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 Les carillons de ton âme [Mentorat Shin]

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Areku Yamaii
Les carillons de ton âme [Mentorat Shin] Shi-shi
Areku Yamaii
Rang : San ban taï Taishô

Messages : 35
MessageSujet: Les carillons de ton âme [Mentorat Shin]   Les carillons de ton âme [Mentorat Shin] Icon_minitimeMer 23 Avr - 2:06


Je me vante d'être une personne courageuse. Sans rire. J'ai passé une douce éternité enfermée dans les ténèbres de l'Entre-Monde, j'ai toujours accompli mon devoir de Shinigami sans ciller, sans broncher, sans jamais revenir sur mes décisions. Je n'accepte pas l'idée d'avoir l'étoffe d'une capitaine, néanmoins, je fais de mon mieux pour diriger la Troisième Division avec zèle et efficacité, réglant les problèmes internes, me montrant curieuse et soucieuse de tout un chacun tout en imposant une stricte distance entre moi et ceux qui la composent. Oh, bien sûr, il m'arrive d'avoir peur et plus souvent qu'à mon tour : mais cette frayeur qui me saisit devant le péril est comme un serpent autour de mon cou que j'ai tôt fait de saisir, de jeter à terre et de piétiner dans la poussière. La peur ne m'intimide pas.
Pourtant, en cet instant, j'étais en train de fuir. Mon adversaire actuel n'était pas de ceux que j'avais le courage d'affronter aujourd'hui.

Une montagne de paperasse.

Vous allez me dire, évidemment, que c'est un cliché ; que les capitaines pleurnichent toujours au sujet de toutes les formalités qu'ils doivent remplir quotidiennement, à ce point qu'il ne saurait s'agir que d'une honteuse exagération qu'on nous passe du fait de notre grade. A celui qui penserait ainsi je dis ceci : allez vous battre à ma place sur le champ de bataille qu'est ma table basse, allez affronter les réclamations nécessitant votre jugement et votre attention, allez, partez en quête de réponse explorer les textes régissant les lois et les codes de la Soul Society ; allez vous perdre parmi ces lignes tortueuses, dessinées par les pinceaux fins de quelque bourreau sociopathe. Accomplissez cette tâche, jour après jour, le temps que le soleil ai gagné son zénith. Cela vous donne l'impression de perdre la moitié de votre vie à comprendre ce qu'ils sont trop nombreux à tenter de vous rendre incompréhensible. Hermétique.

Et j'en avais assez. J'étais trop fière pour déléguer ce travail à mon vice-capitaine, ou à qui que ce soit d'autre, aussi avais-je tout bonnement fini par saturer. C'est après avoir brutalement déchiré une note émanant de la Première Division, dans un sursaut presque hystérique, que j'avais réalisé l'épuisement de mes nerfs. Et si j'étais longue à m'irriter, une fois ce stade passé, je pouvais en devenir... disons... hautement désagréable. J'avais bien tenté de me calmer à midi en gagnant le réfectoire et en tentant de manger parmi mes hommes. Quelque chose avait dû me trahir : le regard polaire, le pli scellé comme une tombe de ma bouche ou peut-être les nuances meurtrières de mon Reiatsu. Quoiqu'il en soit, ça n'avait guère moufté pendant le repas, et bien trop de yeux furtifs s'étaient tournés dans ma direction, avant de vite replonger dans l'assiette.

