Nom : Quartus Vacuam   Prénom : Tiberius Âge :  ~2000 ans Sexe : Masculin Race : Arrancar de base Vasto Lorde Rang demandé : Ex-Segunda Espada, actuellement indépendant Origine de votre avatar : DeviantArt Arrancarfighter (Aiden)

"Siega, Abismo"

Tiberius utilise une forme de composé centré sur ses techniques de sabreur. Il manipule son Sabre avec une seule et unique main, cherchant à éliminer son adversaire le plus rapidement possible. En effet, ses techniques, complexes et difficiles nécessite énormément d'énergies, ce qui pousse Tiberius à terminer le plus rapidement possible chacun de ses combat, sans quoi son endurance lui ferait défaut. Autre point faible, ou, nuance plutôt, le Hierro de Tiberius. Beaucoup plus résistant que celui de ses compères, il lui confère une défense hors norme, mais, en contre-partis, le prive de toute forme de régénération rapide. En effet, il lui faut plusieurs jours, voir semaines de le pire des cas pour se remettre d'un combat. Mais il comble se défaut par sa vitesse, doué en esquive, il n'est néanmoins pas dépourvus d'atout face aux ennemis utilisant des armes à distance.

Car l'ex-Segunda possède aussi une capacité qui lui est bien propre et qu'il si bien nommé : Photon Code. Derrière ce nom mystérieux, se cache en réalité un concept très simple. Grace à ses sens et capacités très aiguisées, Tiberius agit directement sur les Reishis l'entourant, manipulant leurs propriétés, et étant ainsi capable d'augmenter ou réduire la densité même de ses particules si importantes. Cela se traduit par une grande gamme de Cero et... C'est tout. En effet, un style de combat simple sur le papier, mais qui est poussé à son maximum par Tiberius.

Il n'effectuera pas sa Resurrección face à un adversaire plus fort que lui, mais uniquement lorsque son endurance initiale arrivera au bout. Lorsque celle-ci s'accomplit, son Hierro, (renommé Acero) devient plus résistant encore. Ses sens et capacités augmentes, notamment sa vitesse et sa force, et cette forme lui permet de déployer de nouveau Cero, en plus d'en changer les caractéristiques de certains. En revanche, sa régénération et son endurance restent aussi mauvaises. Son style d'escrime change aussi, troquant sa lame pour une faux, il devient plus défensif qu'auparavant, harcelant alors son ennemis à distance.

Histoire

Province de Germanie, an 9 du nouveau calendrier ~

Je lève difficilement mon bouclier qui commence sérieusement à me peser. Cet enfoiré se bat d'une façon tellement désorganisé qu'il m'est impossible de suivre ses mouvements ! Attaquant tantôt à gauche, tantôt à droite, essayant de me faire chuter au sol avec ses vulgaires coups de pieds, je finis par le mettre à terre d'un violant heurt de bouclier, avant de l'achever d'un coup de gladius dans l'estomac. Je ne prend pas la peine de l'achever, je n'est pas le temps, qu'il pourrisse lentement. A peine me suis-je relever, qu'une flèche vint se loger dans mon épaulière. Par chance, celle-ci n'atteint pas la chair. Je lève les yeux en direction de la colline en face de moi, l'Aigle est toujours fièrement dressé, notre fière Marcus Quintus n'a pas l'intention de le laisser tomber si facilement. Mais je n'es pas le temps pour ça, à peine mon regard se tourne de nouveau vers le champ de bataille, qu'un nouveau barbare s'approche de moi, complètement nue et armée d'une hache à deux mains, je bloque son coup verticale, qui vient fendre mon bouclier, avant de lui adresser un coup de pieds dans ses parties génitales. Maintenant au sol, je lui assène un violent coup dans le ventre, de la pointe de ma lame, avant de m'en retourner sur le champ de bataille.
Ici, c'est un vrai carnage. Impossible de suivre les ordres du Centurion, entre les hurlements de douleurs de nos alliées, les cries de guerres de nos ennemis, et le fracas des armes brisant le fer, savoir ce qu'il se passe est impossible. Les vapeurs de sang en suspension dans l'atmosphère réduise la visibilité, et emplissent l'air d'une aigreur amer qui se dépose sur ma langue a chaque inspirant, bien que cela n'empêche pas les archers ennemis de nous tirer dessus, alors que l'odeur des entrailles pourrissantes à l'air libre donne constamment l'envie de vomir, et nous fait regretter d'avoir pris un encas il y a quelques heures de cela.

