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 Igarashi Shu !

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AuteurMessage
Igarashi Shu
Igarashi Shu ! Viz-cap
Igarashi Shu
Rang : Jûbantai Taishô - Capitaine de la Dixième Division

Messages : 866
MessageSujet: Igarashi Shu !   Igarashi Shu ! Icon_minitimeLun 5 Nov - 23:56

Igarashi Shu

    Âge : Mort à 25 ans, il en a en réalité 378 ans, soyons précis !
    Race : Vizard !
    Rôle au sein de Karakura demandé : Général du Suzaku

    Description de votre personnage :

    Shu est homme plutôt grand, du haut de son mètre quatre-vingt. N’étant pas un géant il fait tout de fois bonne impression de par sa stature bien développé. Un corps musclé qui bien qu’il n’en fasse pas étalage au yeux de tous se ressent facilement. Il a tout de même passé deux cents à s’entrainer ce qui lui a permis de se forger un corps dont il n’a pas le moins du monde à avoir honte. Ce qui en réalité était un sacré paradoxe, car il était extrêmement mauvais avec le corps-à-corps, il n’aimait pas cette proximité et l’évitait sans cesse, impossible de savoir pourquoi, mais ce genre de combat n’était pas son genre du tout. Du côté vestimentaire son corps se retrouvait recouvert de noir en permanence, de la tête au pied à peu d’exception prêt. Quelques légères touches de blanc parsèment sa tenue de ci de là et l’on peut apercevoir sous sa tenu par certaines ouvertures sur le côté, le col et les manches, qu’il porte une tenu blanche sous la noir. Le tout finalement surmonté d’une cape. Ce n’est plus réellement sa tenu de shinigami à laquelle il a redonné un coup de jeune, gardant malgré tout certains principe de celle ci, comme le fond ample de la tenue. Son Zanpakutô dans son fourreau au reflet bleuté pend à son flanc gauche accroché par la lanière noir de sa tenue. La couleur bleu ne déteint d’ailleurs pas tant que ça avec le reste de sa tenue car celle-ci dégage quelques reflets violets qui contrastent malgré tout bien avec sa tignasse qui elle est d’un noir ébène.

    D’ailleurs en parlant de sa tignasse autant en profiter pour vous décrire son visage. L’on peut aisément dire que le jeune Igarashi à été pourvu de ce que l’on pourrait appeler une gueule d’ange. Avec sa tignasse noir et ses yeux verts profonds il en a fait craquer plus d’une. Des yeux qui malgré tout laisse entre-apercevoir toute l’expérience d’un homme qui malgré son apparence juvénile a plus de 375 années derrière lui. Fier de tout ce qu’il a vécu durant toutes ces années, il le montre. Même la partie la plus triste de sa vie qu’avait été la partie au Rukongaï. Il l’avait accepté et en avait fait une partie de son être, une partie qui comme le reste l’avait grandit ! Il est d’un calme olympien, ce qui est tout de même un élément intéressant de par le fait qu’il soit un Vizard. Les années passé à prendre le contrôle de ce monstre qui vivait en lui ayant porté leurs fruits. Il n’est pas du genre à s’énerver pour un rien et son Hollow à été en l’espace de deux ans maîtriser. Plus de crise de colère où d’envie du massacre du genre, même lorsqu’il revête son masque. Bien que cela ne soit que pour une durée restreinte. Il n’est malgré tout pas à exclure qu’un grand stress puisse réussir à le refaire sortir. Comme cela est arrivé il y a de cela 200 ans...
    
De manière général, il est quelqu’un de plutôt réfléchis, et ce en toute circonstance. Probablement son passage à la dixième division en tant que Vice-capitaine qui lui colle à la peau. Cette division étant malgré tout celle en charge des aspect tactique au Seireitei il avait donc forcément des bases dans ce domaine. Malgré ce côté sérieux, il pouvait s’avérer très amical. Jamais froid, d’une nature plutôt joueur. S’il est avec ces amis il rira avec plaisir et n’est pas le moins du monde renfermé sur lui même. Il a retrouvé la joie de vivre il y a plus de 300 ans, il n’était en aucun cas question de la reperdre ! Finalement en tant que général de l’une des branches du Kanshu il entretient avec les membres de sa division une relation qui se veut stricte. Ne pas devenir l’ami de tout ses subordonnées. Ce n’est seulement le cas qu’avec l’une d’entre elle, avec qui il entretient de bonne relation depuis leur rencontre il y a de cela une année, mise à part elle les relations avec le reste de son unité reste sérieuse.

    Description de votre pouvoir :

    Zampakutô : Onibi. (feu follet.) Une forme scellée classique on peut le dire. Un katana finement taillé dans un métal parfait. Une poignée d’un bleu sombre avec des gravures dorées qui remontent jusqu’à la garde du même côté que ce trouve le côté tranchant unique de l’arme. Une poignée au bout de laquelle se trouve à l’une des extrémité un anneau d’or, et à l’autre une garde dorée très simple. L’arme rangé dans un fourreau de la même couleur que la poignée, avec à sa base une couronne dorée.

    Shikaï : Kyokusen, Onibi. (Courbes-toi, feu follet.) Une fois la libération effectué, le katana se transforme en une épée en croissant de lune magnifique elle aussi. Une arme que l’on ne voit que peux souvent mais qui convient parfaitement au style de combat de Shu. Au fond de la poignée se trouve maintenant une sorte de demi-lune tranchante à souhait, tandis que la lame principale, avec ces traits abrupte semble n’avoir que l’envie de venir se loger derrière la tête de son adversaire pour la lui arracher. Pourtant le principal pouvoir de son Shikaï n’est pas dans sa forme, mais dans le fait qu’Onibi soit un Zampakutô élémentaire de type feu. A ce niveau le feu n’est créé lors de technique bien précise.



    Bankaï : Jigoku no wa Onibi. (Le feu folet du cercle des enfers.) La libération totale d’Onibi fait disparaître son épée en croissant de lune. La garde de celle-ci venant se positionner prêt de son avant bras gauche, la lame se transformant en plusieurs anneaux qui rattache la garde à l’avant bras, tandis qu’un anneau de feu pur se créer sur le bras droit et qu’un lien de feu ample fini par relier l’un à l’autre. Le feu cette fois-ci est bien présent, permettant à son utilisateur de s’en servir comme d’une arme à part entière, et ce par le simple usage de sa pensée. Ce Bankaï semble être à l’opposé de ces pairs de par le fait qu’il ne semble pas à première vu jouer sur la démesure. Pour autant il suffit de voir les flammes qui se crées au moment de l’attaque pour se rendre compte qu’il n’a rien à envier aux autres.

