Âge :. 233 ans !
Race : Shinigami
Siège demandé : 3ème siège de la 12ème division (si vous m’en jugez digne, sinon et bien 4ème ou 5ème)

Description de votre personnage :
Je suis probablement mort à la trentaine, du moins c’est ce que je pense. Je ne me pose à vrai dire jamais la question, ce que j’ai pu être dans ma vie avant la mort et ce qu’elle fut dans son ensemble ne m’intéresse guère, je suis résolument tourné vers le présent. Un trait de caractère qui définit parfaitement ma personne, malgré que certains vous diront que pour définir ma personne je devrais plutôt vous dire que je suis ultra prétentieux et un brin égocentrique, ce qui n’est pas faux, mais ce n’est pas le sujet, non ? Tant qu’à parler de mon caractère autant vous faire un rapport plus ou moins détaillé de celui-ci. Je suis un scientifique dans l’âme, très curieux en ce qui concerne les nouvelles technologies, je ne doute pas de mes capacités et les juge avec détachement bien que les mauvaises langues vous ressortirons encore que je suis prétentieux, mais laissons là ces basses considérations et continuons.

Mon corps est bien taillé, un trait physique qui à toute son importance à vrai dire quand on me connaît bien, car malgré que je sois un gars de la 12ème et donc un scientifique, je suis aussi un maître de l’Hakuda. Mélange plutôt étrange, mais qui ne l’est pas tant que ça une fois que l’on me voit me battre. Mais là n’est pas le sujet car si je suis enclin à remplir ce papier ce n’est pas non plus pour vous livrer tout un tas d’informations trop confidentielles sur ma personne, oh ça non ! Malgré tout il est plutôt vrai que si on m’enlève le côté scientifique je serais un membre parfait pour rejoindre la onzième, cette division d’abrutis assoiffés de sang ! Mais parce que je ne les tiens pas en haut estime et par mes capacités cérébrales plutôt bonnes je me suis fait tout de suite embrigader à la douzième, enfin je n’ai surtout pas eu le choix mais cela je vous l’expliquerais plus tard.

D’ailleurs tant que j’y suis, le physique parlons-en plus en détails. Je suis plutôt très grand atteignant facilement le mètre quatre-vingt-dix, ce qui convient parfaitement avec mes capacités en Hakuda précédemment mentionnées. Mon visage est en général fermé, je ne suis pas du genre à sourire souvent, je reste sérieux en tout occasion, bien que l’on pourra voir un sourire se dessiner sur mon visage en quelques rares occasions. Je porte des lunettes noires qui me donne un air encore plus dur et qui bien qu’elles ne cache pas mes yeux rendent malgré tout difficile de discerner le brun foncé qui les compose. Pour en finir avec tout ça je terminerais par vous parlez de mon visage, j’ai des cheveux noir et surtout long, enfin à hauteur d’épaule, une taille selon moi raisonnable qui ne me gène pas le moins du monde en combat, et je porte aussi une barbe parfaitement taillée chaque jours. Une veste noire couvre en tout temps le haut de mon corps bien que le reste de l’habillement lui puisse changer, un résidus de ma vie au Rukongaï auquel je n’ai jamais vraiment pensé, mais que je n’ai jamais pour autant réussi à changer.

Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):


Zampakutô :


Izuna. Un katana qui ne paye pas de mine, et à raison. Aucunes gravure, aucunes décorations dorées, un simple katana à la poignée teinté de noir, une garde blanche et un fourreau d’un noir qui tendrait presque à certains endroit sur le gris. Malgré tout, une seul partie de ce Zanpakutô semble avoir été faite avec le plus grand soins, la lame. Un métal pur, magnifiquement travaillé, un tranchant sans pareil, comme quoi l’habit ne fait pas le moine.


Shikaï :


Kaen Izuna. Lorsqu’il libère son Zanpakutô, l'entièreté du Zanpakutô se modifie pour faire place à un marteau de type tonfa. Un marteau extrêmement petit, avec un éclair dessiné à chaque extrémité, le manche entouré de bandage blanc pour une meilleur prise en main, et pour finir trois fils qui pendent au bout du manche. Des étincelles sont produites lors de la transformation laissant tout de suite comprendre son réelle pouvoir, l'électricité. En ajoutant celle-ci à ses frappes son marteau provoque de plus lourd dégâts, bien qu’il ne puisse contrôler l’éléctricité que pour quelques attaques.


