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 Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi}

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Chikusa Heiji
Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi} Shi-cap
Chikusa Heiji
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MessageSujet: Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi}   Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi} Icon_minitimeMer 7 Nov - 12:57

    Comme d’habitude, j’m’ennuyais ferme. Que faire donc ? J’ne savais pas tout simplement. Effectuer p’être mon boulot d’capitaine, à savoir remplir les paperasses et inspecter les recoins de ma division ? Ennuyant ! Harassant même ! Sur ces points, j’avais à faire, mais l’administration d’ma division m’horripilait cette semaine. Aller superviser les entrainements des mômes de l’académie peut être ? Allez crever ! Comme si j’avais la tête à joueur au professeur aujourd’hui. Chercher Yoshiko et m’amuser avec elle ? Vu qu’elle prenait les pots cassés d’ma fainéantise, mieux valait que j’ne l’approche et ce, quand bien même j’avais envie de l’avoir près de moi. Soupir soupir… Mais que pouvais-je donc bien faire à cette heure de la journée ? J’ne savais toujours pas… Retour donc à la case départ. Couché sur mon lit, j’décrivis une moue boudeuse. J’boudais qui/quoi ? L’ennui qui m’affligeait, bien évidemment ! Finalement, j’pestai, avant de prendre la résolution d’quitter ma chambre et d’partir faire une promenade. C’était pas plus mal de toute façon, j’pense.

    Pour concrétiser mes pensées, j’me levai paresseusement, avant d’prendre la direction d’la douche pour un bon bain chaud étant donné la fraicheur qui régnait en maitre dehors. Un sale temps d’chien qui aurait dû m’inciter à rester à l’intérieur. Quoiqu’il ne pleuvait pas encore, heureusement. Le bain fut assez long ; mais on n’allait pas s’attarder sur ce point, puisqu’après ça, j’étais rapidement sorti d’mes locaux, habillé d’manière négligée comme d’habitude. J’avais aussi pris le soin d’emporter un parapluie d’couleur rose bonbon avec moi. Ne vous moquez pas d’la couleur s’il vous plait, car mine de rien, cet accessoire de drague avait plusieurs fois fait ses preuves, héhé. Sourire scotché aux lèvres, j’quittais alors le périmètre d’mes quartiers pour aller me promener ailleurs, dans un autre coin. Le Seireitei était d’une telle immensité que je ne savais pas véritablement par où commencer. Alors, j’pris une direction comme ça, au hasard, une main fourrée dans une poche et l’autre maniant mon parapluie comme s’il s’agissait d’un trancheur d’âme…

    Dans mon maniement très malhabile et sans trop faire attention à mes gestes hasardeux, j’avais cogné le visage d’un d’mes sièges qui venait dans ma direction au pas de course. Pour ma part, je n’fis que m’excuser nonchalamment (J’étais d’mauvaise foi aujourd’hui, mais il avait qu’à pas s’trouver sur mon chemin) avant que ma malheureuse vicitme, dans un ultime effort, n’me présente une grosse liasse de documents qu’il avait protégé au péril de sa vie. Un peu dans les vapes, j’fis mine d’ignorer la paperasse qu’il me tendait et j’pointai soudainement la rue derrière lui d’un doigt inquisiteur. Le temps qu’il se retourne regarder c’que je désignais de l’index, et j’avais vite fait de disparaitre. C’est dans ces conditions que j’trouvais l’shunpo plus qu’utile. Le hohou était une branche qui sauvait véritablement. Pourtant, rebelote : Encore une fois, j’étais retourné à la case départ, soit, sur l’toit d’un des locaux de la septième division. Dépité par ma journée un peu trop morose comme ce ciel grisonnant, j’avais réajusté mon haori sur mes épaules, avant d’me perdre dans la contemplation d’ma belle division dont j’étais tout d’même très fier…
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Shimura Aoshi
Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi} Shi-shi
Shimura Aoshi
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MessageSujet: Re: Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi}   Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi} Icon_minitimeJeu 8 Nov - 2:03

La première semaine de son intronisation avait décidemment été riche en action. Difficile de ne pas constater, chaque jour qui s’écoulait, à quel point la Soul Society peinait à se remettre de sa défaite cuisante. Aujourd’hui, il avait fallu que l’espion se rende en plein Rukongai, à la recherche d’informations concernant quelques récentes émeutes survenues dans les districts les plus pauvres. Reprendre un peu de service aux cotés de quelques anciens de l’omnitsukido avait fait un grand bien au guerrier de l’ombre, qui avait pu se détendre un peu. La mission avait été aisée au possible, presque décevante tant l’issue en avait parue démesurée. Même s’il était normal qu’un capitaine, accompagné d’une troupe d’élite, puisse vaincre une poignée de rebelles, l’issue n’en restait pas moins facile.
Réglant encore quelques affaires sur place, le guerrier bleu s’était mis en tête de vérifier les moindres recoins du dernier district. Sa mission l’avait menée chez quelques bandits de bas-étage qu’il avait prestement arrêté et conduit en cellule. Revenu à Soul Society, il s’empressa donc de chercher un de ses subordonnés, afin qu’il aille rendre son rapport au Commandant. Le pouvoir pouvait décidemment monter à la tête de n’importe qui, même d’une personne habituellement calme comme Aoshi. Après avoir retransmis ses ordres à une poignée de ses adjoints, le shinigami reprit la direction de ses bureaux, d’un pas pressé et rapide, ne se déplaçant presque qu’un Shunpo.

