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 Tatsugami Shogo [Terminé]

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Tsunemi Mai
Tatsugami Shogo [Terminé] Shi-shi
Tsunemi Mai
Rang : x

Messages : 81
MessageSujet: Tatsugami Shogo [Terminé]   Tatsugami Shogo [Terminé] Icon_minitimeJeu 28 Mar - 16:23

Tatsugami Shogo

    Âge : 73 ans
    Race : Shinigami
    Siège demandé : 5ème siège de la 8ème division

    Description de votre personnage :

    Il a 73 ans mais en paraît 26. Shogo est un homme longiligne, mesurant environ un mètre quatre-vingt cinq. Il se dégage de lui une aura de charisme encore renforcée par sa propension à la grandiloquence et aux sourires charmeurs. Il porte les cheveux mi-longs, soigneusement désordonnés, d'un châtain profond. Il a également les yeux vairons, chose rare, qui ont une nette tendance à s'attarder sur les attributs les plus appréciables de la féminité de ses consœurs Shinigamis, y compris sa capitaine -Surtout sa capitaine-. Toujours les mains dans les poches, il porte un Shihakusho standard et une paire de sandales. Sa réputation d'homme à femmes et de pervers est bien connue de tous les membres féminins du Gotei 13, ce qui ne l’empêche pourtant pas de toujours passer la nuit accompagné. Il multiplie d'ailleurs les stratagèmes pour parvenir à ses fins, et le pire, c'est que ça marche. D'apparence malingre comme ça au débotté, il dispose cependant d'une musculature tout en longueur qui laisse présager qu'il n'a pas obtenu le titre d'officier de siège comme on obtient un jouet dans un paquet de céréales. Enfin, son corps est presque intégralement recouvert de tatouages, représentant des dragons, des oiseaux tropicaux et des femmes dévêtues.

    Description de votre Shikai:

    Bimu no Obake (La poutre hantée)

    Ce nom un brin retors reste énigmatique, d'autant que le cinquième siège ne maîtrise pas le bankai. Sous sa forme scellée, il s'agit d'un Katana ouvragé aux motifs vaguement moyen-orientaux, le tsuba ovale et le tsuka recourbé couvert d'un Mekugi vert sombre. Le tsuka et le tsuba sont couleur bronze, mais la lame est quant à elle d'acier brillant, toujours affûtée par les soins de son propriétaire. Le fourreau est une véritable pièce de collection, car comme on dit toute bonne lame se doit de se sentir bien dans son antre. Le fourreau, donc, est fait d'ébène, avec des motifs en arabesque plaqués or. L'ensemble donne à cette forme scellée un aspect clinquant, qui aurait fait le bonheur de n'importe quel Yakuza. Ce qui est, dans le cas de Shogo, approprié.

    Shikai : Bakuhatsu, Bimu no Obake (Explose, Bimu no Obake)

    Sous cette forme, Bimu no Obake devient une sorte de Kyoketsu Shoge, une arme composée d'un couteau-kama et d'un anneau aux bords tranchants reliés par une chaine. Tout ce petit monde est en apparence en bronze, et la garde du couteau est là encore recouverte d'un Mekugi vert sombre. Utilisée comme projectile, poignard ou grappin, cette arme polyvalente est maniée avec expertise par Shogo, en complément de sa maîtrise exceptionnelle du Wushu et de la boxe Wing chun. Ses capacités spéciales sont assez simplistes, puisqu'elles consistent en des plaies bien plus difficiles à cicatriser que la moyenne. Le but est donc de vider l'adversaire de son sang.

