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 Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko}

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Chikusa Heiji
Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

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MessageSujet: Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko}   Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Icon_minitimeSam 29 Déc - 11:22

    La famille des Kasumi-Ôji organisait chaque année, un très grand banquet qui réunissait plusieurs nobles et bon nombre de hauts gradés du Gotei 13. Elle avait pour habitude d’envoyer des invitations à chaque personnalité, une semaine avant la fête organisée à l’occasion de l’anniversaire du chef de famille. Et à chaque occasion, c’était à peu près les mêmes festivités : Rencontres, banquet, discours élogieux à leur égard et feux d’artifices à gogo. J’avais participé une fois à cette fête lorsque j’étais encore le troisième siège du capitaine Komamura. Pourquoi diable avais-je été invité alors que j’étais natif du Rukongai ? Tout simplement à cause de ma plastique. Le chef de famille avait cru bon cette année-là de me présenter à ses deux plus grandes filles. Ennuyantes et chiantes à souhait. Elles n’avaient pas réussi cette année-là à me charmer ; mais au vu de l’invitation qui me fut adressé un bon matin, elles comptaient bien me refaire le coup. Pour éviter de m’ennuyer à mourir, j’avais donc eu une idée de génie : Inviter ma vice-capitaine à la fête. Pour ce faire, j’avais dû l’emmerder pendant toute la semaine, avant de la faire céder. J’ne savais pas vraiment si comme moi elle détestait ce genre de rencontres, mais tant qu’à y aller, je voulais qu’elle m’accompagne. Et puis, sa présence me forcerait à résister à certaines tentations, puisqu’il n’y avait pas que les filles de la famille organisatrice. Entre les serveuses et les autres femmes du seireitei plutôt mignonnes, je pouvais très vite fondre, ou avoir de violentes hémorragies nasales !

    Puis le jour J arriva enfin. Ou plutôt le soir. Pour ladite soirée donc, j’avais décidé d’arborer un beau kimono qui sortait du lot. J’en avais même acheté un pour Yoshiko dans l’espoir que nous soyons plus ou moins en uniforme. Nul doute que nous serions très beaux. J’avais aussi pris le soin (Et c’était très rare) de coiffer correctement mes cheveux, moi qui avait toujours une apparence relaxe, voire même complètement négligée. De ce fait, j’apparaissais comme étant très très beau et particulièrement élégant. Puis, j’avais enfilé par-dessus mon kimono richement brodé mon haori pour me distinguer des invités et puis parce que ça faisait plus ou moins classe. Car en plus de la beauté, je voulais également afficher la force qui allait avec. Toutes ces petites attentions avaient néanmoins un objectif précis et plutôt louable: Taper dans l’œil de Yoshiko, et pas qu’un peu. Avec un peu de chances d’ailleurs, j’m’étais même dit que je pouvais lui avouer mon amour pour elle. J’entrepris de prendre mon zanpakutoh, mais après mûre réflexion, je préférai le laisser dans mes appartements. Le haori était amplement suffisant pour me distinguer, d’autant plus que j’aurais vite fait d’intimider les pauvres autres invités, ce qui n’était pas mon intention. A cette pensée, je pouffai de rire, avant de m’observer une dernière fois dans un miroir, d’arrêter mon gramophone en marche, et de sortir enfin de mes appartements plutôt désordonnés –Mais ça, il ne fallait en aucune façon que Yoshiko s’en aperçoive, sinon j'étais assurément foutu !

    De loin, on entendait déjà quelques bruits, signe que les fêtes avaient déjà commencé. Au moins, notre petit retard nous épargnerait peut être les longs discours ennuyants du chef de famille. Je vins à me demander s’il y aurait quelques capitaines à la fête, mais lorsque je me ressassai de quelques visages, je me disais automatiquement qu’il n’y aurait aucune chance. J’étais à peu près le seul qui pourrait avoir la patience de supporter de telles cérémonies. Je haussai les épaules, avec tout de même l’espérance de ne pas trop m’y ennuyer. Les soirées mondaines, ce n’était pas trop mon dada, de par mes origines. Les natifs du Rukongai avaient les pieds sur terre, contrairement aux fils à papa et aux mijaurées de la noblesse. Une discrimination qui faisait parfois peine à voir, mais contre laquelle on ne pouvait pas grand-chose. Parfois, je pensais au renégat Aizen, en me disant que sa vengeance était relative à cette réalité crue de la soul society. Peut-être avait-il eu marre du règne de notre roi. Toujours est-il qu’il devait être mort à l’heure actuelle, sans compter que c’était du passé tout ça. J’avais réussi ma vie, j’aidais mes pairs comme je le pouvais, et il ne servait à rien de ruminer le passé. En traversant ma division, ma tenue d’apparat épatait tout le monde. A croire que je devrais mieux m’habiller quelques fois… Et c’est à force de pensées que j’avais atterri devant les appartements de ma vice-capitaine, attendant patiemment que ma belle daigne sortir. J'avais hâte de contempler une énième fois sa beauté.
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Aokiji Yoshiko Miloë
Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Shi-cap
Aokiji Yoshiko Miloë
Rang : Capitaine de la Huitième Division

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MessageSujet: Re: Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko}   Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Icon_minitimeDim 30 Déc - 16:46


soirée mondaine, ultime aveu

"Non, non, non, Tōjō, oublie ça." Non, Yoshiko n'était pas en train de perdre son calme. Mais il était vrai qu'elle faisait les cent pas dans son bureau. Six jours. Six jours qu'il la bassinait avec cette invitation. Six jours qu'il lui faisait les yeux doux pour qu'elle accepte. C'était du harcèlement ! Mais elle aurait voulu la paix, Yoshiko aurait trouvé quelque chose. Du genre ... Invoquer la dame en bleu pour qu'il la laisse tranquille. Mais elle n'en avait rien fait. Signe que, d'une certaine manière, qu'il la harcèle ainsi, ça ne la dérangeait pas plus que ça, non ? En tout cas, Tōjō tenait le bon bout. Et il ne comptait pas laisser tomber. "Si mes souvenirs sont bons, je t'ai dit non hier. Et non la veille et encore la veille. Alors, pourquoi t'acharnes-tu ?" Les soirées mondaines ? Oh, ce n'était pas sa tasse de thé, certes, mais ce n'était pas pour autant qu'elle les détestait. Disons que ... Elle ne savait pas pourquoi. Mais elle ne voulait pas s'y rendre. Sa paperasse était à jour pourtant. Mais elle campait, elle aussi, sur ses positions. Enfin, jusqu'à ce que Tōjō finisse par lui faire le regard qui tue, si on peut dire ça comme ça. Yoshiko poussa un soupir et leva les yeux au plafond. Elle avait abdiqué, finalement. De toute manière, quand bien même elle aurait continué à refuser, il aurait trouvé le moyen de lui faire accepter cette sortie. Alors, pourquoi continuer à refuser ? Ca lui coûtait sa salive pour essayer d'argumenter et rien ne venait. Ca se paierait, pour sûr.

