Le printemps, quelle belle saison. Les fleurs bourgeonnent, les arbres fleurissent, et les animaux batifolent. Ahhh les arbres, avec leurs belle feuilles aux milles couleurs, ahhh belles fleurs aux milles parfums ! Qu'il fait bon vivre au printemps ! Dans les quartiers de la quatrième division, poussent de grands et sublimes cerisiers lesquels donnent des pétales d'un rose éclatant, de formes diverses et originales, et au parfum envoûtant. Ce même parfum qui chatouille les narines de nos allergiques ! Quelles belles allergies provoquant des rhumes hallucinants ! D'ailleurs un de ces rhumes atteignit le jeune huitième siège de la deuxième division.
Le nez coulant, les poumons gênés, Akaiba avait du mal a respirer convenablement. Une certaine rumeur courrait a propos de cookies qui pourraient éventuellement guérir n'importe qui de n'importe quoi. En vous promenant et en écoutant les conversations tout le monde ne parlait que de ça.

*Mes c'est ces médecins de pacotille que les fabriques ! J'vais certainement pas aller m'faire droguer pour leur plaisir. Ils devraient fusionner la quatrième avec la douzième ça nous ferait une belle paire d'andouilles ...*

Plus les jours passaient, plus le nez coulait, plus les rumeurs se faisaient pressantes.

*Rooh et puis il a pas l'air si fou que ça le vice-capitaine des médecins. On va peut-être aller y faire un tour quand même.*

Akaiba sortit alors de sa maison, s'ouvrant au moindre pollen voletant, chacun s'introiduisant dans son organisme et réveillant les gênes allergènes enrhumant plus encore l'homme déjà malade. Il fallait se dépêcher. Chaque seconde empirait son état.
Il courut de son mieux, poumons bouchés, le souffle court, bousculant un petit peu tout le monde, et en particulier, un shinigami, plus grand que lui -ce qui n'était pas très compliqué- s=décollant du sol et s'écrasant douloureusement par terre. L'homme interloqué ne comprenant pas ce qu'il se passait commença à vociférant de tout son être. Ne cherchant pas les ennuis, Akaiba se releva haletant, et repartit dès qu'il put sans se soucier de la moindre chose. Arrivés dans les quartiers de la quatrième, des affiches des cookies étaient placardés partout dans les rues. Ce cookie était sublime, appétissant et effrayant. Chaque pépite de chocolat était remplacé par une pilule, mi bleu mi rouge. Malgré cela, le cookie paraissait tout a fait normal, une galette de chocolat cuite au four, chaude prête a remplir les estomacs de bien du monde. Il interpella quelqu'un, quelqu'un qu'il paraissait connaître, il réfléchit. Deux secondes lui suffirent pour trouver le nom de la personne. C'était Shin, le vice-capitaine de la quatrième division.

"Hey... Shin... gomment za va debuis la guite au bar ? Dis boi des gookies soignent les rubhes ? Si oui je t'en brends de suite !"

Le printemps, déjà. La saison des allergies, du renouveau. La fin de la sieste pour ceux qui ont hiberné tout l'hiver. Peu importe la saison, il y avait tout le temps du boulot. En fait, cette saison l'agaçait, comme l'hiver. Simplement pour le fait que tout le monde venait les voir pour un traitement anti allergique. Bon en soit c'était rien, mais bon, fallait bien remplir son devoir. Il y avait aussi les autres de la quatre qui tombaient malade, mais ils étaient autonome, et c'est ca qu'est bien, on pouvait les laisser s'en occuper et s'occuper en même temps des malades. Limite c'était eux qui étaient envoyé en premier. Enfin, le printemps n'avait pas que les défauts des allergies. Le renouveau végétal se faisait en cette période, donnant un peu plus de gaieté à l'environnement.

Toute cette vague de beauté... Beurk, ca me donne envie de gerber. Tu veux arranger un peu les arbustes ?

