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 Tsunemi Ai [Terminé]

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AuteurMessage
Tahara Ryuhei
Tsunemi Ai [Terminé] Shi-shi
Tahara Ryuhei
Rang : Jūbantai Fukutaisho

Messages : 205
MessageSujet: Tsunemi Ai [Terminé]   Tsunemi Ai [Terminé] Icon_minitimeJeu 28 Fév - 20:57

Nom du personnage

Âge : Deux siècles.
Race : Shinigami.
Siège demandé : Gobantai Taisho - Capitaine de la cinquième division. Ou officier de siège dans cette même division, tout dépend. Edit - Je vois qu'on est deux sur les rangs pour ce poste, je ne voudrais pas passer devant Kusunagi Orochi qui était là avant moi et en attente d'avis, aussi je reste en attente de jugement. Pour moi, il reste bien entendu prioritaire. Cela dit, je considère également la douzième, ma favorite, et je peux éditer en conséquence. Dilemme ! Edit 2: Bio éditée, maintenant je suis TON capitaine de la division des recherches. Ouais.

Description de votre personnage :
Ai présente une apparence de jeune femme, dans la fin de son adolescence, les cheveux et yeux noirs.
L'apparence d'Ai dénote de capacités physiques légères voire inexistantes au premier coup d'oeil, étant donné sa stature de brindille et sa taille, un mètre cinquante-trois. La jeune femme n'est pas non plus spécialement gracieuse, et elle semble tout sauf à sa place au milieu des gros bras qui l'entourent au seireitei.
Seule son attitude et sa façon de parler lui valent le respect de ses pairs, ses yeux noirs de jais étant semblables à deux puits sans fond dont aucune lumière ne peut révéler les eaux. Bien que d'apparence inoffensive, la jeune fille était déjà soigneusement mise à l'écart au Rukongai, ou elle vivait comme simple servante d'une famille de la petite bourgeoisie marchande. Ne quittant jamais la maison, les rares badauds qui l'apercevaient en train d'astiquer le porche vous en donneraient une description peu flatteuse. Les cheveux bruns filasse nettoyant les lattes du plancher en même temps que le torchon, et les ongles noircis de saleté. Une souillon, pure et simple.

Sa seule occupation en dehors des taches ménagères diverses et variées qu'on lui attribuait était la musique, seule chose au monde qui capturait son attention à coup sur. Le patchwork des notes, qu'il aille chercher du coté de l'amateurisme ou du génie immatériel, était toujours son arme contre la solitude, les cals de ses doigts lui rappelant, lorsqu'elle lavait les sols, que dans ses quartiers la musique l'attendait. Elle jouait d'un simple shamisen récupéré au grenier, auquel il manquait une corde, mais elle pouvait s'exercer des heures durant, développant une oreille hors du commun et une dextérité au moins équivalente. La seule curiosité qui en valait la peine dans sa situation était de créer, toujours plus, des architectures sonores afin d’être en accord avec ses émotions, ou même d'en provoquer de nouvelles. A mesure que ses talents progressaient, sa qualité de vie se dégradait, cela dit.

N'étant pas dénuée de beauté, Ai s'attira pas mal d'ennuis lorsque des visiteurs étrangers peu scrupuleux et carrément vicelards se mirent à lui faire des avances. Ce fut d'ailleurs l'une des raisons qui la poussa a se faire volontairement renvoyer pour intégrer l'académie shino, mais cette histoire vous attend un peu plus bas. Au seireitei, Ai a pu relever la tête, gardant des ongles sales pour se rappeler ses origines. Elle portait néanmoins un uniforme de Shinigami tout ce qu'il y a de plus standard a son arrivée, détestant se faire remarquer. Cependant, encouragée par ses nouveaux subordonnés de la douzième division, elle porte désormais un col olive sur son haori de capitaine. Elle est à présent une shinigami plus que capable, a la langue précautionneuse et aux actes mesurés. Elle a peu d'amis, et son inexpressivité naturelle en fait une excellente compétitrice aux jeux de hasard. Sa personnalité singulière et son intérêt pour la musique et ses mélodies, en total contraste, font qu'elle est une personne difficile à cerner mais toujours loyale et même amicale envers ses rares mais proches amis. C'est à dire ceux qui font l'effort de passer au delà des apparences.

Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):

Masshusebone (Épineux mélodrame) (forme scellée):

Ce katana simple possède une garde triangulaire et a semble t'il souffert d'une érosion prématurée, car la rouille recouvre environ un cinquième de la lame. Il demeure néanmoins tranchant, si ce n'est visuellement attrayant, et la jeune femme le porte dans un fourreau noir, simple, qu'elle porte en bandoulière de façon à ce que la garde soit accessible au dessus de son épaule droite, étant donné son statut de gauchère. Lors d'un combat, contre un hollow ou éventuellement une autre shinigami belliqueux, Ai semble avoir beaucoup de mal à retirer la lame de son fourreau, en partie à cause de la rouille et en partie à cause de son manque évident de force brute.