    Histoire :

    Avant de laisser Shu vous raconter par lui même son histoire, je me permets de prendre sa place pour vous raconter la première partie de l’histoire, celle dont il ne se souvient plus et dont il n’apprendra jamais rien. Sa vie avant la mort.

    L’Igarashi naquît pendant l’ère Edo, une quarantaine d’années après la prise de pouvoir des Togusawa. Le Shogunat était maintenant dans les mains de cette famille. Je ne vous embêterai pas avec tous les problèmes politiques que cela souleva car dans sa vie, Shu n’eut que peu de contact avec cette partie de la vie politique japonaise. Il naquît plus précisément dans un petit village perdu dans la campagne. Un village prospère où son père se trouvait être le forgeron. Son avenir était tout tracé : Travailler avec son père et quand le moment sera venu reprendre la forge à sa place. Et selon le jeune homme c’était tant mieux. Il était fier de son héritage et de sa famille. L’on peut même dire que la vie du jeune Shu fut tout ce qu’il y a de plus parfaite. Son enfance fut joyeuse, et bien que ses parents ne furent pas riches il ne manquait presque de rien, l’on peut dire qu’il grandit dans les rires et la joie. Dès qu’il fut en âge il partit apprendre le métier de forgeron dans un autre village pour pouvoir revenir plus tard aider son père. Il y resta plus longtemps que prévu, n’étant parti que pour 4 ans, il en revint 6 ans plus tard. Mais il revint avec une surprise. En plus de revenir en tant que forgeron confirmé il revenait avec à ses bras une jeune fille. Une ravissante jeune fille dont il était tombé éperdument amoureux et qui se trouvait être la fille de son maître forgeron. Ce qui promettait à leurs deux familles un avenir encore plus prospère. Oui tout le monde y trouvait son compte et ce fut donc dans la joie que la nouvelle fut reçue. Comme je vous le disais précédemment la vie de Shu fut tout ce qu’il y a de plus parfaite. L’on peut le dire. Aucune embûche à l’horizon sur une voie qui semblait tracée pour le plus beau des dénouements !

    Vint ensuite le mariage. Bien sûr la cérémonie se déroula dans les plus parfaites conditions ! La mariée vêtue d’une robe très simple, mais pourtant si simple. Elle resplendissait dans sa robe qui pourtant n’avait rien de spécial. Tous les gens qui furent invités à ce mariage se remémorèrent pour le reste de leur vie les deux mariés. Ils resplendissaient de bonheur et cela touchait tout le monde. La fête fut une complète réussite malgré les moyens des deux familles qui n’était pas non plus faramineux. Pour couronner le tout nos deux amoureux eurent le droit de partir pour quelques jours à Edo, la capitale du Japon. Les affaires des deux familles étaient prospères et ils entendaient laisser leurs enfants profiter un peu de leur nouvelle vie. Ce fut donc pour un voyage en amoureux que nos tourtereaux partirent. Tout se passa le plus parfaitement du monde, le voyage sans la moindre embûche, une calèche organisé qui se déplaçait chaque mois vers la capitale avec à leur tête quelques gardes au cas où des brigands tenteraient de venir piller les voyageurs. Oui tout aurait pu être parfait pour ce voyage. Malheureusement à l’inverse de tout le reste de leur vie, ce voyage ne le fut pas...

    Une simple soirée en amoureux comme on en voit tant, une promenade dans un parc en fin d’après-midi, avec le soleil couchant suivit d’un diner dans un restaurant romantique, qui l’un comme l’autre se passèrent sans le moindre problème. Les amoureux payèrent leur repas et repartir, main dans la main. Discutant de leurs voix douces tel le magnifique couple qu’ils représentaient. Le rire cristallin de sa dulcinée emplissant la nuit. Laissant notre Shu rêveur, tout en marchant il la contemplait, détaillant pour la millionième fois celle avec qui il voulait passer le reste de sa vie. Quand tout à coup une voix les arrêta. Une voix qui se voulait menaçante et qui l’était. Un homme armé d’une épée qui venait les détrousser, il était accompagné d’une bande de quatre autre personne qui s’étaient positionnés devant et derrière le couple pour éviter tout échappatoire possible. Shu tenta de les calmer. Leur disant qu’il leur donnerait tout ce qu’il désirait. Mais au moment où il pensa que tout cela allait se terminer et que leur vie pourrait reprendre tranquillement, l’homme ordonna à l’un des siens d’en finir. Shu qui n’était pas forgeron pour rien, bloqua l’homme et retourna son arme contre lui. Il connaissait les principes du combat à l’arme blanche et élimina le premier homme.

    La seul chose qu’il oublia dans la précipitation pour défendre sa bien aimé fut ceux de derrière. Quand il se retourna le chef tenait entre ces mains celle pour qui il serait prêt à sacrifier sa vie, une épée sous sa gorge. Ce fut ce qu’il fit, supplier pour qu’il l’épargne, qu’il prenne sa vie en échange. Un sourire diabolique comme il n’en avait jamais vu et qui resta pour le reste de sa courte vie ancré profondément dans sa mémoire. La lame bougea et sa dulcinée tomba au sol... Une mort pratiquement instantané, pourtant Shu se jeta au sol pour la rattraper ! Hurlant à la mort, la tenant dans ses bras, elle celle qui représentait tout pour lui. Il pleurait, de tout son être, une colère sans borne s’empara de lui ! Se relevant il tenta de faire le plus de dégâts qu’il put ! Tuant d’un coup de poing qui brisa la nuque l’un des gars qui tentât de l’attaquer ! Malheureusement il ne le vit même pas arriver. Le boss et sa lame encore rouge du sang de sa bien aimé. Un coup qui lui transperça la gorge... S’en fut finit de leur parfaite existence, une vie éphémère qu’il avait vécu sans regret mais qui s'acheva de la pire des façons possible...

    _________________________

    Comme tout mort qui se respecte je ne me rappelle de rien de ma vie avant la mort. Pas la moindre trace d’un quelconque souvenir marquant. Je sais bien que c’est parfaitement normal, mais quand même, je me demandais parfois ce qu’avait pu être ma vie avant ? Les raisons pour lesquelles j’étais mort ? Une erreur de parcours, un acte héroïque, une peine de mort ? Qui sait. Je n’y pensais pas tout le temps, mais je dois avouer qu’il m’arrivait d’y penser. Ma vie au Rukongaï dura une cinquantaine d’année, mais qui sembla à mes yeux en être tellement plus. Je n’étais pas vraiment seul, j’avais rapidement socialisé avec des gens de mon quartier, le 75 pour être précis. Nous nous aidions mutuellement pour que chaque jour soit un peu moins dur. La routine prenait vite, et à vrai dire ma vie était tout ce qu’il y avait d’ennuyeux. Je n’avais rien de très précis à faire, seulement aider dans les tâches quotidiennes.