Arrivé sur place, le guerrier se tut un instant, profitant du calme serein qui inondait la pièce. Pourtant le calme ne fut que de courte durée, comme d’habitude. Exténué, un jeune homme, visiblement membre de la division d’Aoshi, bien que son nom lui échappe, se présenta à la porte, transpirant, le souffle court. D’un hochement de tête, il fit signe à son jeune apprenti de pénétrer dans la salle, passant par la porte déjà ouverte qu’il n’avait pas eu le temps de refermer. La nouvelle recrue s’approcha nerveusement, offrant à son capitaine un morceau de papier sur lequel figuraient visiblement des informations plus que capitales. Ennuyé, le ninja fit signe au membre des services secret de lui tendre le papier. Ce dernier s’exécuta, et ne put qu’observer l’air consterné d’Aoshi.
Le silence lourd qui pesait dans la pièce arracha au capitaine un soupir désespéré, proche du gémissement d’abnégation. Secouant la tête, comme pour signifier son désaccord, il posa l’avis de capture sur sa table de chevet. Kaneda… Une des plus jeunes recrues de l’Omnitsukido. Pas une flèche, mais un garnement sympa. La vingtaine, frêle, les traits étranges, une voix dérangeante et une tête de coupable. Bref pas le genre de personne à envoyer pour subtiliser discrètement d’éventuels plan d’une arme ou d’un assaut, et encore moins pour une banale enquête. Le shinigami avait flairé les emmerdes au moment même où ce type s’était avéré être le seul disponible pour remplir les objectifs confiés aux services des renseignements généraux. La mission consistait simplement à récupérer un otage. Un jeune homme de bonne famille, dont le clan serait prêt à verser une généreuse récompense pour sa récupération. Ce dernier était caché, de source sûre, dans une baraque très peu surveillée et facile d’accès. Comment cet ahuri avait-il pu se faire attraper ?
Une nouvelle fois, le shinigami fit signe à son espion de quitter les lieux. Une rage s’imprima sur les traits du visage d’Aoshi, tandis qu’il s’en allait lui-même, sans fermer la porte, en direction du Rukongai. Enchaînant Shunpo sur Shunpo, l’homme remonta son écharpe rouge sur son visage. Il ne portait pas son Haori, l’ayant oublié sur la chaise de son bueau. Seul son kimono bleu pouvait être aperçu sur les toits. On lui avait, à plusieurs reprises, dit de ne pas y courir, mais cela restait un des moyens de locomotions les plus pratiques. Et puis, qui pourrait bien se plaindre d’un capitaine, en réalité ?
Le pas leste du guerrier l’amena bien vite non loin des quartiers de la septième division, où il aperçu un homme dont il connaissait le visage depuis peu. Ralentissant, il s’approcha de son collègue. Non pas qu’il soit du genre sociable, bien au contraire, mais plutôt qu’il ne dirait pas non à l’aide d’un capitaine. Le temps gris, signe de mauvais augure, ne faisait que donner, un peu plus à chaque instant, envi au shinigami de s’en aller retrouver prestement son futon. Ainsi, bénéficier d’un soutien comme celui de Tojo serait fort utile.

« Oy’ Tojo. » Se contenta de dire l’homme au kimono bleu, effectuant un hochement de tête en signe de salut. « Je pense devoir te déranger un peu. J’ai une petite affaire à aller régler. Le fils de Kaido Susukawa, un de nos gros financiers, a été kidnappé pour une rançon. Nul besoin de te dire que j’aimerais régler ça au plus vite. Apparemment quelques shinigami corrompus seraient impliqué, bref mon rapport indiquait de fouiller la Seireitei pour des informations. Du coup ton assistance aurait une valeur inestimable à mes yeux. » Dit-il franchement. « Je sais qu’on ne se parle pas beaucoup en général, mais cette faveur, je serai prêt à te la rendre. »

Attendant la réponse, l’homme croisa les bras, constatant sans grand choc ni agacement qu’il avait oublié son Haori. Heureusement, son écharpe fétiche, recouvrant sa bouche et son nez, pouvait rappeler à tous qui il était.

[ HS : Voilà je me suis dit pourquoi pas lancer une petite trame? Donc libre à toi de me suivre ou non Wink ]
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Chikusa Heiji
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Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi}   Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi} Icon_minitimeJeu 8 Nov - 14:27

    Le problème avec la contemplation d’un bel endroit ou d’un beau paysage, c’est qu’on en oubliait tout le reste. Comme les intrus par exemple, qui passeraient par là pour vous faire chier, alors que vous n’étiez pas du tout sous votre grand jour. L’autre problème avec certains intrus, c’est qu’ils étaient tellement rapides et silencieux que vous n’vous aperceviez d’leur présence qu’à la toute dernière seconde. Dès lors, la fuite s’avérait impossible, sans quoi vous passeriez pour un marginal ou un mauvais capitaine/collègue. C’est dire qu’on pouvait jamais être tranquille ici, au seireitei ; à un tel point que j’en étais venu à m’demander si j’avais bien fait d’accepter l’rôle de capitaine. En effet, et sans que j’puisse réagir, un homme avait fait son apparition à mes côtés, avant de débiter l’genre de laïus que j’n’avais du tout pas envie d’écouter. Malheureusement, ledit homme n’était autre que le nouveau commandant de l’Onmitsukido, j’ai nommé Shimura Aoshi. L’bougre n’avait pas perdu de temps pour m’rejoindre, tout comme il n’avait pas hésité à écourter les salutations respectueuses pour m’exposer son problème que j’n’écoutai que vaguement. Il n’était certes pas tombé sur l’oreille d’un sourd, mais ma mauvaise foi du jour n’me donnait pas le courage d’être aussi aimable que d’habitude. Pourtant, et pour n’pas paraitre méchant, j’dus faire l’effort d’retourner mon visage vers lui (La moindre des choses, vous me direz), en plus d’lui adresser un sourire plus ou moins factice…

    -- Tu pars vite en besognes, capitaine Aoshi… C’est pas que j’veux paraitre froid ou distant, mais il faudrait que tu revoies ton arrivée et tes salutations.