Exaspérée au-delà de ce qu'il était bon pour moi, j'avais fini par fuir les lieux, et j'errais désormais dans les ruelles ensoleillées du Seireitei en quête de sérénité. Une sérénité se faisant foutrement désirer, d'ailleurs, et sacrément habile : impossible de mettre la main dessus. Les quelques badauds me fichaient une paix royale - non pas qu'on s'amusait d'ordinaire à me faire perdre mon temps, d'ailleurs. Dans ma constante tentative d'incarner l'officier modèle, je me faisais patiente et à l'écoute du plus grand-nombre, mais mieux valait tout de même ne pas abuser.
    « Qu'est-ce qui te trouble à ce point, déesse de la mort ? »
Je manquais sursauter. Ce n'était pas une voix s'étant adressée à moi, c'était une pensée, née de mon Zanpakutô. C'était également la première fois qu'il me parlait depuis que j'avais émergée à la lumière du présent. Ouhishoku, la reine des éclipses, n'était guère loquace d'ordinaire. En vérité, elle ne parlait presque jamais tant que je ne me laissais pas abîmer au fond de mon monde intérieur. Le lien nous unissant était extrêmement profond, à ce point que tout échange superficiel était banni de notre relation. Je ne venais à elle qu'en quête de pouvoir, et elle ne venait à moi qu'en quête de réponses.
    « Des problèmes que tu ne saurais comprendre, douce souveraine. Ces ennuis sont bien loin de tes préoccupations. Des ennuis triviaux. »
Souvent, je m'étais posée la question de ce qui composait l'existence de nos trancheurs d'âme. Ils vivaient à travers nous, sans aucun doute : mais ils s'abritaient dans une dimension bien réelle, très personnelle, que je nommais simplement notre monde intérieur. Qu'y faisaient-ils ? De quoi était fait leur présent ? J'aurais aimé qu'Ouhishoku puisse me répondre. Il n'en était rien.
    « Peut-être puis-je t'apporter quelques solutions. Laisse-moi te dire que je vois les peurs habitant ton coeur. Souhaites-tu que je te les décrive ? »
Contrairement à certains, mon sabre ne faisait jamais rien d'intentionnellement douloureux à mon égard. D'intentionnellement.
    « Je me passerai cette fois de ton regard avisé » songeai-je fermement. Si j'avais parlé au lieu de penser, j'aurai alors dégluti tant j'étais mal à l'aise devant l'éventualité que me proposait Ouhishoku.
    « Je t'ai bien choisie, Yamaii. Tout comme l'éclipse, tu caches une bien belle lumière derrière un manteau d'ombres. Ta dualité est ce qui constitue ton humanité. Ta crainte d'échouer et de ne pas être à la hauteur te rappelle ton humilité. Ta faiblesse te pousse à la pitié... ton désir de vaincre t'amène à te surpasser. »
C'était l'un des plus beaux compliments qu'elle m'aie faits jusqu'à présent. Je sentis sa présence se retirer de ma conscience, sans doute parce qu'elle sentait qu'elle était parvenue à m'apaiser un peu. M'autorisant un petit sourire mi-contrit, mi-satisfait, je levais le visage vers la chaude clarté du ciel. Il est vrai que nous autres Shinigamis tirons avant tout notre force de nos sabres. Que serions-nous réellement sans eux, si grande soit notre maîtrise du Kidô ou du Hakuda ?
C'est ainsi la tête dans les nuages que je rentrais en plein dans quelqu'un, ce qui pour le coup me ramena bien bas sur terre. Le heurt était loin d'être dur, ce qui ne m'empêcha pas de foudroyer du regard mon vis-à-vis que je mis une seconde à reconnaître : Shin Hayako, septième siège de la Quatrième Division, dont j'avais fait la rencontre dans un... dans un... dans un lieu qui n'était pas... mon genre de... lieu.

Non, je ne confesserai pas tout.

J'avais alors pu remarquer qu'il entretenait une relation bien singulière avec son propre Zanpakutô, car alors, il l'avait désignée comme son aimée. Je ne pouvais pas m'empêcher de comparer leur lien avec le nôtre, à Ouhishoku et moi. Je voyais dans les rapports compliqués, limite fuligineux, entre Shin et son trancheur d'âme ce que j'évaluais comme de l'immaturité. Non pas que l'un ou l'autre le soit : c'était ce qui les unissait qui l'était. Pour moi, mon monde intérieur était d'une absolue tranquillité. Pour lui, c'était à coup sûr une toute autre paire de manches. La chose était fréquente chez les jeunes Shinigamis, ce que, malgré mon apparence, je n'étais pas du tout.
    « Et bien, septième siège ? On ne regarde pas où on va ? » l'accusai-je en totale hypocrisie, étant celle qui avait le nez ailleurs au moment de notre collision. Ce qui ne m'empêcha pas d'esquisser un sourire franc une seconde plus tard : « Mais je vous pardonne. A la condition que vous remettiez à votre capitaine mon invitation à l'association du club des femmes Shinigamis. »
Mon pardon n'avait manifestement pas de prix.
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Hayako Shin
Les carillons de ton âme [Mentorat Shin] Shi-cap
Hayako Shin
Rang : Capitaine de la Quatre

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MessageSujet: Re: Les carillons de ton âme [Mentorat Shin]   Les carillons de ton âme [Mentorat Shin] Icon_minitimeMer 23 Avr - 3:28

Non non et non !
C'est vrai pourtant. Et tu le sais très bien !

