'tain... encore un ! [Crixus]

Sujet: 'tain... encore un ! [Crixus] Mar 27 Nov - 23:51

Finalement, il avait pu les trouver ses chaînes ! Certes, la rencontre de Bourrique, l'Arrancar se présentant lui-même comme l'Empereur du Hueco Mucho – ou Mundo, quelque chose du genre, peu importe – l'avait quelque peu dévié de sa quête mais au final, lorsqu'il en fut terminé avec lui, il avait pu se relancer dans ses recherches. Pour ce faire et comme il ne souhaitait pas passer par le marché légal, il en avait finalement été résolu à rejoindre une ville voisine où l'incendiaire s'était contenté... de braquer un zoo, tout simplement ! Après tout, les animaux ne figurent pas de témoins, aussi avait-il pu se servir sans même avoir à carboniser l'endroit. La chrysalide qu'il avait chez lui avait ainsi pu être scellée par ces lourdes chaînes. Combien de temps ça mettait à éclore cette saloperie ? Ca, c'était toujours un mystère. Il aurait pu poser la question à Boris, mais avec ce dernier ils avaient eu d'autres sujets à aborder, et puis ça lui était sorti de la tête. Après tout, Koshiro n'est pas du genre à pouvoir rester concentré bien longtemps...

Enfin, toujours est-il que cette rencontre avait pu lui permettre de prendre conscience d'un fait. Lorsqu'il ressent des petits guilis dans le ventre, c'est que ça sent pas bon ! En effet, il en était venu à l'évidence que lorsque cette sensation se faisait sentir, ce n'était pas juste une impression de déjà-vu, mais bel et bien que la personne à côté de laquelle il se tenait possédait un pouvoir tout comme lui. Ce qui était déjà une belle progression pour celui qui ignorait encore tout du monde spirituel il y a quelques semaines, à l'exception des morts qu'il avait toujours pu voir et dont il prenait un certain plaisir à se moquer. D'autant plus lorsqu'il était le responsable du décès...

Soit ! Il passait donc ces derniers jours un temps considérable au devant de ce Hollow qu'il avait capturé et enchaîné, en attendant qu'il sorte de sa gange. Sauf que parfois, pour pas péter un plomb à force de rester devant ce truc parfaitement immobile en se contentant de se péter les neurones à grands coups de bibine et de sniffette, il se devait d'aller prendre l'air. Là, pour l'occasion, il a choisi le toit d'un immeuble en guise d'observatoire, assis sur le rebord à simplement dévorer son sandwich pendant qu'en bas il pouvait regarder vivre ces insectes. Le mépris qu'il a pour les simples humains – dont il ne se voit pas comme un semblable – est bien réel, témoigné par ses quelques crachats qu'il peut parfois balancer quand l'envie lui prend. Puis vint le moment de quelques chatouilles au niveau de son estomac. Ça, c'était pas la faim... ni l'indigestion... ni même l'impression de déjà-vu... Et ouais ! Il sait à présent ce que cela signifie. Et avant même de lancer un regard aux alentours – en lâchant le reste de son sandwich qui va s'écraser bien des étages plus bas – il annonce pour lui-même d'un ton dépité.

Et meeeerde... encore un...

Sujet: Re: 'tain... encore un ! [Crixus] Ven 30 Nov - 0:35

Pour une personne passant son temps à se planquer bien tranquillement, le déroulement des journées ne sont vraiment pas variées. Ne pas se montrer au reste du monde n'a rien d'une vie agréable comme je l'imaginais, c'est parfois limite chiant à vrai dire. Surveiller ses gestes, être en permanence dans l'angoisse de tomber sur un trop gros morceau pour pouvoir faire face, finir son existence aussi tristement, ce n'était pas bien glorieux. Je me devais de faire face, je le savais. Me laisser plus de liberté, cesser de croire qu'ils pouvaient en avoir encore après moi. Après tout, je ne valais pas grand-chose à Las Noches, penser qu'ils perdraient leur temps à me traquer était trop stupide. Il y a des jours où j'arrive à m'en convaincre, raison pour laquelle je me retrouve à me balader sereinement dans les rues de Karakura. Depuis quelques jours, je sais avec plus de précision de quel genre de personnages je dois me méfier. Il suffira de ruser si je tombe sur l'un d'eux, avant de prendre la fuite...

Perdu dans mes pensées, je me laisse conduire par mes pas dans une direction quelconque, c'est que je commence à bien connaître la ville désormais. A force de chercher les meilleurs coins pour y rester caché une semaine ou deux, je me repère aisément où que je sois. Je me surprends à envier les humains en les observant, certains d'entre eux paraissent si insouciants... Ils profitent simplement de l'instant présent, vivant leur vie à fond sans se poser de questions ni émettre la moindre crainte sur la mort. Moi qui le suis déjà, pourquoi est-ce que je ne parviens pas à en faire autant ? Lorsque j'aurais cette réponse, j'enlèverai un gros poids de sur mes épaules, sans aucun doute. Tandis que mon regard s'attarde sur une demoiselle particulièrement ravissante, un son étrange me parvint aux oreilles, comme si quelque chose s'écrasait à terre. Le son est si proche et inattendu que l'espace d'une fraction de seconde, je panique. La peur s'envole rapidement en découvrant la cause de tout cela.

- Un sandwich... ce n'était qu'un sandwich...

Ce que je peux me trouver ridicule en cet instant... bien qu'avec la chute qu'il semble avoir fait, cela ne ressemble plus réellement à quelque chose de comestible, j'ai paniqué pour un vulgaire sandwich... Ce n'était pas comme si un Arrancar était capable d'attaquer avec de la nourriture humaine... Je laisse s'échapper un soupir de soulagement, tandis que je lève les yeux bien haut afin de tenter d’apercevoir le point de départ de la chute. Tellement d'étages d'où aurait pu partir le projectile qu'il me faut observer avec plus d'attention pour le voir. Qu'est-ce que... Un homme ? Un humain ? M'aurait-il vu ? Si c'est le cas, alors il ne peut pas être vivant, ils ne peuvent pas me voir. Je sens à nouveau la panique me gagner, qui est-il ? Mes yeux cherchent la trace d'un zanpakutô, mais à cette distance, il est difficile de distinguer quoique ce soit... De toute manière, il semble être en mesure de me percevoir, alors inutile de chercher à me cacher. Usant du sonido pour hausser la vitesse de mes mouvements, je rejoins rapidement l'inconnu.

