• Tout comme lors de la Partie 1, votre premier post doit être un post de présentation, c'est-à-dire que vous ne pourrez pas débuter le combat avant le deuxième tour de post.
  
  
• Pour ceux qui l'ont déjà utilisé, leur Joker temps n'est pas récupéré (les joueurs concernés sont Shu et Aleksi).
  
  
• Les tours de masque et tours de PNJ ne sont eux non plus pas récupérés si déjà utilisés.
  
  
• IMPORTANT : vous gardez vos blessures et votre niveau de Reiatsu de la fin de la partie 1 ! Il n'y a aucune récupération entre les deux parties.
  
  
• Pour les combats qui n'étaient pas terminés : certains joueurs étaient ciblés par des attaques, et n'ont pas eu le temps de s'en défendre. Ces joueurs devront donc considérer qu'ils ont été touchés (et donc blessés en conséquence) ET/OU qu'ils se sont protégés (et donc dépense d'énergie qui va avec).
  
  
• Comme dit dans le contexte de la Partie 2, votre raisonnement est affecté. Votre seule envie est d'éliminer toute personne se trouvant dans votre périmètre (soit les 5 autres participants de ce groupe). Vous pouvez donc tout à fait frapper ceux qui généralement sont vos alliés, bien que nous ne vous y obligeons pas, à vous de gérer votre cohérence. En tout cas, oubliez les principes d'équipe, nous sommes bien dans un chacun pour soi ! Le combat ne s'achèvera que lorsqu'il y aura un vainqueur. À savoir que le Maho Tsukaï peut très bien décider d'intervenir arbitrairement...

Le rideau venait tout juste de tomber sur l’issue de leur combat, et pourtant, la soif de sang qu’éprouvait Guriko n’avait pas diminué d’un iota. Bien au contraire, elle atteignait désormais des sommets vertigineux, et guidait les pas de l’enfumé vers un nouveau champ de bataille. La voix, tapie dans une ombre qu’il lui était impossible de localiser, avait sensiblement changé de ton, d’aura. Elle était d’autant plus oppressante et envoutante que celle qui lui avait précédé, à un point tel que le Fullbringer, pourtant désireux d’aller pisser sur les bottes du Shinigami qu’il venait d’enterrer quelques mètres plus bas, ne put s’empêcher de bondir du toit sur lequel il trônait majestueusement – ou du moins s’en donnait-il l’air, pas peu fier de ses performances -, répondant malgré lui à l’appel qu’on lui lançait.

Cette emprise avait beau avoir redoublé de puissance, Guriko n’en restait pas moins victime de ses addictions. En route vers le panache de fumée qui s’élevait dans le ciel cotonneux de Karakura, près duquel avait retenti, tantôt, la première explosion, il s’alluma une cigarette, et se remémora, sourire aux lèvres, quelques scènes du combat qu’il avait rondement mené. Ah ça, il s’était éclaté comme jamais. Et si le Capitaine ne lui avait pas offert autant de résistance qu’il l’aurait espéré, son second lui, avait fait montre d’un pouvoir effrayant ; sans doutes aurait-il eu grand peine à le vaincre dans une lutte d’homme à homme. Il espérait pouvoir en découdre à nouveau avec ce Dieu de la mort, dans un futur proche, et dans de meilleures conditions. Bien conscient que sa victoire avait été facilitée par le duel farouche que se livraient l’Arrancar et ce Vice-Capitaine, il se serait presque laissé gagner par les remords. Mais, après-tout, seule comptait la victoire, et ce n’était pas le genre de la maison de faire dans les bons sentiments.

Le temps de voir sa clope se consumer sous ses frénétiques bouffées et ses raisonnements arriver à terme, il avait atteint le lieu de rendez-vous fixé par la force mystique qui contrôlait sa volonté avec une facilité déconcertante. On l’avait donc convié, lui et, à vue de nez, cinq autres types à l’allure peu commode, sur cette grand place dévastée, chaotique, tapissée de cratères et autres dégâts d’envergure. Manifestement, on y avait mené une âpre bataille, plus destructrice encore que celle à laquelle il avait volontiers participé. C’est dire si celle-ci avait dû être passionnante et disputée. Toutefois, tout portait à croire que ce qui était sur le point de se dérouler aurait également bien du spectacle à offrir. L’avantage, pensait Guriko, c’est que chacun des gus avaient l’air d’avoir du répondant. Néanmoins, il suffisait d’un bref examen visuel pour constater l’étendue des blessures qu’avaient essuyé certains d’entre eux, et à ce jeu là, Guriko s’en tirait plutôt à bon compte.