Le garçon n'était pas content et il l exprimait ainsi en envoyant tout ce qui se trouvait sur son chemin par terre. Pourquoi faisait il cela ? Très simple : sa jeune et tendre l avait insulté au plus profond de son etre, l accusant de ne pas être suffisamment fort pour subir ses caprices. Déposant son zanpakuto au milieu du chemin, il se mit à tourner autour tel un charognard, lui posant pleins de questions-réponses avant de s assoir à côté d'elle.

J'y crois pas, toi, celle qui partage ma vie, mes faits et gestes, toi qui me conseille et soutient dans les moments difficiles, tu oses me dire ça comme ça...
J'ai rien à ajouter. C'est comme ça mon chou, je ne fais que constater c'est tout.

Ah ça, j vais t'en foutre des "Mon chou". C'en est assez, il n'en peux plus de ses surnoms. Toujours les mêmes, ce ne sont que des prétextes pour le rabaisser au plus profond de lui même. Une larme coula le long de sa joue. Même s'il disait en avoir marre des surnoms, cela restait une marque d'affection. Il n'en avait pas reçu beaucoup depuis sa sortie de l'académie, et ce n'est clairement pas avec sa capitaine qu'il risquait d'en avoir. Allez mon grand, on se reprend. Après tout, la présence d'Asuna il en avait besoin. Pour le recadrer entre autres. Mais elle ne serait pas toujours la pour lui, voire jamais la. A lui de se débrouiller. Il lui fallait renforcer les liens avec quelqu'un, une personne qui le connaissait bien. Tournant la tête vers son zanpakuto, il laissa apparaître un mince sourire.

Ça te fais rire ?
Je pensais à notre rencontre à l académie. Et que malgré tout ce que j'tai dit tu es toujours la.
En même temps, j'peux pas m'enfuir hein, j'ai pas de jambes.

Le septième siège sert son zanpakuto contre lui, comme s'ils venaient de se retrouver après une dizaine d'années sans se voir, puis caressa son fourreau. Il l'a remit à sa ceinture et se dirigea vers la grand'rue qui l'amenait dans ses quartiers. Sur le chemin, il se demanda plusieurs choses sur comment établir un lien quasi fusionnel avec son zanpakuto. Car il reste quand même la marque essentiel du shinigami. Et que la relation qu'il entretenait avec Kimagurenai n'était pas encore tout à fait au point, vu ce qu'il s'était passé un peu plus tôt.

Mon chou, tu me pardonne dis ?
Oui ma belle. Je peux rien te refuser toute façon
Fais toi mal alors, quelque chose de bien excitant... Mmmh.. Que je vois ton sang perler comme une goutte d'eau tombant sur le sol...
Mmh faudrait que tu frennes tes ardeurs, miss.
Alors tu fais le show pour ta capitaine, mais moi tu refuses hein ? Pff...

Un soupir, un sourire, il dégaine son arme, prend la lame dans les mains et resserre son emprise. Une, deux, puis quelques gouttes vinrent tomber sur le sol. Shin se baisse pour essuyer les quelques gouttes sur son uniforme, puis lèche sa main endolorie. Il laisse un peu de temps que son zanpakuto se délecte de ce nectar si précieux à ses yeux, puis essuie sa lame avec sa manche avant de rengainer dans son fourreau.

Je crois que je t'aime...pour ta souffrance.

C'est de loin la déclaration d'amour la plus insensée et plus belle qu'il ait pu entendre ici. Les yeux embourbés de quelques larmes, il les essuie d'un revers de la main, avant de reprendre son chemin... Et se fit rentrer dedans par une jeune fille. Il l'a déjà vue, mais où ? Ah oui, avec Krow et Maki, aux phalanges brisées. Par contre il ne connait pas son nom... A moins que... Areku Yamaii ! Voilà il s'en rappele maintenant. Troisième division, Capitaine rien que cela.
Elle l'accusa de ne pas regarder où il allait, chose à quoi bien sûr le zanpa voulut prendre la défense de son maître. Shin ramena son zanpakuto vers lui, chuchotant qu'elle ne pouvait pas entendre ce que Kima disait, lui promettant un petit cadeau pour faire oublier cet affront envers son maître. Cette dernière se ravisa, et le septième siège put répondre à la capitaine de la troisième division.