    Nous étions collègues et donc sur l’même pied d’égalité certes, mais nous ne nous connaissions pas véritablement pour autant. Ce n’est qu’aux toutes premières réunions entre leadeurs d’cette nouvelle génération, que j’avais eu la décence -Tout comme lui d’ailleurs- de retenir l’nom de tous mes confrères, mais à part ça… Quedal. Ces gens n’étaient que des inconnus pour moi. A la limite, j’connaissais très bien le capitaine Tenzen, mais le reste bwarf… Non pas que j’m’en foutais, mais jamais entendu parler. Faut avouer que les shinigamis étaient tellement nombreux en même temps, personne n’pouvait connaitre tout l’monde. C’était donc ce qui expliquait un peu ma petite remontrance à son égard, car nous n’étions en aucun cas des connaissances (A la limite) pour qu’il débarque comme ça d’nulle part, en se donnant même l’droit d’me tutoyer. J’espérais également qu’il n’était pas comme ça avec tous les autres capitaines… Sans quoi il s’ferait détester par tous, alors que pourtant, l’heure était à la cohésion et à la solidarité. Vu ruines et décombres qui jonchaient encore le sol du seireitei, il était primordial que le Gotei 13 soit plus unifié que jamais. Et c’est à l’égard de cette réflexion que j’eus un élan d’affection pour le capitaine de la deuxième division. Il voulait de l’aide ? Soit. J’allais lui en donner dans la mesure du possible, car quand bien même j’étais grincheux par moment, il n’en demeurait pas moins que j’étais loyal et serviable envers mes pairs…

    -- Néanmoins, j’veux bien t’aider… Vu que tu t’es déplacé de ta division jusqu'ici, il serait inconvenant de ma part de ne pas te prêter main forte… Même si j’vais te mentir, j’aimerais mieux glander que d’aller pourchasser j’ne sais qui pour quelconque raison…


    J’lui avais parlé sans ambages, histoire que les choses soient claires entre nous. J’ne faisais pas ça par gaieté de cœur, ni par obligation envers sa personne (Parce que ouais, j’ne lui devais strictement rien !) mais bien par obligation envers le Gotei 13. Il fallait aussi noter que certains postes de capitaines étaient encore à pourvoir, c’qui soulignait le fait qu’il y avait un manque d’effectif flagrant. Peut-être était-ce même la raison d’sa demande, sans quoi il se serait sans aucun doute adressé à quelqu’un d’autre. J’soupirai, avant de daigner m’lever pour être à sa hauteur. Voir un type qui avait un gabarit en tout point ressemblant au mien, c’était troublant. D’ailleurs, mes hommes qui nous avaient vu, restaient bouché bée devant un tel spectacle : Deux géants sur un toit, c’était pas vraiment commun. J’me demandais bien si son physique imposant n’le desservait pas en tant qu’assassin professionnel, mais lorsque j’me rappelais de quelle manière il avait débarqué à mes côtés, j’préférais penser à autre chose, tellement j’me fourvoyais rapidement sur son compte. Et puis, l’capitaine commandant n’l’avait sans doute pas nommé à ce poste pour rien, héhé. J’avais aussi fini par jeter mon parapluie rose vers l’un de mes éléments qui l’rattrapa sans mal. Etant donné qu’on allait très vite passer à l’action, j’me disais bien que j’n’en avais plus besoin, malgré l’tonnerre qui gronda d’manière assourdissante, tout juste après l’passage d’un éclair un peu trop lumineux à mon gout…

    -- Bien… Briefe-moi encore une fois sur la situation, et dis-moi par quoi on commence et en quoi je peux t’être utile.


Dernière édition par Himesaki Tōjō le Ven 9 Nov - 2:32, édité 1 fois
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Shimura Aoshi
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Shimura Aoshi
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MessageSujet: Re: Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi}   Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi} Icon_minitimeVen 9 Nov - 2:04

    Aoshi n’aurait pas été jusqu’à se coller, dos à Tojo, pour vérifier l’écart de taille minime qui les séparait. Mais il semblait faire à peu près la même taille que lui, à quelques mesures de plus ou de moins. En tous cas deux colosses pareils ne pourraient qu’avoir un effet dissuasif sur quiconque, et boucler cette mission au plus vite. Les évènements récents avaient effectivement laissés les effectifs en un si mauvais état que tous devaient se serrer les coudes. Le ninja n’avait pas été particulièrement poli avec son collègue, mais c’était son genre, enfin c’était sa façon d’agir depuis qu’il avait accédé au rang de capitaine. De plus, la montée d’adrénaline qui lui avait parcouru le corps à la nouvelle de cet enlèvement ne l’avait pas quitté depuis.

    Certes il était allé un peu vite en besogne, et s’en rendait bien compte. Mais que pouvait-il bien faire, à part stresser sur la suite éventuelle des évènements ? Si le jeune noble ne revenait pas en pleine forme chez lui, Susukawa père ne manquerait nullement de couper ses fonds, qui s’avéraient vitaux dans une Seireitei en pleine reformation. En témoignaient d’ailleurs tous les postes vacants de Capitaine, et certaines nominations qui, bien qu’elles emploient des hommes de qualité, semblaient expédiées plus vite qu’un hamburger dans un fast-food terrien. Pensif, Aoshi écoutait à demi-mots les paroles de son collègue. Tant qu’elles ne rebondiraient pas sur ce qui l’intéressait, peu importait réellement ce qui sortirait de la bouche du capitaine.

    Son associé lui paraissait flemmard au possible, et sans nul doute qu’il l’était. Mais dans le fond, peu importe la paresse, tant que l’on sait se réveiller au bon moment. L’assassin ne tiendrait donc pas compte de l’attitude nonchalante que lui présentait son collègue, observant un peu les alentours en silence. S’il est vrai que Tojo était un réel géant, au même titre que l’espion, tous deux faisaient pâle figure face à l’ancien capitaine de la septième. Décidemment, tous les anciens grands héros de la guerre contre les Quincy avaient été mutés dans la division 0, à de rares exceptions près. D’ailleurs le renard manquait quelque peu à l’ancien Omnitsukido, lui au moins était quelqu’un de rigoureux.

    Le temps avait commencé à se corser un peu plus. Un parapluie rose quitta les mains de l’autre géant pour atterrir dans les mains d’une des recrues de la septième division. Aoshi acquiesça doucement aux paroles de son camarade, à peine surpris par le grondement du tonnerre. Alors que de fines gouttelettes de pluie commençaient à tomber, le guerrier décroisa ses bras, mettant sa main à plat pour juger de la densité de cette averse. Rien de bien méchant pour l’instant, mais nul doute que ce rugissement titanesque des cieux apporterait avec lui bien plus de gouttes qu’il n’en fallait pour remplir un lac. Le capitaine de la seconde division apposa alors son majeur sur sa bouche, toujours couverte de son écharpe rouge, faisant signe qu’il leur faudrait se montrer discret.