Outre sa chemise carbonisée et son épaule démise qu’il avait remboité à tire d’aile, il n’avait eu à pâtir d’aucun dommage corporel - et encore moins psychologique. Une aubaine en ces temps houleux qu’il s’efforcerait de mettre à contribution si jamais la situation tournait au vinaigre. Et à en croire les dires de cette mystérieuse voix sur laquelle il pouvait enfin mettre un visage, la pléiade hétérogène de combattants qu'ils étaient allait bel et bien devoir s'entredéchirer. La raclure releva les yeux vers l’individu encapuchonné qui lévitait quelques mètres plus haut, au centre de toutes les attentions. Il l’écouta parler, lui qui avait jusqu’ici diriger ses moindres pas et qui avait fait s'accroître son habituel désir de combat. La récompense promise était insignifiante aux yeux de Guriko, de la confiture donnée à un cochon, ni plus ni moins. Une question de son choix ? Rien à cirer, il s’en tamponnait clairement le coquillard, tout ce qui lui importait maintenant, c’était de sortir vainqueur de cette mêlée générale, quand bien même ses réserves de Reiatsu étaient profondément entamées.

- Bwahaha, rien à foutre d’la question, j’vais plutôt vous montrer de quel bois peut s’chauffer un humain !

Une lueur d’énergie spirituelle recouvra alors ses deux poings américains. Le gong avait sonné, il était temps d’abandonner les grands discours au profit du langage des poings, dans lequel Guriko était bien plus éloquent.

ıl ıl Meeting predators. lı lı

Une fissure noirâtre vint percer la quiétude de la voûte céleste. Puis, un son; une note sinistre n’appartenant pas à ce monde mortel. Dès lors, un motif segmenté naquit de ladite fissure, s’éventrant lentement en une véritable brèche dans le tissu dimensionnel. Garganta, le creux noir. Exhalant la chimère tapie en son sein, le portail se referma au dos de celui qui l’avait invoqué, l’abandonnant à la sordide besogne qui lui avait été incombé. L’Arrancar inspira, fermant les yeux le temps d’un instant. Humant l’air subtilement, quelques délicates fragrances parvinrent à lui. Voilà qu’il retrouvait le charme du monde des humains, ce monde duquel il fut exilé il y a de cela plusieurs décennies. Néanmoins, son avènement n’avait point été motivé par de telles futilités. Le Segunda déploya les paupières.

Figé dans les airs, il toisait les silhouettes à ses pieds. Les ordres des spadassins du Hueco Mundo avaient été clairs : traquer et punir l’insouciance des quelques dieux de la mort réfugiés à Karakura. La panthère avait été indéniable. À titre de seconde lame de l’Espada, l’Arrancar avait donc dû abandonner le corps de sa partenaire entre les griffes de l’Exequias venu à sa rencontre, puis, s’était engouffré dans le portail menant au monde des mortels. Cependant, maintenant qu’il avait franchi les frontières de cette dimension, Ace ne semblait plus animer par la volonté de son Rey. Même son jeu de rôle habituel ne semblait plus de rigueur. À vrai dire, ces traits démentiels et ce sourire bestial accusaient un tout autre dessein. Ce regard grenat scrutant la foule avec fébrilité ne tentait pas de dénicher les quelques Shinigamis rescapés, mais traquait plutôt celui qui serait le premier à subir son assaut.

D’un geste mécanique, le Segunda glissa une main à son dos, referma les doigts sur le manche de sa lame, puis, dégaina avec fougue. Une démonstration qui vint lui arracher une grimace, lui rappelant soudainement l’incision lui parcourant le buste. Les vestiges de son combat entre les dunes du monde creux. Néanmoins, son avidité soudaine étouffa sa raison et l’Arrancar flancha sous l’appel de l’affrontement, se laissant brutalement choir de son poste d’observation afin de rejoindre les condamnés dans l’arène.