Bonjour Capitaine Areku. Euh oui pourquoi pas, mais je doute qu'elle acceptera. C'est que nous sommes occupés à la Quatrième. Je transmettrai volontiers. - marque un temps d'arrêt - Veuillez m excuser, j ai promis à ma douce une compensation, suite à notre rencontre. Elle n'a pas appréciée le fait que vous me parliez comme cela, et elle s'est emportée. Elle a encore un peu de mal avec les gens, outre que moi.

Sa plaie à la main ne s'étant pas encore tout à fait guérie, il versa quelques gouttes sur la poignée de son zanpakuto. Une fois cela fini, il remit un bandage sur sa plaie et s'excusa pour le spectacle.

Excusez mes méthodes un peu barbares, mais c'est pour l'instant le seul moyen que j'ai trouvé pour la calmer un instant. Vous souhaitiez me parler de quelque chose en particulier ?
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Areku Yamaii
Les carillons de ton âme [Mentorat Shin] Shi-shi
Areku Yamaii
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MessageSujet: Re: Les carillons de ton âme [Mentorat Shin]   Les carillons de ton âme [Mentorat Shin] Icon_minitimeDim 27 Avr - 1:28



Je scrutais les yeux noisette de mon interlocuteur, fenêtres automnales ouvertes sur le fond de son âme mouvementée. Je n'irais pas jusqu'à dire que son sabre le tourmentait, non - j'en ignorais bien trop pour affirmer une telle chose. Mais, de toute évidence, il y avait là une domination qui relevait, quelque part, plus d'une nature parasite que d'une osmose. Dans l'idéal, nous nous tenons en harmonie avec nos Zanpakutôs, nos esprits unis et au diapason l'un de l'autre. Ici, le trancheur d'âme donnait l'impression de s'abreuver à la vitalité du Shinigami. Ce n'était pas une bonne chose, d'autant plus qu'il n'était guère robuste.
    « La calmer quelques instants, vous dites ? »
J'avais toujours supposé que les hommes se voyaient couplés à des armes typées... typées masculines, et les femmes à des esprits féminins. Je m'autorisais un rire intérieur, heureuse de constater qu'on pouvait toujours apprendre des choses au bout de plus d'un millénaire.
    « Loin de moi l'idée de m'immiscer dans la relation que vous entretenez avec Kimagurenai, mais j'aimerais en apprendre un peu plus, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Veuillez me suivre. »
J'ignorais si Shin avait des affaires pressantes à régler, mais de toute manière, le ton dont je m'étais servi ne souffrait pas réellement de protestation. Une curiosité de plus en plus piquante s'était emparée de moi, la même curiosité que je m'étais découverte en passant le seuil de l'académie des dieux de la mort. Cette sorte de fringale au sujet de nos pouvoirs, l'envie de satisfaire un manque de connaissance qui ne serait jamais tout à fait comblé. Cela dit, pour ce que j'avais en tête, les ruelles gorgées de soleil du Seireitei ne convenaient absolument pas. Il nous fallait un lieu isolé et paisible, où le guérisseur pourrait s'abîmer dans la contemplation de son propre for intérieur. C'était là un exercice que j'accomplissais avec facilité, mais il n'était pas même certain que Shin s'y soit déjà adonné de façon volontaire.

Je repris la parole, tout en parlant par-dessus mon épaule afin de m'assurer de ne pas le perdre. Ce n'est pas qu'il était tête en l'air, mais... un peu, tout de même.
    « Il est rare qu'un Zanpakutô raffole du sang de son maître. Cela peut arriver... » J'eus une pensée légèrement émue pour Chiraki Maki, de la Division des Archives. « Mais c'est généralement lié à un pouvoir en relation. Je ne crois pas que votre sabre soit à ce point versé dans un art sanguin, si ? »
Au fil de notre progression, le choix de ma destination devenait de plus en plus évident. Nous nous enfoncions dans les quartiers des Divisions, et plus particulièrement celui de la Troisième. La discipline y régnait à présent comme une façon de vivre, où tous arboraient l'uniforme règlementaire sans fantaisie, où l'on vaquait sérieusement à ses occupations. J'avais fini par imposer ma marque. Le zèle, tel était le cadeau que j'avais fait à ces hommes : les entraînements étaient communs, soigneusement réglés et annoncés à l'avance sur un service préparé par mes soins. Chacun était vivement encouragé à fréquenter assidûment les Divisions des recherches et des archives de manière à se documenter, si ce n'était fait, sur l'éventail éclectique des pouvoirs dont disposaient nos ennemis. L'ignorance est un des périls les plus meurtriers lorsqu'on se spécialise dans la chasse aux Hollows.