Quelle idée saugrenue. Juste pour l'emmerder, il n'allait pas faire ce qu'elle lui demandait. Faut pas pousser non plus, donc tu te tais et tu prends sur toi. Non mais oh. Bien. Reprenons là ou on en était. Il faisait beau, une petite brise qui donnait envie de se poser sur l'herbe tellement le temps était magnifique. C'est d'ailleurs ce que choisit de faire Shin. Une fois assis dans un petit coin dans l'ombre, il sortit des papiers de sa besace. C'est en les feuilletant à la recherche d'un rapport précis qu'il tomba sur un prospectus. Prospectus qui vantait un gâteau. Un cookie, pour être plus précis.

C'était un cookie qui avait des vertus curatives. Du moins c'était ce qui avait de mentionné sur le papier. Les pépites de chocolat avaient été remplacées par des pilules rouges et bleues. Étrange. C'était même plus un cookie la, c'était des pilules au cookie ! Qui avait donc eu cette idée farfelue ? La Douzième ? Non, ca montrait bien que ca avait été développé à la Quatre. Un plaisantin sans doute. Un détail fit tilter le garçon sur le papier.

Euh.. ?

Tiens, elle s'est mise à la pâtisserie ?
Apparemment. Ou c'est une blague.

Sourire en coin, Shin reposa le papier dans son sac. Il le gardait, juste pour l'effet comique. Fallait qu'il le montre à la Capitaine. Voir sa réaction valait largement le coup. Plus tard, la c'était détente... ou pas encore. Quelqu'un l'accosta au loin. Tournant la tête pour voir qui cela pouvait bien être, il constata que c'était le petit bonhomme qu'il avait croisé au bar avec Seito la fois dernière.
Ah, il n'avait pas été épargné par les rhumes lui ! Et il venait lui demander s'il pouvait avoir un cookie. Ce fameux cookie, encore la. Ca allait être la nouvelle attraction de la Quatre. Riant un bon coup, il regarda dans les yeux le p'tit homme.

Navré, mais je savais même pas qu'il existait une telle pâtisserie chez nous. Surement une mauvaise blague. Si tu veux soigner ce rhume, j'veux bien m'en occuper, donne moi juste quelques minutes que je me repose un peu. Au fait, c'est quoi ton nom déjà ?

Shin riait aux éclats. Il se calma tout de même rapidement, redevenant sérieux, même si une pointe de rigolade se lisait au fond de son regard. Ses yeux lui disait que c'était une plaisanterie.
*Raah j'me suis finalement laissé avoir par cette blague ...*

"Navré, mais je savais même pas qu'il existait une telle pâtisserie chez nous. Surement une mauvaise blague. Si tu veux soigner ce rhume, j'veux bien m'en occuper, donne moi juste quelques minutes que je me repose un peu. Au fait, c'est quoi ton nom déjà ?"

C'est vrai ! Au bar il ne s'était pas présenté. Il avait surtout profité de la jovialité de ces hommes pour boire un coup -pas qu'un seul d'ailleurs- et passer un bon moment, même si aucun d'eux n'avait penser a lui demander son nom.

"Effegtivement je ne be suis bas engore brésenté, je be nobbe Akaiba et je suis huitièbe siège de la deuxièbe division. Je feux bien fous laisser le temps qu'il fous faut, et fous rebercie par afance."

Voyant que le médecin était assis dans l'herbe, il décida d'en faire de même, de toute façon plus rien ne pouvait empirer son état dès à présent. Il faisait bon, un vent léger emmenait un parfum inconnu aux narines d'Akaiba, de ce qu'on lui avait dit, cette saison sentait la bonne humeur.
Il profita du coin qu'avait choisi Shin -il y avait de l'ombre- pour se poser, et méditer dans son fort intérieur. Il atterrit dans une grotte, toujours la même. Elle était sans fond, -pour ce qu'il l'avait parcourue- froide et humide. Comme il l'aimait en fait. Dans un coin siégeait une ombre plus noire que les autres.

"Ca faisait longtemps mon petit !" se répercuta une voix forte et grave.
"Désoler Seicho Yami mais je ne restes pas longtemps je profites d'une pause pour méditer et après je repars. Je suis partit me faire soigner de mon rhume" Répondit le jeune homme sans bouger.
"Oui comme ça je pourrais peut-être entendre autre chose que des sons gutturaux. Dis moi il y a une jolie zanpakuto dans le coin mon petit ?" Demanda l'ombre.
"Je t'ai déjà dis de ne pas m'appeler mon petit ! Et il y a une zanpakuto je ne sais pas si elle est belle mais elle est prise alors pas la peine d'y penser." lui répondit calmement Akaiba

La grotte se calma, plus de bruit. Ce calme dura quelques minutes permettant aux compagnons de rester seuls dans une obscurité totale et d'apprécier ce moment.

