Après avoir rencontré la capitaine de la 8ème division, Nakatoto Otsu et le capitaine de la 9ème division, Yakushiji Tenzen, Uragami continua à faire ce qu'il appelait "sociabiliser", un mot qui lui était étranger en temps normal mais il faisait parfois mine d'être un minimum sociable pour bien se faire voir. Il traversa le Seireitei jusqu'aux quartiers de la 11ème division, là ou il avait rendez-vous avec son capitaine, Kiryû Shinjirô. Cette fois il avait pris la peine de se renseigner un peu sur son passé et sur ce qu'il était aujourd'hui. Jusque là, Uragami n'avait eu trop le temps à consacrer à ce genre de choses mais il lui apparaissait aujourd'hui important, étant donné ses places (être vice-capitaine et en plus de la 2nde division), d'en savoir un peu plus sur ses confrères. Il s'était donc introduit dans différents endroits afin de lire des documents confidentiels (en espérant que personne ne s'en apercevrait) et parlé avec des personnes pour en savoir plus. Kiryû Shinjirô semblait être une parfaite copie de Zaraki Kenpachi, une brute géante animée par la rage des combats, aussi grand que fort, et comme l'ancien capitaine de la 11ème, il n'était qu'un hors la loi avant d'être à sa place actuelle qu'il a gagnée grâce à un combat féroce contre Ikkaku. Aujourd'hui il semblait être une personne respectée (et crainte).

Uragami était un peu comme un vieux pépé par moment, il aimait marcher tranquillement, il n'utilisait que rarement son shunpô, à part quand il était très en retard (ce qui arrivait tout de même de temps en temps étant donnée son organisation désastreuse et qu'il avait tendance soit à s'endormir soit à se blesser à cause d'une quelconque maladresse juste avant de partir). Il aimait donc marcher tout en réfléchissant. Il traversa la 11ème division tout en observant autour de lui, il croisa quelques shinigami aux airs renfrognés et prêts à en découdre à la première occasion, de vrais clichés ambulants. Il fut surpris aussi par la quantité de salles d'entrainement qu'il a pu voir, des bruits de combats et des cris résonnaient d'un peu partout. Il ne connaissait la 11ème que de réputation et constata que celle-ci semblait véridique.

Bref, il arriva enfin au quartiers du capitaine et frappa à la porte.

Il s’emmerdait… C’était en rien un reproche, bien sûr, seulement il y avait des journées plus chargées que d’autres et malheureusement pour le colosse, aujourd’hui, il n’avait pratiquement rien de prévu. Etait-ce pour cela qu’il avait accepté de rencontrer le Lieutenant de la Seconde Division ? Sans le moindre doute. Lui qui détestait ce genre d’échange, il avait presque hâte de voir le type débouler dans son bureau. C’est pour dire comme il se faisait chier quoi.

Bras dans le dos, regard braqué vers la cour où s’entraînaient certaines de ses gars, il entendit les coups à la porte. Se détournant du spectacle qui se déroulait en contrebas, il attrapa un cure-dent qu’il plaçait aussitôt entre ses mâchoires, réflexe qu’il avait depuis des décénnies maintenant et qui lui permettait de se concentrer au mieux. Rituel particulier, évidemment, mais chacun ses tics.

- Entre !

Pas besoin de longs discours pour inviter une personne à entrer dans son bureau. Shinjirô n’étant pas un homme porté sur le cérémoniel, il préférait aller droit au but et attendait à ce que ceux qui s’adressaient à lui face de même. Cela pouvait surprendre mais l’homme était ainsi et généralement, on se pliait à ce qu’il disait. Après tout, il fallait être fou pour vouloir défier le Kenpachi et sa réputation n’était plus à faire dans le Seireitei. Droit, il l’était. Et sa franchise en avait secoué plus d’un depuis sa prise de fonction.

Alors que l’homme pénétrait dans son bureau, Kiryû l’observait. S’il ne savait pas réellement ce que lui voulait ce gars, il savait déjà qu’il appartenait à la Seconde Division. Ce qui lui rappelait l’étrange Capitaine qui avait officié un tant à la tête du groupe des espions – c’est ainsi que le Kenpachi nommait les Shinigamis de la Seconde Division, trop discrets à son goût – et qui avait en quelque sorte disparu. Une malédiction à dire vrai tant les Capitaines étaient sujets à cela depuis quelques temps. Haussant les épaules, il sortit de sa réflexion personnelle pour s’adresser directement à l’homme face à lui. Il ne se souvenait évidemment plus de son nom mais ce dernier ne manquerait pas de le lui rappeler, il en était persuadé.