Bankaï :


Denki no Izuna. Une fois ces mots prononcés une aura électrique semble entouré Senji l’espace d’un instant, tandis que son arme se transforme encore. Les trois fils s’allongent et s’enroulent au tour du bras de Senji, tandis que le marteau se transforme enfin en un véritable tonfa, la poignée changeant elle aussi légèrement pour rajouter une protection devant le poing de Senji. Les capacités d’Izuna se dévoilent alors enfin ! Le Zanpakutô grâce aux fils entourés autour de son bras amplifie les compétences de Senji en envoyant les impulsions électriques aux terminaisons nerveuses, lui offrant alors une force brutal incroyable. Chaque coup de marteau se verra alors amplifier grandement et transformé en une véritable coup de canon.


Histoire :


Parles ! Je veux tout savoir ! Comment ont-ils pu avoir des armes ? C’était toi qui les leurs créais n’est-ce pas ?


Non ! Je n’étais pas décidé à laisser le moindre mot sortir de ma bouche. J’étais muré dans mon silence depuis que je m’étais fait attrapé, je faisais tourner et tourner encore ce qui c’était passé, essayant de comprendre comment on avait pu en arriver là ! Où est-ce que nous avions pu merder ?! Nos plans étaient parfait, nous ne projetions que d’aider le district. Nous ne voulions que stopper la criminalité, faire de notre endroit un coin où il faisait bon vivre ! Où était-ce seulement ce que j’avais voulu comprendre ? Avaient-ils toujours voulu m’utiliser ainsi ?! Tout se chamboulait dans ma tête, je repassais tout en boucle, et surtout, je revoyais encore et encore son visage. Je le revoyais alors que nous partions de l’endroit, moi enfermé dans une cellule qu’ils avaient fait apparaitre avec leur magie à la con ! Ma douce Inori, tenu fermement par deux Shinigamis. Je criais son nom, leur ordonnant de la lâcher, de ne pas lui faire de mal ! Puis nous étions partis et je m’étais retrouvé ici, dans cette salle d’interrogatoire mal éclairé, avec un de ces abrutis en face de moi... 


Je ne le répéterais pas ! Si tu ne dis rien, qui sait ce qui pourrait lui arriver...
Ne lui faites rien ! Vous n’avez pas le droit ! Si vous la touchez je vous tuerais !
Alors encore une fois, dis nous ce que tu foutais avec les frères Keegan!


Dans mon corps la colère explosa, heureusement pour lui que j’étais fermement attaché sinon je me serais levé pour le tabasser, pour faire passer toute ma colère sur lui, pour le faire regretter d’avoir oser me menacer avec sa vie ! Que je finisse ma vie en prison je m’en foutais, qu’il la touche je ne le permettrais pas ! Jamais ! Mais je ne n’avais surtout pas le choix, je ne voulais pas qu’elle meurt ! Je ne voulais pas qu’il lui fasse du mal !


Je ne savais pas, je n’ai jamais su ce qui allait se passer...


Dis-je d’une voix tremblante de colère, j’allais tout leur dire, du début à la fin.

Tout commença dans un quartier du Rukongaï il y a 10 ans. Cela faisait déjà huit ans que je vivais dans ce trous, que je tentais tant bien que mal de tracer ma route et surtout de survivre. J’avais eu la chance d’arriver dans le district 13, les conditions n’y étais pas excellentes, mais toujours meilleurs que celle des districts les plus éloignés ! J’ai rencontré beaucoup de difficulté à me sortir de la précarité que l’on rencontre au départ. Etre obligé de se regrouper avec des gens dont je ne voulais rien savoir, tout ça pour trouver une maison et vivre comme une «famille». Je l’avais fait par nécessité plus que par envie. Tout ce que je désirais c’était un endroit pour vivre, un endroit où je pourrais laisser libre cours à mes idées ! Car oui, sans que je sache pourquoi ma tête regorgeait d’idée en tout genre et si je désirais les réaliser je devais impérativement trouver un endroit pour travailler dessus et surtout les matériaux nécessaire. Un amas de connaissances basiques dans des domaines diverses et variés, des idées bien simple qui ne servait qu’à simplifier la vie de tous les jours tout au plus. Je ne savais pas vraiment d’où je sortais toutes ces idées, probablement un relent de ma vie passé, qui sait. Peut être étais-je une sorte de scientifique où quelque chose qui s’en rapproche tout du moins.