"Sur ce je te laisse sinon mon médecin va s'en aller sans moi j'reviens te voir bientôt !" finit par dire le shinigami.

En ouvrant les yeux, Akaiba ne put a nouveau plus rien sentir. Le nez bouché, les narines enflées et les poumons gonflés. Les vent soufflait encore calmement, caressant le visage de l'assassin. Le médecin riait doucement d'après ce qu'il lui semblait. Ou du moins, il souriait, en regardant l'affiche du cookies qu'il rangea dans son sac. Il avait fait ce qu'il avait de prévu. Il pouvait enfin attendre patiemment que le médecin le soigne. Il ne le pressa d'ailleurs pas.

"Alors les affaires de la quatrième avec toutes les petites santés comme moi ca doit être l'effervescence non ?" le questionna le jeune homme.

Tiens, un membre de la Deuxième. C'était rare qu'on les voit déambuler, peut être venait il d'être récemment affecté. Le reste de ce qu'il dit, Shin n'y prêta pas attention. Enfin, si, mais il l'écouta d'une oreille. Il le laissa s'installer dans l'herbe, après tout elle appartenait à tout le monde. Et avec tout ca, il lui disait de prendre son temps pour se reposer. Ca mon petit, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd !

Ah... Cela faisait depuis combien de temps que le garçon n'avait pas pu prendre un moment pour se reposer ? Depuis sa promotion, il y en avait plus que pour les rapports à faire, même pas le temps de souffler un peu. Alors maintenant qu'il était la, autant en profiter pleinement. Il ferma un œil, puis le deuxième suivit, s'abandonnant au monde de Morphée.

J'm'ennuie mon chou. Tu veux pas venir me voir, histoire de me tenir compagnie ?

Et voila où Shin se retrouva. Debout, à l'entrée d'une chambre. Avec bien sur sa douce au plumard. Elle n'avait donc pas dit ca par pur ennui, elle y tenait absolument. Les murs étaient d'un blanc neutre et vides de décorations. Qu'est ce que cela signifiait encore ? Qu'est ce qu'elle avait préparé comme coup tordu ?

Je te préviens, si tu tentes quoi que ce soit à mon égard, ca va barder.
Allons, allons. Pourquoi s'énerver ? J'me suis juste dit que tu avais besoin de repos c'est tout. - tapote un coin du lit - Viens me lire une histoire, je m'ennuie.

Elle lui balança un livre et s'étira. "Un désir inassouvi" Qu'est ce qu'elle voulait faire à la fin ? Il était clair que ce n'était pas un livre de contes pour enfants. Plutôt pour GRANDS enfants. Shin vint s'asseoir à côté d'elle et lui redonna le livre.

J'sais pas ce que t'as en tête, mais pas maintenant. J'suis censé me reposer, pas te lire un livre. Et surtout pas un comme ca.
Pas de lecture ?
Non. Pas de lecture. Et je ne dirais pas tout ce que tu veux sauf de la lecture parce que je te connais hein.

A en voir sa mine déçue, il avait touché un point sensible. Mais c'était lui le maitre, il se devait de lui rappeler quand même ! Mais à force de la voir comme ca, attristée, le garçon se prit de compassion. La prenant dans ses bras, il tenta de la consoler.

Désolé mon coeur, mais pas aujourd'hui. J'suis crevé. Tu m'en ve.... AAAAAAAAIIIIEUUUUUU !!!!!

Cette garce en avait profiter qu'il ait relâché sa vigilance pour le mordre au cou. Fichue bonne femme, toujours à guetter la moindre inattention pour sévir. Shin poussa la fille hors du lit et il se rendit en direction de la sortie, se tenant le cou d'une main. Elle avait mordu au niveau du sterno-cléïdo-mastoïdien, faisant gaffe à ne pas le faire saigner abondement, mais de façon à laisser une marque bien visible. Ya plus qu'à espérer que cela ne se voit pas trop trop.

