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 Une journée de plus au paradis {Yoshiko}

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Chikusa Heiji
Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

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MessageSujet: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeVen 12 Juil - 13:59

    - Capitaine !

    L’apparition prompte d’Hilda dans ma pièce ne signifiait qu’une seule et unique chose : Yoshiko était de retour. Alors que mon bras droit du moment s’était mise à sourire, apparemment contente pour moi, il n’en fut pas de même de mon côté. Immédiatement alors, sa mine redevint triste face à l’indifférence que j’affichais à sa venue. Indifférent, moi ? Bien sûr que non. Cependant, je n’avais pas trouvé nécessaire de m’emballer, d’autant plus qu’avant de fêter son retour à la soul society, Yoshiko avait des choses à me raconter. Je pouvais comprendre qu’elle avait besoin d’espace et qu’elle était maintenant devenue une capitaine, mais elle était aussi ma femme, et ça, ça comptait énormément. Mais tel que je la connaissais, la capitaine de la huitième division avait surement des arguments valables, sans oublier sa bouille totalement mignonne qui ferait fondre n’importe lequel des hommes. Tout ça pour vous dire que je ne serai pas longtemps fâché avec elle. La pauvre femme avait dû subir beaucoup de stress aussi, entre son rôle soudain de leadeur et les fausses rumeurs qui circulaient sur moi. Si sa retraite sur Terre s’expliquait par ces raisons, il n’y avait pas de doutes que c’est moi qui allais avoir chaud aux fesses. Et pas qu’un peu d’ailleurs…

    - Tu peux te retirer. Merci de m’avoir prévenu.


    J’eus enfin un sourire pour la jeune Hilda qui se mit à rougir et à sourire à son tour. Elle s’inclina respectueusement et finit par sortir de mon bureau en fermant tranquillement la porte derrière elle. J’eus un soupir, avant de tirer une énième fois sur ma pipe que j’étais en train de fumer tout en corrigeant quelques dossiers sur lesquels je planchais depuis maintenant deux heures. Avec le départ de Yoshiko de ma division, il fallait avouer que j’étais devenue on ne peut plus responsable. La paperasse n’était pas mon fort, mais quand elle finissait par s’accumuler dans mon bureau en le rendant complètement sens dessus dessous, je n’avais plus le choix, comme qui dirait. Il y avait aussi les rapports que mes lieutenants faisaient sur le rukongai et que je devais impérativement rendre à notre capitaine-commandant, ce qui expliquait également pourquoi je restais constamment derrière mon bureau. C’est dans ces situations que je me disais qu’être capitaine n’était vraiment pas une sinécure. Suite à cette pensée qui me revenait sans cesse ces temps-ci, je me levai non sans soupirer, avant de poser une main sur mon dos. Plus le temps avançait et plus je me faisais vieux, sans oublier que je faisais de moins en moins d’entrainements. Une histoire de paresse…

    C’est dans l’optique d’aller la rencontrer que j’enfilai mon haori avant de sortir de mes quartiers avec ma pipe en main. Le soleil était haut dans le ciel bleu, les oiseaux chantaient, les divisions étaient agréablement animées… Bref, que de tranquillité au sein même du seireitei. Pourtant, une menace pesait toujours sur nous. Ces histoires de monolithe n’en finissaient jamais. Je n’avais pas été confronté directement à ces menaces, mais un jour viendrait surement où je n’allais pas y échapper. Yoshiko aussi, d’ailleurs. Une occasion vraiment inespérée pour garnir ses faits d’armes, que j’m’étais dit intérieurement. Pour profiter un peu de cette douce atmosphère, je pris mon temps pour traverser tous les couloirs de ma division que je connaissais comme ma poche. Il n’y avait nul besoin de multiplier les shunpos sur les toits comme à mon habitude. Je déambulai dans les ruelles du seireitei pendant au moins dix minutes, jusqu’à ce que j’arrive à la huitième division voisine à la mienne. Là aussi, les shinigamis s’activaient vraiment telle une fourmilière. J’eus un sourire aux lèvres, avant de m’enfoncer profondément dans ces quartiers qui m’étaient plus ou moins inconnues, jusqu’à déboucher vers le jardin de ma belle. De là, j’envoyai l’un de ses hommes la chercher.

    Il n’y avait plus qu’à patienter.
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Aokiji Yoshiko Miloë
Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Shi-cap
Aokiji Yoshiko Miloë
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeSam 13 Juil - 9:39


one more day in paradise

"Hep hep hep ! Stop ! Deux minutes !" Ca faisait à peine quelques instants qu'elle venait de rentrer que déjà, elle était assaillie de toutes parts. Elle avait des trucs à signer qui étaient ultra importants. Elle avait aussi des trucs à digérer et tout un tas de questions à répondre. Et Yoshiko ne savait plus où donner de la tête depuis quelques instants. Elle n'était partie que trois semaines ... Trois petites semaines, le temps de régler ses affaires, et voilà que c'était l'anarchie, ou presque. Bien évidemment, certains s'arrêtèrent en la croisant, quelque peu inquiets de voir qu'elle avait les traits tirés et qu'elle avait plein d'écorchures. Mais bon, elle les chassait de la main, l'air de dire que tout allait bien et que y'avait pas besoin de s'inquiéter pour elle. Tout ce qu'elle voulait, c'était se débarbouiller un peu et aller voir son homme. Parce que c'était long trois semaines. Et qu'elle voulait le voir, histoire de prendre des nouvelles, de savoir comment il allait, s'il s'était bien remis, et surtout, elle voulait prendre la "température" du Gotei 13, histoire de savoir ce qui avait pu se passer en son absence. Pas grand chose, du moins l'espérait-elle, mais bien évidemment, elle ne pouvait être sûre de rien.

La brune marchait dans les grands couloirs de sa Division tandis que plusieurs Shinigami la suivaient. "Et il y a ..." Beaucoup de blabla. Ca n'arrêtait pas de piailler autour d'elle et ça commençait à devenir énervant. "Et y'a ça aussi à voir ..." enchaînait un autre. "Et ça aussi ..." Yoshiko s'arrêta soudainement et prit une lente inspiration. De sa voix la plus douce possible, mais qui pouvait être terrifiante quand même, elle se tourna vers ses hommes. "Ecoutez, laissez-moi jusqu'à demain. Et je ferais en sorte de m'occuper de tout ce qu'il y a à faire. Maintenant, disposez." Son ton avait été un peu plus froid à la fin de sa phrase. Ca voulait bien dire qu'elle voulait qu'on lui fiche la paix un moment et qu'on la laisse vivre sa "vie". Ou du moins, jusqu'au jour suivant. Elle était sur le point de rejoindre ses quartiers quand un énième Shinigami pointa le bout de son nez. "Je suis désolé de vous déranger. Mais vous avez dans la visite. Himesaki-Taishô vous attend dans le jardin." Justement la personne qu'elle voulait voir par dessus tout. Oui, bon, elle ne voulait pas le voir tout de suite parce qu'elle voulait, avant, se débarbouiller un peu mais bon ... Elle n'aimait pas faire attendre les gens. Surtout pas lui. "Dites-lui que je fais au plus vite et que j'arrive d'ici quelques minutes. " Juste le temps ... Le temps de se changer, quand même. Le temps d'enfiler son haori ? Oh, elle n'en avait pas spécialement besoin. Elle le laisserait encore dans ses quartiers.

La porte se referma sur le Shinigami et Yoshiko disparut dans ses quartiers. Un rapide passage devant le miroir, histoire de se nettoyer le visage. Des vêtements propres et en moins de temps qu'il ne le faut pour dire ouf, ou presque, elle était repartie, direction les jardins. Elle se demandait comment elle allait retrouver les jardins d'ailleurs. Est-ce que quelqu'un s'était occupé de ses magnifiques fleurs ? Ou bien avaient-elles toutes fini par périr ? Elle allait bientôt avoir la réponse à sa question. Elle quitta les locaux de sa Division, se retrouvant ainsi dans le jardin. Il était toujours vert. Sans doute que quelques uns étaient venus arroser les fleurs et les différentes plantes. Tant mieux. Il était là. Son homme. Tōjō l'avait attendu. Ce qui, bien évidemment, avait provoqué un immense sourire chez Yoshiko. Elle était heureuse qu'il soit là. A pas de loup, comme il avait le dos tourné, elle se rapprochait de lui. Jusqu'à combler le vide, finalement. Elle avait posé ses mains sur ses yeux -ce qui n'aurait pas été chose évidente s'il n'avait pas été assis-. "Devine qui c'est ..." Un jeu stupide. Parce qu'il n'aurait pas bien de mal à devenir que c'était sa douce et tendre. Après quelques minutes, elle lui rendit sa vision et elle fit le tour, histoire de se retrouver face à lui. "Tu m'as terriblement manqué, tu sais ça ?" Monopoliser la parole, autant que faire se peut. Elle ne voulait pas qu'il se pose des questions quant à toutes les écorchures qu'elle avait, même si elle se doutait qu'il finirait par lui poser des questions. "J'ai pris conscience que ma maison, c'était ici. Promis, je ne repartirais plus jamais aussi longtemps. Enfin, dans la mesure du possible." Parce qu'elle appréciait cette nouvelle vie qu'elle avait ici. "Et toi alors ? Complètement remis de tes blessures ? Il s'est passé des trucs dont je devrais avoir connaissance ?" Parce qu'après la réunion des Capitaines, Yoshiko et sa Division avaient filé un coup de main en ce qui concernait le Rukongaï. Mais bien vite après cela, elle était partie. Il lui manquait donc certains éléments, nul doute là dessus.
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Chikusa Heiji
Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Shi-cap
Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeMar 16 Juil - 22:35

    - Tu n’as pas loupé grand-chose je pense…

    Ma voix avait été calme, quoiqu’un peu froide quand même. Mais ceci était fait exprès, puisque je voulais quand même jouer à l’époux un peu grincheux qui en voulait terriblement à sa femme. J’avais certes souri lorsqu’elle avait posé ses mains sur mes yeux et lorsqu’elle m’avait promis qu’elle ne me ferait plus jamais ce coup, mais ledit sourire s’était vite évanoui, pour laisser place à une mine complètement stoïque. Un peu de sérieux ne ferait pas de mal. Sans bouger le moindre petit doigt, je me mis à la détailler d’un œil critique. Autant dire qu’elle n’avait rien perdu de sa superbe, la Yoshiko. Toujours aussi belle et souriante. Qu’aurais-je fais sans une femme pareille à mes côtés ? Une question dont il ne valait peut-être plus penser. Je remarquai cependant moult estafilades qui parsemaient sa douce peau et fronçai mes sourcils. Qu’avait-elle pu faire là-bas, sur Terre ? J’avais beau vouloir ne pas y méditer mais cette interrogation revenait sans cesse dans ma petite caboche. Par ces marques, j’étais au moins sûr d’une chose : Elle ne m’avait pas trompé. Et puis, je la voyais mal s’amouracher d’un humain. Aussi avais-je également chassé toutes ces idées de ma tête, pour me focaliser sur un détail qui permettrait de continuer à faire le grognon :

    - Pourquoi tu n’as pas enfilé ton haori ? Je suis un capitaine moi aussi, tu sais… Un peu de respect, tout de même !