Toujours est-il qu’à force de travail et de volonté je réussis enfin à me créer le cocon dont j’avais rêvé depuis mon arrivé dans ce lieu où la criminalité régnait en maître ! Huit ans pour finalement y arriver ! J’en étais presque au point où je pourrais réellement m’attacher à cette «famille» avec laquelle je vivais depuis le début. Je faisais toujours comme si ce n’était pas le cas, m’enfermant le plus souvent dans mon «atelier» où tout du moins la pièce que je considérais comme telle et où je restais pour réfléchir et créer de nouvelles «inventions». J’en faisais commerce dans les familles des alentours pour ramener de quoi manger à la mienne. Je déposais régulièrement de quoi vivre dans la pièce de séjour, faisant comme si je n’avais rien à voir là dedans.

Oui l’on aurait pu dire que tout se passait pour le mieux, et cela aurait pu durer encore longtemps comme ça, si un élément n’était pas venu tout chambouler ! Car depuis toujours il y avait de gros problèmes dans le quartier, la «famille» avait souvent pensé que l’on pourrait peut être changer de quartier, mais cela s’était vite révélé impossible, et je m’y opposais avec hargne ! Car ici je commençais à avoir mes clients, ici je pouvais facilement les aider, là-bas nous devrions refaire ce que j’avais mis huit longues années à réaliser, et c’était hors de question ! Malgré tout ils avaient raison, nous devions agir ! La situation devenait intenable, enfin ça vous ne pouvez pas connaître vous qui vivez terré dans vos murs hein !


Très belle ton histoire, mais ton bonheur familiale on s’en tamponne !
Et bien laisse moi continuez espèce de connard !


Je reçus une grosse baffe en pleine gueule de la part du Shinigami que je défiais du regard ne lui laissant pas voir la moindre trace de douleur ! Intérieurement je devais me calmer, je le faisais pour elle, je savais que ces salauds seraient prêt à tout pour en savoir plus ! Continuons donc.

Ce fût un mois plus tard que cette solution montra le bout de son nez, et je n’eus rien à faire pour la trouver car celle-ci m’apparut d’elle-même. Inori... Elle me tomba dessus dans une taverne du Rukongaï, un endroit où je venais de temps en temps lorsqu’une journée c’était bien passé. C’étais la première fois que je la rencontrais mais pourtant j’étais déjà sous le charme ! Je l’écoutais parler, me perdant dans la profondeur de ces yeux bleus dans lesquels je me serais noyé sans la moindre hésitation, la détaillant de bas en haut, puis de haut en bas. J’aurais pu rester là des heures, à discuter de choses futiles avec elle, à simplement la contempler.
Malheureusement elle n’étais pas là pour ça... Au détours d’une conversation sur mes activités, où bien entendu je ne lui disais pas la vérité, elle rentra dans le vif du sujet...


Bon et si tu arrêtais de me mentir, et que tu me parlais plutôt de ce petit marché d’inventions que tu gère Senji !


Me dit-elle avec un superbe sourire. Je tressaillais légèrement, elle était donc au courant. Je n’avais rien de réellement spécial à cacher, malgré tout je ne désirais pas que n’importe qui soit au courant de mes activités, cela me permettait d’éviter les problèmes plus facilement...


Oh moi qui croyait que tu étais la pour mon charme... Allons donc droit au but, qu’est ce que tu me veux ?!
Ce que je veux est très simple, j’ai besoin que tu me créés quelques petites choses pas trop compliqué pour mon usage personnel, je te fournirais le matériel dont tu pourra avoir besoin, et toi tu m’offrira ce que je veux ? Ça marche ?

J’imagine que ça doit être possible... Comme je pense que tu sais où je vis, rejoins y moi demain à la première heure avec ce que tu désires.