Spoiler:

Hadō : Zenshōtaihō

La tension était palpable, presque irrespirable, chacun des combattants se regardant en chien de faïence, à la recherche d’une proie sur laquelle se mettre en chasse. Guriko n’avait pas spécialement de préférence, et, soumis à cette irrépressible rage de vaincre, n’avait pas non plus les idées suffisamment claires pour choisir sa cible selon qu’elle soit plus ou moins amochée, ou qu’elle paraisse la plus vulnérable. D’ordinaire déjà, il n’avait que rarement recours à ses méninges lorsqu’il s’agissait de faire parler ses poings, il était donc naturel que ce désir de sang exacerbe encore un peu plus cette fâcheuse manie de faire abstraction de toute réflexion. La clope qu’il s’était allumé entre-temps lui octroyait sa dernière dose de nicotine, avant qu’il ne la balance d’une pichenette adroite sur le visage de ce qui semblait être un Arrancar, en attestait le chiffre « 2 » tatoué sur son cou. C’était là l’adversaire le plus proche du Fullbringer, ce seul critère lui paraissant comme une évidence pour engager le combat.

Un rictus perfide se dessina sur son visage, voilé par cette aura meurtrière d’énergie spirituelle qu’il laissait s’échapper des moindres pores de sa peau. Au moins son opposant n’aurait plus à douter de ses intentions, et savait à qui il avait affaire. Se laissant engloutir par cette déferlante d’émotions que lui lançait inlassablement cette voix, plus intense et entêtante que jamais, la raclure s’élança sur cette pièce de premier choix, bien décidé à la réduire en charpie. L’Arrancar avait tout intérêt à le prendre au sérieux s’il ne voulait pas finir en copeaux de chairs éparses, car Guriko lui, entendait bien se jeter bec et ongles dans la bataille. Usant de son meilleur bringer light pour entamer un assaut frontal, l’enfumé drapa ses deux pieds d’une épaisse pellicule métallique, s’apprêtant à faire étalage de ses talents au corps-à-corps qu’il avait acquis à force d’innombrables démêlés entre humains ; capacités par ailleurs affûtées durant ses luttes spirituelles.

Son adversaire à portée, il usa finalement d’un nouveau bringer light latéral pour tenter de sortir de son champ de vision, lui portant dans la seconde un coup de pied circulaire sur son flanc droit. Ses grands compas lui offraient un jeu de jambes sans pareille, lesquelles, aussi puissantes que lestes, avaient plus d’une fois eu raison d’adversaires imbus de leur force, mésestimant du moins l'interminable allonge de ces cannes élancées dans leur affligeante imprudence. Son pied gauche cette fois, vint achever ce travail de brèche en fauchant les jambes du Hollow, un coup à la fois sournois et véloce, portant l'espoir de le neutraliser quelques secondes durant. Et s’il avait seulement pris la peine de barder ses pieds de ces bottes d’aciers, sans en faire de même pour ses mains, c’est qu’une idée bien précise lui était venue en tête dès l’amorce de ce face à face. Suite à cette succession de coups de pieds, Guriko, d’un bringer light aérien, le plus puissant qu’il puisse être en mesure de réaliser, s’empressa de faire converger ses dernières ressources au bout de ses bras, lesquels étaient tendus, points serrés, en direction de l’Arrancar qu'il espérait avoir un tant soit peu sonné.

- L’coup d’grâce.

Bien loin de cette attitude folâtre et provocatrice qu'il arborait presque au quotidien, Guriko était désormais paré d’une imperturbable concentration, plus que jamais soucieux d’éviter un faux-pas qui entérinerait pour de bon ses chances de victoire. Bien placé pour savoir ce qui lui restait d’énergie, il se savait condamné si cette offensive venait à échouer, c’est pourquoi, plus que jamais, il s’appliqua à catapulter ces énormes pylônes d’acier auréolés de son Reaitsu sans trembler, sans même sourciller. La précision de ces tirs déciderait peut-être de l’issue de cet affrontement, il n’y avait pas le droit à l’erreur, et il en était pleinement conscient. La rafale s’étala sur dix secondes, et vit s’écraser lourdement sur le bitume, déjà buriné ça et là, deux pylônes d’une taille colossale. Le Fullbringer n’eut pas le plaisir de contempler les dégâts causés par sa main, vacillant, puis s'effondrant d'épuisement depuis le point culminant ou il avait fait s’abattre son impitoyable sentence, alors qu’un lit de flammes venait le cueillir dans sa chute. L’opaque nuage de fumée recouvrait maintenant toute la zone de combat, et nul n’aurait su dire ce qu’il était advenu de l’Arrancar. Toutefois, une chose était sûre, le malfrat ne représentait plus grande menace, son énergie sucée jusqu’à l’os par cette ultime arcane, son corps demeurait la seule arme à sa disposition...