L'assourdissant vacarme d'un arbre centenaire chutant sur le sol, écrasant lorica segmantata, brisant crâne et mâchoire pousse un frisson d'horreur à naître sur ma nuque, puis à fuir mon dos pour aller se réfugier dans mon ventre. Je ne sais pas exactement s'il s'agit de peur ou d'excitation, mais cette substance parcourant mes veines fait de moi une bête. Ce n'est pas la première fois que je ressent cela, ce fut déjà le cas en égypte, mais le caractère exiguë et renfermer de ces bois augmente cet effet, et, je dois l'avouer, me fait stresser.
"Quaerebant occidere me !"

Un nouvel adversaire se tient devant moi. Il porte un masque de loup, possède un bâton aux sillons étrange dans sa main droite et une épée courte dans sa main gauche. Mon bouclier commence vraiment à me peser, mais mes jambes tiennent toujours le choc. J'essaye de remettre correctement mon casque, mais cette espèce de gaulois m'attaque sans prévenir. Parant de justesse son coup d'épée, il me frappe à la tête avec son bâton. Mon casque tombe, et ma vision se trouble quelque peu. Mon gladius étant relier à mon poignet par une sangle, je le lâche avant de m'emparer d'une pierre, et de la jeter en direction de mon adversaire, qui tourne la tête afin de l'éviter, me laissant juste assez de temps pour me relever, puis le projeter au sol, d'un nouveau choc frontal de mon bouclier. J'attrape l'extrémité du manche de mon gladius avec ma paume, avant de planter mon épée dans son cœur. Une fois la barrière des os passer, la chair se tranche sans le moindre effort. Malheureusement pour moi, il a vraisemblablement eu le temps de lacérer ma jambe droite, les lanières de cuir la défendant n'ayant pas suffit. Perdant une partie de mon appui, je lâche mon bouclier, devenue trop pesant, avant de lever la tête à nouveau, afin de voir s'il m'es possible d'atteindre du regard l'aigle. Je le vois, planter dans le sol, sur la colline où se trouver précédemment Marcus. Il y est toujours, mais son corps y gît sans vie.

Voyant de nombreux barbares se diriger vers ce dernier, j’entreprends de monter la colline. De nombreuses flèche manque de me toucher, j'aurais peut-être du garder mon bouclier. Arriver en haut de la colline, je récupère l'aigle, avant de frapper un germain avec, lui cassant une dents qui s'en va au loin. Je lui transperce ensuite la gorge, avant de le laisser tomber sur le flanc droit de la colline. Je lève ensuite les yeux, et observe le carnage autours de moi. Un contre sept. Mes compagnons d'armes gisent sur le sol, leur sang nourrissant cette terre maudite, perlant le long de leurs joues. J'entreprends alors de quitter cette forêt maudite, et me dirige vers la rivière que nous avons aperçut précédemment. Ma progression est difficile, la forêt est touffus, le sol est joncher de cadavres et de débris en tout genre, par chance, les quelques rares fois ou je perd l'équilibre des suites de ma blessure, j'arrive à me stabiliser en m'aidant de l'aigle. Je ne me retourne pas, mais je sais très bien que je suis suivis.