Et je partais sur le moment, l’observant encore une dernière fois, sourire au visage, j’étais content, j’allais la revoir. Malgré tout j’avais plein de question en tête, elle connaissait bien plus sur moi qu’elle voulait bien l’admettre, sans que je sache pourquoi ou pour qui elle pouvait le faire. Je ne faisais que de petites inventions sans mérite, utilisant des matériaux que je dégottais dans le district, ce qui se résumait à pas grand chose. C’est pas comme si je trouverais par ici des matériaux de hautes technologies... Non ceux là malheureusement je ne connaissais qu’un seul endroit dans ce monde où je pourrais en trouver, un endroit où je ne pensais jamais rentrer...

La nuit fut pleine de questions et pauvres en réponses, ce fut donc aux premières heures du matin que je me trouvais dans mon atelier pour y attendre la demoiselle. J’étais tout de même un peu rêveur devant cette sublime femme, mais je devais pour l’instant me concentrer sur ce qu’elle désirait de moi. Elle ne tarda pas à arriver, dans une tenue décontractée qui lui allait à ravir. Après une rapide salutation elle en vint directement au projet, m’expliquant ce qu’elle voulait. Je ne savais pas pourquoi elle le désirait, et était réticent à créer de tels objets, surtout que je ne savais pas à quoi ils pourraient servir, ce qui ne me plaisait pas !

Ce qu’elle déposa sur la table qui se trouvait entre nous me fit écarquiller grand les yeux, elle y mettait les moyens ça c’est sûr... Je ne savais pas que penser, mais avec autant ma famille aurait de quoi vivre pendant longtemps, c’était sûr et certains ! Après de longues minutes de réflexion, un bref «Ok» sortit de ma bouche, et je lui donnais oralement la liste de ce qu’il me faudrait. Objets qu’elle m’apporta le lendemain même. Tout ce que j’avais besoin et même plus, c’était incroyable. Me rappelant que je lui avais promis de ne pas poser de question je la remerciais simplement et m’attelais immédiatement au travail. Cela me pris deux semaines pour parachever ce dont elle avait besoin, moment où elle réapparut pour venir chercher l’objet comme convenu. Et cette fois-ci elle avait encore une demande, différente mais toujours aussi spécifique. Le même payement, et c’est repartis, tout cela dura pendant plusieurs mois, mois pendants lesquels je continuais mon travail, et où chaque fois que je la revoyais mon coeur se remplissait de bonheur. Elle me demandait à chaque fois des choses plus spécial, je voyais parfaitement ce qu’elle comptait en faire, j’en étais après tout le créateur. Elle n’irait pas loin avec un seul exemplaire de mes inventions qui n’était pas non plus des choses incroyable, je faisais de mon mieux avec ce que j’avais, mais si elle réussissait à les dupliquer... Je commençais à avoir bien trop de question sur ce qui pouvait se passer avec elle !


Ça suffit ! J’arrêterais tout si tu ne m’en dis pas plus Inori ! Je ne suis pas con, je sais les possibilités qu’offre mes inventions, alors tu va tout me dire !
Enfin ! Je commençais à me dire que tu ne poserais jamais de question Senji ! Ils sont tous impatiens de te rencontrer là-bas, allez, suis moi !


Elle me pris par la main et me tira avec elle, nous traversions notre district rapidement, jusqu’à des endroits que je n’avais jamais vu. Moi qui pensait pourtant le connaître parfaitement je n’en revenais pas. Elle m’amena jusqu’à une bâtisse qui ne payait pas plus de mine que les autres, en chemin elle n’avait pas dit un mot, je voyais simplement son sourire sur son visage, comme si elle avait toujours voulu m’emmener là-bas. Je ne comprenais pas vraiment ce qui arrivait ! Elle me fit rentrer dans le bâtiment, après avoir donné un code à l’entré et nos identités pour que l’on nous fasse rentrer, puis elle m’emmena au bout du bâtiment, dans un bureau ou trois hommes semblaient nous attendre, ou devrais-je dire, m’attendre.


