Âge : plus de deux mille ans
Race : Shinigami
Siège demandé : celui qui me sera accordé, mais une place dans la onzième division serait appréciée, hé hé

Description de votre personnage :


Ce que vous faites dans la vie résonne dans l’éternité.

Le voilà qui s'avance au centre de l'arène. Teinté du sang des gladiateurs défaits. Ses deux gladius pendent à sa ceinture et ruissellent encore du sang de Tradeus et Theodecles, les précédents Champions de Rome. Sa musculature ondule à chacun de ses pas, sous le triomphe des spectateurs. Il les gratifie d'un sourire immaculé. Ses yeux sont rieurs, presque amusés par la bataille et les morts. Il se passe une main dans les cheveux, noués en catogan à l'arrière de son crâne. Il se tourne, lève la main droite et éclate de rire. Un rire franc, profond. À ses pieds trônent les cadavres des adversaires vaincus dans l'honneur et le sang. Il paraît presque petit à leur côté, mais ce n'est pas la taille qui fait son homme. À peine le mètre quatre-vingt, et des monstres de deux mètres à terre. Sur sa barbe naissante, les gouttes de sang coulent sans s'arrêter. De ses yeux bruns il contemple ce qu'il reste des jeux du cirque. Et les cris le galvanisent. Le portent. Le temps s'arrête pour le laisser passer : Gannicus, le Champion.

La mort nous sourit à tous, tout ce qu’on peux faire c’est lui sourire à notre tour.

Que ferait-il de sa liberté? Profiter des esclaves ? Oui. Une soirée de débauche et de stupre l'attendait. Il ne refuse jamais de tels présents. Le vin, les femmes. Et l'or. Tout ce dont un gladiateur peut rêver ! Mais par dessus tout, le combat. La fureur des batailles et le plaisir du sang. Voilà qui est pour le satisfaire. Pourquoi s'encombrer de tout le reste ? Des désirs simples pour une vie simple ! La fureur des combats est tout ce qu'il y a pour Gannicus. De se sentir sur le fil du rasoir en chaque instant, de relever le moindre défi : survivre. Rien que d'y penser il se sent exalté. Mais ce qu'il aime par dessus tout ? Oh oui, c'est cet instant. Le moment où le peuple se lève. Le moment où les hurlements se déchaînent lorsqu'il entre en scène. Entendre son nom, scandé par la foule. Cela équivaut à l'adrénaline des batailles ... La gloire, l'honneur et le sang. Et les femmes. Et l'alcool. Et l'argent. Beaucoup de désirs simples, en somme.

Voilà qui était Gannicus. Vous me demandiez une vision plus claire de cet homme, je vous l'ai fournie. Maintenant, n'allez pas vous plaindre : vous n'avez jamais demandé à voir celui qu'il était devenu. Vous m'avez dit la vie de Gannicus, et vous avez eu sa vie. Non pas sa mort. Ah ah ah ... Ne soyez pas trop prompt à répandre vos véhémences. La Soul Society change beaucoup de personnes, mais certaines âmes demeurent toujours intrinsèquement les mêmes. Que ce fut par son aspects ou par son tempérament, Gannicus est demeuré le même. En près de deux mille ans de mort, on apprend à se plier aux coutumes. La vie marque, certes, mais elle n'est qu'une larme dans l'existence d'une âme. Le respect ? Ah, ça ... c'est toujours chose un peu difficile pour lui. Tout comme sa propension à suivre les ordres à la lettre. Oui, il est assez fainéant et avec l'intelligence qui va de pair. Si en temps que Champion du Ludius on lui passait tout ses caprices, ici ... c'est presque pareil. Oui, la onzième, exactement. Tant qu'il peut avoir son content de beuveries et de batailles il est heureux. Non, il n'a jamais aspiré plus haut. S'entraîner, exceller et se battre. Voilà ce qu'il fait de ses journées, ou tente de le faire. Il a vu son admission comme une nouvelle épreuve. Il n'est pas du genre à sauver une âme pour la bonté, non. Pour la gloire et pour combattre les Hollows. Ne représentent-ils pas de merveilleuses bêtes de cirque pour un Gladiateur ? Non non, il ne porte que rarement son shihakusho au complet pour tout dire, il omet souvent son kosode de ce fait - ce qui lui vaut pas mal de soucis. Bah vous savez, il n'y a pas d'esclaves ici alors les jolies jeunes filles, faut les impressionner en roulant un peu des mécaniques et en jouant les fortes têtes. Oui dans le monde des esprits aussi, les intellos ça ramène pas des masses. Ça et son sourire insolent, ça lui colle une assez mauvaise réputation faut vous dire. Et puis gardez vous de l'importuner, les duels ça part si vite ...


Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):



Rudiarii:

Gannicus possède un Zampakutô d'une forme peu commune au Seireitei : ce n'est pas un katana. En effet, il ressemble à un gladius d'entraînement, issus du tréfonds des arènes de la Rome antique. Le nom même de sa lame signifie "Retraite du Gladiateur". Ils sont la réplique exacte de l'arme qui avait été confiée à Gannicus le jour où il fut sacré champion de l'arène et gagna les faveurs du peuple. Ce n'est qu'un soucis esthétique cher aux yeux du gladiateur, qui voit en cet arme la matérialisation de son sacrement de Champion.



Rudiarii's soul:

L'âme de Rudiarii ressemble à s'y méprendre à un homme en armure noire. Pourtant, lorsqu'on y regarde de plus près, on peut distinguer que la forme de son crâne est adaptée à une bête sauvage. Deux yeux rouges percent à travers les ténèbres de l'armure et un liquide ocre, semblable à du sang, s'écoule sans discontinuer de sa gueule. Il manie un battoir d'une taille incroyable, arme aux antipodes du style de Gannicus. Il n'est pas avare de remarques et de conseil à l'encontre de son détenteur.



Pugnus Gladiatoris:

Les deux gladius de Gannicus se fondent soudainement sur ses bras, lorsqu'il prononce la phrase adéquate. Les poings du Gladiateurs, dans la langue de la Rome antique. Deux gantelets viennent recouvrir ses avant-bras. De plus, comme Gannicus est généralement torse nu, on peut constater que des renforts d'armure sont apparus sur son corps, à l'instant des gladiateurs d'antan. Son bras gauche est entièrement protégé ainsi que son épaule et son pectoral droits. Les jointures des deux gantelets paraissent ruisseler de reiatsu, à tel point que de petits arcs d'énergie s'en échappent de temps à autre.
Les effets ? Etrangement, ils sont similaires à un certain individu déjà apparu au sein de la Soul Society. Un intrus qui pouvait canaliser son reiatsu à travers sa peau, dont il était si fier. Il en va de même pour Gannicus. En Shikai, Rudiarii lui permet de canaliser et libérer son énergie à travers ses poings. Que ce soit pour frapper plus fort ou parer une attaque de ses mains nues.



Furor Gladiatoris:

La présence à l'intérieur de Rudiarii semble s'incarner en Gannicus. À présent revêtu d'une armure noire et suintante du sang de tous les vaincus des arènes. Pour en arriver là, Gannicus doit être prêt à perdre la raison et la vie pour le combat qui va suivre car son bankai est plus une malédiction qu'un atout. La fureur du Gladiateur.
Se battant toujours à main nues, Gannicus possède les mêmes pouvoirs que lors de la libération de son Shikai. Cependant, plus il encaisse de dégâts, plus il devient ivre de rage. Ce faisant, il perd la notion de ses alliés et de ses ennemis, tapant tout ce qui lui arrive à portée. L'armure lui permet d'endurer plus de blessures qu'il ne pourrait en supporter, à tel point que chaque fois qu'il revêt son bankai, il y laisse une part de son humanité. Cet état de fureur profonde et incontrôlable peut le mener à la mort si personne n'est apte à l'arrêter. Un bankai à ne jamais déclencher à la légère.


Histoire :



Une vie mortelle ...

La révolte de Spartacus en l'an 64 du calendrier grégorien. Le jour de la mort de Gannicus, journée du sang et de l'honneur. Et après ça ? Rien. Le vide, le néant. Jusqu'à la révélation. Une âme esseulée se battant contre l'enfer de Rome. Relié à sa chaîne, Gannicus ne vit que l'ombre du shinigami qui lui apposa son zampakutô sur le crâne. Puis ce fut le vide absolu et le néant. Il fallait dire qu'ils étaient nombreux les morts laissés par la révolte de Spartacus. Il avait suivi son vieil ami dans un combat qui l'avait mené à la mort. Mais tout chemin se doit de suivre une destinée particulière, et certaines ne se révélaient que dans l'au delà. Lorsqu'il promit de rejoindre Spartacus dans l'autre vie et la suivante, il ne pensait pas se tromper à ce point.

La première chose que vit le gladiateur fut les quartiers extrêmement pauvres du Rukongai. Ce qui se passa là-bas ne fut que d'un maigre intérêt. Décédé en même temps que nombre de ses frères, il arriva au même endroit qu'eux. Ainsi, les frères tombés formèrent rapidement une bande en essor, qui se rangèrent derrière l'ancien Champion qu'était Gannicus. Ce dernier se contenta de cette gloire passée et entrepris de mener la belle vie sans jamais s'en éloigner pendant les dix-huit siècles qui suivirent. Lorsqu'on était animé de désirs simples, aisés à combler, comment faire autrement ? Mais il venait toujours un temps où on se lassait des choses simples de la vie, même lorsque l'on en était comblé jusqu'à présent. Que les batailles éphémères ou les ludius improvisés ne le satisfassent plus c'était une chose, mais les femmes et l'alcool ? Ah, et toujours à lorgner ce fatidique mur qui tombait de temps à autre pour les séparer eux, pauvres âmes esseulées, de ces gusses habillés de noir ? Ils venaient de temps en temps au Rukongai ces types, mais jamais aussi loin que les gladiateurs s'étaient habitué à vivres. Ce fut ainsi que, lassé de toujours répéter son traintrain quotidien, Gannicus se mit en tête de voir ce que ces types avaient dans le ventre.