    Mon temps je le passais à éviter de m’attirer des ennuis. J’avais eu le malheur de tomber dans un quartier très éloigné de ces êtres censés amener la sécurité et donc la pauvreté et la violence étaient monnaie courante ici. Mais je n’en avais que faire, tentant simplement de voir les jours défiler aussi vite que possible. J’avais complètement perdu goût à la vie. Je n’y trouvais aucune saveur, me demandant seulement pourquoi il avait fallu qu’après la mort nous ayons encore à subir ce calvaire. Tout ce que je désirais était que les jours se passent, et qu’au plus vite l’on en finisse ! Je n’étais pas suicidaire, au contraire, j’excellais dans l’art d’éviter les problèmes en tout genre, je me faisais aussi invisible que possible. Et ce petit jeu de cache-cache dura quarante cinq ans où rien de plus spécial que ma routine quotidienne ne vint perturber mon existence. Je vivais ma vie tranquillement faisant tout mon possible pour lui enlever toute sa saveur et ne pas profiter. Malheureusement à trop vouloir éviter les problèmes, forcément ils finissent par vous tomber sur le coin de la gueule. Un groupe de gars venait de prendre le contrôle de mon quartier. Avant il n’y avait pas vraiment d’unité, simplement des petits groupes de petites frappes qui s’occupaient ici et là, mais rien de bien sérieux, ce qui facilitait en général la vie de tout le monde. Mais là ce n’était plus le même topo, ces gars étaient organisés et ils avaient pris le contrôle de tout le quartier facilement. Ils désiraient imposer la terreur et ils y arrivaient plutôt bien, me compliquant vraiment la tâche. Ma vie n’était plus si simple, chaque action se devait d’être plus réfléchie, pour être sûr de ne pas tomber dans les ennuis, mais à force de peser chacune de mes actions je finis par tomber en plein dedans. Un jour comme les autres semblait-il, seulement leur groupe devenait de plus en plus organisé et nous laissait de moins en moins de liberté... Je n’avais que faire de ce que l’on pouvait avoir, je ne désirais que de continuer ma vie comme elle l’était, fade et sans couleur.

    Je marchais dans ce qui semblait pourtant être une rue tranquille. Malheureusement elle l’était, elle l’était même trop... Je compris rapidement mon erreur. Personne n’était là, dans un endroit si peuplé que le Rukongaï cela n’inspirait rien de bon, oh non ! Je me mis à courir aussi vite que je le pouvais, aussi vite que mes jambes pouvaient me porter. Mais ils étaient déjà là... Ils me bloquèrent la route, devant et derrière, ne me laissant aucune porte de sortie. J’étais fichu. Je n’avais aucune affaire ayant de la valeur, rien d’important sur moi, ils le comprendraient vite. Mais pourtant cela ne leur suffisait pas, tout ce qu’ils désiraient était la violence. Je me savais fini, à vrai dire je n’avais aucune chance. J’avais un corps bien formé, mais ces 45 dernières années à me morfondre ne m’avaient rien apporté, et je n’étais donc pas musclé du tout, je savais pertinemment que je n’avais aucune chance de survivre. Pendant un instant je le pris comme une délivrance, enfin cette vie s'achèverait pour de bon et je n’aurai plus à endurer ce calvaire journalier.

    Enfin c’est ce qui aurait dû se passer. Ils se mirent à me frapper, les premiers poings en pleine tête. Je relevais ma tête, observant une dernière fois la tête de ceux qui allaient prendre ma vie. Et je le vis. Le chef du groupe, son visage, et surtout ce sourire diabolique ! Un sourire que je n'avais pourtant jamais vu mais qui réveilla en moi quelque chose, et qui me mit dans une colère sans borne ! Une onde faite de flamme explosa autour de moi repoussant les hommes, qui revinrent de plus belle à l’assaut de celui qui devait mourir. Dans ma main était apparue une arme, un katana finement taillé, que je ne savais pas encore être mon Zanpakutô. Je n’eus même pas le temps d’y penser un seul instant, je ne contrôlais plus mon corps, n’agissant que par instinct. Tranchant le premier homme qui m’attaqua ! Créant la peur la plus profonde dans le regard de mes adversaires. Tout mon corps était en colère, en colère pour une raison que j’ignorais ! Les quatre hommes qui étaient encore en vie partirent en courant, ne désirant pas subir le même sort que leur camarade. Ils ne le virent pas mais je m’évanouis un instant.

    Je me réveillais quelques minutes plus tard prêt d’une marre de sang, un katana magnifique à mes côtés. Une poignée légèrement bleutée, avec des marque d’or, un anneau doré pendant au bout de celle ci. La garde semblait elle aussi dorée, et le fourreau du même bleu que la poignée avec à sa base une légère couronne dorée. Je ne me souvenais que de bribe de ce qu’il s’était passé. Ce sourire diabolique, cette épée, la colère, l’homme tranché. Je ne comprenais absolument rien à ce qui venait de se passer. Tentant de me relever, tant bien que mal, je récupérais l’arme qui se trouvait à présent à mes côtés, et je fuyais l’endroit avant que quelqu’un n’arrive ! Je disparus de mon petit monde habituel pendant plusieurs jours. J’avais besoin de réfléchir, de comprendre ce qu’il venait d’arriver. Je ne connaissais à vrai dire que les bases sur ces hommes qui vivait là-bas, au Seireitei et devinais donc que je devais probablement avoir quelque chose à y faire. Enfin j’imagine. Pourtant je ne comptais pas à y aller tout de suite. Non je réalisais de nouvelle chose. Comprenant que ma vie n’était pas faite pour être celle qu’elle était actuellement. Je perdis trois jours à réfléchir à celle-ci. Et à ce que je voulais en faire. Si je voulais continuer avec cette vie dénuée de sens, ou si je comptais enfin prendre les rennes de mon destin. Je repensais à mes 45 dernières années d’ennui et d’absence. Ce moment de colère venait de réveiller ce qui sommeillait en moi. Comme si tout ce que j’avais pu être dans ma vie antérieur et qui en théorie reste une partie de son être une fois à la Soul Society venait seulement de se réveiller ! Un sourire apparut sur mon visage au bout de ces trois jours, un sourire que je tenterais de garder !

    _________________________

      S’en est fini de tes actes de violence gratuite Tamaki !
      Jamais !