    Spoiler:

    Histoire :

    Ce qu'il est important de comprendre au sujet de Shogo, c'est que sa vie humaine, bien qu'il n'en aie pas vraiment de souvenirs, a gardé une influence palpable sur sa moralité et son caractère. Né en 1942 à Tokyo pendant la seconde guerre mondiale, Mimura Shintaro eut une enfance difficile, dans le sens ou sa mère était non seulement pauvre mais autoritaire et désagréable. Il allait dans les écoles les moins cotées, mais sa génitrice exigeait déjà de lui la perfection dans ses résultats, lesquels ne l'intéressaient absolument pas. Le manque de présence masculine à la maison avait de plus le don d'aggraver les humeurs de la mère, qui par conséquent battait le fils. Pas de chance.
    Son père, un soldat lambda de l'empire, avait trouvé la mort lors de la célèbre bataille d'Iwo Jima, ayant été parmi les premiers à se faire sauter avec une grenade en beuglant « Banzai ». Un véritable héros, avaient assuré les officiers à sa mère. Lui, ne l'ayant jamais connu, restait sur l'idée qu'il avait sûrement été en mesure de féconder sa mère, mais que c'était là son seul haut fait dans la vie. Vu la gorgone, ça n'avait pas du être facile. Considéré un temps comme un fils à maman, il avait changé la donne à l'adolescence en étant un véritable caïd des années 50. Il écoutait Elvis, portait la banane, et compensait sa stature physique de phasme par une agressivité hors du commun et une libido déjà débridée. Il se fit renvoyer. Puis il se fit re-renvoyer. Il mit une camarade de classe enceinte à seize ans, et elle avorta deux mois plus tard. Le rêve.
    C'est justement vers seize ans que le jeune Shintaro fit la rencontre de sa vie : Fujita Yoshito, un homme qui avait fait l'exploit de tous les étaler à un contre cinq un jour ou ils vadrouillaient à la recherche d'une connerie a faire avec sa bande.

    -

    Le goût du sang me fit esquisser une grimace, et j'avais malgré moi la vue brouillée par les larmes. Je venais à peine d'émerger et j'avais déjà la sensation inconfortable d’être assis sur du bitume, affalé contre un parapet en bois. Je me redressai avec peine, cette manœuvre m'arrachant un grognement. Un rapide constat s'imposa d'emblée : on avait ruiné mon brushing. C'était impardonnable. Et deuxième constat : Shinji, Shuya et Kazuo étaient tous dans un état semblable, le dernier des trois étant étalé face contre terre au milieu de ce qui semblait être trois de ses dents. Une odeur piquante m'agressa les narines.

    - Yo.

    Tournant la tête, ma mémoire revint. On avait essayé de racketter ce type, comme ça, pour passer le temps. Il avait des lunettes noires et un imper et il faisait le pied de grue dans une allée. Cette allée. Je l'avais poussé. Il m'avait poussé. Je lui avais envoyé une droite, il l'avait déviée. Bref, on s'était fait dérouiller. A présent, écarquillant les yeux, je comprenais pourquoi. L'homme, en T-Shirt sans manches, était baraqué et ses bras étaient couverts de tatouages colorés. Un flingue était suspendu à sa bretelle, et une clope se consumait lentement entre ses lèvres, le nimbant d'une aura de fumée blanche. Son imper reposait à coté de lui sur le muret ou il était assis. Il ne payait pas de mine avec, mais sans... Il était aisé de comprendre qu'on avait essayé de dépouiller un Yakuza. Et qu'on avait été chanceux de ne pas se prendre une prune entre les deux yeux. Il se marrait, alors je me marrais aussi. J'avais toutes mes dents, moi.

    - Merde, t'es un cas toi. Tu nous a vraiment dérouillés. T'es avec « eux » pas vrai ?

    J'essayais de me la jouer cool, comme après un combat de wushu. Je faisais partie du club de l'école, et j'étais assez fier de mon statut de champion du district. Mais ce type... Il ne se démonta pas et ne s'énerva pas, et lâcha simplement.

    - T'es perspicace gamin. Mais si je vous ai laissés en vie, tes potes et toi, c'est parce que je pense que vous êtes assez qualifiés pour me rendre un petit service.