- Alors c’est toi le Vice-Capitaine de la Deuxième ? Si tu veux, pose ton cul sur une chaise, tu seras peut-être plus à l’aise. Tu vas en profiter pour me dire ce que tu me veux… J’avoue que j’ai aucune idée de ce qui t’amène ici.

Là où la plupart offrait du thé ou autres choses de ce genre, Shinjirô se contentait d’entrer directement dans le vif du sujet. En espérant que ce dernier soit plus intéressant que son ancien Capitaine… Shinjirô se souvenait encore de la lavette que c’était et ne put s’empêcher de ricaner en repensant à la belle tête d’abruti de celui-ci.

Un colosse, c'était le mot juste. Un véritable colosse ouvrit la porte. Uragami regardait devant lui et voyait un torse, il devait lever la tête pour voir le visage de l'interlocuteur. Pourtant il n'était pas homme petit, 1m85 c'est très honorable. Mais lui, un vrai géant. Même le cure-dent dans sa bouche semblait énorme, il se dit intérieurement qu'il n'aimerait pas être à sa place.

- Entre !

Dit-il d'un ton sec. Ma foi, la surprise de la taille passée, le bougre était très direct (comme on pouvait s'y attendre) mais ne semblait pas spécialement méchant. Uragami s'exécuta de lui-même, ses jambes avaient bougées toutes seules en fait, c'était le genre d'ordre qu'on suivait.

Il y eut un silence pendant quelques secondes, quelques secondes qui parurent très longues. Ne sachant que faire ni que dire, d'ordinaire quand on arrive quelque part on offre du thé, lui il était là et regardait dans le vague. Uragami allait balbutier quelque ânerie quand le géant prit la parole et le fit sursauter (mais il dissimula cela avec un sang froid à toute épreuve).

- Alors c’est toi le Vice-Capitaine de la Deuxième ? Si tu veux, pose ton cul sur une chaise, tu seras peut-être plus à l’aise. Tu vas en profiter pour me dire ce que tu me veux… J’avoue que j’ai aucune idée de ce qui t’amènes ici.

Sa voix était forte, ni grave ni aigue, juste forte, tout comme son ton autoritaire. Ce n'était pas quelqu'un qu'on pourrait prendre dans la 2nde division, aucun doute là dessus, il suffirait qu'il se montre pour que des centaines d'ennemis déboulent, ça ne serait surement pas pour lui déplaire... --" un vrai Kenpachi, pas de doute là dessus. Si Tenzen lui rappelait notre regretté Yama-jii, Shinjiro lui rappelait Zaraki Kenpachi, bien qu'il ne l'eut jamais rencontré, sa légende avaient dépassées les frontières du Rukongai.

- Uragami Akucho, vice-capitaine de la 2nde division, enchanté de vous connaitre Kiryû-taishô. Si ça ne vous dérange pas, je préfère poser mon cul par terre, depuis ma rencontre avec Yakushiji-taishô j'ai pris l'habitude de m'asseoir en seiza. De plus, en territoire hostile il n'y a pas de chaise, il faut bien s'asseoir quelque part.

Bref, ce que je fais ici? J'ai pris mon poste récemment donc les conventions sociales veulent que je fasse la connaissance de tout le monde. Et puis si nous sommes amenés à partir en mission quelque part, il vaut mieux se connaitre un minimum avant de devoir collaborer. Vous ne pensez pas? Je vous rassure, cela ne m'enchante pas plus que vous, je ne suis pas un grand bavard non plus et les relations sociales m'ennuient profondément mais les temps sont calmes et je prends mon rôle très à coeur donc je viens me présenter.

"Vivement que j'ai fait la connaissance de tout le monde --" se dit intérieurement Uragami. La tension était retombée, il s'était habitué à l'impressionnant haori du capitaine et il ne se sentait pas aussi mal à l'aise avec lui qu'avec les 2 autres d'avant. Peut-être à cause de sa droiture, il ne semblait pas passer par 4 chemins, si il avait quelque chose à dire il le disait, c'était une qualité qu'Uragami appréciait en général, au moins il ne lui cacherait rien.

