un paysage derrière ce que certains considèrent comme un chef-d’œuvre chez cet individu. Encadré soigneusement dans une chevelure épaisse de couleur rouge, il n’est pas rare de voire Ke’ai en train de les entretenir, les brossant jusqu’à leur fin qui est située un peu plus bas que le niveau de sa taille, permettant donc aisément de considérer ses cheveux comme longs.

    Pour achever la description physique du Shinigami nu, parlons un peu de sa musculature, de ses blessures et de ses tatouages. Porteur d’une musculature longue et fine, il semble d’avantage être bâti pour la vitesse et l’agilité alors qu’il reste encore assez large pour dégager une certaine aura de force brute véritable, faisant du militaire quelqu’un d’imposant et qui mérite justement d’être considéré comme un individu de l’Armée, ou tout du moins comme un athlète. Avec cela, certaines plaies viennent déranger ses compétences sportives, les premières que l’on peut voire se situer au niveau des mains, des plaies traversant celles-ci comme s’il avait été accroché à une surface dure à l’aide de clous épais, probablement de bois vue les brulures restant indéfiniment sur ces endroits que Ke’ai nomme « stigmates » en, lorsqu’il le veut bien, expliquant qu’il s’agit là d’une crucifixion, méthode de mise à mort commune lorsqu’il était encore humain et constituant ainsi un indice sur son âge véritable.

    La seconde trace de coup est au niveau de la gorge du rouquin, encore des brulures évoquant cette fois une pendaison ratée. Souvent cachée par sa cape, elle n’est cependant pas caché par quoique ce soit d’autre, ce qui en fait un élément visible lorsque le Shinigami se déplace à grande vitesse, sa cape battant au vent ou simplement quand cette cape est retirée. Ne voyant pas cette plaie ancienne, Ke’ai ne semble pas réellement gêné par celle-ci, la cachant juste pour éviter de paraître macabre ce qui peut être un soucis lorsqu’on travaille en quelque sorte dans le rationnel comme lui, au milieu de gens plein de préjugés. La peur des remarques explique aussi la pudeur de l’individu, reculant vivement des autres et évitant tout contact avec ceux-ci et sa jambe gauche qui est en réalité n’est plus. Juste après le genou, une prothèse simple remplace le tout avec une sorte de mécanisme à ressort, créant un mouvement assurément décoratif bien qu’on puisse imaginer un système de propulsion afin de booster davantage la vitesse du sous-officier qui s’en sert également quelque fois pour repousser avec violence, chose pratique pour défoncer les portes voire même les murs les plus fins.

    Dernier élément important expliquant la pudeur du guerrier, les tatouages. Les plus évidents sont bien entendus ceux sur son visage, un fil bleu coupant son faciès en deux horizontalement, couvrant une plaie fine et légère qui est légèrement moins longue que le tatouage. Ensuite viennent trois petits triangles de la même couleur que sa chevelure, entourant son œil droit comme les rayons d’un soleil. La provenance ? Il semblerait que cela viennent des enfants du Rukongai de l’époque où il n’était pas encore Shinigami mais qu’il jouait déjà les défenseurs. Ensuite, il y a aussi les signes de honte, des psalmodies recouvrent son corps, même aux endroits les plus intimes, dans un alphabet et un langage de tout évidence ancien. Partie ancienne de Ke’ai, elles semblent faire partie de lui de manière intégrante ou du moins avoir été gravées assez profondément pour que lorsque sa lame s’illumine, ses plaies le fassent également et de la même manière, hurlant avec son reiatsu ce qui est inscrit, juste des prières se bousculant avec tellement de haine qu’elles en perdent leurs sens.

    Pour finir, il reste la croix quasi-gothique sur le dos du Shinigami. Avec des petits espaces vides dans son dessin noir, elle représente surement plus que ce que Ke’ai ait bien voulu dire depuis le début ou peut-être a-t-il seulement oublié la signification, portant juste ce symbole qui lui redonne de la force quand il y pense ou quand on lui en parle. D’un noir mat, il s’agit du seul endroit ne débordant pas de reiatsu en son corps, peut-être un point faible, paraissant toujours aussi sombre peu importe comment sa force recouvre sa peau.


    Description de votre Shikai :

    La lame de Ke se caractérise à l’état scellé par sa forme. Contrairement aux armes de ses confrères qui sont davantage forgées dans un style asiatique, celle du Shinigami a su se différencier par son style plus européen. Pas un katana ou même une arme prévue pour être mortelle entre ses mains à cause de son style de combat, le Zanpakuto du garçon se présente sous la forme d’une rapière à la lame plate et longue d’environ un mètre, permettant tout de même de trancher si la force et l’envie y est. Pour ce qui est de la décoration, elle est plutôt du genre pratique, une garde italienne entourant légèrement sa main pour la protéger dans sa prison d’argent car oui, l’arme n’a aucune marque ou couleur particulière comparée à celles forgées il y a de ça presque quatre siècles hormis peut-être les runes gravées sur le métal au niveau de la lame, celles-ci s’illuminant de milles et une teintes si jamais un combat venait à être sérieux et que Ke se verrait forcer à dégainer.

      « - Je me souviens, Jujika no michi. »


    Là, la rapière élégante et légère laisse place à une énorme hache comme on en voit rarement. Avec un côté tranchant et un côté « marteau », Jujika est légèrement plus grande que son propriétaire et fait plus penser à l’instrument d’un bourreau qu’à celui d’un protecteur mais comme vous le savez probablement, les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent et ce Shikai s’avoue bien plus ludique que ce à quoi on aurait pu s’attendre. Forgée dans un métal légèrement plus sombre que sa forme scellée, la partie la plus intéressante de cette arme est le côté contendant ! En effet, à la place d’avoir un endroit lisse ou à pic, ici se poussent neuf anneaux dans une configuration carrée et qui agissent à la manière de pot d’échappement ou de fusées pour la hache, crachant flammes ou fumées sans jamais paraître à court. Par la suite, la partie qui attire surement le plus l’œil est celui (l’œil) de Jujika situé à l’embranchement de la tête de la lourde arme et son manche. Un espace creux se trouve là et dans celui-ci une sphère incandescente qui se présente généralement blanche et qui reste fixe dans le vide, laissant une trainée derrière elle lorsqu’un geste trop brusque se fait, comme consumant l’espace dans sa trajectoire et balafrant le vide. Pour finir la description de la hache, on peut également parler des inscriptions qui s’y trouvent, inscrites en forme de spirale elles commencent à l’extrémité du manche pour s’achever juste sur le tranchant de l’arme où là elles semblent s’enflammer de manière plus puissante quand du reiatsu s’y écoule.

    Après avoir vu une arme si imposante, on oublie généralement un petit détail qui montre pourtant bien le lien qu’elle entretient avec son compagnon. Inspirées de la chaine dépassant du torse des âmes errantes, celles-ci sont reliées directement au poignet du Shinigami au niveau de bracelet épais de cuir apparaissant avec le Shikai et reliées directement au manche de Jujika à des endroits différents sur le manche afin de permettre de la manipuler dans les airs à la manière d’un marionnettiste. La longueur de la chaine n’a jamais été calculée mais encore une fois, le Zanpakuto sait surprendre et beaucoup de personne ayant vu celui-ci pense simplement que les liens entre les deux coéquipiers peuvent simplement s’allonger au désir de l’un et de l’autre.