J'aperçois la rivière au loin, au même moment, ma jambe me lâche. Genoux à terre, je me retourne et vois la multitude de barbare accourant vers moi. Il est étonnant qu'il ne m'es pas rattraper, leur habilitée à se déplacer dans cette satané forêt est bien plus grande que la mienne. Je pris les dieux de me donner la force, quoi qu'il arrive, nous ne devons pas perdre l'aigle. Me relevant douloureusement, je fais quelques pas, avant de lancer l'aigle au loin. Par chance, ce dernier atterris dans la rivière. Je ne sais pas s'il est emporter par la courant, je l'espère tout du moins. Je me retourne alors, juste avant que la pointe d'une flèche perce mon cœur, visiblement, il attendait que je me retourne... Un de ses répugnants compagnon d'arme, vêtue d'une paire de bottines seulement se jette alors sur moi, m'amenant au sol. Je n'es pas la force de lever mon glaive, il...

Rien... C'était ce qu'il ressentais. C'était ce dont il se souvenait. C'était l'entité qu'il était devenu. C'était ce qui le guider. C'était ce à quoi il pensait. Il marchait seul, dans ce monde aussi vide que lui. Son corps avancer sans recevoir aucune information, il suivait son instinct. Lorsqu'il croiser, après plusieurs mois de marche, quelques créature lui ressemblant étrangement, il les attaquer sans distinction, détruisant leur corps, brisant leur esprit, absorbant leurs restes, afin de combler se vide qui faisait de lui ce qu'il était. Plus le temps passa, plus il fit de rencontre. Chacune d'entre elles suivaient le même schéma, plusieurs individus, un combat, un survivant, un repas. Vint alors le jour où tout bascula. Ses jambes l’amenèrent vers un pic montagneux, dont le blanc contraster fortement avec la couleur du ciel, et les reflets argenter teintant le sable jaune. Un carnage, un massacre. Des dizaines de ses semblables en train de s'entre-dévorer. Son instinct le mena au milieu de la mêlée. Parant, déviant, bloquant. Sa force n'était pas bien supérieur à celle des autres, mais sa technique était sans faille. Il n'avait pas la moindre hésitation, ses mouvements n'en étaient pas, c'étaient des réflexes, plus rapides que tout, plus imprévisible surtout. Et alors que la pile de cadavre ne cessait de croître, tout s'arrêta.

Expériences, blessures, envies, objectifs, pensées. Tout fusionna en une seule et même entité, lors d'une Gran Asamblea. Mais tout ces sentiments, toutes ces histoires, tout ces passés, tout fut absorbée par un, tout disparut, tout fut perdu. Il n'y avait que le vide, et rien d'autre. L'entité, se brisa, pour redevenir un. Ce dernier avança, encore et toujours, cherchant on ne sais quoi, on ne sais où, reprenant sa danse macabre, son parcours sanglant. D'autre Menos Grande se trouvaient sur sa route, tous subirent le même sort. Plusieurs années s'étaient déjà écoulé, mais rien n'avait changer. Le ciel était toujours le même, le sable était toujours là, il marchait toujours tout droit. C'était un roc, un titan. Rien ne pouvait l'atteindre, rien n'entravais sa route. Puis tout bascula à nouveau. Alors qu'une nouvelle victime succomber sous ses coups, sa forme changea une nouvelle fois. Sa silhouette, déséquilibré et fragile devint beaucoup plus petite, plus robuste. De courtes et puissantes jambes, de redoutable sabots. Des bras long et frêle, des mains ornées de griffes acérées. L'entièreté de son corps recouvert d'une armure blanche, et un cuir étonnamment résistant. Les changements étaient nombreux, et importants, mais cela ne l'empêcha pas de reprendre sa route, de continuer son chemin.