    « Tout d’abord il nous faudrait aller du coté de ma division, apparemment quelques rookies de l’omnitsukido seraient impliqués, à croire que la personne qui a fait l’intérim entre moi et Soi Fon s’est légèrement trompée sur la loyauté des types à embaucher. » Dit calmement l’homme. « Je pensais donc à ce que chacun de nous aille rendre visite à ces éléments perturbateurs, dont j’ai les photos et les informations sur moi. Manque de chance je ne sais pas s’ils sont toujours dans la Seireitei, puisqu’ils doivent savoir que nous les recherchons actuellement. En gros j’aimerais que nous nous divisions pour nous renseigner. » Termina-t-il.

    La pire option envisageable serait que les deux hommes aient pu s’enfuir en ayant réussi à dissimuler toute trace de leur méfait, tout en brouillant les pistes. Vraisemblablement les deux compères n’étaient pas dans l’Omnitsukido depuis belle lurette, mais ils y étaient restés suffisamment longtemps pour être difficiles à retrouver par de simples shinigamis. Heureusement la formation du second capitaine serait des plus utiles pour traquer ces types. Alors pourquoi avait-il besoin de Tojo ? Tout simplement parce que père Kaido avait plusieurs ennemis tous aussi influents les uns que les autres dans les districts reculés, et que, même si la force d’un capitaine était déjà de trop, un deuxième en présence ne ferait qu’accélérer une recherche qui devait être rapide.

    « Nul besoin de préciser que c’est une question de vie ou de mort. La rançon demandée par les instigateurs est très importante, et le père m’a personnellement envoyé une lettre pour que je me charge de l’affaire avec des hommes aussi compétents que possible. Le problème étant que mon Omnitsukido est d’ores et déjà affairée ailleurs. Autant dire que la mort d’un jeune noble en raison d’une inactivité du Gotei serait une très mauvaise publicité. » Expliqua Aoshi, sortant un papier de sa poche, qui détaillait le profil des ravisseurs. « Nous devrions sûrement nous y rendre ensemble, comme ça nous n’auront pas à nous retrouver et perdre du temps plus tard. » Dit-il, prêt à voir ce que vaudrait Tojo en tant qu’interrogateur.

    Hochant brièvement la tête, le capitaine fit signe à son allié de le suivre, s’éclipsant en un rapide Shunpo, la première destination serait donc les quartiers de l’omnitsukido, à l’intérieur même du bâtiment de la seconde division. Aoshi poussa la porte, qui donnait sur une petite pièce, un bureau où se tenait un homme au visage masqué, lequel conservait la plupart des informations sur les missions en cours pour les groupes d’assassins, qui se trouvait donc être le plus apte à détailler la position des renégats aux capitaines.

    [Je te laisse gérer la trame je n’ai pas vraiment prévu quoi que ce soit donc peu importe comment tu la tournes je suivrai ^^]


Dernière édition par Shimura Aoshi le Ven 9 Nov - 18:47, édité 1 fois
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Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi}   Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi} Icon_minitimeVen 9 Nov - 14:35

    Il n’perdait pas l’nord celui-là. Car à peine avait-il fini de parler qu’il disparut habilement, s’dirigeant vers sa propre division. J’soupirai en observant son parcours du regard, l’air plutôt blasé, tout en m’demandant si j’avais bien fait d’vouloir le suivre. Y’a vraiment des jours où on devrait rester dans son lit, bien au chaud. Etant un homme d’paroles (Heureusement pour lui), j’avais fini par faire usage de shunpo pour m’déplacer de toitures en toitures. Une bruine commença alors à tomber sur la Soul Society. Pour l’moment, rien d’grave. J’n’étais pas fait d’sucre ou d’sel, mais j’n’aimais pas forcement m’balader sous la pluie. C’était facilement s’choper un rhume, c’qui n’serait pas du tout pour m’faire plaisir. Pendant mon trajet, j’eus tout d’même l’occasion d’observer les endroits que j’traversais. Aoshi était tellement loin devant moi, que j’préférai m’déplacer à mon rythme plutôt que d’essayer d’le suivre à la trace. La destination était la deuxième division, et j’savais pertinemment où elle se situait. C’est quelques minutes plus tard que j’arrivai enfin à l’onmitsukido, là où j’ne vis personne mis à part Aoshi qui m’attendait d’pied ferme. Très vite, il m’fit entrer dans une pièce où un homme masqué façon ninja, nous attendait vraisemblablement. De vrais assassins, ces gens. Ils auraient pu au moins avoir la décence d’me montrer leur visage. Pfeuh ! Tout comme son capitaine et sans perdre de temps en palabres inutiles, l’type nous donna tous les détails pendant à peu près cinq minutes…

    -- Il est évident qu’ils ne sont plus au seireitei. Ce serait un trop gros risque pour eux. Le rukongai est un lieu sûr de par son immensité. Qui plus est, quelque chose me dit qu’ils doivent avoir des sbires là-bas. On sait tous pertinemment que la population des bas-fonds du Rukongai déteste les shinigamis. Ils n’auront aucun mal à joindre la cause de ces renégats…

    C’est d’un air réfléchi que j’avais fait part de mes déductions à mon collègue et à son élément. Regardant minutieusement les photos des deux cons qui n’avaient décidément rien compris à la vie, j’soupirai. Encore du travail en perspectives, synonyme de gros efforts à fournir. C’était bien mon jour. L’tonnerre gronda une nouvelle fois, mais la pluie n’gagna pourtant pas en intensité. C’était mieux ainsi, d’ailleurs. J’finis par poser l’une des photos sur la seule table qui s’trouvait dans la pièce, avant d’ranger l’autre dans mon shihakusho. L’idée première d’Aoshi avait été très bonne. Si l’on se séparait, les recherches allaient aller plus vite que prévu, et j’allais pouvoir aller m’reposer tranquillement en n’insultant plus jamais l’ennui ou la paperasse administrative à remplir. C’était largement mieux que ce à quoi j’allais m’adonner tout à l’heure. Puis, j’donnai dos aux deux ninjas masqués, avant d’me diriger vers la porte d’la sortie. Fallait qu’on s’y mette maintenant, et rapidement. Mais bien avant d’actionner la poignée d’la porte qui m’faisait face, j’retournai mon visage vers mon nouveau frère d’armes, avant de déclarer : « On va procéder comme tu as dit. Le Rukongai sera le premier lieu de nos recherches. Pendant ce temps, demande à ton homme d’enquêter sur place et on verra c’que ça donnera. Si mes déductions sont bonnes, il y a fort à parier que ces traitres sont bien connus dans les derniers districts du Rukongai. Une bonne enquête et on aura vite fait de trouver leur fief. »