    Pour finir, parlons de son pouvoir car oui, Jujika n’est pas une arme de type mêlée mais bel et bien un monstre basé sur le Kido. Avec une aura multicolore rappelant celle qu’elle avait déjà sous sa forme scellée, le Zanpakuto semble apte à créer des explosions dans le vide que ça soit au contact lors d’un combat pour alourdir une frappe ou à distance en lançant une sorte de feu d’artifice éclatant de milles et unes colories différentes. Car oui, voilà le pouvoir du Shinigami, l’Explosion même. Avec divers niveaux de puissance ou divers genres de missiles, Ke’ai risque sa peau un peu plus si la fusée lancée est puissance ou plus le nombre est important. Bien entendu, pour son attaque de puissance maximale, Ke’ai peut lancer une seule énorme fusée ou bien une énorme multitude de petits pétards qui peuvent s’énumérer à 81 petites bombes aériennes, le but étant toujours d’attaquer sur une grande zone et de miner de ciel de cette manière, ciel que l’utilisation de Jujiko doit lui-même parcourir, d’où le risque car la distance entre lui et les explosions est généralement relativement courte. Ce sont les risques du métier de pyrotechnicien ! Bien entendu, le risque réside aussi dans l’instabilité des attaques car plus celle-ci est puissante, plus les chances d’explosions involontaires sont élevées. Ainsi les dangers pour le Shinigami sont grands en combat alors inutile de dire que l’idée de miner le ciel d’un tas de bombes instables n’est généralement la première qui lui traverse l’esprit quoique cela peut faire partie du côté ludique de ce lance-missile à double tranchant.


    Histoire :

    Introduction -
    Irlande, Ouest de la position actuelle de Newgrange.

    Sur sa croix de pierre, une âme en peine attendait en fixant le ciel un quelconque dieu pour le sauver. Ayant vu les siècles défiler devant lui sans se plaindre, il avait compris que sa prison n’avait aucune sortie, il ne s’agissait là que de ses habits de prêtre, décorés de chaines étranges le tenant à une croix alors que les mouvements de ses mains et de ses pieds étaient gênés continuellement par cette même chose : des pieux en bois qui vieillissaient eux aussi bien que le temps et les intempéries les avaient réduit peu à peu à un état qui était bien misérable, loin de celui dont se souvenait le prêtre, pour le peu que son isolement prolongé avait permit d’exister dans sa mémoire.

    Mais les chaines ne restent pas continuellement et elles finissaient par céder avant l’âme du jeune homme qui s’écrasait à genoux, tombant comme un fruit enfin mûr, son esprit réveillé par un cri lointain qui lui rappelait sa condition humaine et un certain devoir dont il ne savait plus l’origine, juste l’importance cruciale. C’était ainsi qu’après un long moment, l’Irlande retrouvait ce prêtre qu’elle avait déjà oublié, portant sa croix de pierre sur le long chemin qui l’attendait à présent. C’était il y a un peu près quatre siècles.

    Chapitre I - Chemin de croix

    Le premier jour du reste de sa vie était plutôt brutal. Inspiré par des souvenirs réduits à l’état de murmure, il se disait bien qu’une créature aussi hideuse ne pouvait pas être bonne et que l’innocent dans cette histoire était bel et bien les humains qui restaient prostrés dans leur coin, serrés l’un contre l’autre comme si une force allait se dégager de cette union mais en dehors de ça, ils faisaient plutôt une cible facile. Était-ce son devoir d’y changer quelque chose ? Il n’en savait rien, tout ce qu’il savait c’est qu’il allait s’impliquer dans cette histoire.

    Le style du combat du prêtre venait surement de cette époque où, usant de cette imposante croix de pierre qui lui avait servi de lit tout ce temps, il défonçait le visage d’os du monstre qui à son tour commençait à chercher un abri, surement perturbé par le fait qu’un individu si petit puisse lui enfoncer avec une telle rage un objet assez puissant pour le blesser. Perturbé aussi par une capacité de l’homme qui lui avait permit de survivre tout ce temps, était-ce quelque chose qu’il avait eu avant d’être accroché ou bien l’avait-il développé tout le long de son agonie ? Le prêtre était quelque chose qu’aujourd’hui nous connaissons sous le nom de Fullbringer. Avec une petite croix chrétienne autour du cou brulé par une vieille cicatrice et un dessin sombre sur son dos nu, les vêtements ayant cédés aux caprices des ères défilant, il semblait avoir un pouvoir particulier, celui de rassurer et soigner les âmes. C’était un peu près tout ce qu’on demandait aux hommes d’église après tout, soigner les plus torturés afin qu’ils puissent accéder au Paradis et celui-là le prouvait. Dans ces circonstances, ses plaies se refermaient juste lentement à vue d’œil, sans pouvoir le rendre invulnérable, cette force avait l’avantage de ralentir les hémorragies et de permettre tout doucement à l’âme ecclésiastique de prendre le dessus. Il se sentait un peu près en vie grâce à la douleur et au fait de pouvoir bouger, c’était un soulagement au point qu’il préférait oublier son décès déjà lointain, il lui fallait juste s’occuper des êtres en peine qui sortaient de leurs terriers, comme des animaux sortant d’un lointain somme.

    Avec sa croix, le prêtre rendait toujours la même Messe, une Messe violente où les masques d’os se brisaient et où il reprenait doucement ses forces, laissant des monstres tremblotants, calmés, derrière lui. Avec ses capacités, il pouvait aider les esprits et même les vivants, jouant un peu les Père Noël de la sorte jusqu’à ce que l’arrivée d’une troisième force ne vienne le perturber. Dans son monde, il n’y avait que ces monstres et les hommes, à présent il devait compter sur des anges habillés de noir qui se présentaient avec un curieux nom : Shinigami. Dieu de la Mort ? Sérieusement ? Il n’était pas si difficile de faire du prêtre un ennemi et ils y étaient parvenus.

    Le premier d’entre eux qu’il croisait fut obligé de fuir, insulté de kidnappeur et frapper comme un voleur par l’homme d’église qui le surprenait déjà par des petits détails. Le second faisait de même et le troisième montrait que ces criminels n’étaient pas que des lâches, celui-ci combattait le prête et sa lourde masse de pierre, parvenant même à la briser en ne laissant derrière qu’une chaine incroyablement longue tomber au sol, celle qui l’avait tenu si fermement à cette croix maintenant faisant partie du passé. Après avoir brisé la seule chose qui le rattacher à un lieu, le Shinigami pouvait s’attendre à des remerciements mais ce n’était pas ce qui se passa. Celui-ci se vit juste empalé à divers endroits après une longue bataille où enchainé à la fin, il sentait les morceaux de pierre l’accrocher à un arbre dans une position particulière, la seule peut-être dont son opposant se souvenait. Celle du martyr qu’il avait subit, celle du crucifié et c’était là qu’il l’abandonnait, contre un vieux chaîne après l’avoir vu se vider de son sang. Cela pouvait paraître violent mais il semblait que l’époque qui ait vu la vie du meurtrier n’était pas celle de maintenant, une morale différente, des jugements plus expéditifs et maintenant, il n’y avait plus d’ange ou démon qui tienne.