Oto, Masshusebone (Sonne, Masshusebone) [Shikai]:

Spoiler:

Lors de l'activation de son Shikai, la lame de Masshusebone se raccourcit, devient plus large et acquiert même un deuxième tranchant, ce qui la fait ressembler davantage à un glaive romain qu'a un katana a proprement parler. Un autre détail complète ce tableau: la lame comporte des trous, au nombre de quatre, qui courent le long de la lame et sont couverts par des soupapes argentées, semblables à celles d'une flûte traversière. La garde du glaive se termine quant à elle en bec de flûte, ce qui confirme souvent les soupçons de ses adversaires: Ce zanpakuto casse les oreilles. Au sens propre comme au figuré, d'ailleurs. Lors du combat, Ai alterne aisément entre l'utilisation traditionnelle d'une épée, c'est à dire le corps à corps et l'escrime, et une technique de fuite utilisant le shunpo avec une grande précision. Ce deuxième cas est pour l'éventualité ou son adversaire dispose d'une plus grande force physique (c'est à dire presque toujours), auquel cas elle recourt a la capacité spéciale de Masshusebone: la matérialisation des sons. Par matérialisation des sons, il faut comprendre que les sons de sa flûte deviennent létaux et acquièrent une apparence métallique et tranchante, suivant un ordre directement tiré du solfège classique. Une triple croche étant le degré le plus faible, la ou une blanche est capable de décapiter un groupe de hollows en moins d'une demi seconde, le temps que le son arrive aux oreilles de l'adversaire. Ça peut sembler assez évasif, voire lâche, mais c'est là le Shikai qui correspond le mieux à la nature d'Ai. Bien sur, dans le cas ou Ai joue une symphonie ou un hymne, c'est une véritable avalanche, aussi musicale que tranchante, qui attend son adversaire. Il est à noter que la forme de glaive mesure 1,8 pieds, et que cette flute est donc une variante du Shakuhachi traditionnel.

Himei, Masshusebone (Hurle, Masshusebone) [Bankai]: -dans le cas ou le jugement est suffisant pour que Ai soit capitaine, s'entend-

Spoiler:

La forme bankai de Masshusebone est la seule forme sous laquelle le zanpakuto acquiert enfin ses lettres de noblesse, du moins sur le plan visuel. Il prend alors la forme non pas d'une épée mais d'un shamisen d'argent qui est attaché à sa propriétaire par des sangles de couleur olive, couleur de sa division. Le shamisen est l'instrument de prédilection d'Ai, aussi sa capacité à exécuter des mélodies complexes est accrue de manière drastique. La capacité de matérialisation des notes se renforce, créant des vagues soniques tranchantes, et elle est épaulée par un système de "guerre psychologique", à savoir des attaques qui influent sur les émotions, les souvenirs et surtout sur l'oreille interne de l'adversaire, centre de l'équilibre et donc de la coordination des mouvements. Il ne s'agit pas d'un contrôle, mais simplement d'un processus qui empêche l'adversaire d’être à 100% et d'opérer une coordination de ses attaques. Cela fonctionne particulièrement bien sur les as du combat au corps à corps et des attaques physiques, le point faible étant les zanpakutos plus immatériels (type senbonzakura, ryujin jakka ou sode no shirayuki), sur lesquels l'effet est simplement d'atténuer les capacités à contrôler cette énergie, et donc la visée en général. Ce qui permet a notre adepte du shunpo de harceler son adversaire, leur faisant revivre des souvenirs blessants, humiliants, et même parfois trop heureux et émotionnels pour garder leur concentration. Ses mélodies plongent ainsi les esprits les moins solides dans le désespoir ou l'extase la plus totale.

Histoire : (25 lignes au minimum)