Mais quelque chose avait changer en lui. Ce qui n'était autrefois qu'un désir, le désir de combler se vide, devint un besoin, le besoin de se nourrir. Ce qui n'était autrefois qu'une quête, devint une traque. Autrefois, il avancer lentement, suivant son instinct, allant là où se dernier l'emporte. Mais maintenant, il courre, se déplace plus rapidement, cherchant inlassablement à étancher sa soif. Le niveau de ses adversaire a globalement augmenter. Ils lui opposent plus de résistance, sont plus difficiles à blessés. Mais personne n'est en mesure de le stopper. Son ascension continua inlassablement, au fil des décennies, au fil des siècles, d'abords des centaines, puis des milliers, le nombre de créature à qui il ôta la vie est exorbitant, mais jamais il n'éprouva le moindre remord, le moindre sentiment à leur égard.

Ses robustes mains avaient percé bien plus de semblable qu'il ne pouvait l'imaginer. Le liquide coulant de leurs plaies étant toujours de même couleur, puant et poisseux, une sensation qu'il semblait apprécier, chérir peut-être. Ouvrir leur corps semblait combler le sien, comme si sa rédemption ne pouvait avoir lieu que par la damnation de ses semblable. Comme si, subrepticement, il avait compris cette idée. Que s'il voulait empêcher cette araignée vive et malsaine et combler son trou par de longs fils longs et monotones, il se devait de le remplir sois-même. Mais cela était-il son véritable but ? Nul ne le sait. Ni lui, ni personne. Sa longue marche solitaire se poursuivit, jusqu'au jours où ses mains épaisses et barbares laissèrent place à de longs doigts, fins et blancs. Plus habile, plus vif, sa perception du monde changea brutalement. Il reste immobile, impassible, a contempler sa main à travers ses nouvelles pupilles, durant de longues journées. L'évolution l'avait porter au stade de Vasto Lorde.

Il marchait désormais avec le dos parfaitement droit. Son allure était devenue bien plus inquiétante, deux cornes courber surplombaient son masque. Sa silhouette c'était musclée, et sa queue était désormais bien plus longue et efficace en combat. Sa puissance fut décuplé, et son instinct renforcé. Mais il avait arrêter de tuer par besoin, il le faisait de nouveau par envie. Mais la difficulté des combat avait drastiquement baissée. L'ennemi succomber trop facilement, trop rapidement. Les siècles passèrent, lassant toujours plus sa personne. On pourrait penser que des centaines d'années à faire la même choses, en changeant de temps en temps de corps aurait briser son esprit, mais il n'en fut rien. Ce vide qui le caractériser, il en avait déjà fait une part de lui-même. Il vivais avec, il le côtoyais. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, il n'était pas seule, car Rien était avec lui.

C'est alors que le jour fatidique arriva. A l’orée d'une bâtisse détruite comme l'on en croise rarement, un autre Vasto Lordes se tenait devant lui. Tiberius n'engagea pas la discussion, non, il chargea, en direction de sa prochaine victime. Étonnamment, sa cible fit de même. Cette dernière avait le même regard que lui, un regard vide. Il était plus fort, plus rapide, plus puissant que les autres. Les deux ailes noirs, évoquant légèrement une chauve-souris, qui transpercer sa carapace dorsale lui offrait une liberté de mouvement redoutable. Renvoyant coup sur coup, aucun des deux ne se brisa. Échangeant mutuellement leur Cero, une explosion d'une rare violence fit fondre le sable, et balaya la bâtisse alors déjà en ruine. Aucun des deux n'abandonna, s'attirant l'un vers l'autre, cherchant désespérément à percer la défense de l'adversaire, afin de mettre ses viscère à l'air.