Monsieur Tatsugami, vous voilà enfin ! Enchanté, je suis Sasuke, voici Hikari et enfin Kyô. Nous sommes les trois frères Keegan !
Euh, enchanté, je crois...
N’ayez pas peur, on va tout vous expliquer en détail !!


Et c’est ce qu’ils firent ! Ils m’expliquèrent tout du projet qu’ils désiraient mettre en oeuvre, la protection du district. Que tout les crimes qui y règne cessent, car le Gotei 13 ne le ferait jamais. Et donc ces trois hommes ne comptaient pas rester les bras croisés, ils voulaient que chacun puisse vivre sa vie comme il l’entendait dans ce district 13 ! Pendant toute la journée ils m’expliquèrent en long et en large tout ce qu’ils prévoyaient et bien entendu ce que j’aurais à voir là dedans ! C’était un projet ambitieux, et qui offrait beaucoup de solution à mes problèmes, à ma famille ! Je retournais chez moi guidé par Inori, la tête remplis de questions. Tout ce qu’ils m’avaient dit était superbe, mais un brin utopiste, non ? Je ne savais pas trop qu’en penser mais j’avais promis d’y réfléchir et que dans quelques jours je leur donnerais la réponse.

Le déclic arriva lorsque je décidais de me promener dans le district. Nous avions beau être très près du Seireitei, et être plus privilégié que ceux qui en étaient le plus éloigné, nos conditions de vies n’étaient pas pour autant bonnes. Nous avions un grand nombre de problème, et la criminalité était comme partout au Rukongaï très importante ! Ce fut lorsqu’au détours d’une rue j’aperçus une jeune femme se faire violenter par un jeune que je compris que je devais agir, qu’il était de mon devoir de faire quelques choses pour elle, oui ! Je le devais ! Je m’interposais entre l’homme qui tentait de la tabasser, attrapant son poing que je serais fortement, j’envoyais le jeunot voler. Il se relève, je ne lui laisse pas la moindre chance et d’un coup de poing en pleine face je le renvoie s’écraser au sol. Cette fois c’est bon, il déguerpis vite. La demoiselle quant à elle me remercie d’un baiser et s’en va aussi. Oui cette fois-ci je suis finalement motivé, c’est parti !


Voilà donc comment j’en suis arrivé à travailler pour les frères Keegan, je continue ?
Evidemment !


Il y a donc environ 1 an et demi je suis rentré à leur service. Ils m’ont offert un atelier deux fois plus grand que l’ancien, avec assez de matériel pour travailler longtemps. J’y venais dès que possible, y travaillant parfois toute la nuit, tant le projet me tenait à coeur, ayant de quoi subvenir aux moyens de toute ma famille pour longtemps j’étais tranquille et n’avais plus besoin de me poser de question sur ce qui leur arriverait. Pendant près d’un an je produisais des objets servant à faire le «bien» dans le quartier treize. Des sympathisants s’occupaient de stopper les criminels qui ravageaient le Rukongaï. Chacun avait son petit bonheur de chemin, moi aussi évidemment. J’avais le plaisir de voir Inori tous les jours en venant ici, et rapidement nous entamions une Idylle. J’étais fou d’elle et c’était réciproque, nous vivions notre bonheur au quotidien. Je retournais juste de temps en temps voir ma famille, avoir des nouvelles d’eux, et leur apporter plus que ce qui leur fallait. Ils ne me rapportaient pas que de bon échos, mais je prenais ça que pour des rumeurs plus que des faits avérés. Il y avait soit disant des problèmes causés aux citoyens qui n’avaient rien fait. Mais cela devait probablement être de la désinformation, du moins je le croyais en ce temps là. Ne me rendant même pas compte que je bossais pour le mauvais camp. Je rentrais dans mon nouvel appartement, emménageant avec ma douce, oui il semblerait que la vie me faisait un cadeau, du moins c’est ce que je pensais jusqu’à il y a 4 mois en arrière.