    Mon arme se transforma en une épée en croissant de lune magnifique, mon shikaï, que j’avais réussi à invoquer et que j’avais appris à manier plus ou moins correctement lors de ces 5 dernières années. J’avais appris seul, personne ici n’étant capable de se battre avec de telles armes ni d’ailleurs n’en possédait. Je cachais mon arme de tous, mais je savais pertinemment que mes «proches» se doutaient de quelque chose depuis longtemps. Mon devoir lors de ces 5 dernières années avait été d'éradiquer la menace dans ce quartier ! D’offrir à ceux avec qui j’avais l’habitude de vivre ces cinquante dernières années une nouvelle espérance ! J’avais découvert bien des choses à vrai dire. Je n’excellais pas exactement dans la maitrise de mon Zanpakuto, mais cela était suffisant pour combattre des gens sans la moindre capacité spécial. Je ne désirais pas tuer, et ne le faisais pas. Je ne réservais cela qu’à une seule et unique personne... Cet homme que je haïssais de tout mon être. Sans même savoir pourquoi. Je n’en avais pas la moindre idée, mais pourtant je ne pouvais faire autrement, je le détestais ! Et mon but non avoué depuis cinq ans avait été de le tuer ! J’y étais enfin. L’acte final de mon histoire dans ce lieu ! Après cela j’étais décidé à devenir un Shinigami ! Je savais que je pouvais y arriver ! J’y croyais de tout mon être du moins !

    Le combat fut rapide, et à sens unique. Je m’étais préparé pour ce combat, il n’y put rien. Son pouvoir n’était simplement pas suffisant pour réussir à me vaincre. Puis je le regardais une dernière fois, mon arme prête à donner le coup final. Celle-ci était en quelques sortes faites pour se genre de moment, son cou dans l’étreinte de mon arme, il me suppliait de l’épargner. Un mouvement du bras alors que je soutenais son regard et observais une dernière fois ce sourire diabolique qui ne changea pas même lorsque sa tête roula au sol. Les larmes coulèrent de mon visage, je me sentais apaisé, comme si je venais d’enfin réparer une blessure vieille de cinquante ans. Je tournais le dos à cette homme, à cette vie, mon Zanpakutô reprenant sa forme originel. Mes connaissances au Rukongaï, j’y pensais une dernière fois, ils le savaient tous et sans que je m’en rende compte me l’avaient fait savoir, qu’ils ne m’en voudraient pas si je rejoignais mon destin. Qu’ils prendraient en main l’avenir du quartier 75.

      Je vous le laisse, les amis !


    _________________________

    L’examen final de l’académie, plus précisément celui consacré au Kido. Je patientais devant la salle où j’allais devoir faire preuve de mes compétences. C’était là la dernière épreuve de mon examen pour devenir Shinigami. J’y avais travaillé corps et âme depuis que j’avais quitté le Rukongaï. Je tente de me détendre comme je peux avant que ce ne soit finalement mon tour. Il y a encore deux personnes qui doivent passer avant moi, deux autres étudiants avec qui j’ai passé ces dernières années à étudier. Ce sont deux nobles qui sont nés directement au Seireitei, très sûr d’eux et de leurs capacités comme la plus part d’entre eux. Durant ces années ici, j’ai d’abord été considéré comme l’attraction, le mec de «25» ans qui vient d’ailleurs, qui ne connait pratiquement rien au monde qu’est le Seireitei et qui pourtant se retrouve là, avec la possibilité d’activer partiellement son Shikaï. Car je me suis vite rendu compte que ce que je prenais pour un grand pouvoir il y a quelques années de cela n’était en fait rien. Je n’étais à l’époque même pas capable d’entrer réellement en contact avec mon Zanpakutô...

    J’avais eu plutôt dans la semaine le reste de mes épreuves, qui se divisaient en quatre tests bien différents les uns des autres. Le premier avait été celui du Zanjutsu. Plus ou moins spécifique selon son type de Zanpakutô. Le miens étant une épée en croissant de lune j’avais du apprendre à l’utiliser à son plein potentiel. Bien que je doive reconnaître que je n’excelle pas dans ce domaine. Sans être particulièrement mauvais je n’ai semblerait-il pas autant de facilités dans ce domaine que dans certains autres, c’est donc à la sueur de mon front que j’ai du augmenter mes capacités ! Le second quant à lui fut l’Hakuda, ou l’endroit où je suis le plus mauvais. Vraiment ce n’est pas fait pour moi, je peux le dire, je suis mauvais dans tous les sens du terme. De plus je ne supporte pas le fait de pratiquer cet art de combat, et j’ai probablement du rendre mes professeurs fous durant ces dernières années. L’examen fut d’ailleurs un genre de désastre en soit. Je me suis purement et simplement fait rétamer par mon opposant ! M’enfin bon autant ne pas trop y penser. L’épreuve que j’ai passé hier fut quant à elle comme vous l’aurez devinez le Hohô. Là par contre on peut dire que je suis bon. Faisant parti des meilleurs de ma classe dans ce domaine. J’trouve ça simple. Je sais pas pourquoi mais j’adore me déplacer, et mon shunpô commence enfin à ressembler à quelque chose de plus ou moins appréciable selon moi, même si j’ai probablement encore des années avant d’avoir un niveau vraiment intéressant. Malgré tout ce test s’était bien passé, j’avais fait preuve de mes capacités, et le parcours qui nous avait été proposé fut traversé avec aisance, ce qui a probablement dû rattraper mes déboires en combat au corps à corps !
    Pour finir il y a le test d’aujourd’hui, celui que je m'apprête à passer dans un...

      Shu c’est ton tour !


    Je n’avais même pas fait attention à ce qu’il se passait autour de moi, et perdu dans mes pensés les deux candidats d’avant moi venait de terminer, regardant d’un coup d’œil celui qui venait de sortir, les larmes aux yeux. Aie... Ça avait pas du bien se passer pour lui, ravalant ma salive je suivais la personne qui venait de m’appeler d’un pas décidé ! Je me positionnais sur la place préparée pour moi, en face de mes quatre professeurs de dernières années, un dans chaque discipline. Je pus apercevoir le regard blasé de mon professeur d’Hakuda qui devait encore, en me voyant, se remémorer le calvaire d’il y a deux jours. J’aperçus aussi le sourire confiant de mon professeur de Kidô, tandis que les deux derniers semblait sérieusement concentrés sur ce qui allait se passer.

      Voilà Shu, alors laisse moi t’expliquer encore une fois comment ça va se dérouler. Je vais dans un instant te donner une liste avec 5 numéros de sort que j’ai personnellement préparé pour qu’ils testent tous les répertoires possible ! 2 Sort de Bakudo et 3 de Hadô. Ne t’en fait pas pour nous, j’ai consciencieusement protégé mes collègues et l'entièreté de la pièce. Je ne te dirais pas bonne chance, je ne pense pas que tu en es besoin !


    Il termina avec un clin d’œil et un large sourire ! Je le remerciais attrapant le papier par la même occasion puis me repositionnant à ma place. Je regardais la feuille comprenant en un instant pourquoi il avait parlé de «spécialement préparé», voir même pourquoi il avait autant détaillé tout l’examen et les protections... Un sourire se dessina sur mon visage. Je tendis les bras comme pour les détendre et d’un coup je collais mes mains l’une à l’autre devant moi. Commençant immédiatement mon dernier examen !