    La traduction était toute simple : Ta beauté est un peu trop dévoilée aux autres, sans oublier qu’avec ton haori, tu es terriblement sexy ! Oui oui, il m’arrivait également d’être jaloux, que croyez-vous ? Mais d’une manière ou d’une autre, le sens premier de ma phrase n’était pas non plus à prendre à la légère. Un capitaine ne pouvait pas s’amuser à négliger son haori, aussi inconfortable soit-il. Elle devait maintenant s’y faire, puisqu’il s’agissait là du symbole de l’ordre incontesté dans une division. Yamamoto dans son temps, lui aurait filé quelques coups de canne sur la tête. Réflexion qui me fit marrer intérieurement, quand bien même j’avais le visage impassible. Une brise fraiche vint me détendre légèrement, avant que je ne frissonne et que je ne pousse ouvertement un gros soupir. Je posai un regard sur ma pipe que j’avais posé auprès de moi quelques minutes avant son arrivée, avant de me refuser ce petit plaisir. Vu qu’elle ne supportait pas le tabac, nul doute que j’allais lui donner raison d’éluder mes questions puisqu’elle se plaindrait automatiquement de ma manie à fumer n’importe où, n’importe quand. Les femmes avaient parfois cette grande propension à râler, même si je devais avouer que celle qui me faisait face ne le faisait que très rarement.

    - C’est quoi toutes ces cicatrices sur ton corps ?

    Retour sur l’une des principales raisons de ma visite. Mis à part passer un bon moment avec elle, je voulais également savoir ce qu’elle était partie faire sur Terre. Je tournais un peu autour de la question, juste pour lui donner un moment de réflexion. Peut-être était-elle déjà prête à affronter cette interrogation de ma part, mais ne savait-on jamais. Pour pousser plus loin ma question précédente, je m’amusai à saisir ses bras d’un geste attentionné, avant de les observer méticuleusement, comme si j’étais un médecin. Il allait sans dire que je ne connaissais rien du tout en médecine, mais ses blessures n’étaient finalement pas si graves que cela. Une broutille pour une combattante de son genre. Alors que quelques shinigamis passaient par là, je lâchai ses bras pour reprendre mon air serein que j’avais de plus en plus de mal à entretenir. Je n’avais spécialement peur de lover avec elle aux yeux de tous, mais je voulais qu’elle prenne ses aises et ses marques ici. Et puis, à vrai dire, tout ce que j’avais envie de faire, c’était éclater de rire suite à mon cinéma avant de la prendre dans mes bras pour la câliner et l’embrasser comme il se doit. Je raclai ma gorge comme si j’avais quelque chose d’important à dire, avant de croiser mes bras forts et musclés sur mon torse.

    - Tu te doutes bien que j’allais finir par te poser cette question, donc gagnons du temps : Qu’est-ce que tu es partie faire sur Terre ?
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Aokiji Yoshiko Miloë
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Aokiji Yoshiko Miloë
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeSam 20 Juil - 15:47


one more day in paradise

C'était sur un ton fort peu enjoué que monsieur lui fit quelques reproches. Apparemment, il n'était pas très content. A moins que tout ceci n'était que fioritures et que monsieur s'amusait, aux dépends de la belle. Oh, elle aurait très vite, à dire vrai, les réponses à ses questions. Elle croisa les bras, tout en prenant une triste mine, imitant quelque peu Tōjō, en quelque sorte. "Si tu boudes, alors, moi aussi je vais bouder." dit-elle en prenant un visage fermé. Un air quelque peu glacial d'ailleurs. Un air qu'elle ne prenait que peu souvent. Enfin, surtout quand elle était fâchée ou bien que ça n'allait pas. Ce qui n'était pas le cas présent. Mais bon. Il réagissait avec froideur avec elle. Elle en ferait de même si c'était ça. Il devait être vexé qu'elle soit partie sur Terre. C'était tout à fait normal qu'il s'inquiète pour elle. Mais y'avait l'art et la manière de faire comprendre le message. Certes, elle n'excluait pas le fait que Tōjō puisse se moquer d'elle, avec son air froid et quelque peu détaché, mais bon, passons.

"Ce que j'ai été faire sur Terre ..." répéta-t-elle plus pour elle-même que pour Tōjō. Elle avait levé les yeux au ciel, juste quelques instants. Il jouait avec elle. Elle avait envie de faire de même d'ailleurs. Genre lui inventer un bon gros mensonge qui serait si dingue qu'il comprendrait bien vite que ce n'était pas la vérité mais bon. "J'ai été voir mon amant. Et on a passé des nuits torrides." Avec ce petit sourire en coin que Tōjō connaissait très bien, il put, sans aucun doute, se rendre compte immédiatement que ce n'était pas la vérité. Ils se connaissaient trop bien pour savoir que l'un comme l'autre ne pouvait pas aller voir ailleurs. Ou du moins, pour Yoshiko, c'était le cas. Elle était le genre de femme fidèle et à attendre des lustres des lustres. Tōjō, lui, c'était moins évident parce qu'il était au centre de l'attention des demoiselles. Et les rumeurs couraient toujours sur le fait qu'il pourrait aimer les petits garçons mais ça, elle savait que c'était faux. Qu'il n'avait d'yeux que pour elle et l'inverse était tout aussi vrai.

"J'ai été aidé un vieil ami." reprit-elle tout simplement, sur un ton un peu plus sérieux. "Quand je suis partie de la Soul Society, disons que ça n'a pas été vraiment simple les premiers temps. Entre ceux qui me cherchaient pour me ramener et tout le reste ... J'ai un peu eu quelques ennuis. Et il a été là pour me filer un coup de main. Et me trouver une sacré planque." Se planquer ... Elle en avait eu besoin. Pour se libérer l'esprit. Penser à autre chose que la mort de celui qu'elle avait toujours aimé. Elle avait été dans un sale état quelques temps d'ailleurs. Mais elle avait remonté la pente au fil du temps. "Et comme je n'aime pas avoir de dettes, j'ai eu vent, justement, que lui-même avait quelques petits soucis. Alors, j'ai demandé cette permission pour aller l'aider. Pas facile de convaincre le Capitaine Commandant. Mais il m'a laissée partir." Peut-être parce qu'il comprenait que c'était l'honneur et qu'on n'aime pas avoir de dettes. "Quant à toutes ces petites cicatrices ..." Elle regarda ses bras ... Et dire qu'ils étaient magnifiques depuis qu'elle était passée par les mains expertes de la Douzième et que Ai avait réussi à lui gommer tous ces tatouages pas très jolis ... Et maintenant, ils avaient quelques petites cicatrices. "Tu sais ... la faune sybérique n'est pas très sympa ... Du moins, ils n'aiment pas trop qu'on les dérange. Manque de chance, on a été obligé de le faire. Et on s'est un peu battus. Et comme je ne voulais pas avoir à les tuer, et bien, voilà quoi." Pas de meurtre gratuit. Parce que ce n'était pas bien. Et parce qu'on ne touchait pas à la faune. Ni plus. Ni moins.

Yoshiko prit une lente inspiration. "Enfin, y'a pas que ça non plus parce qu'on était avec des humains et qu'une avalanche nous a surpris. Et il a fallu pas mal de temps pour en sortir. D'où le fait que je suis rentrée un peu plus tard que prévu." Mais ça, ce n'était pas vraiment de sa faute. Elle pencha la tête sur le côté, tout en regardant Tōjō. Elle s'était rapprochée de lui, pour combler l'espace vide qu'il y avait entre elle et lui. Et du fait qu'il était assis, elle en avait même profité pour s'asseoir carrément sur ses genoux. Un peu comme une fillette. Sauf qu'elle n'en était pas une. Qu'importe si on pouvait les voir. Ils ne faisaient rien de mal, si ce n'était roucouler un peu. Certes, cela ne faisait guère de temps qu'elle était à la tête de sa Division. Et si elle devait l'abandonner le jour suivant pour redevenir Lieutenante ou bien simple siège, ce n'était pas Yoshiko qui allait se plaindre. Elle irait là où on lui demanderait d'aller, tout simplement. "Et toi alors ? Tu veux pas me raconter comment se sont passées ces trois dernières semaines ? Tu sais, je pourrais être vexée que tu ne veuilles rien me dire." Elle lui fit son petit air de chien battu.