      « - Oublie… Oublie Tsum-… ! »


    Qu’est-ce que c’était que ce gars ? Était-ce un sorcier ? L’épée qu’il avait laissé à côté de lui s’illuminait quand il ouvrait la bouche et une force qui était directement vue comme malsaine par ce religieux plein de préjugé commençait à surgir. Le laisser finir son incantation ? Il ne fallait pas trop lui en demander et s’il avait une chance de repartir juste blessé, c’était à ce moment que l’ange de la mort recevait un coup décisif, un éclat de roche pile sous les côtes flottantes, quoique les broyant un peu et la magie retombait déjà. Plus de lumière, la lame du guerrier semblait s’être calmée, lui aussi, peut-être étaient-ils tout simplement morts tous les deux ?

    Maudit soit cette épée. Même sans la magie de son porteur, elle brillait d’un air triste qui ressemblait au regard triste d’un enfant. Elle était mauvaise de toute évidence… Était-ce pour ça que le prêtre voulait la ramasser ? Il avait perdu son arme, il fallait la remplacer ! Non, il voulait juste cette épée parce qu’elle dégageait une certaine puissance qu’il ne savait pas expliquer et la tentation était trop forte, il n’y avait rien pour la retenir d’ailleurs, juste des bonnes raisons de la sortir du sol mou qui lui servait de fourreau. Cette lame, en ce jour, n’appartenait plus au Shinigami, ne s’appelait plus Tsumi. Elle n’était qu’au prêtre et pour le nom, il n’était pas sûr de vouloir lui en donner, pas pour l’instant… Il lui fallait juste préserver ce monde d’elle.

    Ça aurait été curieux de voire ces anges revenir plus doux mais pourtant, c’était ce qu’il se passait. Ils arrivaient en une sorte de petit cortège, toutes lames rangées et ils comprenaient le prêtre, lui proposant une chose étrange alors : les suivre dans un endroit qu’il crut reconnaître comme étant le Paradis. Ce lieu était là où les armées divines se réunissaient pour protéger la Terre ? Oui, depuis qu’il avait eu ce Shinigami moins froussard, le prêtre les avait observé quelque fois pour remarquer qu’ils tuaient aussi les démons, bien que leurs manières d’enlever les humains le dérangeait. Un sceau sur le front et c’était fait, l’homme fermait juste les yeux en souriant légèrement, reconnaissant là une sensation des plus agréables alors qu’il disparaissait, était-ce là le Paradis dont il avait entendu parler ? Lui avait-on pardonner ses péchés à présent après tant de siècle à porter sa lourde croix ?

    Peut-être …


    Chapitre II - Ce paradis qui n'est pas le mien

    Tout ce temps sur Terre, il n’avait eu que des amitiés éphémères, qu’il avait d’ailleurs oubliés à cause des siècles défilants. Il se souvenait par contre de tous les ennemis qu’il avait croisé et le fait qu’il avait oublié tous les Shinigamis d’avant son arrivée était un bon signe pour eux. Ainsi, il était juste allongé sur le dos, sur un sol poussiéreux rappelant un peu celui des villes quoique l’air y était différent. Sous sa main, une épée qu’il était parvenu à cacher aux anges de la mort lors de son voyage et à présent, il était dans un lieu nommé Rukongai. Les gens parlaient des langues étranges mais il les comprenait, peut-être que les âmes communiquaient toute de la même façon ? Sur sa peau, un simple habit blanc et toutes ses plaies semblaient avoir été nettoyées, sa peau claire et juste balafré par endroit. Il avait l’impression qu’on avait prit de soin durant son sommeil et en se redressant, ses yeux bleus ne s’abattaient pas directement sur la Soul Society mais sur la lame qu’il avait entre ses doigts câlins, caressant l’épée avait lenteur comme pour voire si c’était toujours elle. Oui, ça l’était.

      « - Alors tu m’as suivie, ma tendre amie… »


    Seul soutien à l’âme errante, l’arme était devenue en quelque chose une confidente car il en sortait une présence qu’il ne pouvait pas comprendre. Il restait juste avec elle, la protégeant quelque fois avec son corps pour qu’elle ne s’abime pas et en prenant soin, espérant bien faire. Déjà, son aura avait changée et elle semblait plus aimable, elle n’était plus aussi froide au contact de sa main et même après avoir changé d’apparence ainsi, surpris de la disparition de sa chaîne d’âme qui l’avait également accompagnée un long moment. Ce monde était étrange et lui-même se semblait bizarre maintenant qu’il y réfléchissait, sa curiosité couvrant le tout pour le forcer à se redresser dans les bas-fonds. Est-ce que sa vie allait vraiment être différente ? En tout cas, il avait déjà oublié l’idée de Paradis en entendant au loin quelques gémissements de mal être. C’était un drôle d’endroit mais il voyait que la vie y régnait dans une certaine mesure.

    Il lui fallait tout d’abord s’habituer, subir les questions de ces gens surpris de son arrivée, ne pas paraître trop louche. Les gens du Rukongai étaient aimables pour la plupart et c’était pour cela qu’une cape lui était donné en échange de petits services dans une échoppe où il logeait tout un temps et malgré tout le confort qu’on lui offrait, il ne trouvait pas le pays des songes, attiré par la vie des alentours où des idiots imposaient leurs lois sans se soucier du reste. Ce n’était pas ça le paradis… La première mesure était donc d’aller les effrayer pour les calmer et pour cela, le prêtre se faisait passer pour un Shinigami pour ensuite, peu à peu, s’affirmer comme entité à part, combattant de son propre chef et n’ayant à répondre à personne, ce dernier élément le rendant plus menaçant. S’il effrayait davantage les gens, il semblait par contre que les animaux l’appréciaient, sentant en lui un personnage qui n’était pas foncièrement méchant et les enfants suivaient, venant lui poser des questions, entendre des récits sur les valeurs dont le prêtre avait encore bride, leur parler de son monde et surtout les éduquer pour certains. Mais des enfants restent des enfants et c’est pourquoi ils le nommèrent de milles et une manières vu qu’il n’avait pas de nom, qu’ils lui peignaient le visage jusqu’à ce que certains s’accorde à dire que son apparence était un peu plus héroïque, les dessins sur sa peau inspirés par les légendes qu’ils entendaient un peu partout. C’était seulement après un mois que celui qui était nommé Ke’ai par les anciens se décidait à marquer sa peau de manière indélébile, son visage étant pour finir la seule chose non tatouée chez lui.


    Chapitre III - Un pied dans la tombe

    Les Shinigami étaient également présents dans cette partie du monde, ignorant pour la plupart les pauvres gens du Rukongai. C’était normal après tout, il suffisait de monter sur un toit assez élevé pour se rendre compte qu’il était impossible de sauver tout le monde mais cela n’excusait que la première partie des anges de la mort, la seconde, la plus violente, n’avait rien pour s’excuser. Certains venaient, fiers de leurs réussites et fêtaient leur supériorité en tyrans. Bien entendu, vu le caractère du prêtre, cela ne pouvait pas passer et souvent, des conflits éclataient et où les militaires partaient un peu abimés, Ke’ai était roué de coup à la limite d’une seconde mort quelque fois. Avec ces évènements, il pouvait montrer ses étranges talents à guérir, au point qu’il servait quelque fois de médecin de village lorsque des blessés se faisaient sentir et que les guérisseurs du coin ne suffisaient pas. La seule plaie qu’il ne parvenait pas à guérir était –selon lui, heureusement- la sienne. Une bagarre ayant éclatée sans s’arrêter aussi vite cette fois là, l’âme errante avait tout simplement vu sa jambe écrasée et brisée, à la limite arrachée, et bien que cela était considéré comme un accident, les Shinigamis bagarreurs brimés, la jambe de Ke’ai était perdue… Ainsi devenait-il un estropié.

