Une journée assez calme, enfin pour Ulria, le Sereitei était calme, vide comme un désert. Ne le comparons pas au Hueco Mundo. Mais un vide plutôt tranquille. Un vide ou le vent s’installait, un vide ou on pouvait entre la brise de frotter contre les arbres. Un vide terrifiant, mais qui n’avait aucune raison de l’être. Cela changeait un peu d’entendre, des gens marcher par si et par là. C’était un jour pas comme les autre, et rien ne se passait. Après tout peut-être cette journée, était consacrée au repos, sans l’être vraiment ? Il n’y avait pas le calme absolu mais on pouvait le considérait comme telle. Ulria marchait dans les longs couloirs de la 3eme division, il ne voulait pas rester dans un endroit aussi renfermé. Prendre l’air était mieux. Il marchait plutôt lentement, fixant chaque coin de chaque mètre carré qu’il traversait. Une allure de mariage, ou la mariée arrive pour épouser son mari. Il n’y avait pas bien sur les yeux des personnes invités, qui vous suivaient tout le temps du tapis rouge vers le prêtre orné d’un beau costume.

Il regardait à travers la vitre, le ciel bleu parsemé de nuages qui se suivaient à la fille indienne. Il hésitait à aller dehors pour une raison qui n’avait pas vraiment de sens concret. Il voulait juste se dégourdir un peu les jambes, et la paperasse ne remplissait pas totalement son bureau. Ce fut une simple excuse, pour pouvoir arrêter d’écrire et de se souvenir de choses précise du passé. Oui cela a bien un nom ; les rapports. Les rapports de mission étaient nécessaires, pour qu’il n’y ait pas de confusion en cas d’absence ou encore de mission non-accomplie. Ce n’était pas les seuls documents qui composé le block de feuille qui l’attendait. Il avait toutes sortes de dossier. Tous plus ennuyant les uns que les autres, mais obligatoire. Cela dit Ulria n’aimait pas non plus rien faire il cherchait toujours quelque chose de physique ou encore tout ce qui demandait de réfléchir pour ensuite noté. Ce n’était pas non plus un bourrin au sens propre.

Un beau paysage s’ouvra à lui quand il décida de sortir un peu et de dépasser la porte. Et il y avait une shinigami qui en faisait partie, assis sur un banc qui avait l’air pensif. Elle aussi avait peut-être envie de prendre l’air. Cela aurait pu paraitre étrange de la part du petit blond, mais il s’approcha et se présenta avec un inclination.

Bonjour puis-je vous tenir compagnie, en cet instant présent. Si bien qu’à votre aise, si je vous gêne dans votre tranquillité, je peux partir.

Le garçon regarda la belle shinigami qui portait un badge de bois, et un serre-tête en forme de heaume à la chevelure blanche et aux yeux bleus. Le petit blond était un peu jaloux de ne pas avoir d’aussi beaux yeux bleus. Les yeux vairons selon les égyptiens était maudit. Mais ne prenons pas en compte ses superstitions.

Spoiler:

De retour à la troisième division encore dirigée par sa grande sœur, apparemment la fameuse malédiction frappant les capitaines de ce secteur épargnait son ainée. Jusqu’à quand ? Elle l’ignore et de toute manière elle ne croyait pas vraiment à cette histoire maudite. Un sujet tout juste bon pour rire en ami ou essayer de faire peur aux esprits les plus impressionnables. Concernant Arisu et Azumi cela parvenait à les amuser cinq à dix minutes tout au mieux. Les deux filles possédaient tant d’autres sujets de conversation pouvant les tenir occupés des heures durant. En attendant de la revoir, il lui fallait attendre, la dame eut comme rendez-vous de patienter sur un banc et comme à son habitude elle arriva bien en avance. Observant les nuages pour passer le temps, regarder les passants, réfléchir à l’avenir ou son passé. Évitant tant bien que mal de se remémorer la paperasserie ou son vizard de capitaine. De façon générale, s’évader un peu de la neuvième division, pour ça son quotient demeurait suffisant. Que cela soit en affaires en dossier à fournir ou l’entrainement des shinigami de la justice ou encore éviter la personnalité brutale et perverse de son supérieur hiérarchique, de ce point vu elle préférait largement l’autre plus docile main inspirant d’avantage la méfiance.

Soudainement, un homme la tire de ses rêveries. Pas très grand, mais toujours plus haut qu’Arisu, les yeux verront, blond. Étant un soldat de la troisième, il peut être un moyen comme un autre de passer le temps et de se renseigner sur ce que pensent les shinigami de la troisième division de leur capitaine.

Non, vous ne me dérangez absolument pas.

Maintenant, qu’elle avait accepté sa requête qui allait entamer la conversation ? La Shihôin étrangère du secteur ou le garçon natif de la division chasseur de hollow particulièrement dangereux. Habituellement, l’aristocrate ne commence qu’occasionnellement les discussions, mais aujourd’hui cela varierait un peu. C’est donc sur un timbre monocorde en fixant de son regard océanique son interlocuteur qu’elle entame le dialogue.

Puis-je vous poser une question ? Que pouvez-vous me dire sur le capitaine de votre division ?