      Bakudô N°26 Kyokko !


    Ma présence disparut sensoriellement parlant, je devenais l’espace d’un instant invisible, incurvant les lumières pour me faire disparaitre. Un sort de camouflage particulièrement utile que tout bon utilisateur de Bakudô se devait de connaître.

      Bakudô N°39 Enkosen !


    Un bouclier rotatif apparut, mais plutôt que de le mettre sur ma propre personne je le positionnai sur l’ensemble des professeurs, comme une protection supplémentaire à l'intérieur du champ de protection créé par mon professeur. Sous les regards dubitatifs des trois maîtres et toujours mon maître qui me regardait souriant.

      Hadô N°31 Shakkahō !


    Une boule de feu partit en direction des professeur sans les atteindre explosant au contact de la défense dans un mélange de rouge somptueux !

      Hadô N°54 Haien!


    Cette fois-ci le feu fut violet, mais parti de moi en épicentre brulant toute la zone couverte par la classe telle une onde de choc ! Sans rien endommager grâce à la protection qui tenait toujours bon, ayant même recouvert le sol. L’apothéose était maintenant à porté de main ! Une dernière longue respiration et je me lançais :

      Os de bêtes sauvages éparpillés ! Grandes tours, lumières pourpres, roue d'acier ! Si vous bougez le vent ! Si vous arrêtez le ciel ! Le sifflement des lances résonne dans la forteresse vide ! Hadô N°63 Raikōhō !


    Un éclair partit de ma main créant une onde de choc importante sur la protection qui cette fois-ci vola en éclat ! Ne laissant que ma protection précédemment créée ! Je les regardai avec un sourire satisfait ! Entendant même mon maître chuchoter au trois autres qu’ils les avaient prévenu, et que c’était vraiment une perte de laisser quelqu’un comme moi intégrer le Gotei 13, plutôt que les nécromanciens ! Même mon professeur d’Hakudo ne me regardait plus de la même façon maintenant. Oui j’ai peut être omis de vous parler de ce détails... Mon affinité pour le Kidô. Je ne sais pas pourquoi mais il semblerait que pour moi se soit quelque chose de naturel, personne ne se l’explique vraiment, surtout que je ne fais pas partie d’une quelconque famille de noble, ce qui aurai tforcément tout expliqué… Dans cet art j’ai depuis mon premier jour à l’académie eu de la facilité, et à peu près depuis là mon maître que je considère pratiquement comme un père, tente de me convaincre de rejoindre les nécromanciens... Sachant pourtant pertinemment que le simple fait que je possède un Zanpakutô empêche cela. Je m’amuse quand même du fait que celui qui a toujours le plus cru en moi ait créé une telle mise en scène juste pour moi. Je saluai d’une courbette mes quatre professeurs, avant de déposer le papier que je tenais en main sur le bureau et de partir de la salle, entendant juste la surprise de celui qui fut mon prof de Hakudo. Il a je pense dû lire le papier sur lequel était marqué en gros :

    Fais toi plaisir ! Aujourd’hui c’est ton jour, Shu !

    _________________________

    Une centaine d’année plus tard, en 1812 pour être exact. J’ai continué ma progression au sein du Gotei 13, rejoignant la 10ème division qui semblait être l’une de celle qui me ressemblait le plus. Je me faisais d’abord discret, entretenant de simples relations avec mes coéquipiers et faisant mon possible pour travailler dans le sens de la division. J’ai mis un peu plus d’un demi-siècle pour en arriver où j’en suis aujourd’hui. A savoir vice-capitaine de la 10ème division. Mon affinité pour le Kidô m’ayant fait progresser rapidement. A vrai dire je m’améliorais de jour en jour et j’avais maintenant le respect de toute la division. J’avais bosser dur pour en arriver là, mes premières années à peaufiner mon Shikaï, le rendre utilisable à son potentiel maximum, et surtout entretenir une relation parfaite avec lui ! Cela avait été loin d’être simple, il était un esprit difficile, un esprit de feu ! Et j’avais mis des années avant de parfaitement le cerner. Je ne le prenais au départ que pour un esprit de destruction qui se comportait comme telle. Ne comprenant que quelques années plus tard qu’il était aussi un esprit de vie, que le feu ne représentait pas que la destruction, qu’il n’était pas que le rouge, mais un mélange de plusieurs teintes différentes. Oui je le comprenais enfin et à partir de là nos relations s’améliorèrent.
    L’étape supérieure vous la connaissez tous, oui le Bankaï. Pourtant non, cent ans après ma sortie de l’académie je ne le maitrise toujours pas. J’excelle peut être en Kidô, mais comme je vous l’ai expliqué plus tôt je ne possède pas cette même affinité avec ma propre arme. J’étais malgré tout sur la bonne voie et faisait des progrès constant dans ce domaine. Mais là n’est pas le sujet, si j’ai choisi de vous parler de cette année 1812 qui vous dira peut être quelque chose, c’est pour une raison bien particulière, oui. Ce fut l’année où ma vie changea à nouveau. Une année difficile…

    Nous nous trouvions dans une réunion qui pour une fois concernait les capitaines et leur vice-capitaine, du fait de son importance. Ce sujet qui durait déjà depuis des dizaines d’années, était en phase terminal. Les Quincys... L’ordre venait d’être donnée par le capitaine-général Yamamoto, nous allions finalement les terrasser ou plutôt devrais-je dire les massacrer. Anéantir toute une population, voilà ce à quoi cela ressemblait pour moi. Je tentais depuis que j’avais appris la nouvelle de ne pas y penser, de me convaincre que c’était la bonne chose à faire. Je savais pertinemment qu’ils étaient en train de dérégler la balance des mondes, qu’ils mettaient en péril l’harmonie cosmique, malgré tout je n’arrivais pas à m’en convaincre. Comme si tout mon corps se refusait de le faire. Je suivais mon capitaine, suivis du reste de notre division. J’allais le suivre et notre devoir allait être d’éliminer les plus puissants des Quincys tandis que le reste des hommes de la division s’occuperaient des familles... Pour rien au monde je n’aurais voulu être à leur place. Je restais à côté de mon capitaine sans même dire un mot. Il me connaissait bien je le savais, je n’étais pas son vice-capitaine pour rien, et il était pratiquement comme un père pour moi.