Ce fut à ce moment précis qu'un des hommes de Yoshiko s'était excusé de les déranger. Mais il apportait le thé. Une bonne odeur de thé. Car oui, Yoshiko n'avait pas eu le temps de le préparer elle-même, le temps de se débarbouiller un peu, mais elle avait quand même demandé à quelqu'un d'en faire. "Merci." Le Shinigami s'en était allé tandis qu'elle prenait, elle-même, une tasse de thé qui était sur le plateau. "Je ne te dis pas que c'est le meilleur des thés que tu vas goûter, mais j'ai ramené quelques herbes de mon voyage sur Terre. D'ailleurs, faudra que je songe à faire une petite place dans mon jardin pour planter quelques brins, histoire d'en avoir sous la main." Pour sûr. C'était plutôt le hobby de Tōjō mais elle-même partageait, avec lui, une certaine passion pour la nature et les choses qui poussent. Elle porta la tasse à ses lèvres et elle savoura le thé. Ouais, bon ... Le Shinigami avait un peu foiré. Mais y'avait pire. Bien pire, pour sûr. "Je t'avoue qu'il manque un petit quelque chose ..."
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Chikusa Heiji
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Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeSam 20 Juil - 18:15

    Ne pas craquer… Ne pas craquer… Ne pas craquer… Ne pas craquer ! Je m’étais inlassablement répété cette phrase alors qu’elle avait prise place sur mes genoux. Proie à un léger spasme, je tournai mon visage ailleurs, avant de lâcher un gros soupir, le visage tout rouge. Elle savait comment s’y prendre pour me déstabiliser la fourbe ! Pour peu, j’allais carrément fondre comme un gros glaçon. Encore heureux qu’un de ses hommes eut la délicate attention de s’amener avec des tasses de thé. Intérieurement, je le remerciai dix mille fois. Alors qu’elle s’empara de sa tasse, je fis de même et finit presque par m’étrangler en jetant dans ma bouche, la tasse de thé plutôt bouillante. Je repensais un peu à ce qu’elle venait de me dire, tout en réfléchissant à ce que j’allais lui dire. Il était plus qu’évident qu’elle m’avait littéralement percé à jour. Après tout, cette femme me connaissait mieux que personne. De ce fait, je me mis à siroter mon thé, sourire aux lèvres, un peu comme un gosse totalement heureux. Un gosse hein… ? Autant dire que c’est ce que j’étais avec elle, ce qui n’était vraiment pas pour me déplaire. Yoshiko était tellement merveilleuse que je trouvais parfois que je ne la méritais même pas. J’avais sans aucun doute le cul bordé de nouilles, comme on dit…

    - L’eau a trop bouilli… Ça explique le gout fade de ce thé… Mais on ne peut pas lui en vouloir. Il est plus taillé pour faire la guerre que pour préparer du thé, je pense.

    Cette fois-là, je ne camouflais plus mon sourire. A quoi bon puisqu’elle savait que je jouais la comédie ? Je finis donc par poser ma tasse de thé, avant de passer mes bras autour de sa fine taille de guêpe, histoire de la rapprocher un peu plus de moi. Entrelacés comme jamais, nous suscitâmes moult gloussements et rougissements chez un groupe de filles qui passaient par là. Elles devaient certainement nous envier, mais je n’en avais cure. Si la patronne des lieux prenait ses aises, cela signifiait qu’il n’avait aucun problème. De toute façon, notre couple était bien connu, donc il n’y avait plus aucune honte à avoir… « Il ne s’est rien passé de notable lors de ton absence… Tu m’as juste manqué… Terriblement… » Sa propre tasse de thé ? Je le lui avais tout simplement arraché (Avec la manière, on s’entend), pour finalement poser mes lèvres sur les siennes et ainsi lui voler un baiser depuis longtemps convoité. Alors que mes doigts se crispaient sur ses hanches, je sentis sa poitrine s’écraser sur mon torse. Ce petit élan affectueux me donna envie d’aller encore plus loin, mais je me retins tant bien mal. Après tout, quelqu’un pouvait venir nous surprendre comme ces précédentes filles qui avaient disparu aussi vite qu’elles étaient apparues dans le coin…

    - De toute façon, tu sais bien que je te fais confiance. J’aurai cependant voulu que tu me préviennes quand même, avant ton départ. J’espère bien que cela ne se répètera plus.


    Mon ton avait été parfaitement calme, tendre, même si j’avais été plutôt sérieux dans ma déclaration. Mon regard pouvait d’ailleurs le lui faire comprendre, même si j’eus un sourire chaleureux juste après. Sourire qui se transforma bien vite en une grimace un peu perverse qu’elle ne connaissait que trop bien ; sans oublier les quelques doigts qui s’amusèrent à palper son auguste derrière. Ses courbes harmonieuses me rendaient fou et son odeur m’enivrait complètement. D’ailleurs, je posai ma tête sur l’une de ses frêles épaules, avant d’approcher mon nez vers son cou : « Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour être seul avec toi, dans une salle à l’abri des regards… » Ma voix devint un brin suave, sensuelle. Mon étreinte se resserra dangereusement, mais il ne se passa rien d’autre de notable. J’avais voulu la retourner et la coucher à même l’herbe, mais je m’étais rétracté à la dernière seconde. Notre position aurait été trop suggestive et cela aurait peut-être nui à son image de capitaine. Déjà qu’elle avait abandonné sa division pendant trois bonne semaines, j’imaginais un peu la réaction légitime de ses hommes si nous venions à aller plus loin. Aussi l’avais-je délogé de mes genoux pour la place à mes côtés, ce qui me permit de reprendre en mains ma tasse de thé.

    - Je voulais savoir si tu allais bien, ce qui est le cas et ce qui me soulage. Par contre, j’ai déjà une idée du thé des terriens. C’est certainement mauvais !

    En parlant de mauvaise qualité, il n’y avait qu’à gouter le thé actuel qu’on nous avait servi pour le comprendre. Malgré la forte température de l’eau, ces feuilles n’étaient pas aussi bonnes que les miennes. D’ailleurs, il n’y avait pas meilleur cultivateur que moi dans toute la Soul Society. « Et pas la peine d’en planter… J’en ai déjà. Ça te donnera une bonne excuse pour venir me rendre visite et… » J’avais laissé ma phrase en suspens pour mon le reste de mon thé d’un air satisfait. La mixture était passablement bonne, mais c’était déjà ça. D’ailleurs, mon ventre gargouilla légèrement, mais je n’étais pas là pour penser à la nourriture mais pour profiter de ma femme et du bon temps. « Tu as un merveilleux jardin, cela dit. A peine arrivée que tu as déjà posé tes marques ici. C’est vraiment différent de l’ère d’Otsu… » J’eus un léger pincement au cœur en pensant à ma frangine, mais je fis vite de chasser son souvenir de mon esprit et m’occuper à contempler les alentours, avec un air émerveillé. La flore était belle et délicate. Pas étonnant que moult shinigamis passaient sans cesse vers cet endroit. Je finis par me lever et m’étirer longuement, non seulement pour éviter de sauter sur elle, mais aussi parce que j’avais une idée en tête. Ce pourquoi je lui tendis une main :

    - Lève-toi. Le temps est idéal pour une petite promenade. Je suis sûr que tu préfèrerais ça à ma deuxième idée.


    Qui était évidemment celle d’aller s’enfermer dans une chambre pour une partie de jambes en l’air !
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Aokiji Yoshiko Miloë
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Aokiji Yoshiko Miloë
Rang : Capitaine de la Huitième Division

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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeMar 23 Juil - 9:53


one more day in paradise

Etait-il rassuré ? Elle l'espérait. De toute manière, Yoshiko était bien trop accrochée à Tōjō pour penser à aller flirter avec d'autres, pour sûr. Une chose était certaine. Enfin, elle le savait déjà depuis quelques temps, mais Tōjō et elle, c'était fait pour durer, et ce même s'ils ne se voyaient plus autant qu'avant du fait de leurs responsabilités respectives. Et c'était bien pour cela qu'elle appréciait ce moment et qu'elle allait faire en sorte que rien ne vienne le gâcher. Ils avaient besoin d'un moment à eux. Trois semaines, c'était long quand même. Et dire qu'à une certaine époque, ils s'ignoraient, ou presque. Ou du moins, Yoshiko ne lui avait accordé que peu d'importance. Et maintenant, elle ne pourrait plus se passer de lui. Ah la la ... L'amour fait faire des folies, dans un certain sens. Mais c'était bien comme ça. Bien mieux d'ailleurs. Parce qu'elle appréciait cette proximité avec lui. Parce qu'elle savait qu'eux, c'était pour la vie, qu'importe les épreuves, qu'importe ce qui pourrait se passer, ils finiraient toujours par se retrouver et être ensemble. Comme maintenant.

D'ailleurs, Tōjō s'était levé et quelque peu étiré. Il avait envie de marcher un peu. Oh, c'était étrange venant de sa part. Elle aurait plutôt pensé qu'il aurait voulu s'enfermer dans les appartements de sa belle ou dans les siens et ils se seraient retrouvés à leur manière, en quelque sorte. Mais non. Yoshiko posa ses mains au niveau de ses hanches et elle le regarda, tout en penchant la tête sur le côté. "Qui êtes-vous ... Et qu'avez-vous fait de mon homme ?" dit-elle en souriant et en se moquant quelque peu de Tōjō. "Se pourrait-il que tu aies été frappé par une mouche ? Ou que sais-je encore ?" Elle savait très bien que ce n'était pas la bonne expression mais néanmoins, ça l'étonnait. La Capitaine avait pris la main que Tōjō lui tendait -elle n'allait pas non plus le faire attendre pendant cent sept ans non plus-. "Tu sais, ça ou autre chose, tout me va. Tant que je suis avec toi, c'est le plus important." Pour sûr. Elle voulait rattraper le temps perdu. Elle voulait passer un peu de temps avec lui. Ca ne leur ferait pas mal. A lui, comme à elle. "Seulement, tu m'excuses quelques instants. Nous serions restés dans mes jardins, j'aurais pu rester ainsi ..." dit-elle en montrant son apparence. "Mais nos pas vont sûrement nous mener bien loin et je présume que nous allons croiser des collègues ..."

Yoshiko avait lâché sa main juste après avoir déposé un baiser sur le front de Tōjō. Elle l'avait laissé quelques instants. Elle était obligée de le faire de toute manière. Elle devait se rendre dans ses quartiers et récupérer son haori. Quand elle était dans sa Division, oui, elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Néanmoins, là, leurs pas allaient sûrement les mener plus loin. Et elle ne pouvait pas se permettre de paraître négligée. Pour sûr. A l'aide d'un Shunpô, la jeune femme s'était éloignée plus que rapidement et elle s'était retrouvée dans ses quartiers. Elle avait récupéré son haori qui prônait sur son lit et en moins de temps qu'il ne le faut pour dire ouf, la jeune femme s'était retrouvée aux côtés de Tōjō. "Toujours prêt pour cette petite balade ?" avait-elle demandé en penchant la tête sur le côté. Elle avait pris la main de son homme et ils s'étaient donc mis à marcher.