Le jour était arrivé. Ou plutôt, il était temps d'aller à cette soirée. Yoshiko avait pris peur, au départ, quand elle avait vu cette boîte et ce noeud. Un petit cadeau de Tōjō. Et fallait bien l'avouer, ça l'avait surprise. Mais elle redoutait ce qu'il y avait dedans. Tout ce qu'elle espérait, c'était que Tōjō ne lui avait pas trouvé un truc trop court. Parce que là, elle refuserait tout net, ça, c'était clair. Oh que non, elle ne se pointerait pas avec un kimono à manches courtes et dont le morceau de tissu s'arrêtait au dessus de ses genoux -ou encore plus haut-. Ca, c'est clair qu'elle ne porterait pas ça à la Soul Society. Sur Terre, oui, peut-être. Parce qu'elle avait porté des tenues de ce genre. Mais comme personne ne la connaissait, ce n'était pas aussi dérangeant que ça. Enfin, tout ça pour dire qu'elle avait ouvert le paquet avec une certaine appréhension. Mais elle fut surprise ... Parce que c'était un kimono plutôt joli à dire vrai. Une charmante couleur en plus. Du bleu ... Yoshiko adorait le bleu. Elle l'avait toujours aimé d'ailleurs. "Et bien et bien ... Tōjō ... Je crois que tu ne cesseras jamais de m'étonner." Y'avait que ces espèces de bâtonnet qu'elle ne mettrait sans doute pas dans ses cheveux, mais bon.

En tout cas, après cette découverte, Yoshiko avait donc entrepris de se préparer pour la soirée. Il était grand temps de le faire parce qu'elle allait finir par être en retard si ça continuait. Et elle n'aimait pas être en retard. Le truc, aussi, c'est que Tōjō pouvait toquer à sa porte à n'importe quelle minute. Il lui avait dit qu'il passerait la prendre avant de rejoindre la soirée. Sans doute qu'ils auraient très bien pu se retrouver directement là-bas. A moins qu'il avait peur qu'elle ne se tire en douce ou qu'elle ne fasse exprès d'oublier qu'elle lui avait dit qu'elle irait ... Nan, Yoshiko n'était pas comme ça. Quand elle donnait sa parole, et bien, elle ne revenait pas dessus. Sauf si ça pouvait la mettre dans une situation plus qu'inconfortable, mais ça ne serait pas le cas, n'est-ce pas ?

Il lui fallut quoi ? Bien une grosse demi-heure pour se préparer, au final. Le temps de prendre un bain, de se laver les cheveux, de se les sécher un peu et de trouver comment enfiler le kimono. Elle aurait cru que ça aurait été bien plus compliqué. Mais non. En tout cas, cette demi-heure était plus que suffisante. Car voilà qu'on toquait à la porte de ses appartements. Yoshiko tourna la tête, sa brosse encore en main. Parce qu'elle n'avait pas fini. Et surtout, elle n'avait pas encore eu le temps de mettre ses chaussures. A dire vrai, se coiffer avec les grandes manches du kimono, c'était juste ... galère. La prochaine fois, elle ferait autrement. D'abord les cheveux, et après les fringues. Elle prit soin de passer, encore une fois, sa brosse dans ses cheveux avant de la poser finalement. On devait s'impatienter à la porte. Et surtout, si c'était Tōjō, il devait se demander si la brune ne lui avait pas faussé compagnie. Ses chaussures étaient près de la porte, ce qui était parfait. Elle tourna la tête. Son insigne était resté sur la table ... bah, elle n'en aurait, sans doute, pas besoin. Alors, autant le laisser. Elle eut un léger haussement des épaules et posa finalement sa main sur la poignée de la porte. "Non, je ne t'ai pas faussé compagnie, me voilà." Elle fit face à Tōjō. Et fut surprise ... Surprise de voir comment il était bien habillé. Elle était restée sur le cul pendant quelques instants, enfin, si on peut dire ça comme ça. "Whaaa ... Tu ... T'es plutôt classe quand tu fais des efforts." Un compliment ? Oui, tout à fait. Tōjō était plutôt à croquer comme ça. Même si elle aimait bien sa petite coupe désordonnée. Ses cheveux en bataille. Comme ça, si elle lui frottait le crâne avec le dos de sa main parce qu'il avait fait une bêtise, ça se voyait moins quand il avait les cheveux en pétard.
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Chikusa Heiji
Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Shi-cap
Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko}   Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Icon_minitimeMar 1 Jan - 20:00

    - L’espace d’un instant, j’ai cru que t’allais me dire que je ne ressemblais à rien. Mais je te rends volontiers tous tes compliments. Tu es encore plus époustouflante que d’habitude avec cet ensemble…

    Je voulais la serrer dans mes bras et l’embrasser sur le champ. Même que mes entrailles brulaient et que j’avais la grosse envie de tout annuler, de la pousser dans ses appartements et de lui faire l’amour jusqu’à l’aube. Pourtant, plusieurs choses me retinrent et c’est en respirant un bon coup que je pus calmer mes hormones qui travaillaient sérieusement. J’eus ensuite un sourire. Un beau. Un sourire qui la complimentait surtout, et qui retranscrivait ma fierté que d’avoir à mes côtés une femme aussi sublime ; parce que pour être belle, elle l’était. Elégante qui plus est. Et ses rondeurs finissaient de m’achever, au point que j’eus à loucher subtilement son léger décolleté qui allait faire des ravages ; moi qui évitait d’habitude de trop la regarder pour éviter quelconque malentendu. Je pense bien avoir fait une bonne affaire en achetant cette robe kimono. Elle lui allait comme un gant, et Yoshiko semblait s’y plaire dedans. C’est dire que rien ne pouvait me faire plus plaisir. Sa beauté était d’ailleurs tellement saisissante que plusieurs shinigamis s’étaient arrêtés prêt de nous et la contemplaient d’un air admiratif. Ma vice-capitaine subjuguait tout le monde à un tel point que personne ne pouvait lui résister. Pas même les femmes du coin qui la zyeutaient avec un œil à la fois envieux et enthousiaste. Ainsi, lorsque que je relevai les yeux et que je surpris nos hommes en train de nous espionner, ces derniers se confondirent rapidement en excuses avant de fuir pour aller vaquer à leurs diverses occupations. Je pouffai de rire, avant de prendre une nouvelle fois la parole :

    - Tu vas faire fureur à la fête… Mais en parlant d’elle, faut dire qu'on est presque en retard. Je crois qu’on va improviser notre départ.


    Que lui avais-je dis, sourire aux lèvres. Les carrosses ou les voitures, ça n’existaient pas à la soul society. De ce fait, tous les invités se rendaient à la fête à pied. La plupart d’entre eux habitaient déjà dans les alentours, ce qui leur était favorable. Les gens comme nous par contre, devaient se débrouiller. Et pour ce qui concernait cette débrouillardise, j’avais ma petite idée. Lorsque je me rapprochai de Yoshiko, je posai mes mains sur ses hanches, avant de lui faire une bise. Non pas sur le front. Non pas sur l’une de ses joues, mais bel et bien sur ses belles lèvres charnues et pulpeuses. Le doute semblait avoir disparu de mon cœur. C’était comme si je draguais n’importe qui. Comme si j’étais tout proche de lui dire que je l’aimais. Et pour une fois depuis de nombreux siècles, j’avais la nette impression que j’allais enfin me jeter à l’eau. Mais pour ça, nous avions encore un peu de temps. Le baiser dura au moins quelques secondes, un peu comme si j’eus l’envie de lui rouler une grosse pelle, mais là encore je me retins. Chaque chose à son temps. Pour finir, je l’avais délicatement soulevé dans mes bras forts et musclés, tout en faisant attention à son kimono. Et la seconde d’après, nous avions disparu sur les différents toits des bâtiments de notre division. Pendant notre trajet, je n’avais de cesse de l’observer, sans même faire attention au trajet. Il faut dire qu’elle m’obnubilait comme jamais. Serrée dans mes bras, j’humai son doux parfum, jusqu’à ce que nous arrivions à deux ruelles des lieux de la fête…

    - Terminus, mam’zelle. Plus qu’une toute petite marche et c’est bon.