    Les nécromanciens étaient là devant nous, leur chef en première position, prêt à ouvrir le Senkaimon et permettre à la soul society de se rendre à Karakura. La porte vers l’autre monde s’ouvrit, immense, dans un éclair, d’un pas peu convaincu je suivis mon capitaine, arrivant enfin à Karakura... Les Quincys réagirent rapidement, probablement avaient-ils imaginé que cela arriverait. Autant d’importants Reiatsu qui débarquent en même temps ici, cela ne pouvait dire qu’une seule chose. Une guerre ouverte débutait ! Les capitaines et les vices-capitaines disparurent instantanément en usant du shunpô pour se positionner partout dans la ville et éviter les combats de groupe qui ne tourneraient pas en notre avantage. Je faisais donc bien évidemment partie de l’un de ces groupes, je n’eus à vrai dire plus le temps de penser à l’importance ou non de cette guerre. Je fus pris pour cible d’un quincy quelques minutes après mon arrivé alors que je suivais toujours mon capitaine, sans même y penser, agissant par pur instinct défensif j’esquivais d’un Shunpo son attaque avant de répliquer d’un Kidô qui ne lui laissa aucune chance de survit. J’avais perfectionné mon art et faisait parti maintenant des bons éléments de la Soul Society, au rang de Vice Capitaine bien entendu.

    Quand cela concernait des Hollows je n’éprouvais aucun remords à leur arracher la vie, mais en ce qui concernait ce Quincy une fois que ce fut fini, un haut le cœur passager m’emporta... Je venais de tuer mon premier être humain... Ces gens pour lesquelles nous étions censé nous battre. Mon capitaine posa une main sur mon épaule pour me faire comprendre que nous n’avions pas le temps, qu’il fallait continuer. Les combats s’enchainèrent, nos opposants étaient fort, bien que mon capitaine à lui seul en valait plusieurs. Il allât jusqu’à user de son Bankai pour en finir rapidement. Il voulait en finir vite pour ne plus y penser, pour pouvoir passer à autre chose. Pourtant alors que la situation semblait sous contrôle, un élément auquel je n’étais pas censé être confronté se produisit...

    Un opposant puissant, que je réussis à battre, mais dont la dernière flèche explosive qu’il lança avant de mourir m’envoya m’écraser dans une maison, traversant le mur avec force. Me faisant arriver dans la maison d’une famille, une famille de Quincy... Je les regardais presque autant effrayé qu’eux, je savais ce que je devais faire dans cette situation. C’était mon devoir de Vice-capitaine de les éliminer. Pourtant plus je les regardais moins je me sentais capable de le faire. C’était bien trop difficile, comment aurais-je pu ! Levant ma main, un regard triste profond, la mère qui protégeait ces deux enfants soutint mon regard avec force ! Elle n’abandonnerait pas !

      Je suis désolé...


    Pourtant rien ne se produisit, je ne pouvais pas le faire ! J’avais beau faire tourner en boucle dans mon esprit les raisons les plus implacables, la balance des mondes pour ne parler que d’elle. Pourtant dans cette balance une femme et deux enfants semblaient représenter tellement plus... De plus un élément vint perturber ce dilemme qui semblait pourtant déjà impossible à résoudre ! Une voix qui s’échappait du plus profond de mon être, que je ne pris que pour une erreur au départ, quelque chose causé par le stress, mais qui augmenta, augmenta encore et encore jusqu’à ce qu’elle fût enfin parfaitement compréhensible... Un regard emplit de terreur passa sur mon visage, ce que disait cette voix était affreux !

      Massacre les, massacre les tous ! Allez Shu laisse toi aller ! Elimine-les ! MAINTENANT !


    Je ne sais pas ce qu’il me prit, mon corps semblait bouger tout seul et une forme blanche se matérialisait sur mon corps... Mon esprit eut un sursaut de colère ! Reprenant le contrôle sur mon corps faisant exploser ce masque qui commençait à se former ! La famille n’était pas morte, blessé mais pas morte. Je ne comprenais rien à ce qui venait de se produire, j’étais complètement paniqué par ce qui venait d’arriver ! J’utilisais un sort qui m’était familier puisque je l’avais usé lors de mon examen final de Kidô, faisant donc disparaître ma présence du champ de bataille, fuyant à toute allure en usant du Shumpô pour disparaitre ! Je ne pouvais rester ici un instant de plus ici, ni même prendre le risque de mettre qui que se soit d’autre en danger. Je ne pouvais le permettre ! Je fuyais aussi vite que je le pouvais, abandonnant tout ce que j’avais derrière moi...

    _________________________

    Les mois et les années passèrent bien plus vite que je l’avais d’abord pensé, je m’entrainais sans répits aidant le temps à passer plus vite. Je n’avais pendant les premières années suivant mon départ pas tenté le moindre contact avec cet Hollow qui vivait en moi, car je le savais, s’en était forcément un... Il n’y avait pas d’autre solution possible à vrai dire. J’imagine que c’est ce trop grand choix de conscience qui l’a réveillé. Je m’étais décidé, pendant les premières années je ne ferais rien, absolument rien pour le maitriser ou le contacter. Je continuerais de travailler sur mes propres techniques, Shikaï, Shumpo, Kido, les trois se devait d’être parfait ! Ma symbiose avec l’esprit de mon Zampakutô s’améliorait d’ailleurs de plus en plus, ce qui me réjouissait.

    Le grand jour arriva donc plus rapidement que je ne l’avais espéré, j’avais du me préparer et élaborer tout mon plan, car à vrai dire j’y avais réfléchis depuis longtemps, à la façon dont j’allais dominer ce monstre et je ne pensais pas le faire tout seul. Et la seule personne en qui je pouvais avoir assez confiance était actuellement à la Soul Society, raison pour laquelle j’allais devoir le faire venir. Si bien sur tout se déroulait comme prévu... Je savais que mes quelques années de disparition ne changeraient rien à la situation, il m’en voudrait, mais j’étais persuadé qu’il ne m’avait pas oublié. Quand l’on vit depuis plus d’un demi millénaire on change sa façon de vivre, et les souvenirs ne disparaissent pas si vite. Je ne doute pas qu’il voudra savoir ce qu’il s’est passé ! Mon plan était plutôt simple à vrai dire, relâché mon Reiatsu et ouvrir les protections que je garde active autour de l’endroit où je vis depuis quelques années maintenant. Je n’étais peut être pas un Capitaine, mais je ne doute pas que se sera suffisant surtout que je comptais très fortement imprimé ma marque, il viendrait, forcément ! Me plantant au milieu de cette aire assez large au milieu de la montagne où je vivais, je brisais les protections d’un mot, la pression de mon Reiatsu se fit tout de suite plus puissante et je laissais se répandre mon énergie. Un autre sort fut envoyé, pour que lui seul ne le comprenne. Un signe que nous avions développé en travaillant ensemble. Quand le bureau qui gère la surveillance de la terre trouverait ça et qu’il comprendrait que c’est moi, forcément il décidera de venir en personne, pour régler «mon cas» si je puis dire. Et cela ne tarda pas. Moins d’une heure plus tard il se trouva sur place, seul.
    Mon capitaine, Kiyomasa Senji, le seul homme en qui j’avais toute ma confiance, et dont jusqu’à il y a de cela quelques années avit placé toute la sienne en moi... Il était là dans sa tenue de capitaine. Il était autant grand que moi, des cheveux blanc, un regard bleu profond malgré le fait qu’il ne possède qu’un seul œil, l’autre caché d’un cache œil, l’ayant perdu il y a des centaines d’années de cela, et surtout doté d’une bonté sans égal. Il était pourtant un homme puissant qui était en cet instant dans une colère noir. Me regardant d’un regard noir comme je ne lui en avais jamais vu, un regard dans lequel je discernais malgré tout une pointe de déception qui me blessait plus que tout. Je savais ce qu’il pensait, ce qu’il pensait qu’il s’était passé, à tord...