Les coups fusaient dans tout les sens, et aucun des deux ne semblait s'en lasser. Le paysage avait changé d'aspect sous leurs innombrables coups et attaques. Bien que ce combat ne menait nul part, ils continuaient, encore et toujours. Comme si, l'espace d'un instant, ils pouvaient se sentir... En vie. Comme si, l'espace d'un instant, ils avaient aperçus la possibilité, trouver le moyen de mettre un terme à leur folie meurtrière. Comme si l'adversaire qui leur faisait face, représentant à la fois leur rédemption, et leur damnation. Ou peut-être... Se comprenaient-ils. Des siècles, peut-être des millénaires de massacre à sens unique avaient aiguisé leurs sens. Leur instinct s'était renforcé, et non, il ne voulait pas perdre ce combat. Ce qu'ils souhaitent... C'était se combler. Combler leur vide, leur néant, à travers cette escarmouche sans fin. Comme si chaque coup porter les remplissait un peu plus, alors que chaque coup encaisser les vidé à nouveau.

Cela faisait maintenant plusieurs mois que les deux se battait. Des centaines de hollow, attirer par le déchaînement de Reishi que provoquer ce duel, entouraient l'arène de combat former par les multiples cratères des violents heurts des deux protagonistes, formant un cercle de huit kilomètre de diamètre. Dans la bataille, chacun des deux adversaire avait réussit à arracher les cornes de l'autre, rien de plus. A de nombreuses reprises le Vasto Lorde ailé fut gravement blessée, mais aussitôt le coup fut encaissé, que la blessure se referma immédiatement. A l'inverse de Tiberius, dont les blessures étaient nombreuses, et dont aucunes n'avaient guéris, mais qui étaient tous pour la plus part insignifiante. Le combat s'éternisa, jusqu'à ce que pour la première fois, pour l'un comme pour l'autre, ils commencèrent à ressentir de la lassitude. Joignant ses deux mains, avant de brusquement les séparer, laissant apparaître une lance bleue, dont le rayonnement balaya toute source de lumière sur des kilomètre à la ronde, son regard défia une dernière fois son adversaire. Tiberius, tendant sa main droite en avant, concentra alors son Reiatsu en un seul et unique point, avant de le relâcher d'un seul coup. Une lance ressemblant vaguement à un Pilum apparut alors...

Ils se fixèrent une dernière fois, avec le même regard que la première fois...

Lanza Del Fuego>>>>><<<<<Lanza Del Desolación

Le champignon former par la rencontre des deux attaques consuma tout ce qui se trouver dans un rayon de deux cents mètres autours de l'épicentre, le reste fut souffler par l'onde de choc balayant absolument tout se trouvant dans un cercle de deux kilomètres. Sa grande résistance permis à Tiberius de résister, ou plutôt de survivre à l'explosion. Meurtris, la moitié de son corps calciné, l'autre ensanglanté, il avait néanmoins survécu par on ne sait quel miracle. En revanche, le Vasto Lorde ailé n'eut pas cette chance. Peu importe à qu'elle point sa capacité de régénération était développée, sa résistance était bien trop faible pour encaisser l'explosion. Tiberius s'approcha alors de son cadavre, gisant quelques centaines de mètres plus loin, chacun de ses pas étant plus un lutte qu'une avancée. Il ne rester rien, mise à part sa peau, et son masque... Son masque, qui avait quitter son visage. Bien qu'il n'y avait rien à l'intérieur, Tiberius put néanmoins distinguer les traits du visage de cette homme.

Levant difficilement sa main ensanglanté vers son masque partiellement noircit par l'explosion, alors que tout les hollow aux alentours poussèrent simultanément un cri de guerre, avant de charger d'un même pas en sa direction, il leva les yeux au ciel, puis brisa...

Ouvrant les yeux, comme m'éveillant d'un long rêve, j'observe le ciel noir qui s'étend au-dessus de moi, un gigantesque nuage sombre et cramoisie s’élevant vers celui-ci. Mon corps me fait mal, étrangement, une partie de ce dernier est totalement engourdis. Je baisse alors les yeux, devant moi se trouvant une mue de quelque chose, ainsi que deux masques partiellement brisés. Je me relève, regarde mes mains, mes bras, mon corps. J'ai l'impression que mes os se sont déplacer ils me font souffrir, mais étrangement... C'est une bonne souffrance. Je contracte chacun de mes muscles un à un, avant de prendre conscience qu'une épée se trouve à ma ceinture. Je regarde alors autours de moi, tout est dévastés. Et une multitude de créature me fonce dessus...