Poser son cul par terre ? Voilà quelque de bien particulier mais le colosse n’émit qu’un grognement en guise d’acceptation. S’il préférait cela, qu’il en soit ainsi. Pour dire vrai, Shinjirô se foutait royalement de ce genre de détail, prêtant plutôt attention à ce qu’il disait. Mais déjà, Akucho venait de perdre de précieux points en expliquant clairement qu’il prenait exemple sur ce vieux con de la Neuvième. Si l’animosité de ces deux là était à son comble, ce n’était pas sans raison. Et une fois encore, l’on pouvait distinguer les différences qui existaient entre les deux taishô. Même dans leur manière d’accueillir les autres.

Quant à son exemple, cela fit sourire le colosse. Il est vrai qu’en territoire ennemi, on ne pouvait réellement se poser. Mais tout de même, il était au sein du Gotei. Cela faisait sans doute partis de son entraînement quotidien et le colosse savait comme il était primordial de rester toujours en alerte. Si cet homme réagissait ainsi pour garder le contrôle, alors il méritait le respect. S’il agissait pour plaire à l’autre demeuré de la Justice, là on avait un problème.

- Le tour des divisions hein ? Ca doit pas être drôle tout le temps… J’te plains, mec.

Lui n’avait pas été obligé de faire cela. Lui, on lui avait rapidement lâché la grappe, les Shinigamis préférant éviter celui que l’on nommait « Kenpachi » non sans raison. Si son accession au pouvoir avait été violente, ce n’était pas sans raison. Et les autres n’avaient été que soulagé de voir Noboru, lieutenant de la Onzième, se déplacer pour faire connaissance. A ce souvenir, le sourire réapparut sur le visage de Shinjirô. Son ami était généralement saoulé par ce genre de mission. Et on peut dire que le colosse sautait sur la moindre occasion qui se présentait à lui pour envoyer Nobo au charbon.

- Et t’en est où alors ? Visiblement t’as déjà vu l’autre coincé de Tenzen… Le plus dur est fait en quelque sorte. Perso, même si t’as raison lorsque tu parles de missions communes et tout, je préfère éviter les trucs qui m’emmerdent. D’ailleurs, z’etes pas censé travailler dans l’ombre vous ? Ton ancien Capitaine n’arrêtait pas de vanter les talents de tes gars pour ce qui était l’infiltration. Il avait pas mal d’idées aussi pour le Seireitei. Mais de toi à moi, elles étaient foireuses. T’as l’air d’avoir la tête sur les épaules mon gars. C’est pas plus mal… La Seconde a besoin d’avoir quelqu’un qui tient la route.

Il le pensait réellement. Faut dire que vu les cas sociaux qu’il avait croisé ces derniers temps, il espérait que les choses se calmeraient un peu. Ce type semblait être responsable. Et si ce terme paraissait parfois étrange pour le colosse, il n’en restait pas moins un adepte lorsqu’il s’agissait de diriger des hommes. On avait beau dire, Shinjirô tenait d’une main de maître les gars de sa division et ceux qui faisaient n’importe quoi le payaient très chers. Pour preuve ceux qui avaient désertés et qui avaient été punis pour ce comportement indigne d’un Shinigami. Encore pire pour un Shinigami censé être envoyé en première ligne. Sur ce sujet très précis, Kiryû portait une attention extrême aux comportements de ses gars et il savait que Noboru faisait de même. La discipline au sein d’un tel groupement était primordiale pour éviter les problèmes. Et si leur réputation était mauvaise, c’était en partie à cause du passé et de ses prédécesseurs. Bien sûr, lui aussi était un habitué du combat. Mais un bon Kenpachi ne pouvait faire autrement.

Uragami observait le capitaine qui souriait de temps en temps tout seul, visiblement perdu dans ses pensées. Il se demandait qu'est-ce qu'il avait pu dire de drôle mais finalement il s'en fichait.

- Le tour des divisions hein ? Ca doit pas être drôle tout le temps… J’te plains, mec.

- La plupart sont vides donc ça va vite au final mais c'est vrai que ce n'est pas drôle.

