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 Nouvelles Frontières [Niam Cuernos]

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Kaa
Kaa
Messages : 52
MessageSujet: Nouvelles Frontières [Niam Cuernos]   Nouvelles Frontières [Niam Cuernos] Icon_minitimeLun 19 Nov - 1:07

Vivre parmi les humains m'a toujours paru d'une aisance déconcertante. Il ne pourrait pourtant y avoir d'être plus éloigné de moi en ce monde... A chaque contact, à chaque poignée de main, je pourrais, si je n'y fais pas attention, leur briser les os, ou les faire tomber dans l'inconscience due à l'écart de puissance qui nous sépare. Ils ne vivent tout au plus qu'une centaine d'années, et meurent incroyablement facilement. Ils tombent malades. Et le comble... C'est qu'ils se targuent d'être le sommet de la chaîne alimentaire. Mais s'il y a une chose que j'aime à leur sujet, c'est leur détachement, faute d'ignorance, quant aux événements qui les entourent. C'est cette légèreté rafraîchissante qui me pousse à les fréquenter, le jour, dans mon district. Les études, les salles de jeux, et autres sont autant de distractions qui me permettent de ne pas tourner en rond à la recherche d'un Hollow à chasser de leur monde. Il faut dire que ces derniers sont moins nombreux à venir s'empaler sur mon sabre.

Le Kanshu prend de l'ampleur, et bien que sachant que son efficacité s'en trouve accrue, je ne peux m'empêcher de pester silencieusement vis à vis du fait que ses membres me volent mes proies quand elles n'ont pas le malheur de se manifester en premier lieu dans mon district. Cela fait maintenant trois ans qu'Urahara Kisuke est venu à ma rencontre pour m'enrôler dans cette Organisation. J'ignore combien ont suivi la même démarche depuis, mais il serait bon que j'aille m'en informer un de ces jours, histoire de savoir qui blâmer pour le manque de proies dans mon secteur. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, c'est Karaoke, avec trois étudiants dont j'ai le nom sur le bout de la langue, et qui me précèdent dans la rue au sortir de l'Université qui constitue mon lieu de résidence, et mon terrain de chasse.

« Kaa ? Ma chaîne arrive à expiration, il serait temps de penser à m'envoyer à la Soul, non ? »

Mon regard constate les dires de l'âme de Ryûga. La chaîne qui l'attache à ma ceinture fait encore dix bons centimètres de long. De son vivant, il était hypocondriaque. Cette mentalité semble avoir perduré après son décès. Ne pouvant pas lui répondre et paraître parler tout seul à proximité de mes camarades, je lui lance un regard désabusé qui ne manque pas de marquer son visage maladif d'excuses muettes. C'est le moment que choisit Zed pour intervenir, et lui répondre comme je l'aurais fait :

« Oh, écoutez-le se plaindre, encore, celui-là ! Il te reste encore un mois ou deux, alors arrête de geindre ! Et méfie-toi, depuis le temps que Kaa trimbale des âmes avec lui, les seules qu'il n'a pas envoyé à temps de l'autre côté étaient celles qui lui ont le plus cassé les pieds. »

Faux. Mais j'apprécie l'aide qu'il tente de m'apporter à sa manière. Je lance un regard appréciateur à l'âme à la tignasse décolorée, avant de me reconcentrer sur mon itinéraire. Derrière moi, invisibles à l’œil désespérément aveugle de l'Humain flottent six âmes. Deux d'entre elles, les plus récentes, sont muettes, et n'ont que très peu ouvert la bouche depuis qu'elles ont croisé ma route. Beaucoup ont réagi ainsi, en ne suivant mes désirs que de mauvaise grâce, mais un jour ou l'autre, leurs langues finissent toujours par se délier. Ce n'est qu'une question de temps. Et du temps, j'en ai à profusion.

Soudain, je cesse de penser à mes âmes, ou à mes connaissances humaines. Mon pas s'immobilise, et mes sens, aux aguets, se focalisent sur la sensation qui les a étreints. Il y a quelque chose. Je bifurque. Tant pis pour le Karaoke, tant pis pour ceux qui comptaient sur moi pour y être. Jouer à l'Humain était une chose. Chasser en était une autre. Mon pas est rapide, et sa direction assurée. Quiconque me voyant penserait que je sais précisément où je vais. Ce n'est pas si simple que ça. La sensation est à la fois puissante et diffuse. Je sais où aller pour la rencontrer. Un, deux, trois carrefours, une ruelle, un chemin détourné, et dans une rue commerçante, le but.