    Je la reposai ensuite sur les dalles bleutées qui recouvraient l’allée où nous étions. On sentait clairement que l’esthétisme et l’élégance des simples ruelles correspondaient aux quartiers des nobles, qu’ils soient de haute, ou de basse noblesse. J’eus un sourire. Mon rythme n’avait pas ébouriffé les cheveux de la belle qui conservait sa beauté et un soupçon d’érotisme. Qui ne donnerait pas sa main à couper pour avoir une de ses faveurs ? Pour ma part, je donnerais mon cœur et mon âme, s’il le fallait. Puis bras dessus bras dessous, nous nous dirigeâmes vers la fête que nous ne tardions pas à rejoindre. C’était une énorme bâtisse qui avait un gigantesque jardin. Jardin qui contenait un petit court d’eau, des fontaines, et même de petits lacs où l’on pouvait admirer des carpes Koi de différentes couleurs. Des tables étaient alignées où il y avait des victuailles de toutes sortes. Le coin étai d’ailleurs bondé de monde. Tous distingués. En plus des nobles, il y avait aussi des gradés comme nous, qui étaient presque méconnaissances –Un peu comme moi, d’ailleurs. Nous fûmes salués par diverses personnalités. Et très vite, Yoshiko commença à attirer de l’attention. Les quelques hommes qui s’approchaient de nous n’avaient d’yeux que pour elle, et seulement pour elle seule. En l’espace de quelques minutes, j’eus même une pointe de jalousie et d’énervement. Y’en a qui ne se gênaient pas pour reluquer son décolleté ! Et ça se disait nobles ?! Nawak tout ça ! C’est cinq autres minutes plus tard, après une énième salutation que je décidai de m’éloigner un peu, sans quoi je pouvais perdre mon sang-froid :

    - Je vais nous chercher des verres, je reviens tout de suite !

    Après quoi je l’avais laissé à son sort, avant qu’une ruée de mâles en rut ne s’approche d’elle. Autant on pouvait la plaindre parce qu’ils étaient généralement moches, autant plusieurs femmes commençaient à l’envier quelque peu. C’était compréhensible : Il n’y avait pas photo, c’était la plus belle. Lorsque je m’approchai d’une table loin de mon bras droit avec ses nombreux nouveaux fans, je commençai à enchainer les verres sans me soucier de qui me regardait ou non. Mais au moment même où je voulus entamer le cinquième, une masse de personnes s’approcha timidement de moi. De jeunes filles pour être plus précis… Ça promettait. Lorsque je croisai leurs regards, elles commençaient à glousser et à rire entre elles. Avais-je vraiment besoin de ça ? Pas véritablement… Et déjà, cette fête commençait à m’énerver. Et puis quelqu’un sortit d’un haut balcon, avant que le silence ne s’établisse peu à peu. C’était le chef des Kasumi-Ôji. N’avait-il pas déjà fait son discours ? Faut croire que je m’étais trompé, puisqu’il prit parole pour ce faire. Au bout de cinq minutes de parlotte, l’esprit n’y était plus. De ce fait, je m’étais mis un peu à l’écart avec un verre, pour échapper également au groupe des groupies, mené par l’une des filles du propriétaire des lieux. Elle était devenue très belle, avec de gros seins défiant même ceux de Yoshiko… Mais elle semblait avoir gardé cet esprit d’enfant pourrie gâtée. D’ailleurs, celle-ci me retrouva dans mon coin, à l’écart et commença son petit manège pour me faire fondre. Malheureusement pour elle, quelqu’un d’autre faisait déjà battre mon cœur, sans compter qu’elle m’ennuyait plus qu’autre chose.
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Aokiji Yoshiko Miloë
Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Shi-cap
Aokiji Yoshiko Miloë
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MessageSujet: Re: Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko}   Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Icon_minitimeVen 4 Jan - 16:13


soirée mondaine, ultime aveu

Beau ... Tōjō était incroyablement beau. Et il avait une certaine classe d'ailleurs. Elle n'aurait jamais cru qu'une tenue de soirée lui irait si bien. Elle n'était pas mécontente de le voir vêtu et coiffé ainsi. Parce que ça lui allait terriblement bien. Elle eut un sourire et pencha légèrement la tête sur le côté quand ce dernier en vint à lui dire qu'il pensait qu'elle allait lui dire qu'il ne ressemblait à rien. Ce qui amusa la brune, à dire vrai. Mais elle n'en pipa pas un mot. Hormis le fait qu'elle avait souri et qu'elle avait légèrement secoué la tête. "Je dois avouer qu'au départ, j'avais peur que ça ne m'aille pas. Mais je vois que tu as l'oeil pour certaines choses." Ce qu'elle entendait par là ? Et bien, parce qu'il ne connaissait pas ses mensurations, côté poitrine. Et donc, il aurait pu passer complètement à côté. Et lui acheter un truc bien trop serré qui aurait fait encore plus ressortir sa poitrine que ce n'était le cas actuellement. Ou faire le contraire, et lui prendre un truc trop large qui aurait été trop horrible sur elle. "M'est d'avis que tu as dû m'espionner dans mon sommeil ou que sais-je encore pour être sûr que ça m'aille." lui dit-elle en lui tirant la langue. Mais non, elle plaisantait. Et elle se doutait que Tōjō savait qu'elle plaisantait.

En tout cas, lentement, mais sûrement, et peut-être sans s'en rendre compte, ils s'étaient éloignés des appartements de Yoshiko. Elle avait refermé derrière elle et ils marchaient. Ils avaient croisé des Shinigami à quelques reprises et plusieurs d'entre eux s'étaient arrêtés sur leur passage. Voire même retournés. Mais Yoshiko n'avait guère fait attention à eux. Sauf peut-être quand Tōjō s'était tourné et qu'il avait remarqué qu'on l'observait. "Oh, tu sais, qu'on soit en retard, c'est pas bien grave. Je suis même certaine qu'on ne remarquera pas notre petit retard." Du tout même. Après tout, y'avait toujours de nombreux invités. Et on ne pouvait jamais être vraiment sûr que tout le monde était présent. Ou bien comptabiliser les absents. Ca aurait été impossible. Ou presque. Ils s'arrêtèrent de marcher. Ou du moins, ils s'étaient faits face. Yoshiko se demandait bien ce qu'il voulait. Et elle ne tarda pas à comprendre. Encore une fois, il l'avait surprise -c'était une manie ces derniers temps-. Posant ses mains sur ses hanches, il l'avait rapprochée un peu de lui et lui avait fait une bise. Enfin, ça ressemblait, d'ailleurs, plus à un baiser -pas mouillé- qu'à une bise même. Qu'avait-il par la tête ? Etait-ce là ce qu'il lui cachait depuis des années et des années -enfin, des siècles même pour être précises- ? Ou un moyen de la remercier ? Ou un mixte des deux. Ni une, ni deux, Yoshiko se retrouva surprise. Encore. Parce qu'il la portait. "Sérieusement ? Encore ? Un jour, je vais finir par ne plus savoir marcher si tu me portes à chaque fois." avait-elle dit sur le ton de la plaisanterie. Peut-être qu'il avait peur qu'elle ne se blesse, ou qu'elle fasse un faux mouvement. Ou que sais-je encore. Mais au fond, Yoshiko appréciait toutes les petites attentions de Tōjō. Elle avait l'impression, de cette manière, d'être un peu plus proche de lui, jour après jour. Si on peut dire ça comme ça.