    En un tour d’passe-passe, un papillon des enfers surgit d’ma manche avant d’aller s’poser sur leur bureau. Vu que nous allions être séparés, il serait alors bon que l’on puisse tout d’même nous communiquer quelques informations utiles à notre enquête. Une fois que leur expression laissa transparaitre qu’ils avaient compris où j’voulais en venir avec ce papillon messager, j’étais alors sorti de leur locaux avant de disparaitre tout bonnement. Direction la septième division, là même où j’allais abandonner ce qui faisait d’moi un pilier du gotei 13 : Mon haori. Si j’voulais mener à bien cette nouvelle mission, il fallait à tout prix que j’ne me pas trop remarquer. C’est dans cette optique que j’m’étais rapidement rendu à mes quartiers. Pendant mon parcours, j’m’étais demandé pourquoi Aoshi n’avait pas faire venir l’autre type avec lui, parce que cela m’aurait bien évité les détours inutiles que j’faisais. Une fois chez moi, j’rangeai mon haori et racontai rapidement à ma vice-capitaine ce qui se passait, avant d’m’en aller au Rukongai. L’heure était dorénavant à la recherche. Dans un premier temps, j’écumai les buvettes des tous premiers districts, photo de l’homme que je cherchais en main. Mais après avoir fait le tour de moult tavernes, j’fis totalement chou blanc. Ce visage était inconnu dans les premiers quartiers. Fait normal puisque ces premiers districts n’connaissaient quasiment pas la violence. Il m’fallait donc plonger au cœur même du Rukongai. Cette mission n’était décidément pas une mince affaire…

    *Quelques heures plus tard*

    -- J’vais tout vous dire, mais ne me tuez pas ! Pitié !

    Dans une ruelle sombre du 69eme district, un homme assez misérable tremblait sous ma menace. Lorsque j’l’avais croisé en lui montrant la photo du type que j’recherchais, il avait cru bon d’fuir tout bonnement en renversant des objets sur son passage, histoire d’me semer. Il fallait même avouer qu’il était très agile en course, ce pourquoi il s’permettait sans doute la fuite plutôt que la coopération. Malheureusement pour lui, j’étais bien trop aguerri et bien trop rapide pour qu’il me distance. J’l’avais donc laissé courir pendant longtemps. Cinq à six minutes. Jusqu’à ce que j’fasse mon apparition devant lui, avant d’placer mon trancheur d’âmes sous sa gorge. Vu sa réaction d’poltron, clair qu’il connaissait mon type et qu’il savait où il s’trouvait. C’est ainsi que sous la peur, sa langue s’délia très rapidement : Apparemment, l’ex dix-septième siège d’Aoshi, Masashi Hatake (Celui que je cherchais en gros) était l’un des bras droit de Dan Ichido. Dan Ichido qu’il avait dit ? C’nom m’disait un truc. N’était-ce pas le leadeur d’la famille Ichido qui faisait partie d’la basse noblesse un siècle auparavant ? On dirait que j’visais juste, puisque mon indic m’expliqua que depuis que sa famille avait été bannie du seireitei, suite à une affaire scandaleuse les confrontant à la famille de Kaido Susukawa, l’homme n’aspirait plus qu’à la vengeance. Voilà donc qui expliquait pourquoi il avait enlevé l’fis dudit Kaito. Tout s’éclairait. Après avoir également eu des informations sur l’emplacement de leur fief, j’envoyais toutes ces données à Aoshi via un papillon des enfers. Et suite à cela, j’disparus pour m’rediriger vers l’quarantième district…

    Là même où s’trouvait l’nouveau domaine des Ichido.
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Shimura Aoshi
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MessageSujet: Re: Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi}   Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi} Icon_minitimeVen 9 Nov - 21:03

    Tojo, malgré ses airs paresseux, montrait enfin l’étendue de son talent, pour le plus grand soulagement d’Aoshi. Non pas que ce dernier ait douté de son collègue, mais le manque d’implication qui semblait transpirer de ses moindres gestes était des plus ennuyeux, jusqu’à maintenant. Se séparer était bien sûr la meilleure idée, d’autant plus que le capitaine de la seconde division était plus apte à trouver aisément des informations au sein même de la Seireitei. Sa déduction était la plus vraisemblable, mais comment les retrouver dans l’immensité du Rukongai ? Cela paraissait compliqué, pour ne pas dire impossible, et ils devraient maintenant se séparer pour la suite des opérations.

    Malgré leurs têtes d’abrutis, les deux types était des membres de l’omnitsukido, pas forcément les plus aisés à traquer. Comme avait pu le constater le capitaine de la septième division, tous les membres de cette escouade cachaient minutieusement leur visage. Autrement dit, ces faces là ne devaient pas être particulièrement connues dans les environs. Heureusement, Aoshi savait très bien comment traquer des fuyards, lui qui avait passé tant de siècles chez les espions, deux rookies n’allaient pas lui fausser compagnie aussi aisément. Prenant note de chaque information que pouvait apporter son subordonné, le guerrier bleu entreprit de récupérer quelques rapports des missions auxquelles avaient participé les deux gaillards.

    Aoshi acquiesça à la proposition de son allié. Son subordonné se chargerait d’enquêter pour lui au sein de la Seireitei, tandis que le shinigami irait rendre visite à ceux qui avaient autrefois collaboré sur des missions avec les deux ravisseurs. Les noms qui venaient sur les fiches étaient notamment ceux de personnes en mission dans les fonds du Rukongai, ce qui permettrait au capitaine de faire d’une pierre de coup. L’assassin récupéra doucement le papillon déposé par son associé, alors que celui-ci quittait les lieux. Masashi Hatake et Isidro Kurokawa… Respectivement dix-septième et vingtième sièges de la deuxième division. Pas des types à prendre à la légère, des mecs carrément dangereux pour de simples âmes, mais ils étaient foutus face à deux capitaines.