Où allaient-ils se rendre ? Elle ne saurait le dire. Elle allait se contenter de marcher à ses côtés. Et de parler, sans doute, longuement avec lui. Faire des choses ? Oh, non. Puisque Tōjō avait voulu faire une petite promenade. Qui sait, peut-être qu'après, ils se retrouveraient dans l'un de leurs quartiers. Idée intéressante, pour sûr. Surtout que ça faisait trois semaines qu'ils ne s'étaient pas vus. "Pour en revenir à ce que tu me disais tout à l'heure ... Je ne dirais pas que j'ai totalement aposé ma marque. Disons juste que j'essaie d'avoir un cadre idéal de travail." Elle ne voulait pas trop chambouler ceux qui avaient été les hommes d'Otsu. Elle ne voulait pas tout changer. Disons qu'elle essayait de faire en sorte que cette "passation" de pouvoir se fasse dans les meilleures conditions possibles. Elle ne voulait pas que certains se sentent frustrés ou bien qu'on en vienne à la montrer du doigt parce qu'elle faisait tout à sa manière sans prendre en considération les autres. "Je marche sur des oeufs en ce moment. Enfin, j'ai l'impression que c'est le cas. Je ne veux pas aller trop vite de peur ... Et bien, de peur de faire foirer quelque chose. Cette sensation passera sûrement à un moment ou à un autre mais bon, je ne peux être sûre de rien." Ils croisèrent quelques Shinigami sur leur passage et Yoshiko les salua d'un hochement de la tête. "Mais on parle de moi depuis tout à l'heure alors qu'on n'a même pas parlé de toi." dit-elle en tournant la tête vers lui. En gros, ce qu'elle voulait dire par là, c'était, à présent, à lui de parler un peu. Elle avait assez monopolisé la parole.
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Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 0:48

    - Moi hein… ?

    Que pouvais-je bien lui raconter ? Hormis le fait que je m’étais sérieusement inquiété pour elle, ça avait été la routine, un peu comme d’habitude. Mwouais. Comme d’habitude. Je mimai une grimace en déplorant l’ennui que j’éprouvais par moment. Notre vie était peut-être sympa, mais parfois totalement ennuyeuse. C’était ça que d’être shinigami. Se lever, combler ses besoins, s’entrainer, signer la paperasse, boire un bon coup le soir et… Dormir. Pas terrible à un moment donné n’est-ce pas ? Ouais… Pas du tout, même. Cependant, je devais avouer que ce train-train quotidien était quelque peu bousculé par le problème des Maho Tsukai. Une épine dans le pied du Gotei. Tant et si bien que Komamura avait dû quitter son poste auprès du roi pour venir nous porter aide et assistance. Je pouvais sans doute le mentionner, mais cela concernait plus le seireitei que ma propre poire. Et puis, dans ses dossiers, nul doute que cette intervention de la division zéro avait été mentionné. Il lui suffirait donc d’y jeter un coup d’œil pour se tenir au courant de tout ce qui c’était passé. Hormis, cela, je ne voyais pas grand-chose à lui raconter, ce qui expliquait le silence qui s’était progressivement installé entre nous deux. Quoique…

    - Ah ! J’ai une nouvelle vice-capitaine ! J’ai fini par en nommer une parce que j’en pouvais plus de la paperasse. Le problème, c’est qu’elle est aussi bordélique que moi… J’me demande si elle pourra tenir comme toi…


    Oui. La flemme pouvait parfois vous pousser à faire des choses insensées. Comme désigner un bras droit, non pas pour ses potentialités martiales, mais pour ses capacités à jouer les secrétaires. Encore qu’elle semblait faire une très mauvaise secrétaire, j’vous jure. Ryuuha Himmel qu’elle s’appelait. Un vrai cas parmi les cas. Autant elle était très belle avec de gros seins -Que je n’allais pas du tout mentionner à Yoshiko, de peur de m’attirer ses foudres- -Comme quoi, faut toujours se méfier de l’eau qui dort-, autant elle ne m’aidait pas du tout à m’occuper des dossiers de la division. Cependant, je devais reconnaitre qu’elle avait un fort caractère et qu’elle donnerait un coup de boost à mes hommes qui s’étaient un peu trop relâché ces derniers temps. « Je sais pas si tu te rappelles d’elle… Ryuuha Himmel. » Le rang de Yoshiko lui avait sans doute permis de mettre un nom à chaque visage qui composait la septième division. Ça avait beau être une broutille dans la vie d’un shinigami, mais trois ans était largement suffisants pour se rappeler de ses frères d’armes. Ryuuha s’était particulièrement démarquée ces dernières années. De quoi porter mon choix sur elle, à défaut d’un autre combattant de choix nommé Julius. Encore un autre branleur…

    - Bref, il n’y a pas eu grand-chose, tu sais. Juste que tu m’as horriblement manqué, comme tu le sais déjà.

    Alors qu’une légère brise soufflait sur le seireitei, je serai chaleureusement sa main dans la mienne. Sans la moindre gêne, je passai mon bras de libre autour de sa fine taille. Rien ne me rendait plus fier que de me pavaner avec elle. Quelques passants nous regardaient, mais je n’en avais cure. Personne n’avait interdit à des capitaines de lover après tout. « T’es vraiment sexy avec ce haori, il y a pas à dire… » Mon murmure était un poil salace. Ce haori, j’avais envie de le retirer, au même titre que son uniforme. Il me tardait d’explorer la moindre parcelle de ce corps, mais au point où nous étions, il y avait pas moyen pour le moment. Qui plus est, j’avais bien senti qu’elle était quelques peu exténuée. Inconsciemment, c’était ce qui m’avait grave motivé pour ne pas l’emmener dans mon lit ou le sien. Je n’allais pas aggraver son état rien que pour un désir qui pouvait attendre. A force de pensées, je ne remarquai même pas que nous avions pénétrés la zone où se trouvaient les résidences de la noblesse du Seireitei. Un lieu qui avait marqué d’une manière ou d’une autre le début de notre relation. Revenir vers ces endroits me rendait plutôt nostalgique. Dire que je ne nagerais pas dans le bonheur si je n’avais pas osé lui avouer mes sentiments…

    - Devine un peu ce que ces lieux me rappellent…
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeDim 25 Aoû - 14:51


one more day in paradise

Yoshiko réfléchissait aux paroles de Tōjō. Ryuuha Himmel ... Ryuuha Himmel ... Elle était en train de repenser à cette Shinigami. A quoi elle ressemblait. Qui elle pouvait bien être. Et puis, ça fit tilt. Il était vrai que la brune avait mis un peu de temps avant de se souvenir de la blonde. Pourquoi ? Comment ? Parce qu'elle faisait souvent l'amalgame entre sa Division et celle de Tōjō. Dans le sens où elle ne savait plus qui était dans quelle Division. Enfin, ce n'était pas évident. Elle avait géré la Septième pendant un petit moment. Et couper tout lien avec celle-ci, et ce même si maintenant, elle était à la Huitième, elle avait un peu de mal. D'où le fait que Ryuuha ne lui était pas revenue en tête tout de suite. Est-ce que ... Est-ce que Yoshiko devait s'inquiéter que cette femme soit aux côtés de son homme ? Disons qu'elle aurait été ultra jalouse, et qu'elle n'aurait pas une extrême confiance en Tōjō, oui, la brune aurait pu se poser tout un tas de questions. Et même demander clairement des réponses. Mais elle lui faisait confiance. Elle savait que même si Tōjō avait les yeux qui pouvaient loucher de temps à autre, il n'oserait jamais trahir la confiance que Yoshiko avait placé en lui. Et jamais, oh combien jamais, il s'amuserait à folâtrer avec une autre. Ou du moins, c'était ce qu'elle pensait. Et c'est ce qu'elle continuerait à penser aussi. Elle ne voulait pas s'inquiéter pour cela. Hormis si, bien évidemment, elle voyait une différence dans le comportement de Tōjō. Là, oui, ils auraient une petite discussion. Mais pas avant. Mais passons.

Tandis qu'ils marchaient, bras dessus, bras dessous, Tōjō en avait profité pour ramener sa belle auprès d'elle. Une main autour de sa taille, ils roucoulaient un peu, et ce même s'ils étaient en public. Ce n'était pas gênant. Et puis, quand bien même ils n'avaient pas encore officialisé leur relation, il était peut-être temps de faire taire les rumeurs sur Tōjō et les petits garçons. Leurs pas les avaient menés non loin de la soirée où ils avaient été ensemble, lorsqu'ils étaient encore dans la même Division. "Je me souviens ... Qu'un vilain noble voulait danser avec moi pour laisser le champ libre à sa fille." Elle marqua une courte pause avant de reprendre. "Je me souviens ... d'un chouette feu d'artifice ... D'un arbre auprès duquel on s'était arrêté ..." Elle pencha la tête sur le côté. "Je me souviens qu'on était terriblement beaux aussi dans nos jolis vêtements." Elle n'avait pas eu l'occasion de remettre cette tenue d'ailleurs. Parce que les soirées, c'était pas trop son genre. Elle préférait, d'ailleurs, faire de la paperasse, histoire de tenir à jour sa Division, plutôt que de se mêler au monde. Enfin, ça dépendait avec qui, bien sûr. Si Tōjō voulait l'emmener quelque part, elle ne disait pas non. Yoshiko s'arrêta de marcher et fit face à son homme. "Et je me souviens aussi que quelques minutes après le départ du feu d'artifice, tu m'as dit que tu m'aimais." Les mots résonnaient encore dans sa tête. "D'ailleurs, à ce propos, tu ne m'as jamais dit si tu m'as emmené à cette soirée parce que tu voulais me faire cette révélation dans ce cadre ou bien si tu l'as fait sans aucune arrière pensée." Non pas que c'était très important. Mais Yoshiko était curieuse de savoir à dire vrai. "Quoi que je ne sais pas si je veux vraiment savoir. J'aime le brin de mystère qu'il a autour de cette soirée." Et puis, dans la vie, mieux vaut-il ne pas tout savoir, non ?