Désormais positionné dans son dos, les deux mains sur mon zanpakutô, j'adoptais une attitude défensive, tentant de garder mon calme. Cet homme, son aura n'avait rien de rassurante...

- J'ai comme l'impression qu'il est possible pour toi de me voir... je me trompe ? Qui es-tu ?! Tu n'as rien d'un shinigami, un Quincy ?

Je ne sais même pas qui sont ces derniers... Qu'importe qui il soit, il était désormais trop tard pour reculer, en réalité c'était déjà trop tard dès l'instant où le sandwich avait attiré mon attention et sans doute, la sienne.

Sujet: Re: 'tain... encore un ! [Crixus] Lun 3 Déc - 4:11

Un bruit étrange. Comme un bourdonnement intense, un frelon d'une bonne grosse taille. Il l'ignore, mais il s'agit là du son caractéristique d'un Sonido, le déplacement spécifique des Arrancars. De plus, sa sensation étrange dans les tripes se renforce. Ces deux points adjoints lui indiquent que l'être qu'il a ressenti s'est rapproché. Vient s'y ajouter un troisième élément, par la voix de cet être qui le questionne. Si Koshiro ne manquait pas tant d'étiquette lui-même, il pourrait lui faire remarquer que l'on se présentait avant de demander à un interlocuteur de le faire. Mais soit, ce n'est pas réellement son genre de réagir de la sorte ! Le Jimushi se retourne juste en direction de cet homme, l’ausculte un instant du regard. S'il a tout bien compris et retenu, c'est un Arrancar. Le reste de masque sur son visage en est une preuve. Petit à petit, il en apprend sur ce monde invisible des simples mortels, et forcément il finit par retenir quelques informations. Oui, ça doit donc être ça, un Arrancar. Le dernier qu'il a croisé s'est présenté comme Empereur du Hueco Mundo. Qu'est-ce que ça va être avec celui-ci ?

Possible de t'voir. De t'sentir. D't'entendre. Ouais, j'peux faire ça.

Sa tête pivote, lui tournant le dos derechef. Pourtant il n'en a pas fini et poursuit alors sa réponse. Sa main s'élève quelque peu, son pouce se pointant vers son torse.

Moi, c'est Koshiro ! Et toi l'masqué ? Tu t'es cru au carnaval ?

L'incendiaire ricane sans trop de conviction. Il se sent fatigué et ça doit se sentir. Sans compter le fait qu'il en a un peu marre de croiser sans cesse des gars à pouvoir, commençant à penser que cette ville est finalement encore plus mal famée que tout ce à quoi il aurait pu s'attendre. Et puis, il a perdu son repas...

Pour le reste, j'te dois pas d'explication. Par contre, toi, tu m'dois un sandwich !

À partir de là... et bien, qui peut bien prédire comment cela allait se poursuivre ?

Sujet: Re: 'tain... encore un ! [Crixus] Dim 9 Déc - 17:24

Un homme débordant de confiance, c'est ainsi qu'il m'apparaissait. S'il pouvait me voir, me sentir, m'entendre, pourquoi paraissait-il si détendu ? Est-ce fréquent de croiser des hommes se baladant avec une arme et une moitié de masque sur le visage ? Il me semblait pourtant être l'un des seuls Arrancar de cette ville, serait-il simplement fou ? Je gardais le silence, l'observant avec une certaine méfiance, qui sait ce qu'une banale présentation pourrait bien cacher. Une attaque surprise est si vite arrivée, ce serait con de mourir pour un sandwich... Koshiro, la balafre au visage qu'il se trimbalait passer aussi inaperçu que mon morceau de masque, simple blessure dû à un accident ou à un combat ? La raison de sa mort ? Car oui, il me paraissait évident que cet homme ait perdu la vie, par quel miracle serait-il en mesure de me voir autrement ? Seuls les gens décédés le peuvent, les âmes errant dans ce monde en l'attente d'un guide. Guide qui ne vient pas à chaque fois, j'en suis la parfaite preuve...

- J'aurais voulu en savoir plus qu'un simple nom, Koshiro. Je ne peux pas me permettre de parler à n'importe qui, tu pourrais représenter un danger pour moi.

Et tant qu'il ne m'en aura pas dit plus, il n'aura rien en retour de ma part, bien qu'il semble totalement s'en foutre. Il n'a même pas cherché à demander mon nom, ni même ce que je peux bien lui vouloir, l'arme à la main. Soit je ne l'inquiète pas, soit je ne l'intéresse pas. Ou les deux, probablement. Le voir ainsi assis sur le rebord de l'immeuble fit naître une idée malveillante dans mon esprit. Quelque chose qui était fréquente à l'époque où je n'étais qu'un vulgaire monstre assoiffé d'âmes. Que cela me revienne aujourd'hui me surpris et une certaine peur se dessina sur mon faciès. Le monstre sommeillant en moi commencerait-il à vouloir reprendre le dessus ? Impossible... Toujours est-il qu'à cet instant, tout mon corps tremblait d'envie de pousser d'un coup de la semelle de mon pied, le dos de Koshiro. Ce qu'il serait advenu alors de lui n'était pas compliqué à imaginer...

- Vous ne devriez pas rester dans cette position, la chute pourrait survenir si rapidement... La chute serait terrible, même si techniquement, vous êtes déjà mort...

Cela devenait plus effrayant encore, je venais de le mettre en garde de telle manière que le ton de ma voix sonnait comme une menace. Comme si, sans l'affirmer directement, je l'avertissais que l'idée de le tuer m'avait traversé l'esprit. Et ce bien malgré moi ! Une goutte de sueur perla sur mon front, tandis que je faisais volte face, tournant le dos au balafré. Apposant ma main sur mon visage, tentant de comprendre ce qu'il m'arrivait réellement, je me déconnectais du monde un bref instant. Le temps de repousser définitivement cet être malsain qui manquait de prendre le dessus une fois de plus. Laissait ressortir l'animal en moi reviendrait à autoriser le retour en arrière, à sa voir commettre meurtre sur meurtre. Lorsque tout revint à la normal dans ma tête, je me retournais vers Koshiro, affichant un faux sourire. Inutile de l'alarmer pour si peu, cela risquerait de tout foutre en l'air. Jusqu'ici, rien en lui me laissait croire qu'il serait capable de m'abattre, alors pourquoi commencer à lui donner des raisons de le faire ?