    Ils avaient vraisemblablement passé pas mal de temps dans la section T du corps des assassins. Leurs collègues devaient donc posséder quelques informations valables sur eux. Vérifiant une dernière fois le poste où siégeaient ce fameux escadron, le ninja partit en direction du 73ème district en hâte. Son plan consisterait à engranger des informations sur les allégeances et fréquentations des deux énergumènes, afin de découvrir le motif de cet enlèvement. Car il semblait évident que l’argent n’était pas la seule chose qui motivait les deux types, et puis enlever une personne aussi importante que le fils de Kaido était suicidaire. Leur choix aurait pu se porter sur une personne bien moins importante, surtout pour la somme demandée, qui était énorme, mais faible en comparaison de ce que pouvait offrir la famille Susukawa.

    Arrivé sur les lieux du poste d’observation, où s’était établie la section T, Aoshi s’infiltra à l’aide du mot de passe dans la baraque apparemment abandonnée. Sur place il y retrouva quelques uns de ses hommes. Peu surpris de l’arrivée de leur chef, ayant été prévenus par papillon, ils donnèrent à celui-ci quelques informations concernant les deux complices. Rien de bien choquant ou anormal, si ce n’est qu’ils avaient récemment commencé à privatiser leurs services, offrant leurs talents contre des rétributions monétaires. Ceci était à moitié toléré au sein de l’omnitsukido, lors des périodes d’inactivité, les membres obtenaient le droit de vaquer à leurs occupations personnelles, ce qui revenait bien souvent à un travail de mercenariat.

    Pas de grandes nouvelles donc. Espérant que Tojo ait plus de chance que lui, Aoshi se rendit au domicile du noble Susukawa, afin de se renseigner sur d’éventuels ennemis que se serait fait son fils. La thèse de l’enlèvement pour une rançon tenait de moins en moins, et le capitaine sentait qu’il mettait le doigt sur un nerf sensible. La famille Susukawa avait été au centre de plusieurs gros scandales les siècles passés, au détriment de plusieurs autres clans qui avaient trouvé disgrâce. Le nombre de personnes qui pouvaient en vouloir à ces hommes n’avait d’égal que le nombre de tonnes d’or qui devaient trôner dans la salle du coffre familial.

    L’entretien de l’espion avec Kaido fut peu convainquant. La mémoire défaillante de ce dernier concernant d’éventuels ennemis qui auraient pu en vouloir au clan ou au fils lui faisait étrangement défaut. Peut-être le paternel n’était-il pas aussi blanc qu’il voulait bien le faire croire. Cette histoire avait toutes les odeurs subtiles d’un étrange complot, et nul doute que l’issue ne serait pas aussi simple qu’Aoshi aurait pu le penser de prime abord. Un éclair le traversa alors. Qui avait donné l’identité de ces deux hommes ? Comment pouvait-on bien savoir qu’ils étaient à l’origine de tout cela ? Si leur absence inexplicable les liait bel et bien aux évènements, le manque d’information quant à l’origine de ces renseignements n’aidait en rien.

    Alors même qu’il quittait la demeure du clan Susukawa, située dans l’un des plus beaux recoins de la Seireitei, l’espion fut contacté par ses deux alliés, Tojo d’un coté, et son subordonné de l’autre. Les nouvelles qu’il avait obtenues étaient, pour le moins que l’on puisse dire, édifiantes. La piste des familles rivales s’avérait donc être la bonne. Pourtant, jamais Aoshi n’aurait pensé que le clan Ichido soit derrière tout ça. Il y avait de cela un siècle, des accusations terribles et leur implication dans un différend avec les Susukawa avaient eut raison de leur popularité, et les avait amenés à s’exiler dans les districts intermédiaires du Rukongai.

    Une histoire de faux financements, qui avait passablement échauffé les esprits au Gotei à l’époque. Ils avaient apparemment un rapport avec les évènements qui avaient poussés au financement d’une armée supposée renverser les divisions. Ce jugement avait été flou, et l’enquête avait été affreusement bâclée. Nul doute qu’il faudrait se montrer plus vigilant cette fois. Hors de question de tuer qui que ce soit, il fallait des témoins vivants. Lorsqu’Aoshi fut enfin arrivé, rejoignant Tojo, devant la grande demeure familiale du clan Ichido, il s’adressa à son collègue.

    « Nous ne devons tuer personne. Je me suis entretenu avec le père Kaido, et il semblait étrangement peu apte à m’informer sur les raisons de cet enlèvement, qui n’est vraisemblablement pas que monétaire. De plus le fils, Kaneda, est aussi un shinigami, il vient d’être affecté à ma division, le jour même de sa capture… » Remarqua le capitaine, hésitant à prononcer un jugement. « Il devenait une cible facile pour des membres de l’Omnitsukido en se baladant ici pour une mission. Etrangement cette même mission a été quémandée par son père. C’est encore un sac d’embrouilles pour l’instant, mais il va falloir tirer ça au clair. Rentrons calmement. » Proposa Aoshi.


[Je me suis dit pourquoi ne pas tenter de « corser » le RP ? Si ça te dit un genre de théorie du complot et tout je te laisse développer ^^ Sinon on boucle en un post en récupérant Kaneda et fini.]
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Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi}   Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi} Icon_minitimeDim 11 Nov - 2:31

    -- Hein ?! Comment que tu m’causes ! D’où tu m’vois tuer toi ? J’ai pas la tronche d’un assassin, hein. D’ailleurs, c’est ton job ça, pas l’mien !