Un jour, un destin. Dans ce cas précis, ce destin avait commencé comme celui de tout un chacun, dans une explosion de cris et de crampes, c'est à dire par un accouchement. L'évènement béni avait eu lieu dans une cahute aux tréfonds de l'ile d'Hokkaido, au Japon, faite de planches tenant à peine ensemble, comme des amants malheureux qui se sapent l'un l'autre. Sous ce plafond branlant, Ai était née, et n'avait pas poussé de premier cri. La date était celle du 7 mars 1815.
L'absurdité de ce nourrisson, contemplant sans appeler au secours un monde qu'elle avait encore à comprendre, mit mal à l'aise ses parents qui perdirent leur sourire, et la sage-femme, une voisine, qui prit aussitôt son pouls pour s'assurer que la petite n'était pas mort-née. Elle allait bien sur parfaitement bien, et passa l'année suivante à manger, boire et dormir, alors qu'ailleurs des défenseurs vêtus de noir pourfendaient les monstres qui peuplaient les cauchemars de ses ancêtres. Ai ne réagissait pas, elle ne souriait pas, non plus. Elle ouvrait des yeux ronds sur tout et n'importe quoi, et réclamait peu, tendant les menottes à l'occasion, sans plus. Ses parents, d'une pauvreté à faire peur, faisaient tout pour la divertir. Ils crurent à la surdité. Comme ils se trompaient.
Après deux ans sans la moindre idée du son que pouvait avoir la voix de leur fille, les parents se résolurent à l'autisme, ou une aberration absconse du même type. Elle était de nouveau enceinte, il avait récemment fait les frais d'un cambriolage dans la petite échoppe de vêtements qu'il tenait. Les choses allaient mal. mais ils tenaient bon, et leur muette de fille grandissait, pas beaucoup et à son rythme, mais elle grandissait. Les gens au village l'avaient taxé du surnom d'idiote locale, bien qu'elle ne fasse rien de vraiment stupide au demeurant. Les enfants riaient de la voir sans réaction face à leurs piques: elle les sondait simplement de ses grands yeux noirs qui ne transmettaient aucun message. Sa douzième année arriva bien vite, et ses parents firent un choix qui allait lui arracher ses premiers sons: la marier au fils du seigneur local, un soldat borné et machiste qui en était avec la jeune fille à sa troisième épouse, les autres ayant eu le malheur de prononcer un mot de trop. Ce ne serait bien sur pas le cas avec celle-ci. Le seigneur Matsumae Shiro eut le loisir de passer sa nuit de noce dans le calme, si ce n'est quelques malheureux piaillements d'incompréhension: une sinécure. Ai était devenue une femme, et femme de noble qui plus est. Elle souriait en public, agitait la main et détestait son mari qui n'hésitait pas à la frapper lorsqu'elle ne répondait pas à une énième de ses questions. Il en avait le droit, son père ayant couvert les parents de la pauvrette d'or. Ils élevaient un fils, à présent, de deux ans plus jeune que leur ainée, et qui babillait pour deux. Lorsque la jeune fille eut seize ans, son jeune frère Takeda fut admis à la garde personnelle du jeune seigneur, endossant l'armure traditionnelle et la lance non moins ancestrale. De la chair à canon, mais de la chair à canon pour laquelle Ai avait des sentiments.
Aussi, trois ans plus tard, lorsqu'elle se retrouva bloquée dans ses quartiers pour cause de siège, des soldats du shogunat voisin ayant encerclé la demeure, elle ne fit rien d'autre que pleurer son frère. Takeda avait été tué d'une flèche dans la gorge au début du siège, ayant eu la mauvaise idée de sonner l'alarme. Il s'était effondré sous les yeux de sa grande sœur, qui malheureusement avait regardé par la fenêtre lorsqu'elle avait entendu le gong. Les derniers instants de sa sœur furent bien pire, à l'image de ce qui attend les femmes de chefs vaincus après l'exécution de ce dernier. Lorsque la lame acheva de lui trancher la tête, une très longue semaine plus tard, ce fut une délivrance.

Une délivrance ? ce ne fut que des années plus tard qu'elle découvrit la triste vérité, après des années a avoir été éduquée dans un seul but: servir, sans poser de questions, sans faire de manières. Elle était arrivée dans le Rukongai sans souvenirs, sans atours de dame noble, sans rien. Un vieillard l'avait aussitôt alpaguée et emmenée dans une grande demeure qui dénotait particulièrement avec le reste du quartier. Elle lui avait répondu, un fait mineur pour elle mais miraculeux du point de vue de sa vie mortelle de muette. Elle l'avait suivi. On lui avait collé un balai dans les mains, sans qu'elle puisse poser la moindre question. Ce n'était pas ce que l'on attendait d'elle. On attendait peu, mais on attendait bien. Et il fallait qu'elle se taise, chose à laquelle elle excellait, curieusement. Elle était une servante confirmée et n'avait pas de souvenirs de sa famille, des éclats, des parfums, sans plus. Elle savait, en y repensant entre deux coups de balai, qu'elle n'était pas née ici et que sa tutrice, une servante plus âgée qui avait depuis trouvé un autre employeur, n'était en aucun cas sa mère.
La logique jouait également en la défaveur de ses employeurs, un couple revêche et sans enfants qui passait ses humeurs à volonté sur le moindre grain de poussière traînant sous une étagère. Elle se sentait de plus en plus comme ce grain de poussière, pas à sa place, non désirée mais toutefois dans l'ordre des choses. La poussière trouvait toujours le moyen de s'infiltrer, fugace dans les rayons de soleil qui perçaient les stores, et elle avait toujours de nouvelles corvées sur les bras, la marée basse lui laissant un gout amer lorsqu'elle avait enfin du temps libre.
Elle composait, jour et nuit, un peu au début, puis c'était devenu une véritable drogue. Le shamisen sonnait au fond du manoir, dans ce cagibi de l'aile droite que ses employeurs avaient bien voulu lui donner. Les mélodies étaient tour à tour apaisantes ou frénétiques, toujours discrètement pincées afin de ne pas se faire prendre. Elle ne tenait pas à être punie, il fallait donc qu'elle fasse profil bas jusqu'à ce que toutes les lumières soient éteintes.
C'était simple, et ça la ressourçait bien mieux que des heures aux bains publics. Lorsqu'elle avait atteint l'age de femme, les autres servantes l'avaient initiée à l'art complexe et surévalué du service à table. Elle portait les plateaux, posait les plateaux, faisait une révérence discrète sans un mot, et revenait les chercher lorsque retentissait la clochette. Une pénible et paisible routine. C'est à cette époque, sans doute attirés par cette nouveauté à cette table mondaine de nouveaux riches lorgnant sur l'aristocratie, que les invités s'en mêlèrent. Ils voulaient quelque chose que sa dignité et son emploi ne pouvaient, en toute bonne foi, leur donner. Leurs regards traînaient, ils l'interpellaient en riant dans les couloirs, s'enthousiasmant pour cette simple et innocente servante. Ses mélodies se firent amères et alarmistes, témoin d'une époque qui change, et elle savait au fond d'elle même que ce cyclone en devenir allait sceller son apparence comme celle d'une jeune fille en fleur. Les souvenirs, les émotions seraient trop forts.
Sans crier gare, la servante "muette" se doua de parole, claquant des sourires forcés et des râteaux légitimes et acérés. Elle ne se laisserait pas faire. Pas cette fois. C'était viscéral.