- Tu sais quoi ? J'viens de me souvenir d'un truc, un coin pas mal où l'on va pouvoir manger et boire sans risquer de gâcher la nourriture. Tu me suis où tu préfères continuer d'admirer la vue le ventre vide ?

Présenté ainsi, son activité ne devrait pas lui plaire davantage. Peut-être que l'idée de se remplir l'estomac serait plus tentante ? Il me fallait partir d'ici, ou du moins me diriger vers un coin plus peuplé que le haut d'un immeuble, seul à seul avec ce gars. Les choses risquaient de dégénérer à tout moment, chose que je ne souhaitais pas. Avec du monde tout autour de moi, aucun risque que je ne succombe à la bête m'habitant.

Pourquoi qu'j'en dirais plus à un gars qu'a même donné son nom ? M'prends pas pour une bille va, gamin !

Il se redresse, la pointe de ses pieds dépassant du rebord, au dessus du vide. De sa poche il sort un cigare. Son briquet à essence dans sa main droite, il l'allume d'un aller-retour du pouce avant de l'approcher du barreau de chaise coincé entre ses dents, dont il embrase le bout en quelques bouffées. Malgré le ton emprunté par cet Arrancar, Koshiro décide de la jouer cool. Il s'est déjà fait responsable de plus de grabuge qu'il ne l'aurait voulu jusque là. Mieux vaut ne pas trop attirer l'attention sur lui, même si c'est sans doute déjà trop tard. Il se retourne enfin, faisant face à ce type pas foutu de se présenter. La première chose qui saute aux yeux, c'est qu'ils ne font clairement pas la même carrure. Le Jimushi doit bien le dépasser d'une tête, sans même parler de leur largeur d'épaules respective. Par contre, le terme de « gamin » n'est là que pour la gloriole, de leur apparence ils doivent avoir le même âge à peu de choses près. Mais bon, ce n'est sans doute pas un point auquel réellement se fier.

L'incendiaire s'approche lentement en le fixant du regard, s'avançant en roulant des épaules.

Un homme mort, hein ? C't'une menace ? Tu m'dis que j'pourrais être dang'reux, puis derrière tu m'fais des sous-entendus douteux... Tu s'rais pas un p'tit peu con des fois ?

Lorsque cette dernière phrase se fait entendre, il n'est plus qu'à une vingtaine de centimètres de lui. À cette distance, son épée ne serait pas d'un immense avantage. Pourtant, il n'a fait aucun geste belliqueux, malgré ses propos sans concession. Les mains fourrées dans ses poches, la droite enfermant précieusement son briquet.

T'sais quoi ? C'toi qui offre, c'toi qui prend les risques, et j'marche. Par contre, si c'est un putain d'coup fourré, tu peux dire au revoir à tes dents dès maint'nant... Tu m'as déjà fait perdre ma bouffe, alors me fais pas perdre mon temps !

En effet, en dehors de cela, qu'avait-il à perdre ? Il lui suffit de rester discret et de ne pas oublier que son interlocuteur contrairement à lui ne pourrait pas être vu des simples humains. Faudrait faire gaffe à pas être pris pour un taré comme lors de sa rencontre avec Borick... Enfin, suffisait d'attendre pour voir comment ça allait s'passer...

- Gamin ? Il est vrai que je ne suis pas bien vieux, mais gamin n'est pas exactement le bon mot me concernant. 52 ans, ce n'est plus tout jeune, mais j’admets que ce n'est rien contrairement à certaines âmes vieilles de plusieurs centaines d'années. Et pour vous ? Combien d'années ?

Il ne me paraît pas tout jeune, mais j'avoue ne jamais avoir été doué pour estimer l'âge d'une personne, d'autant que là l’exercice était plus compliqué, l'âme conservant l'apparence que le corps arborait lors de la mort. Lorsqu'il se releva pour me faire face, je constatais la grande différence de musculature entre nous, j'apparaissais comme une crevette à côté. Quelque peu impressionnant, il fallait l'admettre. Les menaces involontairement émises il y a peu n'étaient pas passer inaperçu, c'était même tout le contraire. Il l'avait mal pris, forcément. Sans pour autant s'enflammer immédiatement, prêt à user de ses poings pour me casser les dents, il gardait son calme. A moi de faire en sorte que l'erreur ne soit pas reproduite. Commencer par des excuses serait une bonne chose pour la suite. Alors qu'il se rapprochait, ma main gauche lâcha le fourreau, ce dernier venant se poser sur mon épaule droite dans le même mouvement. Je n'avais pas besoin de m'en servir pour le moment...

- Excuse-moi pour tout à l'heure, j'faisais pas vraiment attention à ce que j'disais, je ne cherchais pas à te foutre en rogne ou quoique ce soit d'autre... T'en fais pas pour la suite, tu risques pas d'avoir l'impression d'perdre ton temps.

Du moins, je l’espérais... Il me semblait être le genre à mettre ses menaces à exécution, forcément que j'ressentais pas l'envie de perdre mes dents. Sans plus le faire attendre, j'lui demandais d'me suivre d'un signe de tête, avant de commencer à entreprendre de rejoindre la rue d'en bas. Un simple saut depuis le sommet de l'immeuble, l’atterrissage formant un mini cratère autour de mes pieds, pas de quoi blesser un Arrancar. Silencieux, je conduisais Koshiro à l'écart de toute l'agitation de la ville, direction le port et les nombreux hangars qui s'y trouvaient. Là-bas, dans la zone des hangars à l'abandon car irrécupérables tellement ils sont endommagés, se trouvait un établissement assez particulier. Le dernier de la file, celui qu'un simple humain ne penserait jamais à approcher, c'est devant celui-ci que je m'arrêtai, Koshiro faisant de même. Au premier coup d’œil, seulement un vieil hangar usagé, en apparence seulement... Frappant deux coups à la porte, deux yeux furent visibles après qu'une fente à hauteur des nôtres fut tirée.