    J’avais arboré une mine grincheuse, et j’avais commencé à m’agiter devant lui, un peu comme dans les mangas. Un gros contraste quand on voyait comment Aoshi paraissait assez stoïque malgré toutes mes simagrées. Par la suite, j’avais fini par croiser mes bras en soupirant, l’tout sous un air boudeur et agacé. Nan mais sérieux quoi ! C’n’était pas moi qui m’pavanais avec un foulard sur la gueule ! D’ailleurs qu’est-ce qu’il cachait celui-là ? Une bouche trop grosse ? Une dentition sale ou incomplète ? Mystère et boule de gomme. Mais un jour, j’allais bien l’savoir ! Un jour ou l’autre ! ‘Façon, même Komamura n’avait pas su garder son identité secrète au sein du seireitei, c’était dire... Mais alors que j’me perdais dans mes pensées un peu puériles sur l’moment, de drôles d’types sortirent d’nulle part. Ils étaient nombreux. Trop nombreux. Beaucoup trop nombreux même. En un rien de temps, ils nous avaient totalement encerclés, comme s’ils nous cherchaient des noises. Il n’y avait qu’à voir d’ailleurs leurs mines menaçantes et leurs sourires intimidants pour comprendre qu’ils ne nous voulaient pas que du bien. Ajouté à cela, il y avait aussi les armes qu’ils brandissaient dangereusement, un peu comme pour nous dire que nous n’étions pas les bienvenus dans l’coin. Bref, un charmant comité d’accueil comme on les appréciait. Suite à ma pensée ironique, j’eus un rictus. Qui en disait long. Parce que ouais, c’n’était pas des zigotos du Rukongai qui allaient m’effrayer…

    -- Sinon pour être on peut plus sérieux, j’suis d’accord pour n’tuer personne. Tu conviendras avec moi cependant, qu’on n’va pas effectuer une arrivée calme comme tu le souhaites. On aura beau supplier ces gens, ils vont pas nous entendre…

    Suite à mes dires, certains d’entre eux s’mirent à sourire, tandis que d’autres roulaient des muscles pour finir d’nous impressionner. L’image était plutôt pitoyable. Que croyaient-ils ? Que même des shinigamis d’bas étage n’pouvaient pas régler leur compte ? Ils s’mettaient l’doigt dans l’œil, et ce jusqu’au coude. L’absence de nos haori fourvoyait ces gens. Sûr qu’ils auraient décampés à vitesse grand V, s’ils avaient vu nos manteaux blancs, et c’est à cet instant que j’venais à déplorer l’absence de ce vêtement sur mes fortes épaules. Malheureusement, nous n’étions pas encore connus en tant que capitaines, étant donné nos récentes promotions. Bref… Ces types allaient chier grave à cause de leur ignorance. « Comme j’le pensais, tes ex-hommes ont réussi à manipuler quelques personnes. Bon… On va pas perdre notre temps avec le menu fretin. J’m’occupe de tout ce petit beau monde, tandis que toi tu fonces à l’intérieur. Après tout, c’est ta mission, non ? » J’eus un sourire malicieux aux lèvres lorsque j’m’adressais à mon homologue. J’avais raison sur toute la ligne. Car quand bien même j’avais accepté d’le suivre, il n’en demeurait pas loin qu’il s’agissait de SA mission. Non d’la mienne. J’étais plutôt là en tant que guest star, en tant que soutien, mais j’n’allais pas non plus m’taper tout l’boulot avant lui. J’étais d’mauvaise foi ? Pas du tout ! Car c’était moi qui avais l’initiative d’répartir les tâches et d’retrouver les informations qui nous avaient envoyé jusqu’ici. Quant à prendre les devants encore une fois, non merci !

    -- ATTAQUEZ-LES !!!

    -- OUAAAAAAAAAIS !!!


    Ils étaient à fond dans leur rôle, car à peine avais-je demandé à Aoshi d’me devancer, qu’ils s’mirent à nous charger. Souriant, j’avais dégainé mon trancheur d’âmes, avant d’me jeter au cœur d’la bataille. J’allais bien rigoler, et j’le sentais clairement. J’avais commencé à esquiver les coups d’estoc qu’on m’portait. Ils étaient tous d’une lenteur déplorable, que j’étais presque au bord des larmes, tellement j’voulais me marrer. Pour simple réplique, j’assommais certains avec l’plat de ma lame, tandis que d’autres recevaient des poings bien sentis dans la tronche. J’n’utilisais ni shunpo, ni réiatsu. Juste mon arme, l’esquive et les techniques les plus basiques du kenjutsu. Après tout, j’ne souhaitais pas m’donner à fond dans l’affaire, ou tout du moins, pas sur l’moment ; car les deux autres sièges qui devaient nous attendre, nous réservaient p’être des surprises. S’ils s’planquaient dans un coin pour étudier ma façon d’combattre histoire d’en exploiter les failles, ils allaient vite déchanter. A cette pensée et lorsque j’assommais un énième adversaire, mon sourire s’agrandit L’affaire devenait banale à mes yeux. Tentative vaine de vengeance, vraiment. J’continuais donc d’m’amuser entre tous ces loustics qui commençaient à comprendre qu’ils n’étaient pas de taille, lorsqu’une lame fondit rapidement vers mon épaule gauche, à deux doigts d’me trancher. Surpris par cette soudaine attaque plus vive et plus conséquente que les autres, j’avais vite fait de disparaitre d’un shunpo, avant d’voir un mec masqué qui m’faisait nouvellement face. Pas de doutes possibles, c’était bien…

    -- Quelle surprise… Masashi Hatake en personne !

    -- Himesaki-Taisho… Vous et Shimura-Taisho n’avez pas à vous mêler de cette affaire. Quittez les lieux, s’il vous plait…

    -- T’as vraiment du culot pour me dire ça. Et puis j’aime pas les gens impertinents de ton espèce. Une petite correction s’impose…



    Spoiler:
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Shimura Aoshi
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MessageSujet: Re: Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi}   Une visite innatendue à la septième {Shumura Aoshi} Icon_minitimeDim 11 Nov - 22:59

    Décidemment, Aoshi comprenait ce qu’il avait fait subir à tous ses collègues des années durant, à les tutoyer à tout bout de champ. L’habitude en elle-même était fort mauvaise, mais la façon qu’avait Tojo de mâcher ses mots comme un véritable clochard sans dents ou encore un gitan agaçait au plus au point son partenaire. Malgré tout il aurait été malhonnête de nier son efficacité ou plutôt la chance qu’il avait eu de trouver un homme capable de reconnaitre la photo d’un membre de l’Omnitsukido dans le Rukongai, en une heure à peine de recherches. Taisant donc cette envi de se coller une boule de coton dans les oreilles, l’assassin rejoignit son collègue à l’entrée même du domaine des Ichido.