Finalement, ils se retrouvèrent bien vite à quelques encablures de l'endroit où avait lieu la réception. Et Tōjō la lâcha finalement. Yoshiko réajusta convenablement son kimono, au cas où. Elle ne voulait pas être toute débraillée. Ca ne l'aurait pas fait, pour sûr. Yoshiko eut un hochement de la tête, en guise de remerciement. "Merci mon cher. Tu m'as évité d'être toute décoiffée." Ca l'aurait foutu mal aussi si elle était arrivée les cheveux sans dessus dessous. On se serait demandé ce qu'elle avait fait. Enfin, passons. Ils se mirent à marcher en direction de la réception, ainsi. Le truc que Yoshiko n'aimait pas, ou du moins, pas tant que ça, c'était les regards qu'on leur jetait. Enfin, surtout à elle à dire vrai. Yoshiko avait l'impression qu'elle avait un morceau d'épinard coincé entre ses dents. Peut-être qu'elle était trop bien habillée. Pas tant que ça puisque d'autres avaient des tenues toutes aussi resplendissantes que les leurs. A moins que ce n'était Tōjō à ses côtés qui leur faisait cet effet là. Ou peut-être un mixte des deux. En tout cas, on ne pouvait pas dire que cette réception était donnée à moitié parce que la décoration était plutôt belle. On les saluait. Mais on accordait plus d'attention à la brune qu'à son Capitaine. Et parfois même, quand on lui parlait, le regard était un peu trop bas à son goût. Brèfle, tout ça pour dire que Yoshiko était terriblement gênée et qu'elle aurait aimé se retrouver dans un trou de souris pour s'y cacher. Ou bien même prendre ses jambes à son cou et rentrer à ses appartements.

Yoshiko ne sut pas quoi dire de plus quand Tōjō la planta là, toute seule, et la laissant donc se dépatouiller avec ces messieurs qui auraient, sans doute, bien aimé la croquer. "Ah bah ça alors ..." C'est lui qui lui avait demandé de l'accompagner. Et il la plantait pour aller boire. Les joues de Yoshiko se gonflèrent juste quelques instants. Elle ne pouvait pas s'énerver ici. En tout cas, et non sans mal, Yoshiko parvint à se dépatouiller de ces messieurs. Elle leur aurait bien lancé des "Ouste, ouste" mais ça ne se faisait pas non plus. Y'en a même un qui, sans doute, avait quelques verres dans le nez et qui lui avait proposé carrément de venir le rejoindre dans ses appartements un peu plus tard. La brune avait été étonnée par cette demande. Elle avait secoué la tête et s'était éloignée. Oui, et bin, si c'était comme ça toute la soirée, elle n'était pas certaine de rester. Surtout après l'abandon de Tōjō. Tous levèrent le nez quand le chef des Kasumi-Ôji en vint à faire son discours. C'était long. Et ennuyeux. D'un ennui mortel même. Quand bien même Yoshiko dressait l'oreille pour écouter, cela n'en dérangea pas certains qui en profitèrent pour s'approcher d'elle et lui dire quelques louages. A croire qu'ils cherchaient tous à avoir ses faveurs. Pas de chance pour eux. Elle ne rentrerait avec aucun d'entre eux. Sauf peut-être Tōjō, s'il se décidait à la raccompagner, mais là, c'était différent. On rôdait encore autour d'elle. Sérieux, c'était une manie ... Une sale manie ... Yoshiko pourrait se décider à libérer un peu de "fraîcheur", histoire qu'on lui fiche la paix. Mais bon, en plein Seireitei, utiliser ses pouvoirs ... C'était moyennement bien.

Yoshiko n'arrêtait pas de soupirer. Elle essayait de faire partir les opportuns mais ce n'était pas une tâche aisée. A un moment, donc, elle arriva, néanmoins, à s'extraire de cette pseudo foule qui l'ennuyait et elle retrouva Tōjō un peu plus loin, en train de boire. Mais histoire de le prendre sur le fait, la jeune femme avait fait tout le tour pour se retrouver dans son dos. Elle avait la tête penchée sur le côté, les yeux légèrement froncés et les mains au niveau de ses hanches. "Vous êtes un lâcheur, monsieur Himesaki." Un ton qui pouvait paraître méchant mais quand on la connaissait, on savait que ce n'était pas le cas. Yoshiko le regarda. "Je pensais qu'on allait rester ensemble. Et non que tu allais me livrer à toute cette foule." Elle n'avait pas réellement apprécié qu'il la lâche ainsi.
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Chikusa Heiji
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Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko}   Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Icon_minitimeSam 5 Jan - 12:36

    - Hmmm… J’ai préféré m’écarter de là, parce que tu étais au centre des attentions. Disons que je faisais tâche dans le décor…

    Je n’avais pas vraiment été surpris par son arrivée. En fait, sa présence m’arrangeait véritablement puisqu’il y avait une personne qui me faisait chier depuis quelques minutes avec son discours sans queue ni tête : La cadette de la famille. Lorsqu’elle vit Yoshiko et sa beauté fracassante, celle-ci arbora une mine plutôt sombre, comme si on venait de lui verser un seau d’eau sur la gueule. Intérieurement, j’eus un sourire mesquin, moqueur. J’eus même envie de jouer à jeu totalement méchant, mais je me retins de peur d’utiliser la pauvre Yoshiko qui n’avait rien demandé. La jeune fille voulut alors s’accrocher à moi, mais je fis vite de prendre le bras gauche de ma lieutenante adorée, avant de l’embrasser doucement. Cette scène fut de trop pour la cadette, qui faillit fondre en larmes, mais qui parvint à se retenir, avant de s’éloigner avec fureur, dégageant quiconque était sur son passage à l’aide de ses bras plutôt frêles. Je pouffai de rire pour ma part. C’était bien fait pour elle ! Que croyait-elle ? Que j’allais succomber à son charme, alors qu’elle n’était encore qu’un enfant à mes yeux ? Faut pas abuser ! J’étais bien trop vieux pour sa personne ! Presqu’un millénaire d’âge, quand même, alors qu’elle n’avait qu’un ou de siècles à son compteur. Lorsqu’elle fut hors de mon champ de vision, je soupirai d’aise, avant de me retourner vers ma belle, qui malgré notre position un peu à l’écart, arrivait à attirer encore plusieurs personnes. La pauvre devait être agacée à force. Et il me fallait tenir compte de ses humeurs, puisque c’est moi qui l’avais supplié pour qu’elle me suive après tout :

    - Je ne t’abandonnerais plus. Ou tout du moins, je vais essayer, parce qu’à vrai dire, l’alcool qu’ils servent ici, est très délicieux.