Pas un mot ne fut prononcé que la porte s'ouvrait déjà, nous laissant alors le soin de pénétrer à l'intérieur. Le même sourire amusé m'étira les lèvres que lors de ma première apparition en ces lieux, l'endroit était toujours aussi extravagant. Ils auraient pu se contenter d'aménager l'endroit avec des tables et des chaises, une espèce de comptoir à la limite si besoin, mais ils avaient poussé la chose à l'extrême. Un petit casino/bar, voilà à quoi ressemblait l'intérieur. En plus médiocre forcément, mobilier comme machines étant soit de vieux modèles, soit défectueux. Cela permettait de passer le temps, d'oublier le fait qu'on ne soit plus envie, le principal était là. Car oui, le Casino des Âmes Errantes, tel était le nom de ce lieu assez étrange, n'abritait que et uniquement des âmes. Aucun humain. Que pourraient-ils faire dans un endroit pareil ? Ils ne peuvent pas voir la clientèle ni même le gérant. Pas moyen de s'amuser ni de commander, donc inutile. C'est également le cas si l'on inverse les rôles. Un mort dans un bar d'êtres vivants, comment pourrait-il en profiter ?

- Alors Koshiro, est-ce que l'endroit est à ton goût ? Je te présente le Casino des Ames Errantes, exclusivement rempli de malheureux ayant perdus la vie, tout comme nous. Ceux qui ne souhaitent pas être dévorés par les Hollows ou envoyait dans l'autre monde par les Shinigamis se terrent ici. Une sorte de cachette en quelque sorte, c'pas le grand luxe, mais c'est plutôt pas mal.

Il ne prend même pas la peine de répondre à la question sur son âge. S'il l'avait fait, ç'aurait sans doute été une réponse désagréable du style « t'es flic ? ». L'incendiaire n'aime pas les questions, sauf lorsque c'est lui qui les pose. Il n'a que faire d'informer cet inconnu qui n'a toujours pas pris la peine de donner son propre nom... Hé mais, il allait devoir l'interroger combien de fois à ce sujet ? Boh, plus tard, peut-être. Koshiro pousse juste un soupir. Il ignore dans quoi il va encore se fourrer mais... l'homme est sans doute beaucoup trop curieux. Plus qu'il ne le faudrait, pour son bien. Alors, ouais qu'il va le suivre !

Ils se retrouvent vite à l'endroit choisi par l'Arrancar. Les docks. Il connaît un peu le coin pour l'avoir déjà brièvement visité. C'est là qu'il avait rencontré un Shinigami, non sans avoir également foutu leur raclée à quelques types pas foutus de comprendre qu'ils ne faisaient pas le poids. Enfin, c'est déjà là de l'histoire ancienne. Le type l'emmène dans les coins les plus reculés du port, des hangars semblant abandonnés. L'un d'eux ne l'est pas réellement, selon toutes évidences.

C'est là que l'inconnu masqué peut entrer sans problème, tandis qu'on allait causer quelques ennuis au Jimushi... La large main du videur se pose en effet sur son torse alors qu'il tente de pénétrer en la bâtisse.

Toi ! Tu sais pas lire ? Pas de vivants à l'intérieur !

En effet, du pouce il lui indique une pancarte à côté de lui, les inscriptions indiquant clairement ce qu'il venait de dire. Koshiro repousse sa main...

Ouais mais, j'suis avec le type là ! On a une bouteille à l'intérieur !

À la première phrase il indique Crixus. La seconde n'est là que par habitude, excuse typique du gars qui veut entrer dans une soirée, en faisant croire qu'il y était déjà et n'avait fait que sortir pour prendre l'air... Ça marchait quand même rarement dans les faits, et cette fois-ci n'allait pas faire exception. La paluche du type se pose cette fois sur son épaule.

Ah ouais ? Comment il s'appelle ton pote alors, hum ?
T'as qu'à lui d'mander toi-même ! J'suis pas là pour t'arranger un rancart...

Il repousse une nouvelle fois la main et tente d'entrer à nouveau sans attendre un hypothétique feu vert. Mais de nouveau, le videur s'interpose, le repoussant... La tension monte d'un cran.

Pose tes sales pattes encore une fois sur moi... Vas-y, teste-moi...

Voilà qui est un défi de manière très nette. La température s'élève quelque peu comme il relâche son énergie spirituelle. Un sifflement et un signe de main du gérant. Mieux vaut une exception qu'une extermination, n'est-ce pas ? Il a dû comprendre que sans son intervention, son videur ne ferait pas long feu, tout comme le reste de sa clientèle. De simples âmes pour la plupart. L'Arrancar et lui faisaient office de poids lourds, clairement...

Koshiro peut alors rentrer, répondant enfin à ce que le masqué lui avait dit avant la petite embrouille avec le sorteur.

À mon goût ? Peuh ! La bibine a intérêt à être corsée et à couler à flots ! Et si ce macaque ose me r'garder d'travers, j'vais vite lui faire piger qu'on peut facilement clamser deux fois, hé ! Devraient pas avoir peur que des croque-mitaines et des tarlouzes qui jouent du sabre, y a bien d'aut' menaces dans l'coin...
Et avec tout ça, j'connais toujours pas ton blaze... Alors, tu t'décides, ou j'vais d'voir t'faire les yeux, hum ?

Sujet: Re: 'tain... encore un ! [Crixus] Jeu 10 Jan - 22:37

Je me sens légèrement con. Non, en réalité je me sens vraiment trop con. J'ai pas loupé l'embrouille avec le videur du casino, mais j'ai pas immédiatement compris ce qui clochait. Il faut dire que je n'ai pas capté un mot de leur conversation, trop occupé à observer l'intérieur, repérer les têtes connues. Du coup, le fait que la personne qui m'accompagne puisse être vivante n'est pas directement venu percuter mon esprit. Moi depuis le début, je l'imagine mort. Pourquoi pourrait-il tranquillement discuter avec moi le cas contraire ? Finalement, il semblerait qu'il ne soit pas exactement ce à quoi je m'attendais, il y a toujours de la vie à l'intérieur de ce grand gaillard. D'où le pourquoi je me retrouve comme un con, silencieux. Je cherche quoi dire, en vain. Pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt ? Il m'aurait évité ce moment si gênant. Je peux comprendre que le patron ne soit pas content à l'idée de servir à boire à un gars qui respire la vie. C'est qu'ils sont assez jaloux d'eux les morts du coin. On devrait partir, mais on ne va pas le faire.

Quelque chose me pousse à découvrir ce qu'il va m'arriver en restant à ses côtés.

- Euh... moi c'est Crixus.