      Capitaine Kiyomasa, je...
      Comment as-tu osé me faire ça ! Espèce de demeuré ! J’avais placé tous mes espoirs en toi et voilà comment tu me remercies !
      Mais je...
      Ferme là ! Je ne veux pas t’entendre ! Laisse moi finir d’abord ! Je ne pensais pas que cela put être aussi dur pour toi ce jour là ! Mais c’était la même chose pour tout le monde ! Tu t’es barré comme un lâche ! Mettant la honte sur toute la 10ème division par la même occasion, et maintenant mon rôle va être de rétablir l’ordre en t’éliminant, toi, celui que je considérais pratiquement comme mon fils !
      C’est bon vous allez me laisser parler maintenant ou bien ? Pour qui vous me prenez bordel ! Je n’ai pas eu le choix ! Cette chose s’est emparée de moi, j’ai tout juste réussis à la contrôler et j’ai dût partir ! Vous auriez préféré que je me sois fait exécuté devant vos yeux car j’ai en moi un hollow ?!
      Un hollow ?! De quoi tu me parles Shu ! Comme si des conneries pareilles étaient possibles ! Ne me prend pas pour plus con que je ne le suis ! Je suis encore ton capitaine !
      Justement ! Si vous l’étiez encore vous ne mettriez pas en doute ma parole comme vous venez de le faire ! J’ai besoin de vous ! Besoin de vous pour m’aidez à traverser ce bordel !


    J’avais enfin son attention. Son regard énervé, semblait s'estomper. Il y avait maintenant aussi une pointe d’interrogation à la place de la partie colère noire. Qui sait, peut être serait-il enfin décidé à m’écouter... Je lui racontais donc toute l’histoire sans omettre le moindre détail. Lui racontant tout ce que j’avais fait pendant ces dernières années. Il semblait sérieusement soucieux après ça, ne comprenant pas ce qui pouvait se trouver derrière ce cas sans précédent ! Et à vrai dire je l’étais autant que lui, je ne savais pas le moins du monde ce que je pourrais faire, et ce que je devais faire ! J’avais pensé que peut être il serait possible de le maitriser, un peu à la manière d’un Bankaï, mais pour en faire quoi, voilà toute la question ?! Risquer de devenir un arrancar ?! Qui sait ce que cela pouvait cacher ! Malgré tout l’on dû se décider vite, et finalement choisir la seul solution possible. Risqué, réellement risqué, mais pourtant inévitable ! La tentative de maîtrise de ce monstre. Nous étions tombé d’accord que je ne pouvais vivre avec un telle problème lattent toute ma vie. Le problème de ma fuite semblait avoir disparu, pour l’instant. Nous finissions de décider des détails, il allait rester à mes côtés pour m’épauler, et ce quoi qu’il arrive, bien que l’un comme l’autre nous n’en avions pas la moindre idée.

    M’engouffrant au plus profond de mon propre corps j’allais le faire se réveiller ! Mon esprit habituel, qui se trouvait habituellement dans ce monde paisible où un couché de soleil sans fin régné, avait disparu, laissant place à une autre personne, bien plus terrifiante. Une copie de moi, en blanc, de la peau au habit, mon exact opposé. Il m’observait de son sourire sadique, comme s’il était heureux qu’enfin je daigne apparaitre devant lui.

      T’en auras mis du temps ! MWAHAH ! Je t’aurais cru plus curieux que ça ! Mais ne t’inquiète pas, je prendrais soin de ton corps, que dis-je, de mon corps ! MWAHAHA !


    Je l’observais, ce monstre qui me narguait comme jamais ! Tout ce qu’il désirait je le voyais bien, la destruction, la terreur ! Plus que ça, il voulait du sang ! Un véritable monstre que j’allais devoir arrêter si je désirais avancer dans ce monde ! Que dis-je, que j’allais devoir écraser de tout mon être ! Je ne pris même pas le temps de lui répondre, n’ayant jamais aimé les paroles inutiles, surtout avec ce genre de monstre ! Invoquant immédiatement mon Zanpakûto et le passant en mode Shikaï ce que bien entendu il fit aussi... Je m’en étais douté en le voyant, réplique exacte de moi-même, il possédait donc forcément les même capacités ! Le combat qui s’en suivit fut probablement l’un des plus violents de toute mon existence, oui, il dura un peu moins d’une heure mais pourtant je m’en souviendrais toute ma vie ! De ce moment où enfin je pris le contrôle de ce monstre, de mon corps ! La bataille fit rage jusqu’à la toute fin, j’eus l’impression de gagner le combat au début, bien qu’en réalité ce ne fut qu’une façon pour mon alter-ego de mieux me rabaisser, pour ensuite me dominer complètement, sur tout les points de vue il semblait plus fort que moi. Pourtant au final c’est moi qui réussis à lui donner le coup final. Je ne vous en direz malheureusement pas plus sur ce combat, qui en dévoilerait bien trop sur ma personne et sur bien des choses qui se doivent de rester là où elle sont, à savoir bien ancré dans ma mémoire.

    Quand je me réveillais, la réalité fut bien différente de ce à quoi je m’attendais. Mon corps debout éclata, ou plutôt la carapace blanche de Hollow qui m’entourait éclata, ne laissant sur mon visage qu’un masque, un masque de Hollow blanc bestiale ! Le décors autour de moi était dévasté, des impacts de combat partout, le sol était craquelé, des trous c’était formé partout dans les montages, et surtout, mon capitaine me regardait, à bout de souffle, un sourire sur son visage, son Zanpakutô reprenait sa forme scellé, il avait été jusqu’à sortir son Bankaï.

      Dire que t’as réussis à me faire sortir mon Bankaï, moi qui te prenait encore pour une larve, il semblerait que je me sois trompé ! Ahahaha ! Bon maintenant que c’est fait, si nous parlions de ta mort ?