La belle brune était tournée vers Tōjō. Elle l'avait pris par la main, et ils avaient continuer à marcher encore un peu. Juste pour se retrouver non loin de l'arbre où Tōjō avait fait ses révélations. Où il lui avait dit qu'il l'aimait. "Je trouve qu'on devrait revenir plus souvent ici. Parce que c'est un endroit symbolique quand même." Dans le sens où ils avaient osé faire un pas l'un vers l'autre. Dans le sens où ils avaient osé changer leur relation. Elle avait eu peur, bien sûr ... de ne pas y arriver. Que ça foire entre eux. Mais ça faisait un petit moment qu'ils étaient ensemble. Et ça collait bien entre eux. N'était-ce pas là le plus important ? "Y'a des jours où je me demande que serait devenue ma vie si tu n'étais pas venu me chercher sur Terre." Une vie morne et lasse, sans aucun doute. "Mais quand j'y pense, je me dis tout simplement que j'ai une sacrée chance d'être ici et que je serais sans doute en train de m'ennuyer." Elle ne regrettait rien. Elle ne regrettait pas d'avoir accepté son offre. Elle ne regrettait pas d'être revenue. C'était même tout le contraire.
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Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeSam 31 Aoû - 19:07

    - Et moi, je serais certainement en train de maudire mon manque de courage…

    Du courage, il m’en avait fallu par deux fois. La première pour aller la chercher sur Terre et la convaincre de revenir grossir nos rangs ; la deuxième pour lui avouer les sentiments que je nourrissais à son égard depuis plus de deux ou trois siècles. Pour moi, ces initiatives relevaient vraiment de l’exploit. Je pouvais même me targuer que peu d’hommes auraient fait ce que j’ai réalisé. De quoi me rendre fier, parce que Yoshiko n’était pas n’importe quelle femme après tout. Un frisson s’empara de tout mon corps rien qu’à y penser, avant que je ne l’enlace tendrement dans mes bras. Notre histoire était forte, même si je craignais parfois une rupture. J’avais deux démons qui me tourmentaient. Celui de mon sombre passé et l’ennemie que je m’étais fait à la quatrième division. Mais bien vite cependant, je chassai ces pensées de mon esprit, avant de poser spontanément mes lèvres sur les siennes. Le baiser qui s’en suivit fut long, langoureux, passionné. Qu’importe si on nous voyait faire. Pour une fois, je n’avais franchement rien à foutre des ragots sur ma poire. Entre celui des soi-disant viols et ceux sur les enfants, il faut dire que j’en avais vu des vertes et des pas mûres. Rien ne pouvait donc m’ébranler sur ce point. Rien du tout.

    - Finalement, j’aurais peut-être dû te garder à mes côtés ! Niveau paperasses, il faut avouer que je m’emmêle les pinceaux.


    C’était clair comme de l’eau de roche. Si la belle demoiselle qui se trouvait auprès de moi était toujours restée à mes côtés, sa fugue sur Terre n’aurait certainement pas eu lieu. De plus, la distance entre nous m’affectait légèrement. Pas assez pour qu’elle puisse s’en rendre compte, mais tout de même pour me faire revivre des moments nostalgiques. Le revers de la médaille, dira-t-on. Car j’étais plutôt fier d’elle et pas qu’un peu. Qui plus est, le ton avec lequel je lui avais adressé la parole lui confirmait que je rigolais. Elle servirait mieux le seireitei en étant capitaine que simple lieutenant. « Mieux vaut qu’on file d’ici, néanmoins… » Le coin commençait à grouiller de passants. Ça n’aurait pas été un problème, s’il n’y avait pas quelques membres de la famille Kasumi-Ôji parmi lesdits passants. Pire même : Shinatsu. Cette belle femme qui avait dans l’idée de m’épouser. Autant dire qu’elle représentait presque la rivale de Yoshiko à un moment donné. J’en vins même à me dire que je l’aurai certainement épousé si je n’avais pas eu le cran d’aller voir ma belle chez les humains pour la ramener parmi nous. J’imaginais un peu le truc : Un couple fade, une vie ennuyeuse et monotone ponctué par des convenances et l’hypocrisie… Le pied quoi…

    J’avais fini par arrêter de penser, avant de prendre la main de Yoshiko pour qu’elle me suive. Rester ici ne ferait que créer des problèmes entre cette famille et nous, malgré nos statuts de capitaine. Aussi avais-je usé d’un shunpo, avant que nous ne nous retrouvions à quelques ruelles de notre positionnement initial. C’était bien mieux. Le soleil devenait un peu trop insupportable, tout de même. Et avec l’état de ma fiancée, ce n’était pas forcement l’idéal. Si ça avait été un mec, je lui aurais bien proposé un verre dans un bar du rukongai, mais avec Yoshiko, ce n’était pas possible. Je n’avais pas non plus envie de lui proposer de faire des emplettes dans les marchés. Elle était non seulement épuisée, mais ce genre d’endroits était bruyant, étouffant même. Que faire donc ? Essayer d’en profiter encore un peu ou faire le sage ? Finalement, j’optai pour la seconde solution. Sans cérémonie donc, je la soulevai dans mes bras comme j’en avais l’habitude, avant d’utiliser une deuxième fois mon shunpo. En deux trois minutes seulement, nous étions revenus dans sa division. Plus précisément devant ses appartements. L’essentiel était fait de toute façon : Vérifier son allégeance au Gotei 13, et plus important, son amour à mon égard.

    - Je reviendrais certainement t’embêter plus tard,
    qu’avais-je dis en la reposant sur le sol. Pour le moment, va te reposer et rattraper ton travail perdu. Tu dois avoir beaucoup à faire.
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeDim 8 Sep - 9:32


one more day in paradise

Leur petite escapade semblait toucher à leur fin. Car voilà que Tōjō avait pris sa belle dans ses bras et comme à son habitude, il avait usé de divers Shunpô pour se retrouver devant les quartiers de sa belle. Il l'avait déposée. Et Yoshiko avait cru bon réagir sur ce qu'il lui avait dit, quelques minutes plus tôt, lorsqu'ils étaient encore près de l'arbre. "Tu sais, y'a des fois où j'ai bien envie de tout plaquer. Enfin, pas tout. Mais y'a des fois où je me dis que je plaquerais bien mes responsabilités de Capitaine. J'étais bien comme Lieutenante." Même plus que bien. Elle avait toujours apprécié cette espèce de sérénité qu'elle avait quand elle était Vice Capitaine. Elle avait toujours apprécié booster Tōjō quand il n'avait envie de rien faire. Toutes les fois où elle lui avait botté les fesses et qu'elle l'avait obligé à finir la paperasse qui traînait sur son bureau. C'était le bon temps. Et elle le regrettait, d'une certaine manière. "Je ne dis pas que je n'aime pas la vie que je mène en ce moment. Mais disons que ... y'a certaines choses qui me manquent." Et la principale chose qui lui manquait, c'était ... et bien, le fait de ne plus côtoyer autant que par le passé. Sa présence lui manquait. Sa bonne humeur. Sa nonchalance. Le fait qu'il prenait toujours la vie du bon côté. Toujours le sourire, ou presque. Son souffle sur sa nuque, sur sa peau lorsqu'il se rapprochait d'elle et qu'il la surprenait. Oh, toutes les fois où elle lui avait donné une tape parce que ... parce qu'il venait de lui faire peur. Enfin, de la surprendre plutôt. Tout ça, ça lui manquait terriblement. Mais que pouvait-elle faire ? Elle ne pouvait pas ... Et bien, elle ne pouvait pas abandonner son poste. Pas maintenant, surtout que le Gotei 13 avait besoin de toutes les forces possibles. En gros, dans l'immédiat, Yoshiko était, comme qui dirait, dans une espèce d'impasse.

Mais pour en revenir à nos moutons, Tōjō était prêt à s'en aller. A laisser son petit brin de femme de côté. Elle avait des choses à faire, selon lui. Elle devait se reposer. Et rattraper le travail qu'elle avait à faire. La belle brune eut un sourire au coin des lèvres. "Ah non, tu fais fausse route." ajouta-t-elle en secouant la tête. "Non, pas de travail aujourd'hui. Du repos, peut-être. Mais pas du travail. On m'a dit que je devais éviter de trop forcer." Parce qu'elle était quand même passée, très brièvement, par les locaux de la Quatrième, histoire de savoir si les blessures qu'elle avait étaient graves et nécessitaient de soins ou si pas besoin. "Et je pense ... que ça pourrait être judicieux ... que quelqu'un veille sur moi." Manière détournée de lui dire qu'elle ne comptait pas le laisser partir et qu'il n'irait pas bien loin.

D'ailleurs, histoire de prouver ses dires, la belle avait poussé la porte de ses quartiers et elle avait attrapé les mains de Tōjō. Sans plus attendre, elle l'avait entraîné dans ses quartiers. Se pouvait-il que la demoiselle soit en manque ? Peut-être bien. Mais c'était, plus ou moins, sa manière à elle, de lui prouver oh combien il lui avait manqué. "Tu pourrais peut-être rester un moment avec moi, tu ne crois pas ?" Lui avait-elle demandé en penchant la tête sur le côté. Ouais, ça pourrait être sympa qu'il reste. Ils pourraient ... non seulement discuter un peu ... Mais aussi se faire tout un tas de câlins. "A moins que tu aies une tonne de travail et de paperasse. Dans ce cas là, je ne pourrais pas te retenir. Ca ne serait pas très juste ... Surtout avec toutes les fois où je te forçais à travailler." Ou du moins, qu'elle le motivait pour le faire. La balle était dans le camp de Tōjō. Mais nul doute ... que vous n'aurez pas le droit à tous les petits détails. Pour sûr.
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeSam 14 Sep - 13:41

    Seigneur… Je chauffe. Je fonds même. Et pas qu’un peu… Ce p’tit bout de femme arrivait à me faire tourner la tête en une seule phrase. Rien qu’une seule phrase pour me déstresser et me faire sourire d’une drôle de manière. Ouais. J’avais tout l’air d’un gros con à l’instant qui suivit ses dernières paroles hyper tendancieuses. Ce qu’elle pouvait être convaincante, quand même ! On aurait dit une araignée qui avait fini de mon tendre un piège en tissant une solide toile autour de moi. Ouais. Je ressentais ça comme ça. Mais je devais avouer que ce n’était pas du tout déplaisant, ma foi. Parce que d’habitude, c’était bien moi qui la coinçait dans mes bras pour une partie de jambes en l’air. Je me rappelle même un jour où je l’avais forcé à le faire dans mon bureau, fenêtre grande ouverte. Rien qu’à cette pensée, mon visage devint rouge pivoine, mes yeux vitreux et ma bouche presque baveuse. Comment ? Comment refuser une telle proposition de sa part ? Une très bonne question mais qui cette fois, ne méritait pas réflexion profonde. Parce qu’en deux temps trois mouvements, je l’avais soulevé dans mes bras -Encore, oui oui- avant de courir jusqu’à sa chambre comme un dératé. Même pas le temps de réfléchir, là ! L’heure était aux galipettes !