    Encore une fois, les gens du Rukongai se montraient fort bons avec leur homme à tout faire. Le Seireitei avait versé une sorte de compensation bien maigre au blessé et même si une grande partie était allée à la reconstruction de tout ce qui avait été détruit, l’autre part de la bourse était partie pour confectionner à l’ancien clerc une nouvelle jambe. C’était impressionnant à vrai dire, même s’il n’avait plus sa mémoire, il était sûr que jamais de sa vie il n’avait vu pareil dispositif et il restait bien un jour ou deux à inspecter l’appareil qui était relié à lui, se demandant comment il pouvait bien marcher après quoi, il ressortait comme avant, juste avec un bas de kimono pour cacher cette nouvelle cicatrice. Comme à son habitude, ce soir là, il était chargé des feux d’artifice qu’il faisait à merveille, contrôlant un peu son reiatsu qu’il utilisait pour couvrir les fusées d’un voile, donnant plus de puissance et d’éclat aux explosions aériennes qui décoraient les cieux du Rukongai comme chaque année depuis que le drôle de bonhomme était arrivé. Le 73e district nord resterait sa maison, même si qu’une famille ou deux ne tenaient réellement à lui, les autres ayant plus peur qu’autre chose. Il finirait de toute manière par les oublier…

    Avec le temps, les derniers familles s’attachant à lui l’oubliaient, plus vite que lui n’était capable de le faire. Il ne lui restait finalement que ce qu’il avait amené ici, lui et son étrange épée. Il avait eu le temps de se renseigner et il savait où il devait aller pour libérer l’âme prisonnière de cette lame, le Seireitei où il y avait tous ses hommes noirs si violents depuis le début. Le parcours entre son ancien logis et le cœur de la Soul Society était long, assez ennuyeux sauf si on pensait à évoquer les quelques gaillards saouls ou juste bêtes qu’il croisait, les pulvérisant et les tranchant même à l’occasion, lorsque la situation le recommandait. En général, il reconnaissait faire le bien sur sa route mais maintenant, l’avis des autres n’était pas toujours le même et il finissait donc devant d’immenses portes avec sa lame, une fausse jambe et encore plus de gaillards au trousse. C’était quelque part amusant comme première rencontre, premier « candidature » pour venir là. Pour entrer, de simples demandes ne suffisaient pas, il fallait juste bousculer les gardes assez violemment et signaler sa présence en laissant son énergie spirituelle surgir. On pouvait parler de siège mais il était certain qu’une fois qu’un Shinigami un peu plus costaud allait sortir, il fallait passer un sale quart d’heure. Et c’est ce qu’il se passait, il était tapé jusqu’à en perdre conscience, les anges agacés certainement par son arrogance.


    Chapitre IV - Le Paladin


    Sa vie sur Terre et ses débuts au Rukongai lui étaient un grand atout dans cette affaire. Certains des anges l’avaient pris en pitié, le protégeant en assurant qu’il s’agissait d’une personne bonne et non d’une menace pour les Shinigami sortants à l’extérieur du Seireitei. Il n’y avait là qu’un homme avec son épée montrant qui était mauvais et qui ne l’était pas, et le symbole qu’il avait sur le dos suffisait à certains à les convaincre qu’il s’agissait bel et bien du même homme à la croix dont parlait les rapports d’un précédent siècle, les enquêtes dans son district confirmant qu’il s’agissait bien de lui : l’Irlandais ecclésiastique sans nom.

    Que voulait-il aux anges noirs ? N’avait-il pas déjà assez fait parler de lui ou bien est-ce sa gloire passée dans la paperasse qui lui manquait ? Il était connu pour être plutôt du genre violent, malgré une apparence calme et posée, il était connu pour son style de combat brutal et certain, la chose ayant d’ailleurs couté la vie à un Shinigami qui avait décidé de ne pas fuir une fois, il y a longtemps. La meilleure solution semblait juste de l’abattre mais comme il semblait avoir fait des progrès, en vue des changements qu’il avait apporté dans le district 73 nord et sur sa route, on se décidait de lui donner une chance, une seule et lorsqu’il était réveillé, on le dirigeait déjà vers une petite chambre où il était invité à rester, son épée confisquée pendant le temps de son séjour. Oui, cela semblait plutôt être une prison mais il avait certaine liberté et jour après jour, on lui parlait d’administration, de la chance qu’il avait, la seule difficulté qui se présentait à lui était lorsqu’on lui demandait d’écrire ou de lire des documents afin d’être admis, simple mesure légale. Le problème ? Il savait communiqué avec ces gens, mais leurs langues lui étaient inconnues, tout comme l’écriture qui lui faisait presque tourné de l’œil tellement elle lui était étrange.

    Bien qu’il avait vécu avec des gens sachant tout cela, il n’avait visiblement jamais pris la peine de s’y appliquer et lors de son voyage jusqu’ici, les seules écritures qu’il avait vu étaient celles sur des pancartes qu’il avait réduit à néant dans des bagarres. Il se faisait connaître donc au Seireitei comme un idiot, n’ayant même plus souvenance de son nom mais pour la forme, on le mettait dans les registres comme suit :

    Nom : Guòwàng
    Prénom : Ke’ai
    Origine : 73e Nord (Rukongai)



    L’académie devait avoir le rôle d’éducateur pour Ke’ai, cet être dont on ignorait presque tout. Il parvenait à éviter certains cours à cause du reiatsu qu’il maitrisait depuis longtemps mais par contre, il se retrouvait au contact avec la division scientifique qui lui tournait autour. Un humain avec un pouvoir pareil ? C’était plutôt atypique. On pensait que cela pouvait venir des paroles écrites sur son corps dont on ne traduisait que des petits bouts, puis lors d’examens plus poussés on se rendait compte que toute sa force venait de l’étrange croix tatouée sur son dos, c’était son Élément et de celle-ci surgissait une grande force qui n’était consacrée qu’au soin au point qu’elle brulait quelques fois l’homme, créant la thèse qu’il guérissait les autres pour décharger un surplus de puissance circulant dans son corps et que développer sa force spirituelle pouvait être dangereux pour sa santé, chose qui était obligatoire par contre pour son cursus.