    _________________________

    Ce fût ce jour là, il y a un peu moins de 200 ans, que se déroula ma «seconde mort». Ou du moins ce qui s’en rapprocha. Mon capitaine sachant pertinemment que seul la peine de mort m’attendait si je revenais à la Soul Society, que se soit pour trahison parce que j’avais déserté lors de ce massacre qui resta dans les anales, où que se soit car j’étais un hybride qui serait soupçonné d’avoir une relation quelconque avec les Arrancars. Dans tous les cas rien de bon ne m’attendrait là-bas, plus jamais. Ce fût donc pour cette raison qu’il orchestra ma mort. Le combat qu’il avait eu contre mon Hollow dégagea assez de Reiatsu pour leur faire croire qu’il y avait eu un réel combat et l’avantage d’être une âme fit qu’il n’y avait pas de corps à ramener. Sa parole de capitaine valait largement pour ça, il revint donc en tant que celui qui avait rétablis l’honneur de la dixième division en mettant fin à la vie du traitre. Il n’eut même pas besoin de feinter une réelle tristesse, car celle-ci était en réalité bien présente. Il savait qu’il ne me reverrait probablement plus jamais.

    Ce qui fût le cas. Je l’appris plus d’une centaines d’année plus tard, lorsque je rencontrerais pour la première fois Urahara Kisuke. Celui-ci m’apprenait alors que mon Capitaine était décédé lors d’une mission au Hueco Mundo une trentaine d’années après ma «mort». Ce jour là je retins mes larmes devant l’homme qui en savait malgré tout beaucoup sur moi étant donné ses relations avec les forces spéciales. Mais les laissa couler lorsque je passais la porte de son magasin. Cette homme qui en avait tant fait pour moi était finalement mort... Sans que jamais je ne puisse le remercier encore une fois pour tout ce qu’il m’avait apporté !

    A partir du moment ou je rencontrais cet homme pour la première fois j’entretins avec Urahara une relation qui n’évolua pratiquement pas, je passais de temps en temps m'enquérir de nouvelle de la Soul Society ne parlant qu’à lui et repartant vivre ma vie. Au final ma voe depuis que j'avais quitté la Soul Society dura presque 200 ans, 200 ans durant lesquels mes capacités s’améliorèrent incroyablement je dois l’avouer, entre la fin de la maitrise total de mon Zampakutô, et celle de mon masque, oui je n’étais plus du tout le même homme, et n’évoluait plus dans les même sphères.

    Au moment où Urahara Kisuke décida de reprendre les choses en main pour Karakura, je décidais de le suivre dans son action, d’abord simple membre du Suzaku, sous les ordres de Tessaï, qui était le plus grand utilisateur de Kidô que je n’ai jamais vu ! De par son ancienne statut de chef des Nécromanciens, il était réellement impressionnant ! Je passerais presque pour un amateur à côté de lui, alors bien même que je fus considérer comme un excellent utilisateur de Kidô tout au long de ma vie... Tout cela dura pendant une année, jusqu’à ce qu’en 2013 il se décide à me promouvoir à sa propre place. Il avait attendu une année, selon lui pour que les choses se mettent en place, et pour me tester. Le fait que je sois un grand adepte de Kidô comme lui l’ayant grandement motivé, d’après c’est dire j’avais de quoi en devenir un grand maître, tout comme lui. Il ne désirait plus être chef de quoi que se soit, sa vie au magasin lui suffisait amplement. Ce qui au vue de son âge pouvait s’avérer parfaitement compréhensible, il n’était pas vieux qu’en apparence, il avait au moins deux fois mon âge, si ce n’est plus !! Je me retrouvais donc propulser en tant que Général du Suzaku place que j’avais ardemment désiré pour tout vous dire. Je voulais m’impliquer plus dans cette aventure, retrouver les sensations que j’avais pu éprouver pendant quelques années en tant que vice-capitaine à la soul society, se sentir utile et avoir un rôle en tant que défenseur de ce monde !


Dernière édition par Igarashi Shu le Mer 7 Nov - 10:06, édité 2 fois
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Igarashi Shu
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MessageSujet: Re: Igarashi Shu !   Igarashi Shu ! Icon_minitimeMar 6 Nov - 23:40

Voilà, j'ai fini ! J'espère que ça le fera et que vous aurez du plaisir à la lire !


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MessageSujet: Re: Igarashi Shu !   Igarashi Shu ! Icon_minitimeMer 7 Nov - 0:11

Bonjour et bienvenu sur BBS!

Une chose m'a fait tilté dans ta prez: le fait que tu aies rencontré Urahara à sa boutique il y a 200 ans. Hors dans le manga, il est bien stipulé qu'il doit quitter la Soul Society pour l'exil au moment de Turn Back the Pendulum, donc aux alentours de 1901 (soit une centaine d'année de ça).

J'attends donc ta correction pour finaliser les choses ^^
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Igarashi Shu
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MessageSujet: Re: Igarashi Shu !   Igarashi Shu ! Icon_minitimeMer 7 Nov - 8:39

Enfaite j'dois juste m'etre mal exprimé car dans les faits je le rencontre une centaine d'année apres mon départ comme je le dit (je l'appris une centaine d'année plus tard de la bouche d'urahara = la pemière fois que je le vois) et apres je parle que pendant la centaine d'année qui suivent nos relations n'évolue pas.

C'est la phrase d'apres sur les 200 ans qui confuse je pense, j'ai essayé de mieux préciser. J'espère que c'est bon en tout cas.
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MessageSujet: Re: Igarashi Shu !   Igarashi Shu ! Icon_minitimeVen 9 Nov - 1:03

Bonsoir,

Premièrement, dans la description de ton personnage, cela manque singulièrement de ponctuation. Cela alourdit ton style - plutôt sympa de base - assez rapidement et honnêtement, au bout de deux lignes, cela est devenu fatigant. Et ensuite, quelques fautes d'orthographe par endroit assez grosses tout de même, une simple relecture à haute voix aurait pu résoudre cela.

Deuxièmement, là, cela change totalement dans le style et je dois avouer que la lecture est agréable. Dommage de ne pas avoir débuter ainsi finalement... Je vais donc te valider au rang 3 en temps que Général du Suzaku !

Félicitations et bon jeu sur BBS !

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Igarashi Shu
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MessageSujet: Re: Igarashi Shu !   Igarashi Shu ! Icon_minitimeVen 9 Nov - 9:55

Ouais j'savais bien que la Description du personnage etait merdique, j'arrivais a rien de convaincant >.<

Bref merci de la validation, j'ai plus qu'a aller rp maintenant ! Thank you !
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MessageSujet: Re: Igarashi Shu !   Igarashi Shu ! Icon_minitimeVen 9 Nov - 14:10

Bienvenue et bon jeu sur BBS Wink
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MessageSujet: Re: Igarashi Shu !   Igarashi Shu ! Icon_minitime

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