Ce n'est pas mon vrai nom, mais pour l'instant cela sera amplement suffisant. J'me contente de répondre à sa dernière question, c'est tout. Le reste attendra que l'on se cale tranquillement au comptoir, on sera plus à l'aise pour discuter de tout et n'importe quoi. Je lui fais signe de me suivre, me dirigeant vers les deux premières places libres que j’aperçois. Le comptoir est tout à gauche, plutôt large, le reste de la pièce est consacré à la partie casino de l'établissement. On entend les vieilles machines à sous s'activer, les croupiers décédés animer les tables de jeux, quelque chose de bien se dégageant de l'ensemble des lieux. Pour autant, quelque chose de bizarre attire mon attention. Pas le fait que l'autre gorille qui s'est embrouillé avec Koshiro fasse une fixation sur nous, plus les quelques regards intriguant que certains nous jettent. Je me sens un brin trop surveillé je dirais. Ce n'est quand même pas si affreux de côtoyer un vivant, si ? Le barman me tire de mes réflexions, l'heure est venue de s'envoyer deux ou trois verres. Il parlait de bibine tout à l'heure non ?

L'un des principaux atouts du Casino des Âmes Errantes, c'est son alcool de bonne qualité. Une fois qu'il en aura goûté, le balafré ne pourra qu'en redemander.

- Mon ami et moi-même aimerions quelque chose de... Comment tu disais déjà ? Ah oui, quelque chose de corsée ! Il faut que ça décape la gorge en passant, avant de nous retourner l'estomac une fois au fond, vous me suivez ?

Si l'on simplifie, je demande à ce que l'on nous sert leur meilleur alcool. Le plus fort, qui t'assures de te monter à la tête en un verre avalé cul sec. Rares sont les moments où je me laisse aller de la sorte, l'autre à l'intérieur de moi étant forcément plus influent une fois que je suis bourré, mais j'ai envie de profiter aujourd'hui. Sans doute le fait d'être en compagnie d'un personnage aussi spécial que Koshiro. Je l'ai appelé ami sans même m'en rendre compte lorsque j'ai commandé, un ami pareil ne me dérangerait pas pour pimenter un peu ma vie. Enfin, il reste encore à voir comment vont se terminer les choses.

- Dis-moi une chose Koshiro, pourquoi tu m'as pas directement prévenu que t'avais pas encore décédé ? Je veux dire, cela t'aurais évité de te retrouver ici... Un vivant au milieu d'une bonne vingtaine de morts, on a connu mieux...

Et je sais de quoi parle, je suis moi-même un bouffeur d'âmes vivant au milieu d'elles, faisant comme si elles ne réveillaient absolument pas ma faim. Il est certes plus facile de se retenir en étant Arrancar, mais on reste ce que l'on est au fond, des monstres accrocs aux âmes. On les recherche, s'amuse avec, les torture avant de les dévorer avec plaisir. Koshiro pourrait se sentir en danger, j'ai néanmoins l'impression que ce n'est pas le cas. Il m’apparaît comment le genre de gars à être parfaitement apte à se défendre de tout et n'importe quoi. Côtoyer un être tel que moi ne le dérange pas, toujours. Nos verres arrivent enfin, deux grands verres remplis d'une substance quelque peu douteuse... Jamais vu auparavant et j'espère que le balafré sera en mesure de me renseigner là-dessus. Cela ressemble à un mélange de boissons alcoolisées, c'est noir. Du moins, si l'on considère cela comme noir. Je suis pas franchement rassuré là. Je vais quand même faire un effort, j'ai soif. Et boire apaise la faim, ou s'assurer de le faire oublier au cerveau.

- Bon bah... santé ?

Je commence à boire. Au départ, il ne se passe absolument rien. Mais du genre vraiment rien. Pas un goût, pas un léger picotement, le néant. Puis au bout de quelques gorgées, j'sens la gorge qui s'enflamme et mon corps qui me demande de m'arrêter-là. Pause. J'dépose mon verre à moitié vide devant moi tandis que j'toussote, la larme à l’œil. Putain ! C'est peut-être n'importe quoi, mais c'est du bon ! Besoin d'un peu de temps pour m'en remettre, autant en profiter pour me renseigner sur le bonhomme.

- Comment ? Comment est-ce qu'un humain vivant est capable de voir, discuter avec un mort ? T'as une idée de ce que je suis réellement au moins ? J'ai l'impression que si... mais alors cela voudrait dire que t'es un grand malade de rester là et faire comme si de rien n'était !

Sujet: Re: 'tain... encore un ! [Crixus] Mar 15 Jan - 21:39

Voilà qu'il venait de lui donner son nom, enfin. Crixus qu'il disait. Boh, ça a le mérite d'être particulier. Mais des noms bizarres, c'est pas la première fois qu'il en entend un aussi ne se pose-t-il pas trop de questions là dessus. Il n'arrive même pas à avoir une vanne qui lui traverse l'esprit, pas un jeu de mot, rien... Donc ce sera juste Crixus, ainsi soit-il ! Le type les fait s'asseoir au bar, et se met à commander le plus puissant tord-boyaux de ce bouge. Par pour lui déplaire, l'incendiaire est habitué à boire les plus immondes cochonneries du moment que ça te retourne les intestins, même les illégaux dont il aime également à se penser la principale vitrine de Karakura. Aucun alcool ne lui fait peur donc. Soit, en attendant les verres la discussion s'installe.

Et pourquoi j't'aurais dit quoi qu'ce soit ? Il t'a fallu trois plombes pour me dire ton nom, j'vois pas pourquoi j't'aurais livré mes p'tits secrets, teuh ! Et puis, tu m'as pas d'mandé si j'étais mort aussi ! Attends pas d'réponse à une question qu'tu poses pas j'dis...

Pour lui, c'était aussi simple que ça. Quant à la prétendue problématique que d'avoir un vivant dans un endroit réservé aux morts et bah... ça avait l'air de pouvoir se faire après tout, puisque c'était bel et bien le cas là ! Et puis, dans toutes ces âmes, aucune qui lui fait peur. Sans doute un des problèmes de Koshiro : ne jamais avoir peur de rien. Quitte à devoir affronter le surnombre. En tout cas, il faut croire que ça ne pose pas assez de problème que pour ne pouvoir goûter à son verre, qui arrive devant lui sans qu'il y ait eu quoi que ce soit pour l'inquiéter.

Ouais... santé !

Dit-il juste, avant de lever son verre pour le vider d'un trait. Deux secondes de flottement. Puis un rot bruyant et allongé, directement suivi de trois autres plus brefs. Enfin, il se passe visiblement les langues sur le pourtour des dents avant du finalement déclarer le plus simplement du monde :

Heureus'ment qu'c'est pas fait pour être bon !