    Et c’était la pure vérité. Jamais je n’avais gouté à une telle boisson. On aurait dit que ces breuvages provenaient du monde réel. Un endroit où il y avait plusieurs sortes d’alcools, ce qui changeait véritablement du traditionnel saké que j’avais l’habitude de boire presque tous les jours. Mon corps en prenait même un coup, puisque malgré mon torse bien bâti, mon bas-ventre présentait une légère bouée de sauvetage que j’avais la flemme d’arranger en me bougeant comme il faut. J’avais bien trop la flemme de toute façon. Puis le discours prit fin, avant qu’une légère note de musique ne s’élève dans les airs. Séduit par cette douce mélopée, je fus le premier à passer une main autour de la taille de Yoshiko avant de l’étreindre légèrement contre moi, pour commencer à esquisser des pas de danse. Bientôt, plusieurs couples se formèrent comme nous, et ce fut le début d’une romance généralisée. Bien avant de l’avoir prise contre moi, j’avais eu le réflexe de sucer un bonbon fait d’anis étoilé que j’avais acheté dans les premiers districts du rukongai pour rafraichir mon haleine. Il n’était pas question que je sente l’alcool auprès d’elle, oh que non ! Aussi lui avais-je souris chaleureusement tout en continuant de l’entrainer tranquillement dans mon petit monde bien à moi, car nous étions toujours à l’écart des autres. On ne leur ressemblait pas, de toute façon. J’eus même la soudaine envie de lui dire de nous en aller, quand des exclamations éclatèrent de tous côtés… Je comptai ne pas trop m’en occuper et continuer de danser avec ma cavalière, mais la foule s’écartait pour frayer un chemin vers nous…

    Et ce quelqu’un, n’était autre que la première fille du chef des Kasumi-Ôji. C’était une diva. Rien à voir avec sa petite sœur qui était plus une jeune demoiselle à peine sortie de l’adolescence. Elle était non seulement mûre, mais très très belle. A en faire baver plus d’un d’ailleurs. Tous ceux qui s’écartaient de son chemin n’avaient d’yeux que pour cette femme. Elle obnubilait même les autres dames qui rougissaient en la voyant passer avec grâce et élégance. Ses formes étaient harmonieuses, pleines et féminines à souhait. Si elle avait une croupe callipyge, son balcon était tout aussi rempli. Il débordait outrageusement de son kimono noir. Renaissance de la célèbre Matsumoto Rangiku à qui elle n’avait rien à envier. Ses lèvres charnues et pulpeuses retranscrivaient un sourire certain, audacieux. Bref, cette femme savait ce qu’elle cherchait, ce qu’elle voulait. Et bien sûr, elle était accompagnée par son beau papa chéri qui souriait constamment en saluant tout le monde comme il se devait. J’avais arrêté de danser avec Yoshiko, mais contrairement à ce qu’on aurait pu croire, je ne bavai pas. Mon regard, lui, était neutre, comme si cette femme ne me disait rien. Et effectivement, Shinatsu (C’était son prénom) ne me touchait en aucune façon. Elle était très belle, je le concevais. Elle avait des courbes que tout homme saurait apprécier, certes, mais elle n’arrivait pas à la cheville de celle que j’aimais depuis plusieurs siècles ; sans compter que son air condescendant m’énervait plus qu’autre chose. L’une m’ennuyait, l’autre m’énervait… Une famille de tarés qui n’avait rien compris à la vie, j’vous jure…

    - Mes respects, Himesaki-sama, Miloë-sama. J’espère que vous vous amusez convenablement. Dit-elle en s’inclinant profondément –Sans doute pour que je mate sa grosse poitrine.

    - C’est le cas, Shinatsu-san. Merci de vous inquiéter pour nous, néanmoins, répondis-je en m’inclinant à mon tour.

    - Père souhaiterait mieux connaitre Miloë-sama. Sa beauté l’a beaucoup touché lors de son discours. Lui feriez-vous l’honneur de lui accorder une danse ? Ne vous inquiétez pas, Himesaki-sama sera entre de bonnes mains.

    Moi ? Faut croire que j’avais pas mon mot à dire…
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Aokiji Yoshiko Miloë
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MessageSujet: Re: Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko}   Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Icon_minitimeDim 6 Jan - 9:16


soirée mondaine, ultime aveu

Les sourcils froncés, Yoshiko faisait comme si elle était vexée et que cet abandon l'ennuyait fortement. Mais ce qui l'ennuyait encore plus, c'était l'excuse que son Capitaine venait de lui donner. Sérieusement, Tōjō lui en faisait voir de toutes les couleurs. Elle secoua la tête. "Tâche dans le décor ? Qu'est-ce que je devrais dire alors. J'ai l'impression ... J'ai l'impression de ne pas être à ma place ici." Elle avait l'impression d'être le vilain petit canard dans un joli tableau. Ou quelque chose dans le genre. Il était vrai qu'elle n'aimait pas vraiment être ici. Ou bien toute autre sorte de cérémonie. Elle trouvait ça d'un ennui mortel. Même plus que ça à dire vrai. Mais bon, elle avait tenue parole. Et elle était là. Pour Tōjō. Parce qu'il lui avait bien demandé de vouloir l'accompagner. Enfin, il l'avait gonflé avec ça même mais bon. Il avait eu ce qu'il voulait, n'est-ce pas ? Et maintenant, il la laissait toute seule. Ce n'était pas sympathique de sa part, non ? "La prochaine fois que tu me laisses, je ne sais pas si t'arriveras à me remettre la main dessus." Ce qu'elle entendait par là ? Et bien, que s'il la laissait, encore, sans surveillance, elle se tirerait, sans plus tard. Et elle irait remettre des fringues normales et elle se reposerait dans ses appartements. Ou que sais-je encore. Mais il était clair qu'elle n'était pas certaine de rester à cette maudite soirée.

En tout cas, ils parlaient et ils parlaient. Et c'est seulement à ce moment là qu'elle remarqua qu'il y avait une fille, pas très loin de Tōjō, et dont le regard avait perdu son étincelle quand elle avait vu la brune se rapprocher du Capitaine. Une prétendante à ce cher Tōjō ? Quelqu'un qui pensait qu'elle allait pouvoir récupérer le Shinigami dans son lit ? Et bien, pas de chance ... Pas de chance du tout pour elle puisqu'il ne semblait plus lui adresser le moindre regard, ce qui désolait la jeune femme. Et elle fut encore plus dépitée lorsque Tōjō s'était tourné vers Yoshiko avait de l'embrasser. Surprise. Ultra surprise, encore. Mais ça avait eu son effet parce que la fille s'était tirée. Et Tōjō avait, dès lors, lâché Yoshiko. "Dis donc ... Tu n'as pas honte de te servir de moi pour faire fuir tes soupirantes ?" Pour sûr. Après tout, elle-même n'avait pas utilisé ce subterfuge pour faire fuir tous les gars qui l'avaient approchée et dont elle avait du se séparer avec de simples mots. Et rien de plus. "J'en prends note, j'en prends note. Tu me devras un service." Parce que, après tout, et sans le vouloir, elle l'avait, d'une certaine manière, aidé. Ce qui signifiait, donc, qu'il lui devait un service et qu'elle pourrait lui demander tout et n'importe quoi. Elle verrait bien ce qu'elle trouverait, pour sûr. Elle n'allait pas utiliser tout de suite ce service, non ? Ca serait dommage. Fallait qu'elle en profite un peu, d'avoir un avantage sur lui.

Quoi qu'il en soit, Tōjō en était venu à lui dire qu'il ne comptait plus l'abandonner, la laisser toute seule. Elle fronça des sourcils, à nouveau, quand il lui expliqua qu'il ne savait pas s'il arriverait à tenir parole parce que ... A cause de l'alcool. "Tu bois trop tu sais ? Un jour, tu vas complètement par finir perdre la tête ... Ou ne plus savoir où tu te trouves. Imagine que tu bois comme un trou et que tu te retrouves ... dans un lieu qui t'es inconnu." Ou une chambre qui lui était inconnue. Pire encore, et s'ils buvaient tous les deux et qu'ils faisaient des folies ? L'idée lui avait traversée, sans doute, l'esprit à une ou deux reprises mais bon, est-ce que ça arriverait un jour ? Aucune idée. Dans le sens où elle appréciait leur amitié. Et qu'elle ne savait pas ce que ça donnerait réellement si jamais ... Et bien, si jamais ils franchissaient la ligne. Est-ce que tout irait comme sur des roulettes ? Ou bien que ça partirait en sucette ? Elle n'aurait su le dire. En tout cas, le long discours du chef de famille semblait enfin prendre fin. A dire vrai, tant mieux parce que ... Et bien, parce que Yoshiko, à dire vrai, n'avait entendu aucun mot. Ou presque. Trop déconcentrée par tous ces crétins qui lui tournaient autour. Et trop déconcentrée par la conversation qu'elle avait avec Tōjō. De toute manière, elle se fichait bien du discours. Elle n'était pas là pour l'écouter. Mais là pour Tōjō. Tout simplement.