    J'avalai ma salive avec difficulté. Mes potes étant toujours dans les vapes, j'avais l'entière responsabilité de la suite.

    - Qu'est-ce que tu veux, mec ?

    Il me balança un sachet fermé avec soin, contenant une poudre blanche que ma culture littéraire pourtant limitée m'aida pourtant à identifier rapidement. Je relevai des prunelles pleines d'interrogations vers le type, qui s'éloignait déjà. Avant de disparaître au coin de l'allée, il me lança

    - J'en veux 20 000 yens d'ici a la fin de la semaine, c'est vu ? Ou je vous retrouve et on se fait une deuxième session chiffons.

    Ce jour là j'avais filé directement dans ma chambre et avait prétendu à mon furoncle de mère que je n'avais pas faim. Fébrile, sachet entre les mains, je ne pus fermer l’œil. J'étais pris au piège par un autre style de gang. Je n'avais rien dit aux trois autres, préférant les laisser en dehors de tout cela.

    -

    Finalement, et vous l'aurez sans doute deviné, Shintaro eut bien vite les 20 000 yens, mais sa collaboration avec le syndicat du crime ne s’arrêta pas en si bon chemin. Yoshito avait un sens des affaires plutôt aigu, et le pognon en main, il avait détecté le potentiel du lycéen. On ne lâchait pas un aussi bon revendeur comme ça. Alors le jeune homme avait mené une double vie, se faisant des sous sur ses parts de bénéfice, achetant tous les disques qu'il voulait et faisant danser les filles dans les bars du coin. Après tout, il avait de quoi leur payer des verres, il en profitait. Il eut finalement son diplôme, et quitta le lycée en dealer confirmé.
    Il ne prit même pas la peine de chercher à continuer ses études ou de trouver un vrai boulot. Il avait fait son choix, et ce choix excluait d'office sa mère, qui un beau matin eut la surprise de trouver la chambre de son souffre-douleur vide et sans explications associées. Avec ses économies, il avait acheté un petit appartement, et avait embrassé pleinement sa nouvelle vie en tant que membre du gang Inagawa, expérimentant ainsi et pour la première fois la douleur du tatouage rituel. Au quartier général, il apprit bien vite que Yoshito était le premier lieutenant de son clan, et que lui était un simple fantassin, un petit frère parmi les autres. Il devrait faire ses preuves, et en général on faisait ses preuves dans le sang chez les Yakuza. Il apprit le maniement du pistolet. Il aima ça. Et il put mettre en pratique son Wushu sans en appliquer les règles, ce qui rendait cet art martial encore plus jouissif. Il prit part à toutes les opérations d’extorsions de fond, et son agressivité lors des affrontements entre gangs lui valut bien vite le titre de « grand frère », ce qui fut sa fierté tout au long de sa courte vie. Il ne respectait pourtant que peu le code des yakuza, draguant sans vergogne les copines des autres et s'amusant à faire peur aux civils en pleine rue. Heureusement, il avait la protection et l'influence de Yoshito, alors ses acolytes ne lui faisaient que très rarement de remarques à ce sujet. Les années 60 étaient arrivées, et Shintaro écoutait maintenant les Beatles à plein volume dans son appartement. Ce fut ce qui causa sa perte, malheureusement.

    -
    J'étais étendu sur mon lit, et j'écoutais avec délices un disque dont je ne comprenais presque rien aux paroles. Il devait être midi. Je n'avais pas vraiment l'intention de me pointer au QG, pourtant, du moins pas avant ce soir. Les choses avaient été plutôt calmes ces temps-ci, pas d'affrontements, pas de vraie résistance de la part des commerçants. Des sourires, du respect. C'était chiant à mourir, vraiment. Ayant été éduqué par une mère violente, j'avais l'habitude que mon quotidien soit plus rythmé, et au lieu de ça la vie défilait comme se consumait ma cigarette. Lentement. Je scandais parfois les paroles.