    ***

    Lesdites galipettes avaient duré des heures… Peut-être même toute la nuit… Parce qu’à mon réveil, j’étais toujours dans le lit de ma belle et qu’il faisait clairement jour dehors. Je soupirai en imaginant de loin les remontrances que j’allais m’essuyer de la part de mes subordonnées direct qui m’accuseraient d’avoir volontairement fui mes responsabilités administratives. La poisse… Cependant, j’eus un maigre sourire, car cette soirée en avait valu la peine. Bien la première fois que Yoshiko avait été autant déchainée au lit. Le constat m’arracha un éclat de rire, mais je fis vite de me taire pour ne pas la réveiller. Elle m’en cachait des choses, il faut croire ! Je me mis à caresser affectueusement sa chevelure. Je n’arrêtais pas de le penser, mais j’avais une veine incroyable de l’avoir comme femme, auprès de moi. Elle était sublime, angélique. Tout le contraire d’un pourri comme moi qui avait un passé entaché de méfaits en tout genre. Cette réflexion m’amena même à me poser des questions : M’aimerait-elle toujours si elle venait à tout savoir sur mon sombre passé ? Avait-elle un aussi grand cœur comme je le pensais ? Ouais… Peut-être… Peut-être qu’il était temps de le lui montrer. Ma face hideuse. Ce côté monstrueux que je refoulais depuis…

    Ce pourquoi je m’étais levé avant elle. Ce pourquoi je lui avais laissé un mot pour lui indiquer clairement où j’allais me rendre : Au rukongai. Soixante-dix-septième district plus précisément. Là même où mes hommes avaient repéré un groupe d’anciens shinigamis renégats qui comptaient un jour descendre sur le seireitei pour foutre le bordel. Oui oui… Depuis qu’on m’avait refilé la surveillance du Rukongai, je m’attelais à faire mon travail. Mais à le faire salement. Comme par le passé. A prendre du plaisir à tuer. A prendre du plaisir à annihiler les potentielles menaces sans une seule once de mon apparente bonté qu’on me connaissait. Je pouvais en faire des prisonniers, mais je préférai plutôt la solution de facilité. Et puis, Noboru devait avoir beaucoup à faire avec tous les prisonniers qu’il avait déjà. C’est donc une demi-heure plus tard que j’arrivai au lieu indiqué. Mon arrivée ébranla les renégats du coin qui m’attaquèrent immédiatement. Mais ils étaient trop faibles. Bien trop faibles. Tant et si bien que je les écrasai en trente minutes, grand maximum. Lorsque le combat s’acheva enfin, on pouvait me voir assis à même le sol, le sabre posé sur l’épaule gauche et un sourire carnassier aux lèvres… Au beau milieu d’une véritable hécatombe…
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeDim 15 Sep - 20:59


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Une soirée des plus folles. Une nuit des plus folles. Nous passerons sur les détails du fait que ... Et bien, que ce n'est pas permis. Mais je peux vous assez que notre jeune couple -parce que oui, après tout, ça faisait moins d'une année qu'ils étaient ensemble- avait assez d'énergie pour en faire trembler les murs. Heureusement que les murs de sa division étaient ... comment dire ... Bien assez bien insonorisés. Sans ça, et bien, ses pauvres hommes en seraient venus à se poser quelques questions. Enfin, non. Parce qu'à dire vrai, certains étaient plus ou moins au courant que la jeune femme était en couple avec un Shinigami. Mais certains se demandaient encore qui ça pouvait bien être à dire vrai. Tout le monde ne savait pas que celui qui faisait battre le coeur de la demoiselle, c'était Tōjō. Et personne d'autre. M'enfin, tout ça pour dire qu'ils avaient fait quelques folies et que ça serait sans doute pas la première, ni la dernière fois qu'ils le feraient.

Au petit matin, la brune aurait songé que Tōjō serait encore là lorsqu'elle se lèverait. Elle s'était tournée sur le côté, pensant se coller contre le coeur de son homme. Mais curieusement, le lit était vide. Bien vide. Pensant qu'elle était encore dans un rêve, elle avait commencé à tâter le matelas. Les draps. Mais non, elle était vraiment toute seule. Elle se leva d'un seul coup. Ou du moins, se redressa, et elle tourna la tête sur le côté. "Mais ..." Elle passa une main au niveau de son crâne et poussa un soupir. Elle était ... Et bien ... Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle était déçue. Mais bon, elle aurait préféré se réveiller avec Tōjō à ses côtés. Et elle se demandait bien où il se trouvait à dire vrai. Passant une main dans ses longs cheveux, histoire de les réajuster un peu, elle finit par se lever totalement, poussant par la même occasion d'autres soupirs. Elle se demandait bien où était passé Tōjō. Filer au saut du lit. Tsss ... Le vilain. Elle ne manquerait pas de lui faire quelques reproches sur le sujet d'ailleurs. Elle allait s'habiller. Et fit un peu de rangement, par la même occasion. Parce que c'était foutrement le bordel dans sa chambre à dire vrai. Fallait dire qu'ils n'y avaient pas été de main morte, la veille, pour sûr.

Une fois que c'était plus ou moins en ordre, elle avait quitté sa chambre. Et s'était retrouvée dans ce qui lui servait de cuisine. Elle s'était préparée un thé. Et s'en était retournée dans sa chambre afin de récupérer sa brosse à cheveux. Fallait dire qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de se les peigner ou bien de les brosser et ils étaient un peu sans dessus dessous. C'est à ce moment là qu'elle remarqua le petit mot. Tōjō demandait à ce qu'elle le rejoigne. Elle se gratta la tête. Qu'allait-il faire au milieu du Rukongaï de si bon matin ? Bah, ce n'était pas en restant là quand elle savoir le comment du pourquoi de la chose, n'est-ce pas ? Son thé fin prêt, la jeune femme attrapa sa tasse de thé et la but. Bien évidemment, elle ne l'avait pas descendu d'une traite. Elle ne voulait pas se brûler non plus. Ca serait dommage, non ? Elle était repassée par sa chambre. Pour récupérer son haori. Parce qu'elle n'allait pas sortir sans. Monsieur lui avait fait quelques reproches parce qu'elle était sortie sans la veille. En même temps, elle venait tout juste de revenir d'un long séjour sur Terre et c'était compréhensible qu'elle ne veuille pas remettre tout de suite son haori, non ? Enfin, passons.

Sans réelle hâte, parce qu'elle ne savait pas si Tōjō voulait qu'elle arrive rapidement ou bien qu'elle prenne son temps, elle s'avançait, tranquillement, dans les différentes rues du Seireitei. Les Shinigami s'éveillaient les uns après les autres. Yoshiko mit bien une bonne heure, si ce n'était plus pour rejoindre le lieu du rendez-vous. Seulement ... Elle ne s'attendait pas vraiment à voir ... ce qu'elle allait voir. Tōjō était là. Ca, bien évidemment, elle se doutait qu'elle allait le trouver ici. Mais ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'était ... les cadavres autour de lui. C'était ... Yoshiko ne savait pas trop quoi penser de tout cela à dire vrai. "Tu ... Mais qu'est-ce qui ... Enfin ..." Elle en perdait son latin. Le pire, c'était que son homme avait l'air d'être souriant. Comme si ... Et bien, comme si ça l'avait éclaté de défoncer la gueule aux hommes autour de lui. "Mais qu'est-ce qui s'est passé ici ?" demanda-t-elle en passant une main dans ses cheveux. Fallait dire qu'elle ne s'attendait pas à un tel spectacle. Ses yeux se posèrent sur les différents types qui étaient au sol. Elle s'avança quelque peu parmi les cadavres, histoire de voir ... Et bien, histoire de voir s'il y avait encore des survivants ou s'ils étaient bien tous morts. "Tu peux me dire qui sont tous ses types et ce qu'ils ont pu faire ... pour qu'ils meurrent ?" demanda-t-elle en levant le nez et en le regardant, les yeux dans les yeux ? Parce que ça méritait une explication. Pour sûr.
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Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeMar 17 Sep - 23:30

    Yoshiko avait fini par me rejoindre. Après plus d’une demi-heure d’attente. Il fallait avouer d’une manière ou d’une autre que j’en avais marre d’être assis, au beau milieu de ces cadavres et de cette odeur digne d’un dépotoir. Ça puait la mort, ouais. Et quand bien même cette odeur avait quelque chose de particulier pour moi vu mon sombre vécu, il n’en demeurait pas moins qu’elle m’écœurait malgré tout, dans un certain sens. Ah ? Contradictoire ? Ouais. Un peu. Beaucoup même. Et c’était peut-être l’un de mes gros défauts, quand je me laissais envahir par ces états d’âmes malsains. C’est donc en silence que je la reluquais. Elle avait l’air moins perplexe et secouée que je ne l’avais pensé. J’avais cru qu’elle se serait jetée sur moi à me serrer dans ses bras, ou bien à m’administrer des poings, mais rien du tout. Même pas une petite larme. Juste des balbutiements, puis des questions qu’elle avait réussi à formuler après s’être habituée à l’hécatombe qui nous entourait. En gros, le maintien d’un capitaine avant tout qui ne se laissait pas du tout déborder par ses sentiments. C’est à croire que ce haori lui allait décidément très bien. Même qu’on aurait presque cru avoir affaire à Tenzen, héhé. En tant que leadeuse, elle avait clairement surpassé mes attentes.

    - Ces gens menaçaient la tranquillité du Seireitei. Je devais m'en occuper depuis longtemps, mais j'ai finalement laissé trainé ce boulot jusqu'à aujourd'hui. Il était de toute évidence de mon devoir de les exterminer. On ne peut pas se permettre le luxe d’en faire des prisonniers. Et puis ça donnerait bien trop de boulot à Noboru, tu ne penses pas ?