- Et t’en est où alors ? Visiblement t’as déjà vu l’autre coincé de Tenzen… Le plus dur est fait en quelque sorte. Perso, même si t’as raison lorsque tu parles de missions communes et tout, je préfère éviter les trucs qui m’emmerdent. D’ailleurs, z’etes pas censé travailler dans l’ombre vous ? Ton ancien Capitaine n’arrêtait pas de vanter les talents de tes gars pour ce qui était l’infiltration. Il avait pas mal d’idées aussi pour le Seireitei. Mais de toi à moi, elles étaient foireuses. T’as l’air d’avoir la tête sur les épaules mon gars. C’est pas plus mal… La Seconde a besoin d’avoir quelqu’un qui tient la route.

- Vous semblez avoir certaines interrogations à mon sujet, ça me fait plaisir, je vais donc répondre à vos questions en essayant d'être précis. Tout d'abord, j'ai déjà rencontré la Capitaine de la 8ème et le Capitaine de la 9ème, avec vous ça fait 3. Je n'ai pas trouvé l'entretien avec Tenzen spécialement difficile, même plutôt agréable, j'aime la compagnie de personnes droites et respectées, on a souvent beaucoup à apprendre d'eux. Comme je l'ai dit précédemment, je prends mon rôle très à coeur donc je ne me défile pas devant les trucs emmerdants, si nous ne nous connaissons pas, il pourrait y avoir des incompréhensions qui peuvent coûter la vie à de nombreuses personnes lors d'une mission, je préfère éviter cela. Maintenant que je vous ai rencontré, je suis davantage en mesure de pouvoir prédire ce que vous feriez, et donc de pouvoir réagir en conséquence si nous n'avons pas moyen de nous contacter (ce qui est fréquent dans notre division lorsque nous sommes infiltrés).

Pour ce qui est d'agir dans l'ombre, c'est vrai. Notre rôle est principalement de passer avant tout le monde et de faire des rapports les plus précis possibles sur les unités ennemis et leurs déplacements. Cela ne se limite évidemment pas qu'à ça mais en temps de guerre c'est ce que nous faisons. Le rôle de certains d'entre nous (dont le mien) est aussi de neutraliser certains ennemis stratégiques qui pourraient devenir ennuyants ou de les capturer le plus discrètement possible. Je dirais que dans un sens, votre rôle et le nôtre sont totalement opposés mais complémentaires et indispensables.

Ne l'ayant jamais rencontré, je ne peux juger mon prédécesseur en tant que commandant de la 2nde division, peut-être qu'il avait ses raisons d'agir ainsi dont nous en ignorons la nature. Mais de ce que j'ai entendu dire il avait un comportement et une mentalité qui n'était pas dans l'esprit de cette division. En tout cas j'apprécie le compliment, j'ai la tête sur les épaules mais je ne suis que le vice-capitaine, si un capitaine venait à m'être attribué je serais sous ses ordres... je ne peux prédire si lui, aura la tête sur les épaules. Pour ma part j'ai quelques idées aussi mais je ne suis encore que trop nouveau pour pouvoir mettre cela en place tout de suite, j'attendrai quelques temps avant d'en faire part aux hauts placés (d'autant que certains points méritent encore quelques réflexions).

Visiblement, partout où Uragami passait, on lui parlait des déboires de l'ancien capitaine. Son projet de diviser la 2nde division était également en partie repoussée à cause de cela, tant que cet énergumène n'était pas totalement oublié, il avait peur que sa demande soit refusée. Quelque part ce n'est pas plus mal, ça va lui permettre d'avoir plus de temps pour préparer quelque chose d'encore plus solide.

En ce qui concerne Kiryû, il n'est pas difficile à prévoir, ses pensées semblent être limitées au combat, un vrai Kenpachi. Uragami était satisfait de cette rencontre, il se sentait désormais plus à l'aise à ce poste maintenant qu'il en avait rencontré les principaux capitaines. Il aimerait cependant rencontrer également Noboru, le lieutenant de la 11ème, son rôle est également important et comme il va de paire avec cette brute épaisse qu'est Kiryû Shinjiro, il espère que ces 2 là sont complémentaires et que Noboru est plus tempéré et réfléchi.

- J'aimerais, si possible rencontrer votre vice-capitaine et ami, Kyûsei Noboru, savez-vous où je peux le trouver?