- Et si tu m'apportais un autre thé dans mes quartiers, ma colombe ?

- Vous prendrez votre thé dans les quartiers prévus à cet effet, à savoir le salon, monsieur. Sans vouloir vous manquer de respect.

Les exclamations qui suivaient la concernaient, mais elle était à chaque fois déjà partie, de ce pas discret et silencieux qui caractérisait le meilleur personnel de maison. Cette petite, mais remarquée, rébellion face à l'ordre établi était combinée au fait qu'avec de tels individus Ai se refusait à employer les honorifiques, allant jusqu'à employer les patronymes seuls dès lors que ses employeurs étaient ailleurs. On la respectait pour ça. Elle était devenue sans s'en rendre compte une leader pour les autres servantes, qui lui demandaient souvent des conseils afin de réagir au mieux aux avances. Cependant, lors des conversations qu'elle avait avec ses collègues, elle décelait que ces conseils ainsi prodigués n'étaient que la partie émergée de l'iceberg, cachant un traumatisme a peine enseveli.
Un soir, elle découvrit ce qui se cachait sous la surface, un secret bien gardé mais transparent une fois que le regard passait dans les profondeurs glacées de l'inhumanité. Ses employeurs étaient des gens aigris, mais jusque là elle ne les avait jamais considérés comme des gens sordides. Elle vivait à leurs crochets, après tout, ils étaient ceux qui l'avaient vue évoluer, et acceptée en tant que domestique. Elle leur devait tout.
Elle leur devait les joies, les lassitudes, les ordres et bientôt les peines et la révolte. Elle avait été emmenée par deux autres servantes dans une des ailes du manoir, et avant qu'elle ne puisse s'en rendre compte, elle s'était retrouvée dans la chambre d'un invité au regard vitreux habillé d'un simple kimono du soir. La porte avait coulissé derrière elle, au même rythme que les yeux de l'inconnu l'avaient parcourue, sans gêne, préfigurant sans doute ses mains. Elle avait rougi, il avait ri. Il s'était approché, elle avait reculé. Il avait effleuré son épaule, écartant son shitagi pour mieux la révéler. Elle avait tâtonné derrière elle. Le vase s'était écrasé sur la tête de l'inconnu. Il s'était effondré avant que son haleine n'aie eu le temps de visiter de sa chaleur le cou de la jeune femme.
C'était terminé. Il gisait sur le sol, et elle était ressortie en le laissant là, se résolvant à apporter sa démission aux premières lueurs de l'aube le lendemain. Dans un pareil cas, après avoir apporté le déshonneur à sa famille, un noble aurait opté pour le seppuku. Elle avait opté, en sa qualité de souillon du Rukongai, pour un suicide économique en se privant du seul emploi qu'elle aurait jamais pu exercer. Elle ne s'était pas retournée sur le pas de la porte. A cet instant précis elle n'était personne, et cette rue pleine de monde avait des allures de nulle part. On était le 3 janvier 1903. Trois ans plus tard, après une vie de mendiante, jouant pour gagner sa croûte, Ai décida de passer l'examen d'entrée de l'académie des Shinigamis, chance comme une autre de sortir des rues bien qu'elle ne tablasse pas trop dessus.

- Bonjour.

- Bonjour, et bienvenue. Vous êtes en retard, mais je vais mettre cela sur le compte de la nouveauté. Je ne vous ai jamais vue avant, c'est la première fois que vous passez le test ?

- Oui.