Le blablatage était, à présent, terminé et on laissa place à la musique. Tōjō en profita pour attraper Yoshiko par la taille, l'attirer à lui et les voilà donc qui dansaient au gré de la musique. "D'aussi loin que je me souvienne, je ne me rappelais pas que tu savais danser." avait-elle dit en souriant. Oui, pour sûr. Depuis combien de temps qu'ils se connaissaient ? Yoshiko ne savait plus. Mais elle en découvrait toujours un peu plus chaque jour sur lui. Et ce n'était pas désagréable. Elle l'aurait connu sur le bout des doigts, oui, elle se serait, sans doute, ennuyée. Mais ce n'était pas le cas. Et c'était top quand même. Ils parlaient, de choses et d'autres, mais furent rapidement interrompus dans leur danse. Parce qu'on s'approchait d'eux. Yoshiko tourna la tête sur le côté. Une femme. Oh, elle était jolie, pour sûr. Mais Yoshiko se fichait ben de la beauté des autres. Parce que le physique ne faisait pas tout. Après tout, hein, on pouvait être jolie et avoir un pois chiche dans la tête. Et dans ce monde qu'était le leur, il valait mieux éviter d'avoir un pois chiche. Pourquoi ? Parce qu'on ne faisait pas long feu, tout simplement. En tout cas, Yoshiko parut ... comment dire. Etonnée qu'on s'approche d'eux. Etonnée que la jeune femme de la famille se rapproche. Que leur voulait-elle ? Pourquoi était-elle présente ? Yoshiko n'en savait foutrement rien. Et elle aurait préféré, d'ailleurs, ne pas le savoir. Elle les salua avec un très grand respect. Salut que Yoshiko lui rendit sans plus tarder d'ailleurs. La brune manqua de s'étrangler quand elle entendit Shinatsu qui lui avoua que si elle était là, c'était à cause de Yoshiko. Parce que son père voulait danser avec la brune. "Oh, et bien je ..." Yoshiko ne savait plus trop où se mettre. Bon, ce n'était guère la première fois qu'on lui disait qu'elle était jolie. Mais là ... Danser avec un vieux type ... Nan nan nan nan ... Pas possible. Elle n'en avait pas envie.

Yoshiko se creusait la tête rapidement, très rapidement, pour se trouver une bonne excuse. Elle cherchait du regard l'approbation de Tōjō. Un signe qui lui montrerait qu'il était d'accord avec elle et que lui non plus n'avait aucune envie que celle-ci se retrouve avec un autre homme pour danser. Allons, allons, réfléchis belle Yoshiko. Quelle excuse allait-elle pouvoir trouver ? Elle n'en savait rien. Ca semblait paraître de longues et de longues minutes. Mais à dire vrai, il ne s'était passé que quelques secondes. "Dans d'autres circonstances, ça aurait été un réel plaisir et honneur que de danser avec votre père. Mais nous ne comptions pas réellement nous attarder à cette soirée. Des affaires urgentes nous appellent, hélas, dès l'aube naissante." Quel gros mensonge. Mais c'était crédible, après tout, puisqu'ils étaient assez hauts dans la hiérarchie au sein du Gotei 13 et qu'il était donc normal qu'ils soient appelés à la dernière minute pour telle ou telle mission. "Je crains fort que nous ne devions remettre ça à une autre fois." Voire même jamais si Yoshiko s'écoutait mais bon. Ne dit-on pas qu'on ne fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie ? N'est-ce pas ? En tout cas, elle espérait bien que Tōjō allait lui emboîter le pas et qu'il allait dire comme elle.
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Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko}   Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Icon_minitimeDim 6 Jan - 15:22

    - Je suis sincèrement navré, Shinatsu-san, mais je pense bien que je vais suivre le conseil de ma lieutenante. Veuillez transmettre mes respects et mes salutations à votre père.

    - Mais…


    A peine avais-je fini de parler que j’emboitai le pas à ma belle comme elle le désirait si bien. J’avais le sourire aux lèvres. Elle avait lu dans mes pensées, et c’était vraiment pas mal ! Shinatsu derrière nous, n’y croyait pas. Elle qui fascinait tout le monde, venait de se faire planter par un pauvre capitaine de pacotille originaire du Rukongai. Ses yeux écarquillés et sa bouche entrouverte indiquaient à quel point elle était dépassée par les ces évènements. L’irréalisable venait de se produire ! Elle voulut bouillonner et hurler, mais elle dût se contenir pour ne pas plomber l’ambiance de la fête en l’honneur de son père. Aussi se retourna-elle vers les autres invités en feignant un beau sourire, même si le cœur n’y était plus. Cœur malheureusement brisé en mil morceaux. Les autres pervers se mirent à la regarder d’un œil particulièrement salace. Des regards qui la rendaient particulièrement malades. Elle n’était qu’un bout de viande que convoitaient des chiens baveux et affamés. Rien de plus, rien de moins. Et cela faisait peine à voir. Son père l’approcha et sut à son regard que leur plan n’avait pas véritablement marché. Ce n’était pas tant qu’il voulait danser avec Yoshiko, non. L’homme voulait juste offrir une ouverture à sa première fille, folle amoureuse du capitaine de la septième division. Capitaine dont le cœur battait déjà pour quelqu’un d’autre. Et ce quelqu’un n’était autre que la femme qui marchait devant lui. Merveilleuse créature venue du ciel, je vous jure !

    - Même dans le mensonge, t’es convaincante ma parole ! Je n’aurai pas pu faire mieux, vraiment, héhé !


    Je suivis tout doucement Yoshiko, jusqu’à ce que nous soyons hors de vue des autres invités. C’est à ce moment-là que je m’étais collé à elle, avant d’enlacer une nouvelle fois sa taille de mes bras musclés. Nous étions au beau milieu d’une belle allée parsemée de beaux cerisiers en fleurs. Les lumières tamisées et le clair de lune rendaient l’endroit encore plus magnifique qu’il ne l’était déjà. Il y avait un air de romance, palpable, perceptible. En silence donc, j’avais commencé à passer mon visage dans sa belle et longue chevelure d’un noir de jais. Mes mains se crispèrent légèrement sur sa taille, tandis que mon nez reniflait les moindres effluves de son doux parfum si enivrant. J’avais alors dirigé ma bouche vers une partie de son cou, et ce afin de le gratifier de baisers légèrement humides. A ce moment même une petite bosse naquit un peu plus bas, preuve de mon attirance violente pour cette femme qui faisait souffrir ma chair. J’avais envie d’elle. De tout son corps. De son cœur et voire même de son âme. Plus que tout, je désirais qu’elle soit mienne, et uniquement mienne ! Je ne pouvais presque plus me retenir : Lui faire l’amour, là, maintenant, était la seule chose à laquelle tout mon être aspirait. Mais malheureusement, nous étions bien loin de l’intimité de nos appartements ou d’une pièce close. Des pas retentirent non loin de notre position, le tout surplombé par de gros éclats de rires. Ceux qui venaient vers nous devaient être complètement ivres morts...