    En soi, tout ce que j’avais déclaré n’était pas faux, même si définitivement, cette phrase sonnait plus comme une excuse qu’autre chose. Mon sourire avait fini par disparaitre au fur et à mesure que les secondes s’égrenaient. Il n’y avait plus qu’un visage on ne peut plus ferme, plus sérieux. Je soupirai, avant de me remettre debout, puis je m’amusai à secouer mon trancheur d’âmes dans tous les sens pour me débarrasser du sang sur la lame. Geste un peu vain, puisque ledit sang dessus avait fini par coaguler. La tension était maintenant palpable et c’est à ce moment-là que je me rendis compte que j’avais fait une grosse connerie, quand même. Je n’aurais peut-être pas dû lui dire où je partais. Mais n’était-ce pas trop tard pour regretter mon initiative ? Assurément. « Tu te rappelles des jours où je te racontais mon vécu sur ces terres ? Eh bien, il y a des choses que je ne t’ai pas avouées… » Alors que je me mis à marcher doucement vers ma belle qui devait sans aucun doute se poser moult questions, l’un des hommes que je croyais tous morts se releva et m’attaqua avec une rage non dissimulée. Un coup d’épée m’avait suffi à le faire saigner de manière spectaculaire, à un tel point que quelques jets sanguins vinrent s’écraser sur mon faciès…

    - Comme par exemple ma propension à tuer sans remords. Je suis clairement un monstre, Yoshiko. Un monstre qui aime faire couler le sang…



    Immédiatement alors, j’avais commencé un long monologue, tout en soutenant le regard de ma femme d’un air presque blasé. Je lui décrivis ma pitoyable existence au sein rukongai, avant de m’être réveillé dans cette forêt du district 69 où j’avais cru que tout avait commencé. En vérité, j’avais occulté une bonne partie de ma vie de ma mémoire, mais mon comportement dans le rukongai m’avait trahi à maintes reprises, lorsque j’ôtai la vie à plusieurs habitants du rukongai. Je lui assurai également avoir pris un fou plaisir à participer à l’extermination des Quincys sur Terre. J’avais également mis sur le tapis mes penchants les plus vils. Oui… Je lui dépeignais un tableau peu reluisant sur ma personne et même sur mon zanpakutoh. Ne disait-on pas après tout que ces derniers reflétaient l’âme de leur propriétaire ? Le mien n’avait effectivement rien de sain que ce soit de par son pouvoir, comme de par son apparence : « Cependant, il y a deux personnes que j’ai connues et qui m’ont incité à changer de comportement : Mon père adoptif… Et toi. » Je lui révélai ensuite ce que mon père adoptif avait fait pour m’aider à contenir mes pulsions ; sans oublier l’amour que je lui portais, qui avait été un facteur important dans mon initiative…

    - Cependant, tu as quitté le seireitei à un moment. Et mon père n’était plus. J’ai donc logiquement replongé…


    Tuer, tuer, tuer… Je pense bien que j’aurais certainement fini dans le repaire des asticots, si un jour, Aikawa Love ne s’était pas penché sur mon cas pour m'aider à remonter la pente. Grâce à lui et aussi à Komamura, j’avais réussi à me stabiliser et à devenir une personne aimable et respectée. Convoitée aussi par plusieurs femmes. Mes défouloirs étaient donc l’alcool et le sexe. Plutôt que de tuer, j’avais fait de ces deux vices, mes nouvelles habitudes, ce qui était mieux que rien. Le reste de l’histoire, elle la connaissait à peu près. « Si je suis en train de replonger, c’est à cause d’une seule personne : La troisième siège de la quatrième division. Cette pétasse, je n’ai jamais voulu la violer comme les rumeurs le font croire. J’avais plutôt voulu la tuer. Pourquoi, tu te demandes ? Parce qu’elle me reflète clairement ce côté hideux de moi dont j’ai honte et que personne ne soupçonne. Tout simplement. » Après ces mots, je rangeai mon arme et m’approchai encore un peu plus de ma jolie femme. Ma main droite partit caresser tendrement l’une de ses joues, tandis qu’un petit sourire s’affichait doucement sur mon visage. Puis, je finis par la serrer dans mes bras, avant de soupirer lourdement. Peut-être était-ce la dernière fois que j’en avais le privilège, qui sait… Après tout, j’étais un monstre.

    - Tu sais tout. Tu sais tout de moi maintenant. Et je te comprendrai si tu décidais de rompre et de t’enfuir loin de moi…


    Mais en vérité, je ne voulais qu’une seule chose : Que tu m’aides à ne plus replonger…
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeVen 20 Sep - 21:16


one more day in paradise

Les gens que l'on aime le plus ... sont les plus aptes à nous faire souffrir.

La preuve. Quand bien même la jolie Yoshiko était dans les bras de l'homme qu'elle aimait, bizarrement, elle n'était pas rassurée. Ou du moins, cette étreinte lui semblait bizarre ... pas comme d'habitude. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle ne se sentait pas en sécurité. Mais il y avait quand même quelque chose qui n'allait pas. C'était, sans doute, à cause de ce qu'il venait de lui dire. Et ce qu'elle avait pu voir en arrivant sur place. Tōjō ... Tuer un homme ... Sans aucun remord. Sans sourcilier. Alors qu'il était clairement blessé et pas en état de combattre. Mais non. Tōjō l'avait abattu. Sous les yeux de sa belle. Si on aurait pu voir là une preuve de virilité, Yoshiko n'approuvait pas. Du tout même. En temps de guerre, elle n'aurait rien dit. Elle aurait même encouragé ses actes, et ce même si elle prônait la diplomatie en toute circonstance. Mais là, ils n'étaient pas en guerre. Ces morts n'avaient pas lieu d'être.

Une chose était certaine. Yoshiko était ébranlée. L'amour rend aveugle. Elle était sur le cul. Jamais, oh combien jamais elle aurait pensé qu'il était ainsi. On a tous deux visages. Un pour le monde. Et un pour le privé. Que peu de personnes ne connaissent. Mais elle ne s'attendait pas à ce que le visage caché de Tōjō soit si horrible. C'était ... comme si elle ne le connaissait pas. Comme s'il était un inconnu. Comme si elle avait admiré une personne et qu'au final, elle s'était fourvoyée. Mais est-ce que ça voulait dire pour autant qu'elle ne l'aimait plus ? Non, bien sûr que non. Enfin, elle ne savait pas trop. Peut-être que ses sentiments allaient s'étioler un peu. Mais ils ne pourraient jamais disparaître. Elle tenait trop à lui. Bien trop. Elle avait remarqué cela quand ... Quand il avait failli mourir. A deux reprises. Lorsqu'ils s'étaient entraînés ensemble et qu'il s'était momentanément transformé en esquimau -j'exagère un peu-. Et lors de l'assaut sur le Hueco Mundo. Et qu'il en était ressorti avec de sérieuses blessures. Tout cela lui avait montré à quel point elle tenait à lui. Seulement, leur amour serait-il plus fort que cette vérité ? Fallait l'espérer. Pour lui surtout. Parce que si elle le laissait, elle ne serait plus là pour le canaliser. Plus là pour l'éviter de faire des bêtises. Et le monstre, ça serait elle à ce moment là. Elle et pas lui. Elle ne pouvait pas l'envoyer sur les roses. Mais il devait comprendre qu'elle n'aurait plus le même regard compatissant et doux. Du moins, dans l'immédiat. D'ici à quelques semaines, ou quelques mois, peut-être que ça irait mieux. Mais monsieur devra se serrer la ceinture pendant un bon mois. Ou plus. Heureusement qu'ils avaient passé une nuit de débauche et qu'ils en avaient bien profité. Parce que c'était pas prêt de recommencer. Pour sûr.

Tandis qu'elle était toujours dans ses bras, elle en vint à se défaire de son étreinte. Elle n'avait pas reculé d'un pas, bien qu'elle aurait pu le faire d'ailleurs. Elle ne voulait pas le fuir comme la peste. C'était pas vraiment son but. Quand elle le voyait, elle avait cette petite flamme qui animait son regard. Les sentiments étaient toujours là. Et elle ne comptait pas l'abandonner. Sauf si elle y était obligée. Mais ils n'en viendraient pas à cet extrême. Ou du moins, l'espérait-elle. "Tu ... Pourquoi m'as-tu laissé ce message ? Pourquoi maintenant ?" Quel était ce besoin de tout lui avouer ? Pourquoi pas au début de leur relation ? "Si ça te pesait sur ta conscience, pourquoi briser le silence uniquement maintenant ?" Elle le regardait avec ses yeux de biche. Et son regard de chat poté. Histoire de le faire culpabiliser un peu. Elle n'avait rien dit sur la rumeur et le fait qu'on disait de lui qu'il avait quasi violé une Shinigami. D'une, parce que Yoshiko ne se fiait pas aux rumeurs. Elle en avait déjà entendu des vertes et des pas mûres à l'encontre de Tōjō. Si elle croyait tout cela, il serait un violeur ... Et aussi un pédophile. Sacrée réputation. Mais elle ne prêtait pas attention à ces calomnies.

"Je ne sais pas ... j'ai l'impression que ... Tu as peur de ma réaction. Tu crois vraiment que je pourrais te tourner le dos ?" Oui, peut-être quelques jours. Mais pas définitivement non plus. Dans le sens où elle n'était pas franchement rancunière. Enfin, ça dépendait avec qui à dire vrai. Ca passait mieux avec certaines personnes. Comme Tōjō. Et pour d'autres, et bien, ça ne la dérangerait sans doute pas de rester fâchée durant des lustres et des lustres. "A croire ... Je sais pas ... A croire que tu ne me connais pas." Peut-être que c'était ça. Qu'au final, ils ne se connaissaient pas si bien qu'ils l'auraient pensé. Yoshiko n'était pas un modèle de vertu, certes, mais d'aussi loin qu'elle se souvienne, elle ne lui avait jamais rien caché. Mais pourquoi autant de cachotteries de sa part ? N'étaient-ils pas en couple ? Si c'était le cas, ne devraient-ils avoir aucun secret l'un pour l'autre ? "Comprends ma réaction ... Et qu'il me faudra sans doute du temps pour digérer tout cela." Un aveu meurtrier ... Une femme meurtrie et blessée. Elle admirait son courage. Parce que ça n'avait pas dû être facile de garder ça pour lui et de lui avouer cela que maintenant. Mais cela ne justifiait pas tout. "J'ai toujours prôné la diplomatie à l'usage des armes. Et là ... Te voir ici ... Entouré par des cadavres ..." C'était, sans doute, ce qu'elle avait le plus de mal à accepter. Qu'il lui cache la vérité, ok. Mais qu'il tue de la sorte, non.
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeJeu 26 Sep - 21:37

    - Cela fait à peine un an que nous sommes en couple. Tu voulais quoi ? Que je te l’avoue au tout début ? Pour te voir pleurer ? T’enfuir sans me comprendre ?