Ce fut à ce moment là que les frères Keegan me firent venir dans leur bureau, pour m’exposer la suite de leur plans, oui, ils avaient pris le dessus sur tous les groupes de criminels du quartier, la paix était assuré, du moins c’est ce que je pensais. Car cette fois-ci ils me demandèrent une dernière invention pour la «paix». Alors qu’avant je n’avais créé que de petites armes tels que des explosifs en petite quantité pour faire sauter des portes où un mur, des lacrymogène, et offerts des armes blanche pour avoir simplement l’avantage de la force et prendre facilement les QG des criminels, ici ils voulaient des armes à feux, ce qui n’avait absolument aucune raison d’être ! Pourquoi ?!


Pourquoi avez vous besoin de ça alors que nous avons pratiquement gagné ?!
Pour maintenir la paix, évidemment ! Si nous érigeons en tant que protecteur suffisamment armé, plus personne ne pourra faire quoi que soit, si nous ne faisons rien tu sais bien que d’autre reviendront, et tout ce que nous avons fait n’aura servi à rien.
Mouais... Je dois y réfléchir !


Et je disparais, j’avais vraiment besoin d’y réfléchir. Je ne savais trop quoi en penser, et réarmer encore plus des gens, était-ce vraiment la bonne solution ?! Je ne savais vraiment que faire. Raison pour laquelle je repartis chez moi, aller voir ma douce Inori et lui en parler, j’avais en ce moment vraiment besoin de son avis. Nous discutions de ce sujet de longues heures, débattant le pour et le contre. J’avais besoin qu’elle m’en dise plus sur ces trois frères. Malheureusement pour moi elle n’en savait pas plus que moi, elle avait été engagé très peu de temps avant moi. J’eus même à l’esprit les rumeurs dont ma famille m’avait parlé, j’avais vraiment besoin d’en avoir le coeur net, il me fallait à tout prix découvrir s’il y avait du vrai dedans ou pas.

Des jours d’exploration dans le quartier avec Inori pour finalement découvrir qu’il y avait bel et bien des choses qui se passaient dans le quartier. Des raquettes, du vol à grande échelle, le tout parfaitement organisé ! Oui, et le pire, en utilisant des armes que j’avais conçu à la main ! Je me savais con, mais là j’avais atteint le sommet de l’échelle de la connerie ! Je rageais complètement d’avoir pensé que je pourrais amener la paix dans ce district ! Je ne perdais d’ailleurs pas un instant pour me rendre au près des trois frères, j’avais deux mots à leur dire ! Rentrant en trombe dans leur bureau je les regardais d’un regard énervé presque colérique. Une forte envie de leur faire bouffer les inventions que j’avais jusqu’à lors fabriqué pour eux !


Bande de salaud ! Vous vous êtes bien foutu de ma gueule hein ! Vous comptez utiliser mes créations pour créer une véritable régime de la terreur !
Senji... Mon pauvre Senji... Toi l’idéaliste il a fallut que tu fourres ton nez un peu trop loin dans nos affaires. Si tu avais gentiment fait ce qu’on te demandait nous n’aurions pas eu besoin d’en arriver là...
Je ne ferais plus rien pour vous ! Vous pouvez aller vous gratter !
Je ne voulais pas en arriver là, mais tu ne nous laisse pas le choix. Tu feras tout ce que l’on voudra pour nous sinon tu peux dire adieu à ta très chère famille...


Tout en contant mon histoire cela me fit rire, un rire ironique, la vie se foutait bien de ma gueule ! Voilà par deux fois que l’on me faisait chanter avec mes proches, avec ma famille ! Et par deux fois que je faisais exactement ce que l’on attendait de moi pour leur sauver la vie... J’étais faible, je ne voyais pas comment m’opposer à eux, je n’en avais pas les moyens, je n’en étais pas capable. Comment aurais-je pu faire autre chose, ces trois frères avaient le pouvoir, ils pourraient éliminer toute ma famille, et comment moi, seul pourrais-je fais quoi que se soit contre eux. Surtout qu’il y avait encore mon Inori, et il pouvait lui faire du mal à elle aussi. Tout comme c’était le cas maintenant. Peut être se trouvait-elle ici aussi à quelques mètres, et qu’ils lui auraient fait du mal si je n’avais pas tout dit. Car mon histoire était finie !