Mon chou, revient !

Sa voix résonna dans la tête du garçon jusqu'à ce que ce dernier rouvrit les yeux. La douleur était toujours présente, fallait vite faire quelque chose. Passant sa main au dessus de son cou, il soigna en partie, laissant juste une marque. Fallait qu'il s'en rappelle de ce petit coup tordu. Réveillant le p'tit Akaiba, il se leva ensuite et commença à partir.

Tu viens ?

Akaiba avait du mal à suivre le vice-capitaine, il lui fallait presque courir.
*Ils m'énervent avec leurs longues jambes aussi là ...*
Shin le conduisit à travers différent quartiers de la quatrième. Peu importe ou ils étaient, c'était l'effervescence. En effet toutes les "petites santés" comme il le disait très bien étaient de sortie, tous en rang, biens gentils, attendant leurs "cookies magique"

"Ok t'avais pas besoin de répondre a ma question, juste me montrer. C'est tout le temps comme ca ? Finalement on est bien a la deuxième éhéh !" Dit le gamin tant bien que mal.

Il trottinait, haletant suivant Shin de son mieux. Les quartiers de la quatrième se ressemblaient tous et Akaiba e demanda ou le menait son camarade. Pendant un virage Akaiba tendit le cou observant une marque étrange sur le cou du médecin. Il hésita a lui poser la question, mais sa nature curieuse pris possession de sa bouche et de ses cordes vocales.

"Shin ? C'est quoi c'te marque sur ton cou ? Un vampire t'a mordu ?" dit-il en rigolant

Le médecin ne répondant pas, Akaiba continua a l'observer. Des marques de sang étaient encore présentes sous la blessure. Elle était partiellement refermée mais du peu de connaissances médicales que le gamin avait elle était loin d'être soignée et encore plus cicatrisée. C'était en plus l'un des seul endroit du cou qui ne saignait pas en abondance surtout si cela était vite réparé. Akaiba ne savait pas qui avait fait cela mais cette personne lui en voulait.

Il arrivèrent enfin, ce bâtiment ressemblait en tout point avec les quartiers de la deuxième. Même entré et disposition des pièces. Seule différence, Il y avait beaucoup, mais alors beaucoup plus de monde a la quatrième, que la deuxième. Même avec un vice-capitaine il leur fallait se frayer un chemin. Ils débouchèrent enfin dans un couloir, sans bruits et sans passages. Seulement la pièce suivante ne l'était pas. Des lits rangés sur les côtés de la pièce avec des shinigamis couchés dessus et ceux qui devaient être leurs médecins appliqués a les soigner, sans broncher. Ils arrivèrent enfin a leur destination.
Une pièce, avec au centre un bureau, on ne peut plus banal, sur lequel reposait des tonnes et des tonnes de dossiers.
*Alors c'est ça d'être vice-capitaine*
Il se rendit compte qu'il avait la bouche ouverte encore ébahi, il s'installa sur la chaise que lui désigna Shin attendant la suite.

"Alors c'est ton bureau ici ?" Le questionna finalement le jeune homme.

Il avait du mal à suivre le gars. Normalement, ca devait être l'inverse. Ils étaient pas censé être super rapide et tout à la Deuxième ? Étrange. Quoi qu'il en soit, Akaiba le rattrapa enfin, racontant un truc comme quoi il était mieux dans sa division.

J'vois pas pourquoi tu dis ca, hein. Tu vas pas me dire qu'à la Deuxième vous bossez pas, parce que je ne te croirais pas, haha !

S'ensuivit alors un petit tour de la Quatrième. Ils avaient juste à aller tout droit et prendre a gauche, mais Shin eut envie de le faire un peu marcher. Et quoi de plus plaisant que de le faire courir un peu ? Suffisait juste de marcher plus vite, accélérer la cadence. Allez, viens par la, par içi, on prend à droite, on se ballade un peu. Les shinigami de la Quatre qui croisaient leur chemin esquissèrent un mince sourire, que leur rendit le Vice-Capitaine. Après une bonne vingtaine de minutes de ballade dans les quartiers, Shin se décida à l'emmener dans son bureau pour poser ses affaires.