Évident que le breuvage est plutôt conçu dans le but d'attirer l'ivresse au plus vite. Et à ce titre, il était vrai que celui-là avait le potentiel d'être efficace. Puis, d'autres questions arrivent...

T'crois qu'j'en sais plus ? Toujours pu voir les macchabées, c'comme ça. C'ma veine hein ? Et toi là, qu'à la gueule à moitié bouffée par ton masque là, t'es un Arranctruc, un d'ces foutus croque-mitaine. J'ai même rencontré ton Emp'reur alors tu vois...

Effectivement, vu comme ça, y avait pas de raison de se pisser dessus, nan ? Il n'y avait pas l'air d'y avoir un petit vieux encapuchonné à longue barbe alors bon... Rien à craindre, hein ?

Sujet: Re: 'tain... encore un ! [Crixus] Dim 20 Jan - 16:20

Il a son caractère le Koshiro, on ne peut pas contredire cela. Je l'apprécie de plus en plus, bien que ce ne doit pas être tous les jours simple avec un personnage pareil. Un habitué des alcools forts ? Il faut le croire, il boit cette étrange mixture sans vraiment laisser paraître une quelconque gène. Tout le contraire de moi qui ressent déjà les premiers effets, soit pas grand-chose, si ce n'est que je me sens bien. Plus à mon aise, plus joyeux et forcément donc que je passe une bonne soirée. A moins que ce ne soit journée ? J'avoue ne plus réellement me souvenir là tout de suite... Bof, ce n'est pas comme si c'était réellement important hein. Reportant le bord du verre à mes lèvres et quelques gorgées plus tard, il n'y a plus qu'un fond de la spécialité du coin. J'ai comme l'envie de me lâcher ! Je fais signe au barman de nous resservir la même chose, avant de jeter un œil derrière-moi, presque instinctivement. Dans mon dos, à quelques mètres, il y a des types qui nous fixent d'une façon qui me plaît pas. Mon attention reste avec le balafré et ce qu'il me raconte.

La discussion est intéressante, même si je commence déjà à avoir du mal à la suivre. Il sait qui je suis réellement, un Arrancar. Qu'il peut voir depuis toujours les âmes errantes dans ce monde. Me traite de croque-mitaine, ce qui m'arrache un sourire amusé, avant de mentionner sa rencontre avec l'empereur de notre race. Et là j'explose d'un rire incontrôlé. Particulièrement bruyant, allant jusqu'à frapper du poing sur la table, des larmes faisant leur apparition aux coins des yeux. Avoir croisé le roi du Hueco Mundo ! Quelle connerie il a été me chercher là ? Je me suis tenu au courant du nom du successeur d'Aizen, après l'occupation de types étranges dans le monde des Hollows. Grimmjow Jaggerjack, il était autrefois Sexta Espada quand j'étais encore Fraccion à Las Noches, un gars vraiment violent. Si Koshiro a réellement croisé ce type, alors nul doute qu'il ne serait pas ici à s'en vanter, mais aussi mort que je le suis. Non vraiment, je ne crois pas un mot de ce qu'il me raconte.

Et quand enfin je parviens à regagner mon calme, au prix de nombreux efforts tout de même, c'est pour accueillir les consommations qui viennent d'arriver. Même chose dégueulasse, même quantité, il n'y a plus qu'à boire. Bon, une nouvelle fois je m'arrête à quelques gorgées du cul sec, n'ayant pas encore ce qu'il faut pour vider d'une traite comme le ferait mon ami au manteau de fourrure. Aucun toussotement pour autant, seulement une soudaine sensation qu'on a monté la température dans la pièce. Pas grand-chose en somme.

- Tu es vraiment un gars étrange toi ! Je veux bien croire que tu es au courant pour ma race, voir même que tu ne sais pas réellement comment il t'es possible de nous voir, mais par pitié... Ne me répète pas que tu as croisé Grimmjow Jaggerjack !
- Excuse-moi, on se serait pas déjà croisé quelque part ?

Cette voix qui vient d'interrompre notre conversation, appartient à un des gars qui nous observaient depuis qu'on est entré ici. Je l'observe longuement, allant même jusqu'à rapprocher au maximum mon visage du sien, sans parvenir à remettre un nom sur cette tronche hideuse. Je lui fais signe que non, puis de nous laisser, ce qu'il fait sans insister. J'en étais où déjà ? Ah ouai, je me souviens ! Grimmjow !

- Sérieusement Koshiro, je voudrais bien te croire car tu ne m'as pas l'air d'être du genre à raconter des conneries, mais c'est impossible. Le roi du Hueco Mundo, il faudrait déjà que tu te sois rendu là-bas pour espérer le croiser. Imaginons que t'y sois parvenu par miracle, il te resterait à traverser le désert de quartz à la recherche de son palais. Et crois-moi sur ce coup, dans ce foutu désert, tu n'aurais aucune chance de survivre seul...

Et je parle en connaissance de cause. Des souvenirs des longues années passées dans ce fameux désert blanc me reviennent. Des images que j'aimerais avoir oublié depuis longtemps. Peut-être que l'alcool va y remédier ? Sans plus être convaincu de mon idée, je vide ce qu'il me reste de mon verre. C'est vraiment infect !

Sujet: Re: 'tain... encore un ! [Crixus] Mer 23 Jan - 4:07

Non mais... Il est pas carrément en train de se foutre de sa gueule lui ? Voilà qu'il explose de rire pendant que Koshiro est à lui parler, comme si ce qu'il venait de dire était la meilleure blague de l'année. Forcément, le sourcil de l'incendiaire s'arque tout comme il lui lance un regard de travers. Du genre « l'explication a intérêt à être bonne ». Et voilà qu'il lui déballe des trucs du genre que c'est impossible, qu'il lui faudrait avoir visité le Hueco Mundo, des conneries du style. Sauf que... Bah, ils parlaient pas du même type !

J'sais pas qui c'est ton Grimmjack Cougarmachin moi ! Et l'mien, l'est pas Roi, l'est Emp'reur ! Moi, j'suis pas très calé en têtes couronnées, mais y m'semble quand même qu'c'est pas censé être pile la même chose. Moi celui qu'j'ai vu, il a dit qu'il s'app'lait Bourrique. Enfin non, c'était pas ça, mais ça y r'ssemble ! 'tain, z'avez quand même tous des noms à la con hein...