Je vois, je me souviens maintenant...

J'arrive enfin à entendre leurs complaintes. Ils ont tous beaucoup de problème, et m'accusent de beaucoup de choses. Je pense qu'ils en veulent à ma vie. Lâche de leur part, venir à mille contre un, c'est pitoyable...

...
..
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Rengainant mon épée, je me mets alors en direction de cet étrange structure que j'avais aperçut, il y a quelques siècles de ça... Où peut-être était-ce hier ? Je ne sais plus... Mais quelque chose m'y attire. Au moins, je ne me tromperai pas de chemin.

Tout me semble plus plat, plus vide. Ce sable qui m'avait semblé si naturel, à répondre présent a chacun de mes pas lors de mes longues marches, subreptices et éternellement nocturnes, ne m'as jamais paru aussi placide. Plusieurs villages croisent ma route, de vulgaire huttes creusé dans la roche blanchâtre. Elles me paraissent plus nombreuses sur mon chemin, où peut-être n'y avais-je jamais fait attention. Chaque fois que mon regard se pose sur l'un d'entre eux, je me remémore cet hollow ailé. Je me souviens vaguement des traits de son visage, aux travers de longs flash phosphorescent, un sourire se dessine alors le long de ma tête, y laissant de longs sillons qui n'auraient jamais dû paraître sur mon visage immaculé. Ces sensations me paraissent étranges, incommodes... Lointaines. Je ne comprends pas bien ce qu'il m'arrive, plus j'avance, plus les questions se posent. Tellement, que les combats qui bourgeonnent sur mon chemin se voient relégués au troisième plan. L'important n'est plus "Où je vais ?", mais "D'où je viens ?"

Mes questions se suivent et se ressemble. L'objectif de ma marche se dissipe dans mes songes, et ma mélancolie me revient. Jusqu'à ce jour, jusqu'à cette entité. Ce personnage, dont la profondeur et la complexité, ont su combler mes pensées et vues, emplir ma vision d'un nouvel objectif. Celle de suivre cette personne. Peut-être n'était-ce que de la curiosité. L'envie d'en savoir plus, de comprendre ce qui faisait cet homme, de savoir pourquoi lui était ainsi, moi était comme ça. Mais petit à petit, ma curiosité devint attention, mon attention devint admiration. Cet Arrancar, plutôt que de passer au fil de sa lame chaque hollow qu'il rencontrait, tel que je l'avais fait, les ralliait à lui,et, avant que le temps même ne m'en informe, ma lame se mit à son service. Mes questions se tassèrent, mes doutes s'estompèrent. Et un nouvel horizon, première peut-être, s'offrait à moi. Mais, comme marquant une nouvelle étape, tout s'arrêta...

A cette vision, de folie et de désespoir, de désillusion et de rage. Celui qui avait su capter mon attention, la perdue. Perdant la raison, devant ce qu'il avait traqué sa vie durant, ma déception n'en fut que plus grande. Ma lame quitta alors le buste de ce Robe-Noire, et mon corps s'empressa de quitter ce lieu de débauche. Précédant le grand moissonneur, passant à nouveau cette faille me menant au monde creux, je suis perdu... Mais pour la première fois depuis que ce numéro c'est ancré dans ma poitrine... Non. Pour la première fois depuis que j'ai brisé ce masque... Je veux y aller. Aller quelque part. Un endroit, bien particulier... Savoir ce qu'il en retourne... Cette terre lointaine, qui m'appelle à chacune de mes descentes sur terre... Je ne sais où c'est, mains un nom résonne dans ma tête...

TEUTOBURG