L'Académie Shino était, comme tout un chacun le savait, l'antichambre du seireitei, et parfois, comme le jour ou elle avait passé l'examen d'entrée, elle prenait des allures de cour des miracles. Il y avait des vieux, des jeunes, des nobles et des roturiers, tous venus mesurer leur valeur à l'aune de leur énergie spirituelle afin de changer de vie. Et ce jour là, donc, il y avait une ancienne servante qui vivait dans la rue, et qui portait les seuls vêtements présentables dont elle disposait, c'est à dire un shitagi bleu élimé, des sandales et un hakama noir. Ses cheveux, moins sales qu'à leur habitude, étaient soigneusement arrangés derrière ses oreilles, ce qui n’empêcha pas quelques aristocrates de passage de pouffer lorsque cette candidate en retard entra dans la salle. Elle réussit le test écrit, ayant reçu cette éducation qui permettait aux domestiques de lire et d'interpréter les notes de service. Et, à sa grande surprise, le comité de juges la déclara apte à suivre les classes de la première classe, ce qui correspondait à la future élite des shinigamis selon certains de ses camarades un brin arrogants. Elle se fit une nouvelle fois très discrète, restant loin des gens populaires comme des autres classes, préférant utiliser le terrain d'entrainement la nuit, lorsque personne n'était susceptible de la voir jouer du shamisen entre deux attaques faiblardes contre un mannequin de bois.
Elle passa les six ans réglementaires à l'académie, ne se démarquant du reste que dans deux matières, le kido et le hoho. Cette dernière matière était son domaine de prédilection, puisqu'elle disposait d'une agilité remarquable en dépit des apparences. Ses professeurs l'auraient directement envoyée à l'Onmitsukido si les aptitudes de la jeune femme en Zanjutsu n'avaient pas été à ce point en dessous de la moyenne. Le bilan était déséquilibré mais très prometteur, si on omettait sa totale absence de motivation pour le combat a main nues, qu'elle associait avec des souvenirs désagréables, on s'en doute. Cette dernière caractéristique lui barra la porte des forces spéciales, qu'elle n'avait jamais eu l'intention de rejoindre de toute manière. Elle fut donc libre de choisir une division selon ses aptitudes, et son cours de calligraphie avec le capitaine Sosuke Aizen de la cinquième division avait été son vrai moyen de jouer de sa sensibilité artistique. Il avait été son professeur préféré, aussi endossa t'elle le Shihakusho sous son commandement, simple Shinigami parmi tant d'autres.
Son aptitude sensationnelle à la fuite avait cependant fait d'elle un membre spécial de la cinquième division, étant souvent utilisée en éclaireur lors des missions de terrain ou sa discrétion faisait merveille. Elle ne se faisait jamais prendre, ce qui était un soulagement pour elle. Elle ne disposait pas d'un Shikai, et cette caractéristique honteuse l'aurait désavantagée en cas d'affrontement direct. Ses Hado et Bakudo lui suffisaient amplement à venir à bout des Hollows sans cela, mais c'était tout de même un sujet d'inquiétude.
Puis, du jour au lendemain, Masshusebone était entrée dans sa vie. Au début, ça avait été simplement une présence chassant les cauchemars, une silhouette floue qui lui faisait ouvrir les yeux et calmait ses angoisses. Puis, à mesure que le personnage se définissait, grand et svelte dans une bure à l'occidentale, elle l'associait à ses chansons, à sa muse. Elle ne se rendit vraiment compte de sa nature que quand elle fut finalement attrapée par un groupe de Hollows, s'étant perdue dans un rêve éveillé alors même qu'elle devait les observer et signaler leur position. La peur avait fait le reste, et elle avait joué de ce nouvel instrument sans vraiment faire montre de son talent. La discorde sonore provoqué tailla littéralement les hollows, des âmes très mineures, en pièces ceci dit. Tout avait été instinctif, porter la garde à sa bouche, fermer les yeux, se dégager et attaquer. C'était comme si le mystérieux moine l'avait protégée de son érudition, puisant dans sa grande sagesse afin de parer à la situation.