C'est vrai qu'à chaque fois qu'il entend parler d'un Arrancar, c'est forcément un nom qui sort de l'ordinaire. Borick, Crixus, Grimmjack... Sans déconner, ces gars avaient un sérieux problème avec les noms ! Soit. Son verre est arrivé entre temps. Il le vide aussi rapidement que le premier. La brève conversation entre l'Arrancar et un autre gars du fond ne le concernant pas, il n'y prit pas la moindre attention. Par contre, il y a quand même un truc qui lui traîne sur l'estomac. Quelque chose qu'il va falloir mettre au clair directement. Parce qu'il y avait tout simplement certains comportements qu'il pouvait pas non plus laisser passer sans broncher.

Cela dit, qu'on soit bien clair ! Tu t'fous encore une fois d'ma gueule, et j'te montre pourquoi j'y survivrais forcément à ton désert à la con !

Enfin... ça se voit quand même sur sa tronche que c'est pas le genre de type dont il faut se foutre ouvertement de sa gueule, nan ?

Sujet: Re: 'tain... encore un ! [Crixus] Dim 27 Jan - 22:55

- Justement l'ami, c'est là que ton discours ne tient pas debout, il n'y a aucun Empereur au Hueco Mundo. Du temps que j'ai passé à Las Noches, au service de celui qui dirigeait les Arrancars, il se proclamait Roi. Aucun Empereur et certainement pas un type dont le nom ressemble à celui d'un animal aussi stupide. Tu peux me croire, le gars s'est bien foutu de ta gueule. Seul le Roi Grimmjow règne sur le Hueco Mundo et ce n'est pas le genre à partager...

J'ai fait mine de ne pas entendre son petit avertissement, tout en maîtrisant pour autant cette folle envie de rire qui revenait à l'assaut. Tellement sûr de ce qu'il avance et pourtant... je ne sais pas quel genre d'Arrancar il a croisé, mais il a parfaitement réussi son coup. Bourrer son crâne d'informations complètement fausses, c'est plutôt amusant. Enfin, c'est comme il le sent s'il ne veut pas me croire, je ne chercherais pas à me faire frapper pour si peu. Car oui, je crois aux menaces qu'il profère, il semble être du genre à cogner pour pas grand-chose. Dans mon état actuel, je me sais parfaitement capable de riposter et de trop en faire, l'endroit pourrait alors finir en un tas de débris. Nous sommes venus ici pour boire et faire connaissance, pas se foutre sur la tronche pour des conneries. Nouvelle commande, la même chose. Le barman s'exécute, du moment que l'on paie, lui il s'en fout. S'il savait...

- Dis-moi, t'es sûr qu'on se connait pas ? J'aurais pourtant juré qu'on...
- Et toi du con, dis-moi un peu, tu te sens de me venir me faire chier toutes les cinq minutes parce que mon visage te dis quelque chose ?
- Eh doucement avec les insultes, j'voulais simplement...
- La ferme. Tu m'ennuies et le gars qui est avec moi aussi. On ne veut pas de toi ici, va emmerder quelqu'un d'autre bordel.
- Tu commences à me les briser toi aussi, laisse-moi au moins finir une...
- Tire-toi !

Et bam. Le drame venait d'arriver. Un coup de poing dans le visage, un seul. Suffisant pour que mon corps bascule vers l'arrière, puis glisse du tabouret sur lequel je me tenais, avant de s'écraser à terre. Le gars se marre, disant qu'il n'attendait que cela, qu'il en avait bien besoin. Le sale con ! Avec l'alcool, la colère monte bien plus rapidement, ordonnant à mon corps de se relever immédiatement pour lui faire regretter le geste. Ce que je fais. Il cogne bien, reste à savoir s'il encaisse avec autant d'efficacité. Pourquoi il s'est soudainement senti pousser par le désir de m'abattre son poing dans la gueule ? Aucune idée et j'tiens pas à le savoir maintenant ! Serrant le poing, ce dernier vient se fracasser sur les dents du pauvre type qui n'est même pas bourré. Vraiment incompréhensible cette histoire. S'il n'agit pas inconsciemment, alors il est juste totalement con ! L'envie de faire chier son monde ? Il a réussi !

Il vient de s'écraser sur une table qui cède sous son poids, attirant le regard des dernières personnes n'ayant pas encore remarqué l'accrochage. Immédiatement, le gorille servant de videur déboule dans notre direction pour arrêter le conflit. Quelque chose me dit que Koshiro va vouloir discuter un moment seul à seul avec ce gros lard. Je rejoins donc l'idiot qui m'a frappé, le fait de ne plus avoir les idées claires ne facilitant pas le déplacement quelque peu hasardeux jusqu'à son corps. Je crois avoir frappé trop fort, le gars à la bouche en sang et ne bouge plus. Pouah, quel minable ! Je m'en vais pour retourner à mon verre qui vient d'être servi, mais une chaise vient s'exploser au sommet de mon crâne, m'envoyant au sol. Pas vu venir celle-là ! Une série de coups de pieds dans les côtes me tiennent à genoux, les salauds sont plusieurs. Auraient-ils prévu leur coup ? Quelque chose me dit que cette bagarre n'était pas un imprévu...

Ils m'insultent, continuent de frapper, sans pour autant parvenir à casser quoique ce soit. On a la peau dur, nous autres Arrancars. Si j'suis tombé, c'est surtout à cause de cette foutue mixture infecte. J'pousse sur mes bras pour me redresser et faire face à mes agresseurs. Les types qui nous regardaient bizarrement pendant qu'on buvait... Tout cela va salement dégénérer, je le sens. Hors de question d'utiliser mon zanpakutô, seul mes poings suffiront. Ainsi que tout objet qui me passera sous la main durant la bagarre. Comme cette table par exemple. Crac. Le bois vole, les dents tombent, les nez se cassent et deux types embrassent les planches à mes pieds. Le reste de la bande se rue sur moi, une pluie de coups en tout genre déferlant sur moi. Un plus puissant physiquement que les autres me soulèvent et m'envoie valdinguer de l'autre côté du bar. M'écrasant contre les innombrables bouteilles sur les étagères, le tout éclate et me retombe sur le coin de la gueule tandis que je disparais à la vue de tous.

Ce n'est pas si mal comme position, à plat ventre, au milieu de morceaux de verre, avec l'estomac tout retourné. Il s'en sort comment le balafré ?