Les siècles avaient émoussé son sens des civilités. Alors que de sa vie humaine il avait toujours respecté ses maître - ou ce qui pouvait s'en rapprocher le plus - et s'était plié à leurs exigences, il commençait à en avoir assez que ces hommes habillés de noir fassent la loi sans lui demander son avis. La gloire du gladiateur qu'il avait été s'était éteinte depuis bien trop longtemps à son goût. Alors il fallait rétablir la donne. Il s'était rapproché du mur et avait marché droit vers lui. Le mur était tombé, comme il s'y attendait. Il savait où trouver la porte : il n'était pas tombé de la dernière pluie. Ce qu'il ne savait pas, par contre, c'était qu'il y avait un gardien. Alors qu'il s'apprêtait à pousser la porte, un ombre cacha le Soleil et il eut le réflexe de rouler à terre. Un énorme poing fractura la terre. Un poing de la taille du gladiateur. Un gigantesque Shinigami était tombé du ciel pour lui faire ravaler son insolence. Inutile de décrire ce qui s'en suivit. Rompu aux arts seuls de la gladiature, Gannicus fut blessé dès la première touche, et mit à terre par la seconde. Une insulte inédite pour lui qui était si puissant parmi les âmes du Rukongai. Le Gardien lui conseilla de s'entraîner et de revenir quand il serait enfin décidé à réellement passer la porte. Avec un curieux sourire qui laissa le gladiateur amer. Encore plus que d'avoir perdu.

Durant trois ans, il ressassa son aventure. Puis il se décida à tenter de tourner la page et reparti dans ses successions de débauches et de batailles gladiatoriales. La communauté qu'ils formaient depuis leur mort s'était pourtant bien amoindrie et ne restaient qu'une demi douzaine d'hommes depuis l'époque de Spartacus. Si bien que Gannicus et ses amis commencèrent à ne former plus qu'une petite communauté. Ce fut à cette époque là qu'il troqua son nom, Narcissos hérité des arènes, contre l'équivalent nippon : Kyousou. Ce fut plus un qualificatif qu'un nom, et il n'en usait que pour des raisons ... de réputation. Que ce fut par l'émergence d'un kenpachi parmi les pauvres du Rukongai ou les histoires du clan Shiba. La défaite contre le gardien n'avait jamais été acceptée par le gladiateur, et ses amis finirent par rentrer dans le rang des âmes du Rukongai, à vivre parmi eux. Le Champion se retrouva alors seul, et n'eut pour compagne que son amertume. Ce fut ainsi qu'il revint à la porte, près de cent ans plus tard. Mais à tant attendre parmi les ombres du Rukongai, on en perdait la notion du temps. Ce n'était pas le cas du Gardien. Celui-ci attendait déjà Gannicus, sourire aux lèvres. Il le toisa de tout sa taille. Les téméraires n'étaient pas légion en ces lieux, et ceux revenaient une seconde fois encore moins.

"Je veux rejoindre les rangs."

Cette phrase résonna, pareille à une sentence. Le Gardien n'en sourit de plus belle, comme s'il l'avait toujours attendu. Il ouvrit la porte et fit signe à Gannicus de continuer. En espérant qu'il n'échoue pas, cela allait sans dire. Le gladiateur se présenta à l'académie, et se rendit compte qu'il n'avait fait que perdre son temps depuis qu'il était arrivé au Rukongai. Il commença son apprentissage, se révélant un élève doué dans tout ce qui tenait lieu du Hakuda et du Zanjutsu. Il tenta d'obtenir deux Asauchi pour mieux exercer son art, mais peut importait les choses : les âmes du Rukongai souffraient toutes du même traitement. Ce fut sa première marque d'insubordination. Il se révéla suffisamment doué en kido pour réussir à avoir son diplôme, se liant peu ou proue avec les étudiants, tels que lui. Paradoxalement, il ne développa aucune rancoeur envers les 'nobles' du Seireitei qu'il associait encore aux romains qui se régalaient de le voir se battre dans l'arène. Pour lui, ils étaient au dessus et passaient à côté de la vraie valeur de l'existence. Chose que peu de ses camarades comprenaient.