Sur le chemin, Akaiba fit la remarque sur la trace laissée par Kima sur le cou. Une morsure de vampire qu'il disait en rigolant. Presque ca, avec l'autre timbrée, fallait s'attendre au pire. Bof, il n'allait pas développer sur comment il l'avait eu et tout, c'était privé.

Oh c'est rien, encore une fille qui voulait plus me quitter.

Genre une fille. Tu vas voir la prochaine fois. Je te laisserais bien plus qu'une simple marque.

Qu'il en soit ainsi. De toute façon, ils étaient bientôt arrivé. Une fois rentrés dans le bureau, Shin alla poser ses affaires, disant à Akaiba de s'asseoir, et revint vers son hôte.

Mon bureau, ouais on peut dire ca comme ca. Fais pas gaffe au bazar, c'est normal hein. Bon, occupons nous de ton rhume.

Le médecin s'approcha de son nouveau patient, resta un petit moment concentré sur le frêle cou du jeune homme, avant de revenir sur le rhume. Il avait eu une soudaine envie de lui trancher un nerf, et d'observer le sang s'écouler de son corps. Une envie passagère me direz vous. A force de rester avec sa traînée, il se sentait plus faut croire.

Le seul remède que j'te donne : prends des mouchoirs. Et couvre toi. Sinon, parle moi un peu de ton zanpakuto tiens. Ca fera un sujet de conversation. Tu t'entends bien avec lui ? Il est comment ? Dis moi tout.

Ouais, fallait bien parler d'autre chose sinon ses envies allaient empirer, devenir des pulsions. Et ca, Shin n'y tenait pas. Du moins, par pour l'instant. L'histoire des zanpakuto, c'était un prétexte oui, mais aussi un renseignement. Il aimait bien parler des zanpakuto avec les gens. Ca lui permettait de mieux les cerner, mieux les connaitre. Que lui réservait donc le petit homme d ela Deuxième, Akaiba ?

Le garçon avait vu juste, c'était un femme qui lui avait marqué le cou ainsi. Mais quelle folle ça devait-être, entailler le cou de quelqu'un de cette manière, de plus les marques faisaient penser à une machoire, il se serait fait mordre ? Plus important encore, il ne se souvenait pas avoir vu cette marque avant la petite pause méditation sur l'herbe de tout à l'heure. A présent,Shin lui avait fait ses recommandations quand à son rhume. Il allait les suivre au pied de la lettre, après tout il n'était pas vice capitaine pour rien. Seulement Shin lui posait des questions sur son zanpakuto ? Pourquoi ? Il n'osa pas le demander, il prit son temps et répondit calmement a son interlocuteur.

"Seicho Yami, mon zanpakuto est un camarade assez spécial. D'ailleurs j'ai failli faire une crise lors de notre première rencontre. La forme qu'il prend pour se montrer à moi est en général une ombre encore plus noir que le noir lui même."

Il fit une pause laissant à Shin le temps de s'imaginer du noir plus noir encore. Puis il reprit petit sourire en coin de bouche.

"Il est assez spécial et seul depuis si longtemps qu'il me réclame a longueur de journée pour discuter, mais je n'ai pas le temps je le réprimes donc assez souvent, c'est pourquoi lorsque j'ai cinq minutes, je médites pour le rejoindre. Comment fais-tu toi quand ton zanpakuto te réclames mais que tu ne peux pas la rejoindre ?"

Il ne laissa pas le temps de répondre et repartit de plus belle pour parler de ses affinités avec Seicho Yami.

"En dehors de ça c'est un compagnon génial, il ne me laisse jamais tomber et est toujours près à sortir de sa grotte -oui il habite dans une grotte sans fond et sans entrée !- pour venir me filer un coup de pouce quand le besoin se fait ressentir. En général dans ces moments là il m'aspire dans mon monde et discutes avec moi quelques peu. Lorsque lui m'aspire, il prend une forme moins spectaculaire que sa forme habituelle. Celle d'un homme de ta taille à quelques centimètres près vêtu d'un ensemble noir, les seules parties de son corps qu'il laisse voir sont ces yeux et son nez. Tu verrais ces yeux d'un noirs de jais ils reflètent n'importe quelle lumière la rendant resplendissante. Ensuite il s'assied, je m'assied sur ses genoux et on discute chacun notre tour de nos problèmes. Depuis le temps une affinité s'est créée entre nous. C'est à présent pour moi comme un grand frère"

Il laissa à Shin le temps de recevoir toutes les informations lancées à grande vitesse. Puis repris quelques secondes plus tard.