Le bruit courut bien vite dans la division que Tsunemi Ai-chan possédait un zanpakuto puissant aux propriétés puisant largement dans le hoho et le kido à la fois. Elle n'avait rien voulu dire, mais utiliser Masshusebone était devenu un réflexe en combat, sa peur de la confrontation physique la guidant. Les rumeurs et la gentillesse de la vice-capitaine Hinamori aidant, la jeune femme fut bombardée officier de siège un jour de 2002, et porta le titre malheureux de cinquième siège de la cinquième division, la division du traître. En effet, seulement quelques jours après sa promotion, les ryoka avaient pénétré dans le seireitei et affronté des capitaines et autres officiers de siège ça et là. Elle n'avait pu se mesurer à eux, croulant sous les rapports, mais elle s'était intéressée à l'évènement lorsque son ami Asegawa Yumichika avait été blessé. Le cinquième siège de la onzième division avait donné des cours particuliers d'escrime à la jeune femme, qui souhaitait se perfectionner afin de convenir à son rang.
Puis, alors qu'elle était toujours inquiète pour Yumichika et les autres, elle avait appris, se trouvant encore une fois dans les quartiers de sa division à ce moment là, que Sosuke Aizen avait commis l'irréparable, blessant plusieurs capitaines et s'enfuyant vers le Hueco Mundo dans une trahison que personne n'avait vu venir. Elle se mura une nouvelle fois dans le silence par la suite, ses mélodies devenant agressives et échevelées alors qu'elle prenait soin de la division avec les autres officiers de siège durant la dépression du lieutenant Hinamori. Cet état dépressif la rebutait et la tentait à la fois, mais son éducation avait repris le dessus, et elle s'était promis de servir le Gotei 13 du mieux qu'elle le pourrait pour tenter de redorer le blason de la cinquième division. Dans cette épreuve, elle avait même trouvé en Izuru Kira un confident, lui aussi ayant des émotions conflictuelles au sujet des derniers évènements.
Son inexpressivité et sa distance avaient, malgré elle mais sans lui déplaire, remonté le moral des troupes aux quartiers de la cinquième division. Ils ne l'appréciaient pas vraiment, mais la respectaient davantage pour son apparente dignité et sa productivité au travail. C'est à cette époque, incomprise involontaire, que les mélodies qu'elle jouait dans ses appartements la menèrent à de nouveaux horizons spirituels, l’agressivité et la tristesse qu'elles traduisaient en musique faisant bouillonner ses rêves, et le moine, par la même occasion.
Ça ne se fit pas en un jour, ça ne se fit pas non plus en un mois ni même en un an,mais bien une dizaine d'années. Alors que les capitaines affrontaient Aizen et ses subordonnés dans le faux Karakura et au Hueco Mundo, Ai était là, fidèle au poste, rythmant ses nuits au rythme de pensées insomniaques qui la minaient. Elle ne le montrait pas, et n'en parlait pas. Sa musique faisait lentement corps avec son zanpakuto, qui réagissait faiblement, puis de plus en plus fort. La symbiose. Puis, un beau jour, elle troqua le shamisen de bois et de peau pour un autre, plus menaçant, fait d'argent. Le bankai. Elle n'avait pas concentré sa volonté dans ce but, et l'art seul l'y avait donc amenée. Et elle le cacha. C'était sa chose, sa création, et elle la voulait pour elle seule, ayant assez soupé de divertir ses subordonnés entre deux missions par la maîtrise de son instrument. Elle était consciente de ce que posséder un tel niveau impliquait, et elle ne voulait vraiment pas d'un haori, à l'époque. Trop compliqué, trop restrictif, des réunions à foison, le pouvoir.
Elle ne voulait pas changer, voulait rester discrète et servir celui qui devint son nouveau capitaine après tant de temps ou la cinquième division avait été une division sans tête: Hirako Shinji-sama. Elle n'avait pas montré la moindre réaction à l'annonce du scellement d'Aizen. Il avait payé. L'affaire était close, pas les cicatrices, et il fallait passer à autre chose dans les plus brefs délais. Bien que d'autres membre de la cinquième division qui avaient déjà servi sous ses ordres l'eussent accueilli à bras ouverts, Ai demeura distante quoique respectueuse aux alentours de Shinji, qui, selon ses propres mots, la trouvait "ennuyeuse et rébarbative".
Elle ne s'en était pas offusquée et avait continué son travail sans faiblir, le seul sujet intéressant pour le capitaine étant l'impressionnante maîtrise du shunpo dont faisait preuve la jeune femme. Celle-ci l'utilisait déjà à un niveau qui rivalisait avec celui de Shinji lui-même, pourtant maître de cette discipline. Certains lui avaient même soufflé autour d'un verre de saké que même certains capitaines n'avaient pas son niveau. Elle avait haussé les épaules, fini son verre en une longue gorgée, et s'était retranchée dans ses quartiers. Il y avait beaucoup de rumeurs à son sujet, étant donné qu'elle ne disait jamais rien à personne, et le shunpo était la seule vérité à laquelle ses camarades pouvaient se rattacher.
Cette simple base avait nourri les théories les plus fantaisistes, auxquelles le capitaine, qui adorait plus que tout la taquiner, participait avec plaisir. La période avant l'invasion du Vandenreich avait été comme cela au quotidien. Mais, sous ses airs taquins, Shuhei évaluait la jeune femme, et avait fini par en arriver à ses propres conclusions. Il avait insisté. Elle était partie sur le terrain, accompagnée de trois autres shinigamis encore novices de sa division. Etant donné son grade, elle en avait l'entière responsabilité, et elle en ressentait le poids.

- C'est un.... un....

- Un Gillian !

- Un quoi ?

- Des Gillians. Trois Gillians.

Le capitaine Hirako était un homme d'une grande finesse et d'une intelligence redoutable, et il venait de le prouver. Elle avait prononcé le mot Gillian avec la lassitude de ceux qui sont pris au piège alors qu'ils auraient du le voir venir. Etant donné ses capacités en shikai, elle ne pouvait espérer que les trois autres s'en tirent sans dommage, or son obsession du devoir lui interdisait de les laisser se faire tuer. Le capitaine le savait. Il l'avait eue. Elle ferma les yeux et inspira un grand coup.

- Reculez.