    Ke’ai était un élève particulier, quelqu’un le voyait comme un original à cause de son apparence, des traces de coups sur son corps qui décrivaient un gars un peu bagarreur, mais alors que les autres élèves pensaient qu’il fuyait les cours, lui restait assis sur un plancher de bois à méditer ou à écrire la même lettre sans cesse pour que sa main s’habitue aux gestes. Quelle étrange écriture, quelle culture si loin de tout ce qu’il connaissait, comment pouvait-il se sentir si serein alors qu’il était étranger à tout ? Quelque fois, il était surpris qu’on s’inquiète pour lui, surpris bien plus encore lorsqu’il revenait dans les classes pour apprendre qu’on lui avait attribué un étrange surnom à cause de son tatouage dans le dos sur lequel des rumeurs circulaient mais étrangement, il l’acceptait et comme le tatouage des enfants, il gravait tout cela profondément dans son âme. Il devenait peu à peu Ke’ai, cette apparence volée devenait la sienne avec lenteur, doucement mais surement …

    Jiaocha ou Jiaotang ? C’étaient les deux noms qu’on lui avait donné, l’un signifiait Croix et l’autre Templier mais les deux le décrivaient assez bien. Il avait été l’homme combattant les démons, rassurant la veuve et l’orphelin. Il y avait trois ans que l’Académie l’avait accepté qu’il commençait à se forcer à écrire dans cet alphabet toujours étranger à sa vue et en même temps, il commençait à se rapprocher des autres futurs Shinigami, peut-être y trouvant une famille qui ne l’oublierait pas.

      « - … Appelez-moi juste Jiao et merci. »



    Chapitre V - La fin de l'Académie

    Zanjustu, Hakuda, Hoho et Kido. C’étaient là les quatre compétences qui étaient généralement testées lors des exercices pratiques et là où l’ancien prêtre, nouveau templier, faisait ses preuves en montrant s’il était tellement une brute que ça. A la surprise presque générale, s’il était d’un niveau correct dans des sections plus guerrières comme le Zanjustu et le Hakuda, il se débarquait surtout aux autres endroits. Son atout premier était celui de la vitesse, surprenant en faisant le coup classique de se poser pour attendre le second de la course ou simplement en disparaissant de la vue d’un opposant lors d’un match amical, le Hakuda n’ayant pas besoin d’être plus exercé du fait que souvent il n’y avait pas à forcer parce que les coups étaient bien placés. Pour ce qui était du Kido, il n’était pas aussi offensif qu’on l’aurait cru, il avait même tendance à ajouter à sa capacité de base des sorts de Bakudo et ainsi sa peau devenait de plus en plus solide à partir de cet instant, preuve la plus évidente de ses progrès. Il n’était toujours pas vainqueur, mais il n’était pas du genre à tomber tout de suite, n’étant que d’un niveau un peu au-dessus de la moyenne, sans être le meilleur de la classe quoiqu’à certains moments, le doute se soit immiscé dans l’esprit de ses camarades.

    L’Académie avait réussi, il était dressé et comprenait juste ce qu’il fallait de la langue écrite des gens d’ici. Son cursus s’était passé sans soucis, quoiqu’un peu ralenti par ses problèmes personnels ce qui fut marqué sur son dossier, et enfin on remettait leur lame aux anciens élèves avant qu’ils n’intègrent une division pour certains. Ce jour là, Ke’ai n’était pas là, il était sous le sol, l’excitation d’enfin sortir d’ici, l’espoir de retrouver sa lame avait créé d’étranges phénomènes, son amie de voyage ayant commencé à faire quelques étincelles alors que son propriétaire était dans ses quartiers, son aura aux milles couleurs étant apparue en déclenchant un mouvement de panique chez les futurs militaires, d’autres restant plus calmes en voyant qu’il n’y avait aucune mauvaise intention là mais c’était vrai, c’était étrange.

    Cette nuit là, Ke’ai était entré dans un étrange songe, là où il se retrouvait face à une femme qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam mais portant des vêtements qu’il connaissait déjà, ceux qu’il portait alors qu’il était encore accroché à la croix, les chaines étant également là, fidèles au poste bien que normalement, elles avaient disparues depuis bien des siècles.

      « - Vous êtes en vie Maître, je suis rassurée.
      - … Je ne suis le maître de personne, où sommes-nous ?
      - C’est la première fois que vous voyez votre âme, n’est-ce pas ? »


    C’était une révélation étrange, l’homme semblait reculer à cause de la surprise en se demandant si ce n’était pas qu’un rêve mais c’est vrai que l’endroit était étrange, mélange d’un peu près tout ce qu’il connaissait des différents mondes. Il y avait cette forêt les entourant, d’une étrange couleur uniforme qui n’empêchait pas de voire le sentier qu’il lui fallait suivre. Cela lui faisait penser à quelque chose ressemblant aux cours des philosophes grecs, une simple balade où le maître expliquait et les élèves suivaient. Ici, le maître était la jeune femme qui semblait aimer les lieux, disant qu’elle entendait quelques fois la faune se réveiller bien que rien de la sorte n’était visible et une fois qu’ils parvenaient à une sorte de place médiévale, le Shinigami s’arrêtait, inspectant les lieux d’un air surpris.

      « - Je me souviens… »


    Un étrange et brutal réveil.

    Ses yeux s’ouvraient avec violence, le rire qu’il avait entendu émanant de cette place l’avait effrayé en le laissant dans un certain état d’effroi. Ses yeux fixaient tout droit alors que l’homme prenait conscience peu à peu des barreaux lui faisant face. Il était assis au sol, les jambes étendues et légèrement écartées, contre sa bouche le bord de sa cape qu’il serrait de la main et bien des questions se bousculaient dans son esprit sans qu’il ne panique en apparence. Où était-il ? Quel était cet endroit si étrange ? Où était passé l’Académie, sa chambre, ses amis ?

    L’endroit portait un nom bien étrange qui faisait s’énerver Ke’ai, le Repaire des Asticots. Ce n’était pas à proprement parler une prison, c’était plutôt une sorte d’asile où on enfermait ceux qui n’avaient pas fait de crime réel, qui était juste soit fou, soit dangereux et l’ancien prêtre hésitait, en entendant cela, à plaider pour les deux. Il était donc enfermé ici, pour combien de temps ? L’idée de finir aussi longtemps qu’il avait tenu sur la croix lui semblait injuste, cruel et douloureux et même s’il n’y avait ni pieux ni chaîne, il sentait qu’il ne pourrait pas tenir. Pas encore… Ainsi se passait le premier contact réel de Ke’ai et du Gotei 13, plus précisément de la seconde division, ou plutôt de son sein. Cela aussi allait paraître sur son dossier, c’était sûr.


    Chapitre VI - Je me souviens


    Les membres de la Douzième Division l’empruntaient quelque fois, amusés par ce nouveau spécimen et surtout là-bas, on lui remettait son arme sous certaines conditions pour voire si c’était bien ce qu’ils pensaient. Oui, les deux âmes se répondaient bien, une certaine dépendance s’étant établie entre eux et malgré tout, Ke’ai n’était pas un spécialiste du Zanjutsu, il ne devait pas être aussi lié à une arme qui de plus avait été volée, comme le disait le dossier de plus en plus complet du Shinigami qui se débattait, enchainé et entravé pour empêcher tout contact.

    Pour le retenir, un autre Zanpakuto était en jeu, créant des chaines faites de plante qui étaient remarquablement efficaces pour le manipuler dans tous les sens. Bien entendu, le but n’était pas de le tuer, juste de voire ce qu’il était et la réponse était assez évidente après quelque instant, c’était juste un Shinigami sans rien de particulier hormis un don de régénération qui pouvait être à présent lié à son Bakudo qui était bien noté à l’Académie. Qu’est-ce qu’on pouvait faire d’autre pour écrire quelque chose de nouveau dans ce fameux dossier ? L’idée venait de quelques cerveaux l’observant : le laisser enfin atteindre sa lame et celle-ci était relâchée de son étau de verre, s’enfonçant au sol en rayonnant de là, attendant que quelqu’un ne l’attrape.