    C’est alors que je l’avais tiré avec moi, histoire de se planquer derrière un cerisier. Ce que nous fîmes rapidement et sans trop de problèmes. Sans trop m’en rendre compte, je l’avais placé contre le tronc de l’arbre, avant de me plaquer contre elle, mon torse écrasant volontiers sa belle poitrine voluptueuse. J’observai alors avec intérêt les nouveaux venus. Il s’agissait d’un homme plutôt âgé, avec celle qui semblait être son épouse ou peut-être, l’une de ses maitresses, va savoir. Le couple devait être bien déchiré, puisqu’ils divaguaient et titubaient en racontant je ne sais trop quoi, et en riant aux éclats. Oubliant un instant la jeune Yoshiko dans mes bras, j’eus un petit rire dans mon coin, mais il s’interrompit bien vite. Notre posture accidentelle souleva en moi une autre envie naissante. J’aurai pu alors m’écarter comme à mon habitude, avant de me confondre en excuses, les joues rougissantes… J’aurai pu… Mais quelque chose me dit qu’il fallait que j’aille au bout, sans plus me poser de questions. J’adressai à la jeune femme un regard à la fois doux et profond. Un regard qui en disait long. Puis un simple sourire. Mes mains virent se tenir contre ses hanches, encore ; avant que ma tête ne s’incline légèrement vers elle. Mes lèvres se scellèrent doucement aux siennes, avant que je n’ose ce à quoi j’aspirais depuis un bon moment maintenant. Le baiser en lui-même dura une bonne minute… Voire deux. Jusqu’à ce que je redresse ma tête pour lui avouer ce que j’avais sur le cœur depuis plusieurs siècles…

    - Je t’aime Yoshiko.

    Bien avant que fusent dans le ciel, de milliers de feux d’artifices pour rendre le moment encore plus mémorable que jamais.
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Aokiji Yoshiko Miloë
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MessageSujet: Re: Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko}   Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Icon_minitimeLun 7 Jan - 11:40


soirée mondaine, ultime aveu

Yoshiko n'aimait pas réellement les mensonges, mais elle ne voulait pas danser avec le chef de la famille. C'était, sans doute, un terrible affront d'ailleurs. Mais qu'importe. Tant pis si elle se mettait le chef de famille à dos. Elle ne voulait pas danser. Et elle espérait que Tōjō soit de son avis et qu'il n'aille pas la jeter en pâture. Quoi que, ce n'était pas son genre et sans doute que ça devait terriblement l'ennuyer, lui aussi, que Shinatsu se soit approchée d'eux pour lui demander une telle chose. Yoshiko avait tourné légèrement la tête vers Tōjō, espérant qu'il allait la suivre dans son mensonge et qu'ils allaient partir loin, très loin. Yoshiko ne comptait pas rester à la soirée après ça de toute manière. Parce que ... Et bien, parce qu'elle venait de dire qu'on avait besoin d'eux. Et qu'ils devaient se préparer pour le petit matin. Ce qui signifiait, d'une certaine manière, qu'ils ne pourraient pas rester là. Tant pis. De toute manière, la soirée aurait pu être pire. Bien pire. Et mieux valait-il qu'ils rentrent avant que quelque chose n'arrive.

Quoi qu'il en soit, Yoshiko s'était tournée vers Tōjō et elle attendait sa réponse. Est-ce qu'il allait sauter à pieds joints et suivre la jeune femme dans son mensonge ? Ou bien allait-il dire qu'ils avaient encore un peu le temps pour une danse encore ou deux ? D'une certaine manière, elle redoutait sa réponse. Mais finalement, Tōjō l'avait suivie dans son mensonge et il venait de lui dire qu'ils allaient devoir partir. La pauvre fille fut totalement anéantie par la réponse du Capitaine. Et Yoshiko souriait, intérieurement. Ca lui faisait ultra plaisir qu'ils s'en aillent. De toute manière, elle ne voulait pas rester là plus longtemps et c'était pas plus mal qu'ils se tirent. Yoshiko s'inclina, histoire de saluer cette pauvre Shinatsu dont le rouge venait de monter jusqu'à sa tête. La brune ne tarda pas à détourner les talons, suivie par son Capitaine. Bien. Une bonne chose de faite, à dire vrai. Ils n'avaient plus qu'à s'en aller. Et s'en retourner à leurs appartements. Ce qu'elle voulait plus que tout à dire vrai. Peut-être qu'ils flâneraient sans doute un peu en cours de route mais bon.

Tandis qu'ils marchaient, Tōjō en vint à lui dire qu'elle était très convainquante et qu'elle avait bien fait d'inventer ce superbe mensonge. "Oh, vraiment ? Le mensonge me va très mal pourtant. J'ai cru qu'elle n'allait jamais me croire." Et elle tourna la tête vers Tōjō. "Et je dois avouer qu'à un moment, j'ai eu peur que tu ne me suives pas dans mon gros mensonge." Oui, elle avait eu peur qu'il fasse tout capoter mais bon, maintenant qu'ils s'éloignaient de cette horrible soirée, Yoshiko se sentait mieux. Bien mieux à dire vrai. Ils marchaient, côte à côte, pratiquement main dans la main puisque Tōjō tenait la jeune femme par la taille. Comme s'il avait peur de s'envoler à dire vrai, ou quelque chose dans le genre, ou presque. Et tandis qu'ils s'éloignaient de la foule, Tōjō ... se montrait bien plus entreprenant avec Yoshiko. Non pas qu'elle était totalement idiote et aveugle. Elle avait bien vu, au fil des ans, enfin, surtout ces trois dernières années, qu'il lui courrait plus ou moins après, même s'il ne lui avait jamais dit ouvertement ce qu'il attendait d'elle. Elle s'en doutait. Elle avait vu les petits regards qu'il lui avait lancé. Et semble-t-il que ces derniers temps, il était plus calme. Moins cavaleur. Qui l'aurait cru d'ailleurs ? Peut-être parce qu'il voulait réellement s'attacher à elle. Pour de bon. Est-ce qu'elle était prête à ça ? Prête à ce que leur relation évolue d'une manière significative ? Probablement que ça devait être le bon moment pour ça. Après tout, Yoshiko était seule depuis des siècles et des siècles. Et il était peut-être temps pour elle de tourner définitivement une page et d'en écrire une nouvelle.

Ils quittèrent le chemin pavé parce qu'on se rapprochait d'eux. Yoshiko ne sut pas réellement pourquoi, d'ailleurs, ils avaient quitté la route. Peut-être parce que Tōjō ne souhaitait pas qu'on les voit ensemble. Elle s'en fichait bien. Parce que s'ils devaient être ensemble, après tout, hein, pourquoi se cacher ? Quoi que le vieux proverbe dit que pour vivre heureux, il faut vivre caché. C'est le proverbe qui le dit et pas moi. "Tōjō, pourquoi diable ..." Elle ne put réellement terminer sa phrase. Parce qu'il la regardait avec une telle intensité. Il la quitta du regard pendant quelques instants, regardant par dessus son épaule, observant les gens quelque peu ivres qui passaient non loin d'eux. Yoshiko tourna la tête à son tour, histoire ... histoire de voir à son tour qui venait vers eux. Sans doute des nobles qui s'étaient éloignés pendant quelques instants de la soirée pour aller faire je ne sais quoi, je ne sais où. Nobles passés, Tōjō se concentra de nouveau sur la belle brune qu'il avait en face d'elle. Petit à petit, lentement, mais sûrement, leurs têtes se rapprochaient. Ou plutôt, les lèvres de Tōjō se rapprochaient dangereusement de celles de Yoshiko. Et leur destin fut scellé, si on peut dire ça comme ça, quand il en vint finalement à l'embrasser. Oh, Yoshiko n'aurait pas voulu de ça, elle aurait pu partir. Ou du moins, se défendre et elle se serait éloignée de lui. Mais peut-être que ... Peut-être que c'était le moment de vivre autre chose. De faire autre chose.