Mes yeux sont braqués sur elle. Une petite fille, rien de plus qu'une enfant. Des yeux de rubis, des cheveux de neige, et des bracelets d'acier démesurés fixés à ses poignets. Le comble du criard, une tâche noire sur un drap blanc, la flamme d'une bougie dans l'obscurité la plus totale. Les Humains alentour ne s'évanouissent pas. Pourtant, je sais que sa puissance est terriblement au-dessus de la leur. Un sourire irrépressible apparaît sur mon visage. Mes yeux dorés brillent d'une étincelle d'excitation. Ma dernière rencontre avec un tel Hollow remonte à plusieurs années. Les Mondes s'agitent. Enfin, l'attente touche à sa fin. Quitte à passer pour un fou aux yeux des humains, je l'apostrophe.

« Tu es bien loin de chez toi, gamine. Tu t'es perdue ? Je te ramène chez toi ? »

Le sous-entendu est clair : elle n'a rien à faire en ces lieux. Mais je suis curieux. Trop pour lui sauter dessus, sabre au clair, hors de mon Gigaï. Si les Arrancars sont de nouveau suffisamment nombreux pour prendre le risque de sortir de leur retraite, je veux le savoir. Le désir d'aller à la rencontre du Kanshu se fait soudain plus pressant. Peut-être d'autres membres de l'Organisation ont-ils des informations quant à de pareilles incursions. Derrière moi, Zed chuchote à l'attention des âmes plus jeunes :

« Je n'ai pas vu Kaa aussi heureux depuis des années. Les choses sérieuses commencent ! »
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Niam Cuernos
Nouvelles Frontières [Niam Cuernos] Arr-num
Niam Cuernos
Rang : Cuarta Espada

Messages : 16
MessageSujet: Re: Nouvelles Frontières [Niam Cuernos]   Nouvelles Frontières [Niam Cuernos] Icon_minitimeMar 20 Nov - 21:41

    Les méthodes de chasse des Hollows sont, la plupart du temps, d'une simplicité consternante. Surgir d'une faille dimensionnelle, attraper un humain ou deux qui auraient le malheur de passer par là et disparaître avant qu'un shinigami ou un quelconque Van Hellsing ambitieux ne rapplique, tout katana dehors. Pas compliqué à saisir, et pas davantage à mettre en pratique pour des prédateurs ayant dieu sait combien de saisons pour s'exercer à la traque d'âmes errantes. A tel point d'ailleurs que même les spécimens les plus primaires de monstres spirituels s'en sortent en général sans trop de bobos, pour peu que la bonne fortune soit de leur côté.

    Alors... Comment se faisait-il au juste qu'une Espada soit coincée ici ?!

    Voilà exactement l'interrogation philosophique profonde qui triturait les méninges de l'Arrancar la plus ridiculeusement petite que le Hueco Mundo n'ait eut l'occasion de voir depuis un moment déjà. Assise nonchalamment à un coin de rue, avec toute la dignité de l'arme de destruction massive qu'elle était, Niam était confrontée à un contretemps imprévus.
    En effet, lorsqu'elle avait décidée de quitter le Hueco Mundo pour tromper son ennui, il semblait que la Cuarta avait omis un détail. Un léger accro dans sa stratégie, si mineur qu'il ne méritait même pas d'être mentionné, mais tout de même : Elle était venue à Karakura mais n'avait aucun moyen de faire le trajet inverse.
    En quel honneur? Eh bien la Princesse auto proclamée n'avait pour ainsi dire aucun talent pour les finesses spirituelles, leur préférant des méthodes aussi brutales qu'efficaces, aussi n'avait-elle jamais prit la peine de se renseigner sur la façon d'ouvrir un Garganta.
    Pourquoi faire après tout ? Il y avait toujours eut une andouille de passage à même de lui tenir la porte, quitte à le secouer un peu pour le convaincre de s'exécuter. Un uppercut ou deux étaient, dans la majorité des cas, tout ce dont elle avait besoin comme arguments pour rallier même les Hollows les plus retors à sa cause. Certes, elle pouvait aussi simplement user du magnifique 4 tatoué sur son tos, mais c'eut été abuser de son autorité hiérarchique. Les rapports basés sur la seule douleur physique étaient beaucoup plus francs.
    Ce qu'elle n'avait hélas pas prévus dans son équation, c'était qu'en raison des troubles récents, plus aucun de ses congénères n'osait montrer le bout de son masque d'albâtre dans la ville de Karakura ! La bourgade était réputée pour être la plus grande concentration de dangers potentiels sur cette planète, et cette seule réputation les éloignait tous ! Trahie par la couardise de ses semblables, elle ne pouvait que ronger son frein en attendant des secours. Quel déshonneur ! Quelle disgrâce! A son retour au palais, elle allait leur apprendre à cette bande de lâches à laisser une jeune fille pure et innocente comme elle, seule, dans un endroit pareil !