      « - Pouvez-vous donner un nom à votre arme, Ke’ai Guòwàng ?
      - Cette arme a un nom et il n’est pas de moi ! Respectez la un peu !
      - Avez-vous regardé l’arme, pouvez-vous établir qu’il s’agit de la vôtre ? »


    Etait-ce une question piège parce que celle-ci était le produit d’un larcin ? Non, le Shinigami s’en rendait compte en l’observant plus attentivement, ce n’était plus le katana qu’il connaissait mais c’était toujours ce même regard triste que l’âme prisonnière de la lame lui lançait et enfin, on le relâchait et l’observait, Ke’ai ralentit par la réflexion. Son épée n’avait pas cette forme si européenne la première fois, elle n’avait pas ses symboles dessinés sur elle, elle… Ne lui semblait pas si familière. Les scientifiques l’avaient reforgés ? Ou bien ils le trompaient par un moyen ou un autre ? Les écritures que Ke’ai voyait étaient les même qu’il y avait sur son corps et en s’approchant, il était le seul à ne pas remarquer les petits filets blancs sortir des lettres sur sa peau.

    Leurs auras étaient semblables, les même couleurs et la même intensité mais Ke’ai ne voyait rien de ça, il ne voyait qu’une lame au sol ou plutôt une jeune femme à genoux lui tendant la main, le plongeant dans un long doute. Cette femme, c’était à cause d’elle qu’il avait été enfermé au Repaire des Asticots, c’était elle qui était dans son âme et sa vue rassurait, réchauffait son cœur blessé par le temps. Non, il n’y avait aucun doute, il posait sa main sur la poignet de l’arme comme s’il attrapait le bout des doigts d’une personne demandant à être redressée.

      « - Je me souviens…
      - Pouvez-vous répéter Ke’ai Guòwàng ?
      - Vous m’avez encore laissé, Maître…
      - Je suis désolé, ça ne se reproduira plus, ma tendre amie…»


    Encore cet étrange songe, cette forêt monochrome et ce rire dérangeant à l’autre bout de la place. Cela devait être encore un monstre, Ke’ai le voyait clairement comme ça et il se demandait s’il ne s’agissait que d’un tour de passe-passe ou d’un souvenir mais plus important encore, si c’était réellement son âme, cette bête n’avait rien à faire là. Dans sa main, il sentait des doigts fins le forçant à regarder qui l’accompagnait, encore cette femme qui lui souriait, sereine de le revoir à la maison et lui disant ensuite d’un regard plus clair qu’elle allait combattre avec lui.

      « - Je me souviens, tu m’aies souvent apparue en songes sans que je ne sache d’où tu venais.
      - Vous m’avez protégée tout ce temps en ignorant mon nom et j’ai toujours ignoré le vôtre, peut-être parce que vous n’en aviez pas, Maître.
      - Je me nomme Ke’ai Guòwàng et j’existe grâce à la foi que certains ont placés en moi, je n’existe que parce que les autres l’ont décidés.
      - Bien. Croyez donc en moi, je me nomme … »



    Chapitre VII - Jujika no michi, le nouveau chemin


    La hache était dans les mains du Paladin et le seul geste dont il se souvenait était celui de donner un grand coup vers l’avant. Son monde s’effondrait sur lui-même à la force de la frappe et dans la salle où son corps était contenu, les liens végétaux volaient en éclat, absorbés par la masse du Shinigami pour être ensuite éjectés contre le mur dans une grande lumière verte. Ce n’était pas assez puissant pour détruire la prison, mais là n’était pas le but et après cela, Ke’ai reprenait conscience de son univers, un fourreau à la main, son épée scellée et devant lui, un mur un peu roussi, ses propres mains brulées jusqu’aux poignets sans qu’aucune douleur ne vienne. Son âme devait encore être troublée par la rencontre, son corps avait dû libérer trop de pouvoir d’un seul coup pour être sensible à présent et après tout, il avait une peau étrangement épaisse à cause du pouvoir qui l’avait suivi toute sa vie, toute sa mort même. Il semblait calmé, il avait relâché toute la pression et s’était assuré que l’arme qu’il avait volé était aujourd’hui bien la sienne, sans aucun doute possible et il n’y avait plus besoin de lui trouver un nom, elle s’était nommée d’elle-même…

      « - Oui. Veuillez m’excuser du temps de réponse. Je peux établir que ce Zanpakuto est bel et bien le mien, son nom est… »


    … Jujika no michi, ma tendre et première amie.

    C’était gênant à dire mais son premier rapport en tant que Shinigami, officiellement, se fit nu. Il était au centre de la salle d’observation, le fourreau de sa lame suivant sa jambe artificielle et son regard sévère tourné vers les vitrines où la Douzième Division le regardait à moitié, plutôt occupée à remplir des rapports à son propos. Cette démonstration avait répondue à bien des question et la première d’entre elles était très simple : Est-ce que Ke’ai Guòwàng était un Shinigami ? La seconde encore plus : Était-il sous contrôle ? Et bien qu’à la seconde question, ils étaient mitigés, il s’en dégageait que sa puissance actuelle n’était pas une grande menace et qu’en cas de dérapage plus important, il serait facile à éliminer.

    Par contre, les observations apportaient aussi des mauvaises nouvelles. Même si c’était un phénomène que la Soul Society connaissait déjà, même si c’était peu, elle pouvait établir que le pouvoir qui l’accompagnait depuis le début, l’origine même de son reiatsu élevé alors qu’il n’était qu’une âme errante venait d’un monstre. La nouvelle était suffisante pour figer le visage de Ke’ai d’effroi. Un reiatsu spécifique s’était dégagé de la marque noire dans son dos et les scientifiques étaient certains d’eux à présent, même si quelques tests supplémentaires seraient les bienvenus pour découvrir des choses nouvelles mais Ke’ai s’en moquait, son âme déjà troublée vacillait un peu plus alors qu’il répétait les mots qu’on lui avait soufflé une fois ce dernier rhabillé.

      « - … Hollow ? »


    Aujourd’hui, cela semblait logique. S’il était un Fullbringer de son vivant, c’était qu’un de ses parents avaient été attaqués par un Hollow et que la malédiction s’était étendue à l’enfant, autrement dit lui. Il n’avait aucun souvenir de cette période, il n’était même pas sûr d’avoir un jour eu des parents et il n’avait vu aucun être semblable à lui dans le Rukongai, chose normale à cause de la taille de la zone, le problème touchant bien d’autres personnes qui recréaient alors des familles comme lui-même l’avait fait à son arrivée.

    La suite ? Elle était simple, c’était une maladie et régulièrement, il devrait présenter un rapport sur ses ressentis, subir des tests sous le regard pervers et curieux de scientifique, mais l’idée ne le gênait pas. Le plus troublant restait la question rhétorique qu’il posait quelque fois lors de ses examens, une question si simple et pourtant si lourde de sens :

      « - Je vais mourir, n’est-ce pas ? »


    Il était incapable de maitriser le démon en lui et il n’était pas sûr de vouloir l’approcher, sachant que le détruire était quelque chose de défendu à cause du lien qu’il entretenait avec lui : il était ce démon, ce même genre démon qu’il éliminait si facilement par le passé, ce genre de monstre qu’il haïssait et pourchassait ! Il allait mourir, il l’avait accepté assez facilement parce que ce n’était pas la première fois qu’il était dans cette situation, quoiqu’à présent il était au courant.