"Voilà mon Seicho Yami, je ne me séparerais de lui pour rien au monde même un verre de sake ! Maintenant qu'on en sait plus sur mon zanpakuto tu pourrais peut-être me parler du tien ? J'ai cru remarquer au bar que vous aviez l'air proche ?"

Il posait cette question non pas pour lui, il se moquait d'avoir plus de détails sur le zanpakuto d'un allié, non il demandait ça pour Seicho Yami qui lui avait demander de plus amples renseignements. Cette question ne tombât d'ailleurs pas dans l'oreille d'un sourd puisqu'Akaiba sentit son zanpakuto frémir a sa ceinture. Il posa alors dessus une main compatissante.

"Je peux t'emprunter un mouchoir s'il te plaît ?"

il fallait suivre les consignes a la lettre et il allait le faire dès maintenant. Il se servit donc et commença a se déboucher les sinus plus ou moins bruyamment, attendant la réponse de son camarade.

Bien, il avait réussi à glaner quelques informations sur la faucheuse d'Akaiba. Et Akaiba avait failli faire une crise quand ils se sont rencontré. Cela voulait il dire que son l'esprit de son zanpakuto était moche ? D'après ce qu'il venait d'entendre, le zanpakuto se matérialiserait en une ombre. Une ombre encore plus noire que le noir en lui même...

Il a du fumer un truc pas net pour sortir ça. C'est impossible d'avoir du noir encore plus noir que le noir lui même. L'est bizarre lui.

En effet, c'est assez compliqué à voir du noir plus noir que du noir, bah ça fait du noir quoi. s'ensuivit ensuite un petit discours où Akaiba exposa ses affinités avec Seicho Yami, son zanpakuto. Avec quelques passages assez étranges, compte tenu de la façon dont il les disait. Mais Shin continuait d'écouter quand même, tout renseignement est bon à prendre.

Une grotte sans entrée ni fond, si il veux mais il y a quand même un problème, à savoir une chose : il fait comment pour rentrer dedans alors ? Et pour en sortir ?
C'pas trop clair oui. Enfin bon, ce qui me dérange le plus, c'est le moment où il a dit qu'il s'asseyait sur les genoux de Seicho Yami, et qu'il le considérait comme un grand frère. C'est malsain quand on y pense.
Bah s'il a des tendances incestueuses, c'est son problème. Chacun ses fantasmes hein.
Non, ca doit pas être dans ses priorités. Du moins j'imagine.
Tu sais, les jeunes d'aujourd'hui...
Raaah, qu'est ce que tu peux être chiante quand tu t'y met toi !

Akaiba avait désormais fini d'expliquer tout ce que désirait savoir Shin sur son zanpakuto. Plutôt complète, bien qu'un peu brouillonne. Désormais, il voulait en savoir sur le zanpa de Shin. Hum, peut être allait il faire dans le bref.

Mon zanpakuto ? Que dire dessus ? Hum... Bah on est assez proche ouais, elle me fait quelques misères sinon ca va. Si je dis "elle", c'est bien sur parce que c'est une fille, logique tu me diras. Qu'est ce que je peux dire d'autre ? Elle a un caractère bien à elle, et c'est pas facile à vivre si t'es pas habitué. Voila voila. D'autres questions ?

J'veux pas que tu lui dise mon nom. Il n'en est pas digne.

Un petit sourire, puis le médecin tendit un paquet de mouchoirs à son homologue. Il était sympa, même s'il paraissait maladroit. A lui maintenant de progresser dans les domaines qu'ils souhaitait.

Voila pour toi. Pense à te couvrir hein, même si c'est le printemps, pas le moment de rattraper froid et d'aggraver ta situation hein ? Sauf si tu veux rester malade, dans ce cas là, je ne te retiens pas.