ıl ıl Last card. lı lı

Accroupi au cœur de cette enceinte en ruines, l’Arrancar scrutait les quelques âmes damnées conviées à ces réjouissances. Du moins, en donnait-il la curieuse impression. Pourtant, le menton reposant ainsi sur le pommeau de son épée, son regard cramoisi ne guettait qu’un seul de ces pauvres bougres. Difficile de dire si c’était dû à sa rangée de poils sombre et épais, sa carrure imposante de quadragénaire, ou encore ses traits déformés sous l’effervescence du moment. Un démon tapi dans les rangs ennemis. Dans toute son impudence, le Segunda esquissa un sourire. Il n’avait jamais été réellement doué pour jauger ses adversaires, encore moins aujourd’hui. Aussi, s’était-il approprié cet inconnu à la longue tignasse ébène, comme l’on s’approprie un bien matériel.

Cependant, quelque chose vint lui frôler la joue, l’amenant à détourner le regard vers ce qui s’avérait être un nouvel antagoniste. Un grand gus affublé d’une chemise à fleurs, d’une paire de poings américains, et au sourire foutrement traître. Un cogneur! L’Arrancar se redressa, rengainant sa précieuse lame. Face à cet adversaire inopiné, il déploya les bras, un rictus malsain au coin des lèvres. Nul besoin de mots, l’invitation avait été lancée, et il y répondait, comme à son habitude, avec une élégance déconcertante. Le Shinigami devra patienter.

Le Segunda fit un pas en arrière face à l’élan de son antagoniste. Dans l’instant, son rictus précédent prit de l’ampleur, déchirant son visage d’une mimique démentielle. Il n’y avait pas à dire, cet humain occultait quelques sombres secrets dans les tréfonds de son être. Néanmoins, sa rapidité ne saurait encore tromper la vigilance de cet Arrancar certifié maître en la matière. En avant, puis, sur le flanc droit, les prunelles de la seconde lame suivirent les mouvements de son antagoniste avec une minutie non soupçonnée. Par le fait même, il ne put manquer l’assaut du gus à lunettes, sans toutefois être en mesure de s’y soustraire dû à la proximité. Aussi s’y opposa-t-il simplement, son avant-bras venant se confronter au coup de pied circulaire. Mais alors qu’il pensait annihiler les dégâts, l’Arrancar ne put qu’être surpris de sentir son membre se broyer de la sorte sous la force de l’impact. Un cogneur, un vrai. Ainsi médusé, ce fut au niveau de sa jambe qu’il ressentit ensuite le mordant du métal entamant sa peau. Étouffant d’abord une plainte sourde, il s’évapora ensuite d’un sonido, interrompant l’offensive de l’humain qui avait pourtant su lui abîmer l’une de ses jambes.

Réapparaissant à quelques lieues de cela, le Vasto Lorde ne put qu’élever le regard vers les cieux avant que ne s’abatte le châtiment de son adversaire. Deux piliers enveloppés de reaitsu aux proportions démesurées. Qui donc aurait pu soupçonner une telle maîtrise de l’énergie spirituelle de la part d’un tel type. Le Segunda jeta brièvement un coup d’œil à sa jambe endolorie, limitant sa vitesse de déplacement habituellement prodigieuse. Un sourire lui fendit à nouveau les lèvres. Il n’y avait pas à dire, ça avait été une putain de belle journée. Alors que s’abattait les monstrueux pylônes, on pouvait apercevoir la svelte silhouette de l’Espada, s’agitant dans une séquence de sonidos afin de limiter les dégâts. Néanmoins, Ace jouait sa dernière carte.

- Ainsi, nous nous retrouvons. Je suis profondément déçu. En réalité, je m’attendais à tellement mieux d’un membre du Kanshu. Ne m’avais-tu pas dit que quiconque tenterait une action contre Karakura se verrait immédiatement rayé de la carte ? Il faut pouvoir tenir ses promesses, jeune sot. Et quelle erreur… Quelle monumentale erreur que de m’attaquer alors même que tu tiens à peine debout.

Spoiler:

Bankaï ! Yata no Kagami !

MUHIHIHIHIHIHIHIHI ! J’vais te montrer ce que c’est un vrai Cero moi !