Reculer pour mieux sauter. Elle avait attendu que leurs pas s'éloignent, craquement lourds du poids de trois hommes adultes dans ces bois. Il fallait qu'elle utilise son bankai. Elle ne fit qu'un saut transitoire en shikai, évaluant l'adversaire en se remémorant ses lectures. Ils était immenses et grotesques, nimbés de blanc sur un fond sinistre et noir. Quelques croches suffirent à énerver la bête de tête, qui n'appréciait visiblement que peu le staccato. Le cero se mit en marche, lentement mais surement, et elle entendit les trois novices foncer pour se mettre à couvert. Une stratégie efficace et sensée. L'éclair rouge laissa un cratère. Derrière le Gillian, les doigts calleux du cinquième siège se posaient déjà sur les cordes du shamisen d'argent, jouant une sorte de haiku musical, sec et bref, tranchant en un sens. Le Gillian implosa. Ça avait pris un peu plus d'une seconde, les souvenirs combinés des hollows composant le Gillian ayant répandu le bankai comme un cancer. Le gillian suivant suivit, puis le troisième, comme une chute de dominos. La cinquième division venait officiellement de découvrir la vraie pression spirituelle de Tsunemi Ai, qui était aussi subtile qu'écrasante, aussi discrète qu'oppressante. Elle rangea la lame teintée de rouille dans son fourreau et n'adressa pas la parole aux trois autres durant le voyage de retour, bien que ceux-ci l'aient bombardée de questions.

Ce ne fut qu'après la guerre contre le Vandenreich, ou son rôle excéda nettement celui de cinquième siège malgré la dissimulation de son bankai, que la jeune femme se mit à prendre conscience de son statut d'officier dans un Gotei 13 qui tombait chaque jour un peu plus en ruines. Toujours déterminée à servir, et en partie grâce au fait qu'elle avait menti au capitaine Hirako concernant la façon dont elle avait terrassé les Gillians, elle continua plusieurs années encore à être le cinquième siège exemplaire de la cinquième division, tellement rapide dans le classement des dossiers et dans ses déplacements en général que certains shinigamis lui avait accolé le surnom de robot. Elle avait cependant et malgré ses airs impassibles ressenti une grande tristesse lorsqu'elle avait appris que le capitaine Hirako était sur le départ. Si la trahison du capitaine Aizen l'avait glacée, les années passées à côtoyer le Vizard, en temps de guerre comme en temps de paix, l'avaient peu à peu amenée à apprécier ce capitaine qui savait remonter le moral des troupes d'une simple pitrerie. Le soir de la promotion de Shinji à la division 0, elle était restée confinée dans ses quartiers et avait créé un nouvel hymne, empli de joie, avec une fin mélancolique à souhait faite de longs pincés qui résonnaient et résonnaient jusqu'au moment ou ils se fanaient. Il fallait déjà qu'elle se prépare à l'arrivée d'une tête connue, Hisagi Shuhei, qui avait été tout récemment promu (et ce malgré son Zanpakuto en contradiction avec l'esprit de la division, la douceur) au poste de capitaine de la cinquième, à son tour.

Ça ne dura que peu de temps, et on aurait pu croire, après toutes ces nominations éphémères, qu’être a la tête de la cinquième division était en réalité un cadeau empoisonné, un poste maudit. Le capitaine Hisagi trouva la mort, un beau jour, alors qu'aucun nuage ne semblait obscurcir l'horizon. Sa cinquième siège s'était déjà résignée, blasée qu'elle était d'organiser des fêtes de bienvenue ou immanquablement les autres lui demandaient de jouer un peu, pour égayer les coeurs. Ils partageaient un gobelet de saké, elle présentait ses respects au nouveau capitaine, elle allait se rasseoir et passait la nuit à ne pas dormir, à se demander quel serait son rôle à présent au sein de cette organisation toujours changeante. Le moine lui aussi tournait en rond, faisant les cent pas encore et encore jusqu'à l"épuisement. Jusqu'à ce que sa propriétaire trouve le sommeil.

La cérémonie qui avait eu lieu en l'honneur du capitaine Kawakami n'avait pas été différente, et la jeune femme avait vraiment semblé ne faire que peu de cas de la nomination de l'homme aux cheveux argentés à la tête du Gobantai. Les autres divisions elles aussi subissaient des changements incessants, cicatrices d'une guerre qui avait affaibli le seireitei à un point au delà de toute imagination. Ce capitaine là était puissant, il est vrai. Ils l'avaient tous été. Elle n'enviait pas son rôle, même pas un petit peu, mais respectait le Haori et faisait son travail, seule chose qui montrait réellement son rôle d'officier, allant par contre de moins en moins sur le terrain. Elle s’entraînait seule, en secret, utilisant son bankai dans les endroits reculés qui bordaient les banlieues du Rukongai. Elle n'avait jamais de cible, mais elle apprenait à contrôler les ondes sonores, de mieux en mieux, articulant ses mélodies comme on manie une lame.
Personne ne savait, mis à part les trois novices d'alors, qui à présent faisaient figure de membres confirmés de sa division ou même d'autres, puisque l'un d'entre eux avait été promu officier au sein de la onzième division. Elle s’entraînait au bankai car elle avait peur du futur, la seule partie de l'existence que la Soul Society ne pourrait jamais prédire. Il était plein de dangers aussi enfouis que la trahison du capitaine Aizen. Il suffisait de gratter le vernis. Et si sous le vernis, il y avait la mort, alors elle ne voulait pas mourir sans se battre au maximum de ses capacités.
Ces temps de paix, tout relatifs, avaient été le contexte parfait pour le développement de son reiatsu, sans que personne, mis à part quelques promeneurs, ne puisse le ressentir.