La suite vous la connaissez, j’ai accepté de les aider pour les sauver, et avant que l’histoire ne prenne de trop grosse dimension et que leur plan atteigne la phase final vous les avez découvert et arrêté. Maintenant vous allez pouvoir me laisser repartir avec Inori !
Oui nous connaissons la suite de l’histoire, par contre, il est hors de question de laisser quelqu’un comme vous retourner au Rukongaï, vous êtes bien trop dangereux.
Mais vous aviez dit que !
Qu’on allait la libérer oui, et c’est ce que nous ferons, par contre vous allez rester ici ! Où vous purgerez votre peine pour le mal que vous avez causez !



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Purger ma peine... Je fus condamner pour 4 ans seulement, le fait que ma famille ait été prise en otage ayant joué en ma faveur. Quatre ans durant lesquelles je ne fis que penser, penser à elle, et surtout à ce que je ferais lorsque je sortirais d’ici ! Je n’avais bien sûr accès à rien ici, tout ce que je pouvais faire de mes journées étaient de m’entrainer, quatre longue année, trop longue ! Mais qui passèrent, et que je pus rapidement mettre derrière moi, je pris enfin conscience du fait que ma vie serait très longue, vraiment très longue et que quatre ans au final ne représentait absolument rien. Une fois cette emprisonnement passé l’on me proposa de mettre à profit mes talents, toute en me faisant comprendre que mon retour au Rukongaï était loin d’être envisageable. Il ne pouvait se permettre de relâcher quelqu’un comme moi trop facilement.

Manque de main d’oeuvre hein ! Des années plus tard c’est comme ça que je le prenais, mon savoir n’était vraiment pas à la hauteur, j’étais un petit joueur, je pouvais paraître pour un génie tant que je voulais au Rukongaï, un autodidacte créateur si je le désirais. Ici je n’étais rien. Oui car cela paraissait presque logique, je fus envoyé dans la 12ème division, là dessus je n’ai pas eu le choix par contre. Cette division de génie, dont au fil des années je serais presque devenu fier de faire partie. Presque... Le choix de départ lui fut rapidement fait, entre rejoindre cette bande de salaud où croupir en prison je prenais la bande de salaud sans hésitation ! La seul difficulté avait été de réveiller un Zanpakutô, la deuxième condition qui m’avait été imposé, si je ne le faisais pas je ne leur aurait été d’aucune utilité et donc ça aurait été la prison encore... Cette phase là par contre avait été la plus dure ! Leurs méthodes d’éveil pour des gens comme moi n’étaient pas facile, j’aurais probablement même pu mourir. Ils vous mettaient en difficulté maximum, en véritable situation de combat, où du moins avec d’autre gars entrainés qui vous foute dans des états proche de la mort, tout ça pour que vous réussissiez à découvrir un pouvoir caché au plus profond de votre coeur. Pfouah quelle merde ! Le pire c’est que j’ai réussis, mais ce jour là, après une semaine d’entrainement j’étais crevé, il ne me laissait pas de répit, et je faisais de mon mieux, pas pour eux, pour moi, pour ne pas croupir en prison, et pour pouvoir la revoir ! J’essayais du mieux que je pouvais de trouver cette chose qui était censé vivre en moi, de cette partie de moi. Pourtant malgré tout mes efforts je ressortais juste presque mort des entrainements, ils me soignaient rapidement, me laissaient une nuit agitée de sommeille, et c’était reparti. Ce jour-là si ça ne l’avais pas fait, je serais allé direct en prison, ou je serais mort... Mais à ce moment décisif, à la fin de la journée, alors que je désirais réaliser le dernier assaut, y mettant toute ma hargne, l’impossible se produit ! Je ne sus jamais pourquoi là, pourquoi à ce moment précis, mais un katana se matérialisa dans mes mains. Et alors que tout mon corps chutait au sol, un sourire se forma sur mon visage !

Des années d’académie sans pouvoir sortir de la Soul Society, sans pouvoir mettre un pied au Rukongaï, sans possibilité de la revoir ! Je ne désirais que ça, je me battais pour elle, et ce depuis toujours ! J’avais bossé comme un chien, me découvrant des talents auxquels je n’aurais jamais pensé, en améliorant d’autre déjà présent, pour finalement en finir avec cette merde et rentrer enfin dans la division qui m’était destiné, la douzième.