    - It's been a haaaard day's night...

    Je me redressai, machinal, alors que mon propriétaire frappait à la porte, s’annonçant de son habituelle et insupportable voix criarde et tremblotante. Du moins j'imaginais que c'était lui. Je mis ma fin de cigarette dans un cendrier, passai tranquillement un pantalon alors que John Lennon continuait de brailler, et allai ouvrir la porte, plantant mon regard dans...

    -

    La cigarette s'éteignit au moment exact ou Mimura Shintaro, grand frère du clan Inagawa, heurta le sol, ce qui restait de sa tête déformé par un affreux rictus. La porte claqua, l'immeuble sortant de sa torpeur pour contempler, blasé, ce qui dans la presse fut annoncé comme « un nouveau règlement de comptes entre gangs ». Le jeune homme était décédé deux mois après ses vingt-six ans, et une semaine après que les Inagawa aient « volé » un commerce sous la protection du clan Toa-Kai. Toute cette affaires semblait être une expédition punitive, trois autres Inagawa ayant trouvé la mort ce jour là. Shintaro n'avait rien qui le retenait à cette vie, pas d’êtres aimés, pas de possessions à lui, pas de besogne laissée en plan. Rien. Lorsqu'il rouvrit les yeux, c'était au Rukongai, dans les ruelles poussiéreuses du treizième district. Il était vêtu d'un simple pagne, et ne savait pas vraiment ce qu'il faisait là, ni qui il était censé être. Il était étendu par terre. Il se passa la main dans les cheveux, les découvrant longs et fournis. Il était une nana ou quoi ? Dérangé par l'idée sans trop comprendre pourquoi, il fit un rapide examen de son propre corps, ce qui le soulagea et le laissa sans voix à la fois. Il était bien un homme, mais sa peau n'était qu'encre, des dragons entrelacés au souffle embrasé ornant ses deux avants bras. Qu'était-il ? Ce fut une voix amicale qui le tira de sa torpeur.

    - Viens, tu vas attraper froid si tu restes comme ça, ma maison n'est qu'à quelques pas d'ici.

    Une petite vieille, compacte, sa bonhomie encore accentuée par les petites rides autour de ses yeux, le dévisageait. Il se redressa, se grattant machinalement la tête pour enlever la poussière de sa longue tignasse.

    - Je suis ou ?