    La première fois, c’était en Irlande, il se baladait sans cesse avec cette chaine qui lui avait servi d’arme tout un temps. Si celle-ci se consumait, il finissait en Hollow et éliminé par un des anges noirs dans le meilleur des cas et à présent, le phénomène avait évolué avec sa propre progression et portait un autre nom, il ne s’agissait plus de transformation mais bel et bien de destruction. Les scientifiques parlaient ici d’un phénomène nommé « suicide de l’âme ». Un déséquilibre en lui allait tout faire tomber, la frontière entre lui et le parasite allait se confondre et il finirait par se dévorer lui-même, simplement. Mais en attendant, il était toujours un simple Shinigami et personne ne devait savoir sa malédiction, pour cela les rapports étaient assez confidentiels, ou du moins les scientifiques jaloux de leurs savoirs sur leurs différents sujets d’expérience. Tout ce qu’on lui donnait le reliant à cette division était un petit appareil de communication, afin qu’il puisse être surveillé indéfiniment. L’appareil devait extraire son reiastu et l’étudier et celui-ci était simplement implanté dans les mains de l’homme, là où étaient les blessures de crucifixion.

    Intégré à la Septième Division après avoir été réhabilité au corps du Gotei 13, on indiquait simplement qu’il était malade et même si avec le temps, des êtres semblables à lui se multipliaient, Ke’ai préférait l’optique d’être malade et de mourir que celui de se transformer en ce monstre en lui. Après tout, il était toujours cet homme d’église, farouche envers les arts occultes et tout cela n’était que magie noire, magie qu’il n’acceptait pas.

    Qu’il n’acceptait pas et qu’il accepterait jamais…




Dernière édition par Ke'ai «Jiao» Guòwàng le Jeu 26 Sep - 19:23, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMar 24 Sep - 3:54

Bonsoir et bienvenue sur BBS.

Je n'ai lu que ton pouvoir, mais j'aimerais te demander de m'expliquer plus en détails cette histoire d'absorption élémentaire, plus précisément son mode de fonctionnement et ce que ça implique exactement. J'avoue être assez sceptique et préférer te demander plus de précisions dès maintenant plutôt que de risquer de te le refuser à l'issue de ta présentation. Merci de ta compréhension.
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMar 24 Sep - 21:18

    Et bien le principe est simple, s'il y a un élément à proximité (exemple, du feu. Qu'il soit d'origine naturelle ou d'invocation d'un autre joueur ou pnj), l'arme "copie" les propriétés de l’élément et la puissance des explosions augmente à la limite que très légèrement, l'intérêt étant seulement les propriétés gagnées (exemple, geler si l'arme absorbe de la glace, ect...) et je rassure, il n'y a pas d'effet d'affaiblissement chez la personne visée par l'absorption, sauf peut-être si le pouvoir s'effectue sur une attaque, ce qui l'atténuerait possiblement un peu.

    Et ensuite, le nombre d'élément absorbé simultanément ne peut pas dépasser 3 pour des éléments "normaux" (exemple, absorber une attaque ennemie utilisera possiblement les trois espaces et ne fonctionnera que pour une seule frappe) et plus ce nombre augmente, plus les chances pour Ke'ai de se blesser en attaquant augmente (attaques plus instables). L'intérêt étant simplement de pouvoir utiliser deux sortes d'attaque (exemple, feu et glace) ou bien créer un troisième élément (ou quatrième) (exemple, feu et glace -> vapeur), les "mélanges" usant d'avantage de reiatsu sans pour autant augmenter la puissance de l'arme et sans créer un élément de manière définitive (donc pour une raison de logique, impossibilité d'absorber des éléments "trop ressemblants").

    Et avec ça, je suis sûr que je n'ai pas été clair du tout.
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMar 24 Sep - 21:52

Ce pouvoir te donne potentiellement l'accès à tous les éléments et ce n'est clairement pas possible, à plus forte raison que nous limitons les pouvoirs élémentaires à un par personne pour éviter justement ce genre de cumul sauf les rapprochements logiques (feu et cendres par exemple). Tu peux prendre un élément toi-même si tu le souhaites, mais alors cet élément sera immuable. C'est ton pouvoir à toi et il ne doit pas dépendre du pouvoir des autres. Je vais donc devoir te demander de le brider pour en faire quelque chose d'un peu moins vaste. Merci de ta compréhension.
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMar 24 Sep - 22:34

    Mh, le brider simplement aux éléments naturels suffirait? C'est à dire le feu, l'eau, la terre et l'air (pouvoir de base, l'air). A la grande limite, les améliorations de ceux-ci, par exemple un feu plus nourri, plus matériel comme un semblant de lave ou bien des légères impulsions électriques pour l'air absorbé sous forme de foudre. Ceux-ci comptant pour plusieurs éléments avalés (donc pouvoir instable, dangereux pour l'utilisateur) par le Zanpakuto. Sinon, l'Absorption élémentaire ne sert strictement plus à rien s'il me faut le brider à un ou deux éléments seulement, enfin je pense.

    Et sinon, la présentation est finie. S'il faut changer autre chose, suffit de demander ici!
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMar 24 Sep - 22:40

Salut !

Non. Un seul. Désolé pour ton absorption, mais nous sommes vraiment attachés au fait que les pouvoirs ne couvrent pas plusieurs éléments. Il faudra malheureusement trouver autre chose Wink
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMar 24 Sep - 22:45

    Bon et bien, alors je resterai sur le pouvoir de base alors : l'explosion avec l'idée de lancer des sortes de petites bombes à l'effigie des feux d'artifice avec l'idée que plus c'est fort ou nombreux, plus le personnage a des chances de se prendre des éclats~

    Donc je suppose qu'il serait bienvenu d'éditer toute la partie du pouvoir du Zanpakuto en conséquence?
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMar 24 Sep - 22:48

Oui, mais tu peux l'éditer en expliquant ça de manière succincte vu que tu as précisé cela ici. La description du pouvoir dans la présentation nous permet justement de l'estimer. Tu n'as donc pas besoin de faire un pavé sur ce point, mais effectivement juste de le faire coller à la manière dont tu le définis à présent.
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMer 25 Sep - 20:07

    Et bien voilà la partie sur le pouvoir éditée, cela se rapprochera plus de l'idée d'Artificier que je me faisais à la base. Et pour le pouvoir de "soin" de mon personnage lié à son passé, ce n'est pas vraiment un pouvoir "à part" mais dans les fiches techniques, je pense qu'il s'agira plutôt d'une tendance de Ke'ai vers le Bakudo ou les arts plus défensifs ou de soutien, de guérison vu qu'il est expliqué que le soin peut s'appliquer à d'autres personnes.

    Au pire, cette partie là de l'histoire me permettra à tendre vers une évolution vers le stade de Vizard tout le long des RP ou bien ce serait une bonne excuse pour une faiblesse s'accentuant avec le temps, ou un décès prématuré si jamais une raison X ou Y le demanderait, ou du moins des complications liées à sa santé.

    Voilà voilà~
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMer 25 Sep - 20:44

    Yo !