Ainsi donc pensait-il pouvoir prédire ses réactions si combats il y avait… Cette remarque était amusante au possible et en disait long sur le caractère de la personne qui se dressait face à lui. Il était sûr de lui, sûr de ce qu’il observait chez les autres, ne mettant pas un seul instant en doute ses capacités d’analyse. Une assurance sans doute nécessaire dans la division où il se trouvait mais relativement dangereuse. Car si en effet il n’était pas difficile de lire dans les réactions de Shinjirô, c’était tout de même présomptueux de croire qu’il n’était pas capable de tempérance. S’il n’était pas le plus malin de tous, le colosse possédait au moins cet instinct inné du combat, faisant de lui un adversaire surprenant, n’en déplaise à ceux qui osaient le juger trop promptement.

Pour le reste, il appréciait cette petite discussion. Mine de rien, cet homme démontrait une envie de bien faire qui était aujourd’hui indispensable pour maintenir la Soul Society à flot. Le géant le savait et c’est pourquoi il se montrait si dur avec les gars de sa propre division. S’il ne connaissait la Seconde que par réputation, il savait qu’elle était incontournable lorsqu’il était question de sécurité du Seireitei. Rien que pour cela, même si ça lui pesait, il ne mettrait jamais en doute l’utilité d’une telle équipe. Et il n’avait pas forcément tort en parlant de complémentarité. Même si aux yeux de Shinjirô, toutes les divisions étaient liées à la sienne. Ce qui rendait les relations plus tendues que jamais, les autres ne pouvant intégrer qu’ils aient besoin des « bourrins de la Onzième ».

- T’as raison d’attendre. Ils sont pas très portés sur l’écoute depuis quelques temps. Faut dire que les multiples trahisons et autres invasions en tout genre n’ont pas arrangés les choses. M’enfin je me fais pas de soucis. On va gérer tout ça !

Finalement, cet homme lui demanda où trouver Noboru. Là, pour le moment, Shinjirô était bien incapable de le lui dire, lui-même ne sachant pas où se trouvait son ami. Mais il ne put s’empêcher de l’imaginer en train de se cacher pour éviter la capitaine de la Huitième Division, et cela lui arracha un petit rire. Se doutant que cela pouvait décontenancer le Lieutenant de la Seconde, il reprit presque aussitôt :

- Aucune idée mon gars. On est pas marié hein, il me dit pas toujours où il va. Mais j’peux peut-être t’aider… Soit tu cherches Otsu et tu lui demandes. Ou sinon, tu jettes un œil vers nos terrains d’entraînements. Il doit encadrer les échanges lorsque je suis pas là. Va falloir chercher quoi…

Un capitaine qui ne sait pas où est son lieutenant? Décidément cette 11ème division est atypique. "Ou alors c'est peut être moi?", se dit Uragami. Il s'imagine que si un jour il est capitaine et qu'il a un lieutenant sous ses ordres, il saura ce qu'il fait à tout moment, mais après tout c'est normal pour la 2nde de faire des rapports et de savoir un maximum de choses. Dans la 11ème, ils sont presque indépendants les uns des autres mais pourtant ils ont un très bon esprit de camaraderie. Il ne savait pas trop comment exprimer ça mais ça lui plaisait cette liberté et cette confiance qu'ils avaient les uns envers les autres.

Enfin bref il était temps de partir, il se leva difficilement, s'asseoir ainsi demandait une certaine habitude qu'il n'avait pas encore et ses jambes étaient engourdies les premières secondes. Mais il finit par arriver à se redresser.

- Je vais faire mieux que ça. Je m'ennuie un peu en ce moment donc je vais essayer de le repérer à son Reiatsu, ça me fera un peu d'entrainement même si cela risque d'être assez difficile vu que je ne l'ai jamais rencontré. Au pire si je ne le trouve pas, j'essaierai de repérer celui d'Otsu. Si vous le voyez avant moi, faites juste un appel avec votre Reiatsu en le renforçant, maintenant que je vous ai rencontré, il me sera facile de vous identifier car il est très particulier.

Je vous remercie de votre accueil Kiryû-taishô, je m'en vais de ce pas chercher votre second. Au plaisir de vous revoir.

Il s'inclina pour saluer poliment et franchit la porte.

Akucho, sur le forum la limite est de 10 lignes minimum pour un RP. Là, tu n'as même pas 4 lignes. Merci donc d'éditer au plus vite afin de régulariser ça.