    *Raaaah ! Il faut vraiment que je me trouve des Fraccions !*

    Combien elle aimerait d'avoir un toutou fidèle prêt à répondre à son ordre au premier caprice ! Alors que d'autres Espadas possédaient de tels larbins par poignées, la pyromane en herbe n'avait jamais trouvé chaussure à son pied. Ou plus exactement, les quelques "chaussures" qu'elle avait essayé par le passé n'avaient pas tenu le rythme bien longtemps. A son grand désespoir, Niam avait la manie de détruire tout ce qui lui tombait sous la main. Et comme les jouets de qualité se faisaient de plus en plus rare, elle n'en était que davantage dépourvue de partenaires.
    Ce n'eut pas été tant un problème en soi, si l'endroit ne s'était pas montré terriblement en dessous de sa réputation. Elle avait espéré que cette ville miteuse lui apporte quelques distractions, mais n'avait pas fait grand chose d'extraordinaire jusqu'à maintenant. La plupart des habitants étaient aussi banaux que partout ailleurs, et si fragiles qu'une seule poussée de sa pression spirituelle devrait suffire à en tuer net une bonne partie. C'était vraiment ça la zone la plus dangereuse du monde ?! Tu parles d'une rumeur exagérée ! Elle s'ennuyait ferme. Et s'il y avait une chose que miss Cuernos ne supportait pas, c'était l'ennui. Elle était toujours une gamine capricieuse dans l'âme, et si elle ne trouvait pas de quoi s'occuper sous peu, Dieu seul savait quel genre de répercussions son agacement pourrait avoir sur le quartier. Il n'est jamais bon d'avoir une Vasto Lorde énervée dans son voisinage, surtout une dont la réserve de patience avoisine celle d'un mioche de 10 ans.

    *....*


    Booon, c'était beaucoup trop lent à son goût ! D'un bond, la demoiselle en herbe se leva, le regard empli d'une détermination qui n'était pas sans rappeler celle d'un enfant avant de se rendre à un magasin de jouet.

    *Tant pis ! Je vais juste tout casser pour passer le temps !*


    C'était dommage pour tous ces passants innocents, mais qu'ils meurent ou qu'ils vivent n'était pas vraiment sa première préoccupation. La violence était un moyen efficace et pas cher de tuer le temps, et si ça ne se résout pas le problème en cours, c'est que vous ne l'utilisez tout simplement pas assez fort ! Otez la vie d'innocents ne lui posait pas plus de problèmes d'ordre moraux que de prendre son petit déjeuner le matin, autant dire qu'elle ne comptait pas faire de quartier. Jusqu'à ce que...

    « Tu es bien loin de chez toi, gamine. Tu t'es perdue ? Je te ramène chez toi ? »

    Jusqu'à ce que débarque subitement un blondinet tout de marron vêtu dont l'entrée en scène était comparable à celle d'un Prince sur son cheval blanc aux yeux de l'Arrancar.
    Enfin quelqu'un qui pouvait la voir ! Mieux ! Quelqu'un qui ne tombait pas dans les choux à la seule perception de son pouvoir spirituel ! Chic chic chic ! Elle le gratifia d'un salut enthousiasme, à des kilomètres de ce qu'on attendrait de la part d'ennemis naturels

    -Pas tout à fait perdue, mais je veux bien être raccompagnée !

    C'est vrai quoi ! Elle savait parfaitement où elle se trouvait, le chemin de retour lui était simplement inaccessible. C'est seulement alors qu'elle remarqua les âmes qui trainaient derrière lui. Ils semblaient plutôt faiblards, à peine digne d'un repas, mais son estomac gargouillait après tout ce temps perdu.

    -Oooh tu as un joli garde mangé ! Je peux en avoir un ? Hein ? Dit ! Dit !


    Mais dit donc... C'est qu'il avait l'air plutôt excité ce mystérieux inconnu. Peut être avait-il autre chose à offrir qu'un casse croûte. Niam trépignait d'enthousiasme. Enfin un jouet digne de ce nom ?

    -Eh ! Tu veux bien jouer avec moi, Monsieur citron ?

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