    Maintenant que ton pouvoir est acceptable, j'aimerais te demander deux trois petites choses sur le début de ton histoire :

    1 - Ton perso a vécu ligoté sur une croix en pierre pendant plusieurs siècles, alors qu'il est humain ?

    2 - Étant un fullbringer de cette période, tu as tué un shinigami, avant qu'un cortège de shinigami ne vienne te demander de venir au rukongai ?

    3 - Tu as accepté la proposition et ils ont procédé au rituel comme si de rien était, bien avant que tu ne te retrouves au Rukongai ?

    J'ai pas lu la suite de ta présentation. J'attends juste que tu m'éclaires sur ces trois points avant d'aviser. ^^
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMer 25 Sep - 20:50

    1 - L'idée est plutôt d'être âme errante, maintenant c'est sûr qu'on peut se demander pourquoi un Hollow ne l'a pas mangé vu tout le temps qu'il a passé là-dessus.

    2 - L'idée de base était surtout de l'éloigner de la zone qu'il maitrisait avec un minimum de dommage. S'ils l'auraient voulus, ils auraient pulvérisés Ke'ai, ça aurait été simple et la mesure de l'envoyer au Rukongai était simplement pour le surveiller à moitié, et profiter du côté "prêtre qui aide tout le monde" qu'il a montré avec le temps, en évitant les Shinigamis après celui qu'il ait parvenu à tuer en légitime défense presque.

    3 - Ke'ai a accepté avec l'idée d'aller à un endroit auquel il aurait du avoir l'accès, le Paradis et le rituel, c'est juste un petit tampon sur le front pour l'envoyer dans le Rukongai. Le rituel était juste de libérer une âme errante comme le veut le devoir des Shinigamis. Maintenant, on peut supposer que le changement d'air pour aller dans un monde dont l'atmosphère transpire un peu plus de "magie" avait aussi pour but de perturber ses pouvoirs qui sont, à mon avis, bien moindres que ceux qu'il a pu avoir en tant que Fullbringer de son vivant.


    Et voilà pour les trois points, j'espère que ça a suffit pour ces questions!
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMer 25 Sep - 22:37

    1 - L'idée ? Mais pourquoi ne pas le formuler de manière explicite ? Et même, quand je pars dans ta logique, je me demande comment une âme peut devenir un fullbringer, vraiment...

    2 - Ouais bon, faut pas croire que les shinis sont que des gentils. Pourquoi ils auraient la bonté de te laisser vivre alors que tu viens de buter leur partenaire/ami/membre de leur famille etc... ? Et pourquoi se taper un travail supplémentaire de surveillance ? Profiter du côté "prêtre qui aide tout le monde" alors qu'il va perdre ses pouvoirs et sa mémoire ? Ça coince grave...

    3 - Ton argument me conforte dans l'idée que tu conçois ton perso comme étant une âme errante fullbringer, ce qui n'est pas possible...

    Hormis cela, j'ai fini par lire toute ta présentation. Là encore, il y a des incohérences.

    1 - Tu décris les habitants du Rukongai comme étant "bons" alors que tu habites au 73ème district. Autant te dire que ce n'est pas possible. Là bas, c'est la violence au quotidien, vol, viols et j'en passe... Donc, non. A la limite, tu peux dire que tu habitais dans les tous premiers districts où le taux de violence est moindre, mais là encore, tous les habitants ne sont pas forcement "gentils".

    2 - Le seireitei qui te reverse une compensation pour blessure ? Mais ils n'ont que faire des âmes qui vivent au rukongai. C'est de la pure ségrégation, mais c'est une réalité poignante de la Soul Society. Donc là encore, non.

    3 - Un estropié qui finit par être intégré à l'académie... ? Bon... Pourquoi pas, mais je dois t'avouer que je suis sceptique... D'ailleurs, je me suis demandé comment tu pouvais être le plus rapide de ta promotion, niveau Hohou.

    4 - Pourquoi est-ce qu'on t'as emprisonné au repaire des asticots ? Pourquoi est-ce que la douzième division te prenait pour un cobaye ? Des questions qui restent sans réponses à mes yeux parce que je n'ai absolument pas compris ces parties. Non, ce n'est pas de la mauvaise foi. J'ai rien compris, vraiment. :/

    Mieux vaut que je sois franc : Il va te falloir revoir toute ta présentation. Autant dans la forme je n'ai rien à te reprocher, autant dans le fond, il y a quelques petites incohérences, qui, assemblées, forment un gros problème pour l'obtention d'une validation. ^^
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeJeu 26 Sep - 6:58

    1 - Fullbringer de son vivant, ça me parait l'hypothèse la plus plausible même si je ne l'ai pas précisé l'histoire de faire réfléchir ceux qui lisent.

    2 - Bwah, ça j'avoue que je vais peut-être modifié vu qu’apparemment, ce passage ne passe pas. Si je dis qu'il se fait passer simplement pour une âme errante pour fuir le monde des humains et qu'il part ainsi dans le Rukongai?

    -

    1 - Ils ne sont pas vraiment tous bons, dans l'image que j'en avais, il y avait peut-être une famille seulement qui l'avait engagée qui était un minimum bon dans le sens entraide. Sinon, comme je pense l'avoir dit quelque fois, il arrivait à Ke'ai de se taper sur la gueule souvent avec les gens du district.

    2 - Il n'y a eu aucune compensation, c'est juste qu'encore une fois, ce serait bête de buter juste un "fauteur de trouble" et même s'ils ne sont pas gentils, je pense que ça reste encore logique. Après, je peux rajouter une partie comme quoi, les Shinigamis ayant pris son partie sont des gens qu'il a aidé par le Passé (car oui, on peut préciser qu'il aidait des Shinigamis quand il pouvait)

    3 - Ça c'est le mécanisme de la jambe qui "pousse" simplement violemment, qui éjecte Ke'ai vers l'avant. Mais si jamais ça gêne vraiment, je peux changer ce passage là et dire qu'il a perdu ses talents en vitesse, ce genre de chose...

    4 - Là, c'est juste parce qu'ayant un fort reiatsu de base et ayant un Zanpakuto volé, en plus d'avoir des capacités spéciales (liées à son Fullbring par exemple ou son caractère totalement étranger, comment il aurait pu arriver au Seireitei si jamais on pensait qu'il était toujours en Irlande, ...)


    Et oui, j'ai compris qu'il faudrait revoir toute la présentation. Comme j'ai envie de garder l'idée de base, je pense juste changer de personnage ou bien... Ben je verrai bien où en est le courage avec mon emploi du temps.
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeJeu 26 Sep - 13:54

    J'espère ne pas avoir entamé ta motivation. Ce n'était vraiment pas mon but d'autant plus que je ne refuserais certainement pas un shinigami qui vient dans ma division. ^^

    Bon courage. =)
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeJeu 26 Sep - 18:51

    Hey, mais ça c'est du favoritisme! Bon, ma motivation est un peu entamée mais j'y survivrai, je changerai même quelques passages dans l'histoire (oui, en plus de mettre des précisions, sisi). Enfin bref, merci bien pour ces encouragements~
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitimeMer 2 Oct - 11:54

    Du nouveau par ici ?
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MessageSujet: Re: L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.   L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps. Icon_minitime

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L'Artificier qui passait son temps à comprendre le temps.

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