Je saluais de la tête ceux que je croisais, et nul ne s'étonna de me voir ramener un siège arborant l'insigne de la Quatrième. C'étaient là mes affaires, et on les respectait.
    « Voilà » annonçai-je finalement.
Nous nous tenions devant un édifice de petite envergure, cerné d'une enceinte à hauteur de bassin qu'il était même possible d'enjamber. C'eût toutefois été faire preuve d'un certain irrespect, car le bâtiment abritait un dojo qui m'était en fait réservé. Cela faisait partie des quelques caprices que je m'étais autorisée. Sans plus attendre, je franchis l'ombre de l'arche en pierre tenant lieu de portail en invitant du geste le jeune Shinigami à m'emboîter le pas. Je fis glisser les panneaux de toile et de bois en barrant l'entrée, non sans m'être déchaussée auparavant (inutile de préciser que je m'assurais que Shin en fasse autant avant de le laisser pénétrer à son tour).

L'intérieur était saturé de Reiatsu.

En toute chose, en tout air, en tout lieu de la Soul Society flottent les particules spirituelles composant notre monde. Mais dans cet endroit précis, l'atmosphère en était remplie. Il s'agissait des manifestations résiduelles de mes entraînements, où je libérais presque chaque jour des quantités importantes de Reishi. Il en résultait cette présence à la tonalité particulière, sereine... ces nuances stellaires dans les rayons du soleil filtrant par les fenêtres... ces tonalités étoilées dans l'écho de nos pas sur le parquet... comme si des constellations entières se dissimulaient ici, indiscernables mais bien présentes. L'éclipse m'appartenait, et elle se ressentait partout de manière diffuse.
    « Ici, nous serons tranquilles et nul ne nous dérangera. »
Nous gagnâmes rapidement ce qui était la pièce principale du dojo. Assez vaste, elle était à moitié douchée par la clarté du jour et, grâce à un étrange jeu de lumière, à moitié plongée dans l'ombre. Cette dualité me plaisait beaucoup, comme on l'aura deviné.
    « Asseyez-vous quelque part, Hayako-kun. »
Je l'observais faire, allant me placer contre le mur du fond. Je laissais quelques secondes s'écouler, observant un silence solennel.
    « Lorsque nous devenons des Shinigamis, des dieux de la mort, nous déversons dans nos lames une part de notre souffle spirituel que nous appelons Reiatsu. Au fur et à mesure, nos Zanpakutôs se forgent en corrélation avec ce que nous leur insufflons. Il arrive néanmoins que certains sabres s'avèrent bien opposés au caractère de leur maître. Dîtes-moi, septième siège... vous m'avez dit devoir calmer votre trancheur d'âme. Comment se fait-il que vous ayez à composer avec lui ? Ne lui tenez-vous pas la bride haute ? »
La question était plus insidieuse qu'il n'y paraissait. D'une certaine manière, je lui reprochais de ne pas avoir la main-mise sur son Zanpakutô. L'harmonie, oui : mais nous les dominions, cela allait dans l'ordre des choses. Nous avions gagné leur pouvoir, souvent de haute lutte : ce privilège nous donnait l'ascendant sur eux, et non l'inverse.
    « Allez-y. Décrivez-moi votre arme, votre monde intérieur, votre sanctuaire. Il vous reste bien des choses à découvrir sur votre relation. Laissez-moi voir ce que vous en savez déjà, que je puisse vous apprendre le reste. »
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Hayako Shin
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Hayako Shin
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MessageSujet: Re: Les carillons de ton âme [Mentorat Shin]   Les carillons de ton âme [Mentorat Shin] Icon_minitimeDim 27 Avr - 2:40

Elle le regardait avec un air intrigué, comme si elle se posait plein de questions sur son sort. Vint ensuite le moment où elle déclara vouloir en savoir plus sur la relation que le septième siège et son zanpakuto entretenaient. La jeune femme n'avait pas du bien assimiler le fait que ce soit l'arme qui manipule le sabreur et non l'inverse. Elle lui ordonna de le suivre, bien que le garçon ait des rapports à terminer, il préféra ne pas insister et décida de se plier à la décision de la capitaine de la troisième division.