    Le ninja était du genre à rendre les faveurs, mais pas sûr qu’il souhaite avoir de nouveau affaire à l’autre énergumène de sitôt. De toute manière ils allaient tous deux régler bien vite ce problème, et Aoshi s’occuperait seul de terminer l’enquête sur les agissements de Kaido Susukawa. N’écoutant même pas ce qu’avait à dire le capitaine de la septième division, l’espion rajusta convenablement son foulard sur son visage. Fronçant les sourcils, resserrant son kimono bleu, le Shimura fit un pas en avant, la détermination sur le visage. Sacrée journée de merde, vivement qu’elle finisse. Malgré qu’il souhaite absolument faire une entrée calme et entamer des négociations posées avec les gardes en présence, sa mauvaise humeur ne l’y aiderait sûrement pas.

    Ouvrant la porte, il ne fallut pas plus de quelques secondes pour qu’une véritable horde de ce qui semblait être une troupe de mercenaire arrive, encerclant les deux capitaines. Pas de temps à perdre, et pas envi de jouer. Même si ces cafards ne valaient pas la peine que l’assassin dévoile le dixième de son potentiel, il souhaitait tout de même en finir vite. Contrairement à son acolyte, qui semblait se retenir d’utiliser la moindre technique, Aoshi s’en donnait à cœur joie. N’utilisant pas son zanpakuto, lequel trônait à sa ceinture, le shinigami se contentait de faire maîtrise de son Hafuda pour balayer les quelques résistants qui se présentaient à lui. Il ne fallut pas des heures pour que tous se rendent compte du niveau des deux inconnus.

    En effet, si Tojo avait laissé planer plus de doutes quant à son réel potentiel, Aoshi, lui, n’y était pas allé de main morte. Son parcours à l’Omnitsukido lui avait permis de propulser sa puissance physique pure bien au-delà de ce que pouvaient espérer soutenir les simples mercenaires. De plus la vitesse impressionnante du shinigami faisait de ce nettoyage express un véritable jeu d’enfant. Finalement, les négociations n’avaient pas eu lieu comme prévu, mais ce n’était pas plus mal. S’il ne tuait personne, le capitaine frappait tout de même avec suffisamment d’ardeur et de rage pour que l’on sente bien qu’il cherchait à se passer les nerfs sur la joyeuse troupe.

    Un reatsu plus imposant que les autres se fit alors sentir, sa présence étant assez notable pour que le guerrier bleu se retourne. Une lame fila, manquant de peu de toucher Tojo. Un genre de kunai ? Les armes de jet, c’était bien la spécialité de Masashi. Ce dernier ne tarda pas à se montrer, horrible excès de confiance, lui qui savait pertinemment qui étaient les deux types en face de lui. Comment pouvait-il faire montre d’une telle insolence, alors que n’importe lequel des deux protagonistes aurait pu lui faire manger son Zanpakuto en un éclair ? Secouant la tête, de droite à gauche, un air exaspéré au visage, le guerrier raffermit sa poigne, relevant un sourcil.

    « Je vais te ramener à la neuvième division pour que tu t’y fasses juger par la peau du cul espèce de petit enfoiré. Tu vas voir ce que je fais à ceux qui se foutent de ma gueule. » Grogna le capitaine, visiblement énervé.

    Pas le temps de développer, l’ancien bas siège avait fait appel à son Shikai, visiblement déterminé à prendre de court les deux haut-gradés. Manque de chance, Aoshi se souvenait parfaitement de ce dernier. Plusieurs shurikens remplaçaient le zanpakuto du renégat, lesquels créaient des liens de reatsu électrifiés entre eux, rendant une zone fort difficile d’accès avec la bonne disposition. La situation n’aurait pas été problématique si Hatake n’avait pas décidé de faire sortir de l’ombre le jeune Kaneda Susukawa, les mains liées et un bâillon dans la bouche. Décidemment la situation se corsait, d’autant plus que Masashi avait profité d’un court instant de surprise pour disperser quelques unes de ses étoiles ninja dans la pièce, rendant complexe le moindre déplacement, mais surtout assurant qu’il n’avait qu’à pousser un peu l’otage pour que ce dernier grille sur place.

    Là encore, bel effort, mais Aoshi savait très bien que si l’un des liens était occupé à envoyer une décharge, tous les autres petits fils d’énergie disposeraient d’une puissance électrique réduite. Le plan serait donc de jeter un des loubards sur les liens pour s’assurer de rendre le courant très faible puis de passer au travers de ces fils en Shunpo, afin de minimiser les dégâts sur soi et de séparer le ravisseur de sa cible. Néanmoins la disposition du piège était telle que lancer un quelconque homme de faible force ici l’aurait tué immédiatement, de plus tous les mercenaires avaient fort vite déguerpi, ne laissant que peu d’opportunités au guerrier bleu et à son allié. Fronçant les sourcils et réfléchissant, le capitaine de la seconde division trouva une solution, qu’il expliqua à voix basse à Tojo, soufflant à peine le plan pour ne pas être entendu.

    « Je vais faire mine de me déplacer en Shunpo sur les liens que tu peux voir entre chaque shuriken qu’il a lancé, son pouvoir étant d’électrifier ces liens cela devrait suffisamment réduire la force du courant pour t’assurer que le jeune Susukawa survivra même si tu l’y pousse le séparant de Masashi. Son allié n’a pas l’air d’être là, il faut en profiter. » Souffla Aoshi, lançant un regard à son associé pour vérifier que ce dernier était d’accord. « Essaie de ne pas le tuer, je dois l’interroger ensuite. » Expliqua-t-il.

    Sans trop attendre la réponse, le shinigami effectua un Shunpo. Retenant volontairement sa vitesse, il sauta pour passer entre quelques câbles de reatsu, abaissant alors subitement sa trajectoire pour en percuter et recevoir une violente électrocution. Bien sûr elle était plus désagréable que dangereuse pour lui, mais nul doute que le jeune Kaneda en serait mort. Le corps du capitaine servant à monopoliser la puissance du courant, Tojo n’aurait aucun mal à foncer jusqu’à Hatake pour le séparer de son otage, sans se soucier d’où il pourrait bien envoyer ce dernier pour lui éviter d’être blessé. Masashi tenait le cadet de la famille Susukawa par le col, devant lui, tout au fond de la pièce, protégé par plusieurs fils qui émettaient de petites étincelles.
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