Sujet: Re: 'tain... encore un ! [Crixus] Lun 11 Mar - 21:04

Un Roi et rien d'autre hein ? Ce foutu crétin de blondinet s'est donc bien foutu de sa gueule et en beauté. Et ça, il l'oubliera pas. C'est clair que s'il le recroise, ça sera beaucoup plus expéditif. Ce n'est là après tout qu'un grief de plus contre ce type qui s'était joué de lui, à lui envoyer des soldats gigantesques à la tronche plutôt que de se battre lui-même, que de prendre des risques. Ouais, c'est sûr, lors d'une nouvelle rencontre Koshiro et Borick auraient à causer. Et il ne serait plus question de simplement jouer et s'amuser, clairement. L'incendiaire n'aime réellement pas qu'on se foute de sa gueule, et il a bien l'intention de le prouver à ce prétendu Empereur. Enfin, le doute subsiste toujours, ça pourrait très bien être Crixus qui lui raconte de la merde après tout. Mais tant qu'il n'en a pas plus de preuves, autant faire confiance à celui qui lui paie des coups plutôt qu'à celui qui a préféré fuir avant de se faire décoiffer...

En parlant de ça d'ailleurs, il faut croire que ça va pas tarder à déménager dans le coin. Crixus est en train de se faire embrouiller, tandis que le Jimushi ne cherche même pas à s'en mêler, buvant le verre qui vient de lui être apporté. Après tout, tant qu'il n'est pas directement concerné, pourquoi s'en préoccuper, hum ? Oui... Jusqu'au moment où le gorille servant de videur vient lui poser son énorme paluche sur l'épaule.

Qu'est-ce que j't'avais dit toi ? Bas les pattes le macaque !

Mais celui-ci n'est apparemment pas venu pour discuter, son poing s'abattant en direction du visage du Jimushi. Mais le déséquilibré notoire est plus rapide et cogne le premier, d'un coup de pied dans l'abdomen l'envoyer fracasser un mur qu'il traverse au passage. Pas question de retenir son coup, et niveau brutalité pure, Koshiro est très loin d'être un enfant de chœur. Reniflant négligemment comme si de rien n'était, il se munit d'un cigare qu'il se carre entre les dents avant de l'allumer tandis que la situation vire peu à peu en bagarre générale à laquelle il ne pourra sans doute pas échapper. Sans jeter un seul regard à son camarade de beuverie pour voir où il en est, il lui jette pour seule considération :

Hé mec ! j'me casse, ça pue carrément trop la mort dans c'bouge !

Pourtant, compte-tenu de la situation, il pourrait paraître compliqué de s'en sortir aussi simplement. C'est sans compter sur son énergie spirituelle qui s'élève soudainement, faisant s'envoler immédiatement la température. Et à première vue, personne dans cet endroit ne possède l'énergie suffisante que pour pouvoir l'approcher sans dégât... De plus, le balafré est aussi rapide que puissant, et de ses poings il se fraye rapidement un chemin. Ainsi se termine donc la rencontre entre Koshiro et Crixus...

Sujet: Re: 'tain... encore un ! [Crixus] Dim 17 Mar - 17:46

Étalé derrière l'autre côté du comptoir, je rigole bien. Un rire traduisant à quel point cela pouvait m'avoir manqué de frapper une personne sans vouloir la tuer. Depuis que je suis devenu un Hollow, je cogne pour tuer les personnes se révélant être mes proies. Toutes sans exception. Aujourd'hui, bien que ma race n'a subis aucun changement et qu'un monstre affamé habite toujours mon être, je le contrôle et ne me laisse pas dicter mes actes par cette faim. Chose que je n'aurais jamais cru possible si je n'avais pas rencontré cet homme, Koshiro. Évitant tout contact avec les autres, fuyant les situations risquant de virer au combat, même la plus simple altercation comme celle-ci. Car il s'agissait bien de cela, un accrochage entre deux personnes ivres, deux âmes perdues de Karakura. Enfin... en relevant la tête pour admirer la scène se déroulant sous mes yeux, je comprenais que cela avait tourné en bagarre générale.

Enfin, la surprise vint du balafré avec qui je discutais il y a de cela quelques minutes. Lui qui m'avait l'air bagarreur s'était contenté de frapper le gorille surveillant les entrées et sorties de l'établissement, avant de... Bordel ! Cette chaleur... cette pression spirituelle... c'gars-là n'était clairement pas normal ! Pas un simple humain pouvant distinguer et entendre les morts. Elle écrasait la mienne sans mal et je ne pus que l'observer se frayer son chemin jusqu'à la sortie, puis disparaître. De mon côté, une telle hausse de la température avait fait apparaître les premières gouttes de transpiration perlant sur mon visage. Affalé sur le comptoir, tentant encore de comprendre l'origine d'un tel pouvoir, j'observais quelques malheureux se relever avec difficulté. La plupart des types n'avaient pas tenus le choc, sombrant désormais dans l'inconscience. D'autres avaient immédiatement déguerpi, ne souhaitant pas en ramasser davantage.

Ce qui m'amenait moi, reprenant difficilement mes esprits, allant même jusqu'à descendre une bouteille de saké traînant par là, face à une dizaine de types pas franchement taillés pour la discussion. L'envie de tous les coller à terre était bien présente, mais cela n'allait pas plus loin. Il n'y aurait aucune mort aujourd'hui. Pas de mes mains en tout cas. Esquissant un sourire en constatant qu'ils comprenaient qu'ils étaient tous considéré comme mes adversaires, je m'élançais aussitôt dans le tas. Un sonido permettant de faire le déplacement en une fraction de seconde. Ainsi au milieu du groupe, je frappais dans la rotule d'un premier homme, brisant les côtes d'un second, avant d'envoyer valdinguer au loin un troisième d'un coup de pied puissant. Les trois s'écrasèrent dans le décors déjà bien amoché par les actions précédentes. Les flammes faisaient leur apparition et le personnel du bar/casino ne pouvait rien pour éteindre le feu.

Rester combattre ici était stupide et amusant. Principalement suicidaire en réalité. La vitesse à laquelle se propageait l'incendie réduisait drastiquement les échappatoires. Plus aucun d'entre nous n'était habité d'intention hostile et tous entreprirent de prendre la fuite du mieux qu'il le pouvait. Ainsi se concluait cette rencontre un brin spéciale avec l'incendiaire...

Citation :: Rp terminé.

Sujet: Re: 'tain... encore un ! [Crixus]

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'tain... encore un ! [Crixus]

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