Et cette entrée dans la division m’offrit enfin la possibilité dont je rêvais depuis des années maintenant, la possibilité de partir au Rukongaï, lors d’une mission en dehors du Seireitei j’en profitais pour me rendre dans le 13ème quartier. Oui j’en avais absolument besoin ! La revoir, la serrer dans mes bras, revivre ! Je retournais immédiatement à notre appartement, et en l’ouvrant je découvris un appartement qui avait pris la poussière, personne ! Je le fouillais de fond en comble, pour le retrouver exactement comme je l’avais quitté lors de ma dernière journée ici ! BORDEL ! Qu’avait-il pu bien se passer ici ?! J’avais tout retourné, rien, pas un message que dalle ! Si elle avait juste changé d’appartement elle m’aurait laissé une note, quelque chose, forcément ! Mais là rien ! Que dalle ! Je fis le tour de tout les endroits où nous avions l’habitude d’aller, j’avais beau tout avoir fouillé, et pourtant pas la moindre trace d’elle, c’était comme si elle avait tout simplement disparu de la planète, ou qu’elle était morte... NON ! PUTAIN ! Elle ne pouvait pas être morte, elle ne pouvait pas ! Ils m’avaient promis qu’ils ne lui feraient pas de mal ! Ils me l’avaient promis ! Les chiens ! Les larmes coulaient de mes yeux, je n’arrivais pas à y croire, je m’étais pincé, frappé, rien n’y faisait, je ne me réveillais pas de ce mauvais rêve, de ce cauchemar ! Et pourtant c’était bien réel, elle n’était plus ! 
Cette fois-ci c’était la guerre ! Cette fois-ci je ne me soumettrais pas ! Oh ça oui, c’est certains je vais leur faire payer ! Par deux fois on s’est bien foutu de ma gueule, mais cette fois-ci je ne me laisserais pas faire ! Ça prendra surement du temps, mais une chose est sûr, je buterais ces chiens ! Tous autant qu’ils sont !


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Voilà maintenant 190 ans que je suis rentré dans la douzième division, dans laquelle j’ai même pris du grade, je n’atteindrais probablement jamais un post plus haut que celui que j’ai maintenant, du fait de mes antécédents, mais je préfère ça, ici au moins je passe inaperçu. Je joue au parfait petit soldat qui aime ce qu’il fait, oh je ne cacherais pas que j’aime ce que je fais, ce qui est même plutôt vrai, des inventions, du combat contre des hollows, tout cela aurait pu être parfait, si elle était encore là... Je pensais à elle chaque jour, chaque jour je maudissais un peu plus ces chiens avec qui je vivais ! Et chaque nuit je rêvais de tous les faire brûler ! Oh ça oui ! J’y mettrais le temps, mais un jour j’y arriverais ! J’avais toute l’éternité devant moi après tout !

Bonsoir et bienvenue !

Pour te répondre, on (le staff) ne se soucie pas vraiment des sièges inférieurs à vice-capitaine et ce sera donc à ton capitaine (Yuurei Ryuusei) de décider si tu lui conviens en tant que troisième siège même s'il ne devrait normalement pas y avoir de problème.

J'avoue n'avoir rien compris à ton zanpakutō, tu parles de marteau autant que de tonfa. Or, ce sont deux choses radicalement différentes. J'aimerais donc que tu précises ta description parce que là j'ai du mal à voir ce que c'est censé être. Pour le pouvoir en lui-même, pas de problème à priori.

J'attends donc ta réponse et cette petite correction pour te valider définitivement.

Spoiler:

Spoiler:

Ok.

Juste un petit détail : les armes à feu que tu as pu concevoir devront rester sans grande prétention, du style pistolet artisanal. On préfère éviter que tu la joues Call of Duty : Seireitei Warfare si tu vois ce que je veux dire.

Je te valide donc au niveau 3, en tant que Shinigami de la 12e Division. Comme je te le disais, c'est à ton capitaine que tu devras t'adresser pour savoir si tu peux être 3e siège mais il ne devrait pas y avoir de problème.
Tu disposes de 20 points de compétence, à répartir comme il te plaira dans ta fiche technique, qui se trouve dans le HRP de ton organisation.

Bon jeu sur BBS !