Puis il avait disparu, lui, le capitaine Kawakami, celui qu'elle avait regardé passer comme on regarde passer un train tard le soir, sachant pourtant qu'il y en aurait d'autres avant la fermeture de la gare. On n'avait pas voulu lui donner les circonstances, et elle n'avait pas non plus voulu les découvrir. La tête de l'hydre avait de nouveau été tranchée et le muguet de mai semblait destiné à ne jamais fleurir pleinement. Mais cette fois, cette fois ce fut différent. Comme un parfum qu'on vaporise ou une flèche qui quitte son arc, ses secrets furent révélés, provoquant son désarroi et la joie des autres. L'un des shinigamis de la cinquième division avait fait part de son bankai à un gradé de la première division, et la nouvelle était donc inopinément parvenu aux oreilles du capitaine commandant Kyoraku Shunsui.
Il l'avait fait parce qu'il respectait le cinquième siège, qui était maintenant un membre confirmé et unanimement respecté de la cinquième division, une représentante légitime pour le Gotei 13, et, on le savait à présent, suffisamment puissante. Elle avait voulu frapper cet homme, mais on ne frappait pas son subordonné. On se contentait de servir. Et elle avait juré de servir le Gotei 13 de la meilleure façon possible, aussi elle ne démentit rien lors d'une audience privée aux quartiers de la première division. A quoi bon. En un rien de temps, elle passa les audiences, les examens, encouragée par ceux de sa division et par ses quelques amis dans les autres, et elle, si discrète, devint un personnage connu dans tout le Seireitei de part un simple pardessus blanc. Comme a son habitude, elle noya ses angoisses en travaillant d'arrache pied, cette dernière caractéristique lui ayant valu d'intégrer non pas la cinquième mais la douzième division ou sa productivité ferait merveille.

-Voilà, donc comme je le disais je convoite un poste de capitaine, ce qui peut sembler un peu expéditif pour un nouveau, mais qui ne tente rien n'a rien. J'ai toujours adoré les capitaines du manga, mon favori étant Mayuri Kurotsuchi. Ils ont un degré de classe inimaginable. Alors, je suis ouvert à toutes critiques, lâchez-vous^^-


Dernière édition par Tsunemi Ai le Dim 24 Mar - 16:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Tsunemi Ai [Terminé]   Tsunemi Ai [Terminé] Icon_minitimeSam 2 Mar - 14:03

Après lecture, tu as amplement le niveau pour devenir Capitaine. Je te propose donc deux choses puisqu'en l'état, je ne sais pas encore si nous aurons réellement Orochi comme Capitaine de la Cinquième :

- Soit tu deviens Vice-Capitaine de la Cinquième division en attendant de voir si tu peux pas briguer ce poste plus tard.
- Soit je te mets Capitaine de la Douzième Division car tu sembles apprécier celle-ci (tu peux tout autant opter pour une autre division ne possédant pas de Capitaine).

Quoi qu'il en soit, tu ne sauras pas dans l'obligation d'éditer plus que nécessaire ton rp. Dis moi à la suite ce qu'il en est, sachant que je te verrais vraiment bien Capitaine d'une division, ton perso me plait beaucoup ^^

Pour ton Zanpakutô, il me convient tel quel. Donc j'attends ton retour pour savoir quoi faire pour ton rang.
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MessageSujet: Re: Tsunemi Ai [Terminé]   Tsunemi Ai [Terminé] Icon_minitimeSam 2 Mar - 14:07

Yop, mon retour rapide puisque je zone sur le forum depuis mon inscription, je lis un peu tout ce qui passe en fait^^

Honnêtement, je ne savais pas si la douzième était libre, mais après recherches minutieuses, j'ai vu que le capitaine était parti. Alors si je peux... je prends, et j'éditerai bien sur ma bio en conséquence.

Je ne voudrais pas priver Orochi de la cinquième, encore une fois.

Merci pour ta lecture, ce com m'a fait très plaisir, je suis un peu rouillé niveau rp alors je me demandais si ca allait plaire
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MessageSujet: Re: Tsunemi Ai [Terminé]   Tsunemi Ai [Terminé] Icon_minitimeSam 2 Mar - 14:16

Donc je te valide en tant que Capitaine de la Douzième division, au rang 4 qui t'offre donc 25 PC à te répartir pour ta fiche technique.

Si tu as des questions, je me tiens à ta disposition. Tu peux éditer ta présentation mais je te valide car cela ne dérange en rien le processus initial.

Bon rp

PS : je mets une option sur ton premier rp, il sera avec moi xD
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MessageSujet: Re: Tsunemi Ai [Terminé]   Tsunemi Ai [Terminé] Icon_minitimeSam 2 Mar - 14:22

Merci ! Et un petit RP avec le Kenpachi en personne, qui pourrait refuser ? Smile Je vais de ce pas faire ma fiche technique. J'ai une seule question à vrai dire, mais elle n'a rien à voir avec la présentation alors elle t'attend en MP, cher admin
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MessageSujet: Re: Tsunemi Ai [Terminé]   Tsunemi Ai [Terminé] Icon_minitime

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Tsunemi Ai [Terminé]

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