Tu es trop gentil... Je te rappele que tu dois obéissance à moi et c'est tout. Refuse immédiatement son offre, ou bien...

Les quelques gouttes de sangs venant de sa main encore endolorie viennent faire taire la dominatrice, accordant un moment de répit au garçon. Mais jusqu'à quand ? Ce n'est qu'une question de minutes avant qu'elle ne refasse surface. C'est donc avec hâte qu'il rattrapa la jeune femme.
Elle lui demanda si son zanpakuto avait son pouvoir en rapport avec le sang, chose à quoi Shin répondit par la négative.

Je vous arrête la, Kimagurenai n'est pas du tout en rapport avec le sang. Elle n'en a que faire à vrai dire. Elle, ce qu'elle aime, c'est me voir souffrir. - montre sa main et quelques cicatrices - Et en plus de ça, elle est possessive et extrêmement jalouse. J'ai du faire quelques sacrifices pour venir ici, parce qu au début elle ne voulait pas du tout.

Il en dit un peu trop, m'enfin ça va pas le tuer. Quoique, la dominatrice pourrait mal le prendre... Hum... Tiens, ils y a des shinigami la. De la troisième division. Il semblerait que la capitaine l emmene dans ses quartiers pour être seuls. Shin marqua un temps d'arrêt. Et si Kima' n'était pas d'accord et faisait son cirque la bas ? Un petit sourire sur son visage fit surface, lorsqu'il pensa au combat entre son zanpa' et la capitaine Areku. Kima' se battrait en défendant Shin becs et ongles, hum c'est assez excitant quand on y pense. Allez mon grand, arrête de penser à ça maintenant, c'est pas le moment. Salue plutôt les gens que tu croises, prend pas ton air gêné. Ils s en foutent de toi.

Arrivé dans ses quartiers, la capitaine lui montre un endroit assez éloigné, son dojo personnel. Ça c'est cool, on est pas dérangé ni rien pour se la couler douce et s entraîner. Il s'y dégage une légère brise, qui fait que l'air se bonifie au fil des minutes. Tout de suite, elle lui dit de venir prendre place à l'intérieur, ce qu'il fait, se déchaussant avant d entrer.
Shin scrute l'endroit des yeux et choisit de s'assoir en face de la jeune femme. S'ensuivit le pourquoi du comment sur la raison de leur venue ici.

Voyez vous, Capitaine Areku, ma relation est comme cela depuis le début, enfin je vais vous expliquer plus en détail. Depuis l'Académie, je fais tout pour ne pas me servir de mon arme. La raison est que je ne souhaite pas la voir prendre part au combat, et qu'il est de mon devoir de la protéger. Elle, de son côté, à depuis développé un côté créatif pour me faire payer en quelque sorte. Côté créatif qui s'est transformé en passion sadomasochiste maintenant. Depuis, je la laisse faire et je me tais. Tout est dit. - prend un temps d'inspiration puis reprend la parole - Elle nie bien sûr à chaque fois, mais elle sait que j'ai raison au fond, hein ma princesse ?

Shin attrapa son zanpakuto qu'il avait déposé à côté de lui en prenant place, puis commença à déposer quelques baisers sur le manche, le fourreau et l ouvrit pour caliner la lame.

Je t'aime aussi mon chou, mais faudrait que tu changes de version la prochaine fois. J'en ai marre de passer pour la méchante à chaque fois.

Le côté bad girl te va si bien ma douce...

Il reposa son sabre à côté de lui, observant la réaction de la capitaine à son discours, puis termina de parler sur son monde intérieur, ce qu'elle lui avait demander de décrire plus tôt.

Mon monde intérieur ? Hum rien de bien spécial, cela représente juste une chambre avec un lit à baldaquin, parsemée d'accessoires divers et variés. Vous souhaitiez en connaître davantage, ou bien cela vous convient ? Vous me parlerez bien de votre arme non ? J'aimerais en connaître davantage sur votre monde. On dit que mon monde est étrange et on se méfie de moi. Est ce grave, Capitaine ?
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