Curieusement, il ne fut pas trop troublé par les événements qui occupèrent la Soul Society pendant le temps d'Aizen Sosuke et des Ryoka. À vrai dire, il exécuta les ordres mais n'était pas encore assez élevé dans la hiérarchie pour faire plus. Même s'il était vingt fois plus âgé que la plupart des âmes de son groupe, il restait un bleu juste défraîchi. Et la rigueur de l'armée avait le plus grand mal à le juguler. Habitué à des excès en tout genre, il fut difficile de le cadrer dans le rang. Mais il avait signé et s'était engagé à aller jusqu'au bout. Sang et Honneur. Il ne dut sa survie que grâce à ce talent pour s'attirer les foudres de ses supérieurs. De corvée dans le monde des humains, il n'était pas là lorsque les Quincy dévastèrent la Soul Society. Il ne fut pas là lorsque ses frères tombèrent, il ne fut pas là lorsque sa demeure fut mise à sac. Et il en nourrit une grande rancoeur à l'encontre de ces maudits Quincy, se jurant de les affronter eux aussi. Ce fut la première fois que l'homme se plia à l'autorité et accepta les remontrances et les ordres sans broncher. La première fois qu'il trouvait une cause qui en valait la peine au sein de ses frères shinigamis : la reconstruction. Car s'il savait être indiscipliné et bravache en temps de paix, la guerre c'était tout autre chose. Ils étaient faibles, et ils devraient faire face à de nombreux ennemis. De nombreuses batailles à venir, et ils étaient à présent tous en danger. L'urgence de la situation avait-elle réussi à responsabiliser le Champion quant à sa stature de Shinigami ? Cela restait encore à voir ...

Il passa les trois années qui suivirent à se fondre dans les rangs disparates de la onzième division, et à travailler de pair avec ses frères pour protéger le Seireitei. La tâche fut d'une ampleur telle qu'il n'eut pas même le temps de replonger dans ses anciens travers, bien qu'il ne fut pas contre une bonne beuverie lorsque l'occasion s'en présentait. Ce fut ainsi qu'il rejoignit l'un des corps de chasse au Quincy, et affronta ses premiers Arrancars, issus de simples Hollows, certes, mais Arrancars. Son entraînement commençait à porter ses fruits : il était devenu un réel expert du bakudo et libérait souvent son Shikai pour le simple plaisir de retrouver les frissons de ses joutes gladiatorales des temps passés. Si bien que sa mauvaise réputation commença presque à se faire oublier dans ce contexte de renforcement des brigades du Gotei 13 et l'ancien Champion fit de nouveau parler de lui ...

Bonjour et rebienvenue.

Tout d'abord, je te demanderai de bien vouloir modifier ton avatar. En effet, puisque nous nous trouvons dans un univers « manga », nous préférons voir la charte graphique forum rester en adéquation (le mieux que nous puissions tolérer étant les personnages modélisés). Merci de ta compréhension.

Pour la onzième division, ce n'est pas un problème tant qu'il reste de la place, ce qui est le cas en ce moment.

En revanche, il te sera impossible d'avoir un zanpakutō double puisque ceux-ci requièrent sans exception possible d'être débloqués par le biais de la capacité d'exception (pour plus de détails je te renvoie à la partie « évolution des personnages » de notre règlement).

Enfin, je t'informe que la guerre contre les Quincy est terminée depuis 3 ans (bientôt 4) dans la chronologie du forum à toute fin utile puisque tu n'en fais pas mention dans ton histoire. Je te laisse donc corriger ces quelques points et nous pourrons ensuite passer à ta validation.

PS | Ton personnage ayant un nom de famille, il serait bon de le faire figurer dans ton pseudo !

Non, avoir deux gants ne pose pas problème.

Pour ce qui est de la guerre contre le Vandenreich, tout ce qu'il y a à savoir est qu'elle a duré une dizaine d'années et laissé les différentes factions pratiquement exsangues (celles-ci en étaient encore à panser leurs plaies au début de l'histoire du forum). Cela ira en l'état donc, je tenais juste à ce que tu en aies conscience.

Je te valide donc niveau 3 en tant que Shinigami de la 11e Division et t'invite à voir avec ton capitaine pour ce qui est d'un grade éventuel. Tu disposes de 20 points de compétence à répartir comme tu le souhaites lors de la création de ta Fiche Technique dont tu trouveras le modèle dans la partie HRP dédiée à ta faction.

Ton XP accumulée jusque là est bien entendu remise à zéro.

Bon RP avec ce nouveau personnage !

Oh bah je suis en train d'avoir une petite discussion avec tes supérieurs dans le cadre de l'Event, sait-on jamais qu'ils m'apprécient au point de m'inviter à venir prendre une bière à la maison. °°