La brune n'aurait su dire combien de temps le baiser avait pu duré. Mais Tōjō avait éloigné sa tête, juste quelques instants, pour lui murmurer des mots qui avaient une grande importance pour lui. Des mots qu'il ruminait depuis des siècles et des siècles. Des mots qui ne surprirent aucunement sa Vice Capitaine, parce que ... Parce que d'une certaine manière, Yoshiko l'avait toujours su. Elle aurait pu sursauter quand les premiers feux d'artifice retentirent dans le ciel. Parce que, c'était surprenant, d'une certaine manière. Drôle de coïncidence. Leur baiser venait tout juste de se terminer, Tōjō lui avait dit finalement ce qu'il avait sur le coeur depuis tout ce temps et là, les feux d'artifice. Quel spectacle, hein ? Yoshiko regardait Tōjō. Sans doute qu'il devait attendre une réponse concernant sa déclaration. Un signe, un hochement de la tête, quelque chose qui ferait que ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. "Cinq siècles ..." avait-elle commencé par dire. "Cinq siècles qu'on se connait." Et c'était le cas, même s'ils étaient restés trois siècles sans se voir. "J'ai cru qu'un mauvais petit lutin t'avais jeté un sort qui t'empêchait de me dire ce que tu avais réellement sur le coeur." La Shinigami avait, dès lors, posé une main sur le torse de Tōjō, non loin de son coeur d'ailleurs. Il y aurait de cela des années ou des siècles, sans doute qu'elle lui aurait dit que ça ne servait à rien, que son coeur appartenait à quelqu'un d'autre. Mais ce coeur brisé qu'elle avait eu avait fini par se reconstruire au fil du temps. Fallait juste espérer qu'il ne se retrouve pas émietté à nouveau. Ce dont elle doutait. Ca ne pourrait pas se reproduire à nouveau. "Mais je crois ... que tu n'aurais pu trouver meilleur moment." avait-elle conclu par un sourire. Sourire qui s'estompa ou bien disparut quelque peu lorsque Yoshiko s'était rapprochée de Tōjō pour l'embrasser, à nouveau. Signe que ... Et bien, signe que sa déclaration ne la laissait pas indifférente, bien au contraire même.
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Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko}   Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko} Icon_minitimeSam 12 Jan - 14:31

    Ses réponses firent battre mon cœur comme un tambour, très franchement. Alors que j’étais prêt à parier qu’elle allait me fuir à jamais, j’eus un sourire et presque une larme à l’œil. Combien de temps avais-je espéré ces réponses et ces attentions qu’elle m’offrait avec bon cœur ? Trop longtemps… Bien trop longtemps même. Puis elle se colla doucement à moi, avant de m’embrasser à son tour alors que le ciel était illuminé de nombreux feux d’artifices. Cette deuxième embrassade intime dura encore plus que la première. Autant dire que je prenais goût à la chose. Mes bras enserraient sa taille, tandis que je l’étreignais complètement contre moi. Mienne… Yoshiko était enfin mienne. Intérieurement, je brulais et je jubilais comme un pauvre petit puceau heureux de sa première conquête. La comparaison paraissait radicale, mais c’était tout comme, vraiment. Des femmes, j’en avais pourtant eu des tonnes dans mon lit. De toutes les formes, de toutes les couleurs, et de toutes les classes sociales, oui oui. J’avais même flirté avec Shinatsu, fut un temps. Nonobstant cela, aucune n’avait jamais réussi à me faire sortir de la tête, celle que je serais de toutes mes forces dans mes bras. A mes yeux, Yoshiko était unique. La perle rare comme on dit. A la fois belle, douce, intelligente et très forte. Une femme comme on n’en faisait plus, héhé. Une femme qui ferait certainement mon bonheur, à n’en point douter. Une femme qui ferait ma fierté. La future mère de mes enfants, même.

    - Tu fais de moi l’homme le plus heureux de la soul society, si tu savais…

    Effectivement, il n’y avait pas plus heureux actuellement. C’est limite si je n’allais pas la soulever et la brandir comme un trophée que je venais de gagner, après plusieurs efforts intenses. Lorsque je finis de parler, je m’étais mis à lui sourire, après avoir délicatement collé mon front contre le sien. Les feux d’artifices fusaient toujours, derrière moi… A croire que les Kasumi-Ôji avaient misé gros sur cette fête. Très gros. Fête qui était cependant ruinée d’une part par mon départ, si l’on prenait en compte l’humeur des filles de la famille. Je chassai cependant bien vite cette pensée de mon esprit, pour me concentrer sur l’instant présent. Maintenant que nous étions unis, seule la mort pourrait nous séparer. Je me gardai tout de même de le lui dire, de peur de la fâcher quelque peu ; elle qui n’aimait pas que je parle de décès, ou toute autre chose qui s’y rapportait de près ou de loin. Je préférai ne pas mentionner ma chance de l’avoir et son premier amant. Même si j’avais beaucoup respecté cet homme, je l’avais également jalousé à mort. C’est cette période d’ailleurs qui fit de moi un gros coureur de jupons. Pathétique hein ? Et pourtant… « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire de toi la femme la plus heureuse, je te le jure, Yoshiko. » J’eus même l’envie de lui proposer d’être ma femme et de porter mon nom, mais chaque chose en son temps. Autant elle avait accepté d’être mienne, autant il était inutile de tout précipiter au risque de tout gâcher. J’allais attendre un peu…

    - Il vaut mieux ne plus s’attarder ici…

    Il était vrai que l’on n’avait plus rien à faire ici, sans compter que l’endroit commençait à être bondé de monde. C’était des shinigamis curieux pour la plupart, qui s’émerveillaient devant le beau spectacle des feux d’artifices. Cela ne me dérangeait pas de m’afficher avec ma belle, mais je préférai partir d’ici ; d’autant plus que j’avais plutôt hâte d’être en intimité avec elle, loin des regards indiscrets si vous voyez ce que je veux dire. J’eus un énième sourire après mes dires, avant de la prendre dans mes bras, encore. La seconde d’après, j’avais disparu comme par magie, laissant seulement derrière moi une trainée de poussière qui s’élevait doucement dans les airs. Lors de notre parcours, je n’eus d’yeux que pour elle, elle et elle seule. A un tel point que je faillis glisser sur une tuile à moitié brisée d’une toiture, mais mon équilibre, heureusement, n’était plus à prouver à quiconque. Cinq minutes plus tard, j’avais enfin atteint nos domiciles. J’aurai bien aimé l’emmener dans mon antre, mais je préférai choisir la sienne, car mes appartements étaient généralement sens dessus dessous. La simple vue d’un tel capharnaüm aurait refroidi mes ardeurs, sans oublier qu’elle m’aurait fait la moue avant de placer le rangement en priorité. Sur place alors, je n’hésitai pas à l’embrasser une fois encore, avant de pousser plus loin notre toute nouvelle relation. La suite hein ? Ne comptez pas sur moi pour vous la conter. Toujours est-il que la nuit fut longue et inoubliable pour le couple que nous formions dorénavant.

    J’aurai pas pu espérer mieux !
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Soirée mondaine ; Ultime aveu {Yoshiko}

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