    La vieille lui répondit sans s’arrêter qu'il se trouvait chez lui et qu'il n'avait rien à craindre. Considérant cette information comme d'une sagesse indiscutable, il la suivit donc sans mot dire jusqu'à une bâtisse de bois dont le porche poussiéreux aurait mérité plus d'attention. Il cligna des yeux, découvrant un intérieur dénudé ou quatre personnes discutaient au coin d'un feu crépitant dans une âtre en pierre. La vieille les fit se retourner et leur expliqua que leur nouvel invité s'appelait Shogo et que désormais il allait habiter avec eux, et ce jusqu'à nouvel ordre. Les protestations furent vite étouffées, et notre tatoué comprit bien vite qui portait la culotte à la maison. Il s'appelait donc Shogo. Tatsugami Shogo, même. Il l'apprit plus tard lorsque des amis qu'il s'était fait dans le quartier se mirent à l'appeler Tatsugami-kun. Sa vie était tranquille, et il avait tout son temps pour apprécier les petites choses qui le rendaient heureux au quotidien. La démarche des jeunes femmes. La rondeur de leurs postérieurs. Leurs longues jambes galbées. La lourdeur et la perfection de leurs poitrines. Le soleil sur leur peau qui jouait à cache cache. Il aimait regarder les filles, plus que tout, et il se mit même à les dessiner au fusain, afin d'aider sa famille à subsister et de faire sa part. Il avait du talent. Il avait toujours le sourire aux lèvres et les gens du quartier l'aimaient beaucoup. Il était populaire et se sentait en sécurité. C'est fou comme un foyer aimant pouvait changer quelqu'un, pour peu qu'il se voie offrir une deuxième chance. Son seul trait relatif à sa vie passées était qu'il multipliait les conquêtes, et aussi qu'il valait mieux ne pas le chercher si on ne voulait pas passer sa semaine à recracher des lacets.
    Et c'est justement cette caractéristique qui l’empêcha de vivre une vie bien tranquille au Rukongai, sans personne pour l'emm****. Car un jour, un shinigami, ces types craignos en kimono noir, fit l'erreur de le dépasser à la poissonnerie, estimant que son rang le lui permettait. S'ensuivit une débauche de violence, le jeune homme faisant jeu égal avec un type qui, il l'apprendrait plus tard, était pourtant membre de la onzième division. Après l'avoir mis par terre, ce dernier, loin de lui cracher au visage, l'aida à se relever, et lui conseilla d'aller passer un examen.
    Un examen ? Il n'avait aucun problème. Il alla de suite en toucher deux mots à sa mamie, qui fut plus que ravie d'apprendre la nouvelle. Qu'est-ce qui clochait avec les gens, à la fin ? Cependant, en l'écoutant plus de trois minutes sans perdre son calme, il s’aperçut que ledit examen c'était pour savoir si il était digne ou non de se balader en kimono noir. Clignant des yeux, il s'indigna : c'était clairement un manque de respect, le type devait vouloir l'humilier en lui faisant comprendre qu'il n'avait même pas le cran et la niaque pour rejoindre sa bande de guignols.
    Sa grand mère lui intima gentiment de fermer son clapet, puis annonça, tout sourire, qu'en plus son « grand frère » Senji était déjà membre de cette petite bande. Il avait un grand frère, lui ? Il n'en croyait pas ses oreilles. On ne lui disait jamais rien, aussi. La famille était devenu très importante, pour le jeune homme, aussi décida t'il pour faire plaisir à mamie de marcher dans les traces de ce fameux Senji. Il se présenta dès la prochaine session à l'académie, manquant presque le début de l'épreuve en contant fleurette à une donzelle visiblement très intéressée par son charme naturel. Il quitta les gloussements pour l'austérité de la salle d'examens. Il eut aussitôt un sourire, plongeant dans le décolleté de l'assistante qui distribuait les tests écrits pour mieux s'y noyer. Il manqua, à cause de cette distraction, d’être recalé à la partie écrite, avant de triompher à la partie pratique étant donné qu'il voulait impressionner cette même assistante.
    Il fut certifié apte, apprenant du même coup qu'il avait une maladie répondant au nom de Reiatsu. Très inquiet, il fit des recherches à ce sujet, avant de découvrir qu'en fait, ça voulait dire qu'il était charismatique. Il prit ça comme un compliment. Il se fit d'ailleurs bien vite un groupe d'amis à l'académie, faisant figure d'idole auprès des élèves moins populaires. Il fit ses preuves durant les six ans de formation qu'il eut à suivre, faisant preuve d'une incroyable habileté dans le maniement du sabre et dans le combat au corps à corps. Le reste, il s'en fichait, ça impressionnait pas les poulettes. Poulettes qu'il appréciait au jour le jour, d'ailleurs, puisque nombreuses furent ses incursions en dehors des dortoirs, usant de toute son ingéniosité pour éviter les surveillants et rendre une nouvelle nana heureuse chaque soir. Ou presque, il lui arrivait aussi de se faire rembarrer, lui prouvant ainsi qu'il avait encore des progrès à faire.
    Et ce fut tout. L'académie lui avait servi de dojo et de love hotel, lui apprenant même à utiliser le shikai au détour d'une ou deux leçons chiantes à rester assis en tailleur. Il ne regrettait rien, ceci dit, puisqu'il avait ainsi pu faire la connaissance de son pote, Obake. Obake vivait dans sa tête, il était grand, black et avait deux dents en or. Il parlait avec un accent étrange, et la plupart du temps l'insultait, mais Shogo savait que c'était pour le taquiner. C'était son « nigga », comme il le répétait à longueur de journée. Et ça, c'était cool.
    Le tatoué fut donc lâché dans la nature en 2013, shikai en poche, des décisions plein la tête et des propositions plein les oreilles. On lui avait dit : Rejoins la onzième, tu y seras à ta place, y'a plein de gars comme toi là bas. Il avait tiqué en entendant « plein de gars ». Et les poulettes, dans tout ça ? Il était perplexe, et prit quelques jours pour réfléchir, se renseignant du même coup sur les treize divisions. Et, arrivé à la huitième, son sang ne fit qu'un tour : Le chef ETAIT une poulette. Une poulette de compétition, qui plus est. C'était peut-être léger comme raison, mais ça suffisait à notre obsédé de service, qui s’enrôla dans la huitième sans se poser de questions, pour les yeux d'une demoiselle. Du reste, il avait plus ou moins compris qu'il arrivait dans une situation pleine de galères, ou le Gotei 13 -sa nouvelle bande- avait grand besoin de sang neuf. Il avait pris la balle au bond et s'était mis au boulot, tant dans sa vie privée que dans sa vie publique. Son objectif : gravir les échelons et mettre sa chef dans son plumard. L'un de ces objectifs est en bonne voie, l'autre par contre... C'est l'histoire de sa vie au Seireitei. Étant devenu cinquième siège par manque de personnel autant que par compétences -car oui, il envoyait du bois, fallait pas se leurrer-, il passait son temps à remplir de la paperasse, ce qui le laissait de glace, ou a suivre son « frère » Senji dès qu'il le voyait, étant intimement persuadé que celui-ci était son meilleur ami. Fort heureusement les deux hommes ne sont pas dans la même division, on imagine bien l'homicide dans le cas contraire. Il s'est fait à sa vie de Shinigami, et il ne quitte le Seireitei que pour rendre visite à sa mamie ou jouer à des jeux de hasard. Une rumeur circulait dans les treize divisions qu'il aurait couché avec toutes les femmes de la huitième, sauf le capitaine, rumeur qu'il a alimenté à grands renforts de boniments à moitié honnêtes.