    Je ne doutais pas de l’amour de Yoshiko, bien au contraire même. Mais si je lui avais avoué ce lourd secret que je porte depuis un bon moment maintenant, qui sait ce qui aurait pu se produire. Elle aurait pu fuir… Me fuir. Une réaction normale que j’aurai aisément comprise, malgré toute la souffrance qui allait en découler. Souffrance que j’avais donc redoutée au tout début de notre relation et qui m’avait donné l’idée suivante : Lui prouver mon amour sur une longue durée, ce que j’avais fait sans mal. J’avais été un fiancé passionné, attentionné mais surtout très fidèle. J’avais aussi fait en sorte que nous puissions vivre des moments inoubliables, lourds d’émotions. J’avais voué tout mon être à cultiver cet amour inespéré tout le long de cette longue année. C’est dire à quel point j’avais fourni des efforts pour lui démontrer la sincérité de mes sentiments à son égard. Je fermai les yeux un moment et j’inspirai profondément. Intérieurement, j’espérais vraiment qu’elle conçoive ce que j’avais essayé de lui dire à travers mes précédents mots. Mais d’un côté, je comprenais vraiment l’état dans lequel elle était. C’était tout à fait normal. Et c’était ce à quoi je m’étais préparé depuis qu’elle s’était absentée sans rien me dire.

    - C’est bien parce que je connais tes vertus que je t’ai caché cette facette de ma personnalité et que j’ai essayé de faire comme toi : Devenir quelqu’un de bien, quelqu’un d’intègre.

    En un sens, je l’avais réussi. J’avais réussi à contenir mes pulsions meurtrières depuis plusieurs années maintenant. Je n’avais plus du tout pensé à tuer quiconque pour le simple plaisir de le faire, bien avant qu’elle ne m’ait rejoint à la septième division, d’ailleurs. En d’autres termes, sa venue avait fortifié mon bien-être et je m’étais même risqué à penser que j’avais complètement changé. Cependant, il eut ce fameux jour. Ce jour où cette satanée troisième siège avait voulu me tuer. Ce jour qui marqua clairement le resurgissement de mes penchants immoraux les plus profonds, les plus hideux, les plus détestables. Ce jour où tous mes efforts avaient été réduits à néant. Efforts moindres quand j’y pense, puisqu’il n’aura fallu qu’une seule personne pour me montrer à quel point le changement était quelques chose d’impossible. Presqu’un rêve, une utopie… « J’ai échoué lamentablement. Tellement que tu as presque l’air de me fuir avec cette mine ahurie que tu as. » J’eus un sourire désolé. Je savais bien que le moment était mal choisi pour verser dans l’humour, surtout dans un humour aussi pourri, mais je n’avais eu que ça, comme idée. Rester silencieux n’aurait pas arrangé les choses de toute façon. J’aurai pu lui balancer que c’était un mal pour un bien, puisque je prenais uniquement plaisir qu’à ne tuer que la racaille. Mais elle ne l’aurait pas compris…

    - Il vaut mieux que je reste loin de toi pendant un bon moment. Tu as surement besoin de temps pour réfléchir…

    J’eus finalement ce sourire. Ce sourire beau et sincère que tout le monde connaissait. Parce qu’elle le méritait. Parce que je me devais de le faire. Puis j’avais croisé mes bras derrière mon dos avant de commencer à marcher doucement vers la sortie. Une fois aux côtés de ma douce et tendre, j’avais voulu ouvrir ma bouche pour lui demander pardon, mais je préférai ne rien dire. Elle le savait au fond d’elle dans tous les cas, que j’étais sincèrement désolé. La première année de notre amour témoignait en ma faveur. Avoir la force de lui avouer tout ceci, également. En bref, même si j’avais perpétré des actes horribles, il n’en demeurait pas moins que j’aspirais toujours au changement, et que seul, je n’y arrivais pas. Je ne le pouvais pas. J’avais fini par la dépasser, avant de m’engager dans une ruelle déserte. Les différents cris pendant le combat avaient dû faire fuir un bon nombre de personnes dans les environs. Il n’y avait qu’à observer les toutes les baraques closes pour le comprendre. J’eus un léger soupir, avant de stopper ma marche et de lever les yeux vers le ciel. Ce dernier commençait à s’assombrir, soudainement. Le vent se levait progressivement. Un orage s’annonçait. Sans aucun doute de mauvais augure. Le cœur lourd, je me remis à marcher lentement. Cette fois-là, je n’attendais plus rien du destin. Les dés étaient à présent jetés.
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MessageSujet: Re: Une journée de plus au paradis {Yoshiko}   Une journée de plus au paradis {Yoshiko} Icon_minitimeSam 28 Sep - 17:51


one more day in paradise

Il était parti ... Tōjō s'était éloigné d'elle, sans lui laisser réellement le temps de riposter, ou bien de lui parler. Oui, il était vrai que la jeune femme était perdue. Oui, il était vrai qu'elle ne comprenait en rien ses motivations et qu'elle ne savait pas pourquoi il était comme ça. L'était-il devenu ? Ou bien est-ce que cette partie de lui ... avait toujours été là ? Mais il l'avait simplement mise en sourdine ? Si elle en croyait ses dires, il avait toujours été quelque peu ... maléfique ... Si on peut dire ça comme ça. Yoshiko n'irait pas jusqu'à dire qu'elle avait été bernée. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'il l'avait trompée. Qu'il avait gardé ça pour lui, ou des trucs dans le genre. Les rôles auraient été inversés, va savoir si elle aurait eu le courage de tout lui avouer. Yoshiko se disait qu'il aurait pu faire autrement. Qu'il aurait pu lui en parler avant. Ca aurait été faire preuve d'honnêteté à son encontre. Mais peut-être aurait-elle agi de la même manière que lui ... Si les rôles avaient été échangés. Peut-être qu'elle n'aurait rien dit. Peut-être qu'elle se serait terrée dans son silence. Et qu'elle aurait gardé ça pour elle. Ni plus. Ni moins.

La Capitaine qui, en ce moment, ne l'était pas vraiment, porta la main à son front et poussa un long soupir. Elle ferma quelque peu les yeux. Elle avait une sainte envie ... de pleurer ... De lui courir après aussi, par la même occasion. Qu'il ne parte pas comme ça. Seulement, il y avait eu meurtre. Et il y avait des corps, là, tout autour d'elle. Faudrait ... qu'elle le signale mine de rien. Elle trouverait une bonne excuse. Du genre, Tōjō avait été attaqué. Le Rukongaï était en danger et il n'y avait pas eu d'autre choix que de les tuer. Certes, c'était un mensonge ... Ou un demi mensonge. Elle n'en savait rien. Elle n'était pas là quand Tōjō avait décidé de leur ôter la vie sans crier gare. Que faire ? Là était toute la question. Mettre sa raison de côté ? Ecouter son coeur ? Partir ? Rester ? D'un compliqué ... Trop compliqué. La pauvre Yoshiko semblait être perdue. Tout en gardant sa main contre son front, elle baissa quelque peu la tête. Pourquoi diable fallait-il que ça arrive maintenant ? Bon, il était vrai que maintenant, c'était bien mieux que jamais. Et puis, c'était peut-être, sans doute même, le meilleur moment. Même si, à dire vrai, c'était pas simple. Du tout.

Le truc, c'est que Yoshiko se demandait ce qui allait se passer maintenant. Est-ce que ... Et bien, est-ce que ça aurait des conséquences ? Sans doute. Des conséquences sur leur relation, certes, mais est-ce que ça irait au delà de cela ? Est-ce que ça aurait des conséquences sur leur vie ? Sur leur grade, leur fonction au sein du Gotei 13 ? Et si ça se savait, hein, qu'est-ce qui se passerait ? Déjà que Tōjō n'avait pas la meilleure des réputations en ce moment, comment allait-il surmonter tout cela ? Comment elle, elle allait le faire d'ailleurs ? Parce qu'ils étaient ensemble. Et c'était ensemble qu'ils devraient affronter tout cela. Oh, elle le savait, ça ne serait pas évident. Du tout. On les pointerait du doigt. On les regarderait bizarrement. Yoshiko prit une lente inspiration. Elle ne pouvait pas rester là, comme une cruche. Elle devait bouger. Elle devait le rattraper. Lui parler. Encore. Elle ne savait pas quoi lui dire. Elle verrait bien. A moins, comme il lui avait si bien dit, qu'il devrait rester loin d'elle. Le temps ... Qu'elle se fasse une idée sur tout cela. Nouveau soupir. Son assurance s'était envolée. Une fois encore. Sans doute avait-il raison. Sans doute qu'elle avait besoin d'un peu de temps. Et que lui parler, dès à présent, ça n'arrangerait pas les choses.

La brune leva le nez vers le ciel. Qui s'était drôlement assombri, d'ailleurs. Est-ce que ça signifiait ... de mauvais jours ? De mauvais moments ? Peut-être ... c'était possible à dire vrai. Mais elle ne voulait pas y penser. Pas pour le moment. Elle cligna des yeux quand elle se reçut une goutte en plein sur le visage. Il était, sans doute, temps de rentrer. Temps avant qu'il ne se mette à pleuvoir averse et qu'elle se retrouve, comme une idiote, sous la pluie. Quoi que la pluie avait un petit je ne sais quoi ... Ca serait peut-être libérateur ... Ou peut-être lui permettrait-elle de retrouver ses esprits ? Là voilà donc s'éloignant des lieux du crime, tout en se demandant, encore, si elle devait signaler cet incident. Ou faire comme si elle n'était pas au courant. Bonne question. Très bonne question même. Une chose était certaine. Sa relation avec Tōjō avait changé. Mais en bien ? Ou en mal ?

Au final, j'ai préféré clôturer. Parce que j'aurais peur qu'on ne tourne en rond et que je n'ai plus rien à dire ^^
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