    Mais, toute bonne chose a une fin puisque quelques semaines après sa prise de grade notre héros fut renvoyé de la huitième division, pour une sombre affaire d'espionnage sous la douche. Ou du moins c'est ce qu'il vous racontera. Toujours est il que quelques jours plus tard, alors qu'il s'attendait à être transféré vers la onzième sans écoper du moindre grade, il fut envoyé contre tout attente à la troisième en tant que... troisième siège. En effet le Sotaisho, qui visitait souvent les quartiers de la huitième par nostalgie, avait repéré cette grande gueule, et détecté son potentiel. Il doit donc à présent s'adapter à ce grade encore plus élevé, être un leader, et bien sur travailler plus que de raison sous les ordres du capitaine Mitsurugi, lequel ne le ménage pas.


Dernière édition par Tatsugami Shogo le Lun 22 Avr - 21:04, édité 2 fois
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Melody MacKenzie
Tatsugami Shogo [Terminé] Hum-ind
Melody MacKenzie
Rang : Ϟ Espiègle Valkyrie

Messages : 2108
MessageSujet: Re: Tatsugami Shogo [Terminé]   Tatsugami Shogo [Terminé] Icon_minitimeDim 31 Mar - 5:25

Bienvenue.

Je te valide au niveau 4, en tant que Shinigami de la 8e Division.
Tu disposes de 25 points de compétence, à répartir comme il te plaira dans ta fiche technique, qui se trouve dans le HRP de ton organisation. Tu possèdes également le Bankai.

Bon RP sur BBS !
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Tatsugami Shogo [Terminé]

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