Les explosions, les panaches de fumée, les vagues d’énergie, les gerbes de sang… autant de couleurs se dépeignant sur cette toile apocalyptique qui témoignait de ce que la bataille avait démarré tambours battants. Un champ de bataille urbain sur lequel aucun des cinq participants n’avait fait preuve de parcimonie ; bien au contraire, tous avaient déployé les grands moyens pour s’assurer de se tirer les marrons du feu et demeurer l’unique survivant dans cette hécatombe martiale. Un combat de Titans, ni plus ni moins, dans lequel Guriko avait eu la chance – ou la malchance, c’est selon – de se retrouver. Lui qui ne vivait que pour les femmes et le sang, en avait décidément eu pour son compte aujourd’hui. Après s’être frotté à des Shinigamis plutôt coriaces et méritants, voilà qu’il avait atterri au beau milieu d’un regroupement interracial de combattants sur les dents, la main leste, tous plus puissants les uns que les autres.

L’attaque qu’il venait d’asséner impitoyablement sur l’un de ces valeureux guerriers l’avait tout bonnement vidé de ses forces. Lorsqu’on fait face à de telles proies, pas question d’y aller avec des gants. C’est ce que s’était dit l’enfumé, et c’est sûr de la menace que représentaient ses ennemis – mais aussi, et surtout, des plaisirs qu’ils pourraient lui procurer – qu’il avait liquidé ses dernières cartouches, brûlé ses derniers atouts, sans une once d’hésitation. Le seul regret qu’il éprouvait alors qu’il gisait au sol, transi de douleur et complètement immobile, c’est qu’il n’avait pas pu voir si son attaque avait oui ou non touché au but – et encore moins se délecter de l’impact du métal sur la carcasse de son adversaire.

Les flammes qui l’avaient touché alors qu’il se laissait tomber sans rien pouvoir y faire, avaient carbonisé ce qui lui restait de vêtements – exception faite de son caleçon, s’agirait de pas se retrouver à poil devant tout ce beau monde quand même -, et accentué un peu plus les brûlures qu’il avait subi dans son précédent affrontement. Certaines zones en étaient même devenues insensibles, les plaies suppurantes s’étant répandues jusqu’aux nerfs et capteurs thermosensibles. D’autres le vrillaient de souffrance, mais si exténué qu’il était, Guriko ne trouvait même plus la force de se tortiller ; c’en était même si gémir devenait un supplice. Mais il avait sa fierté, et s’il ne s’était pas résolu à sombrer dans l’inconscience, c’était bien dans le souci de se relever et d’aller botter un ou deux derniers derrières.

Cette vanité le perdrait, peut-être le savait-il, au fond. Mais il préférait encore se relever, aussi perçants soient ses maux, plutôt que de déposer les armes sans avoir lutté jusqu’à ses dernières forces. Vaille que vaille, le Fullbringer se roula sur le côté, puis posa un premier genou à terre avant que le deuxième ne l’imite. Le choc avait été rude, mais il avait la peau dure, et c’est surtout ses brûlures qui le faisaient souffrir. Lorsqu’enfin il parvint à se relever après plusieurs secondes cloué au sol, Guriko pût admirer le spectacle qui se jouait devant lui. Par monts et par vaux, des attaques fusaient, détruisant tout sur leur passage, réduisant en poussière ce que les hommes de cette ville avaient bâti au fil des années. L’humain qu’il était n’en avait cure, mais il se pinça tout de même les lèvres en repensant à ce « bar lingerie » qu’on avait inauguré quelques semaines plus tôt sur cette même place. Quel gâchis.

Il détourna alors ses yeux vers l’endroit où il avait fait s’écraser ses pylônes en direction de l’Arrancar flanqué d’un 2 sur le cou. Son corps jonchait le sol, inanimé, pour le plus grand plaisir de Guriko. Mais à peine eut-il le temps d’esquisser un sourire malgré ce qu’il avait lui-même dégusté – sa satisfaction l’emportant inconsciemment sur la douleur -, qu’il encaissa une première onde de choc, venue de nulle part. Elle lui fit presque perdre pied, mais il résista alors que le claquement sur son torse s’était accompagné d’une éclaboussure de son sang. Jusqu’à ce qu’une seconde le percute, laquelle cette fois-ci lui fit ployer un genou, suivie d'une troisième dont il parvint finalement à identifier l’origine, mais il était trop tard, et il n’était de toute façon plus en état de combattre. Cette dernière offensive le souleva quelques mètres en arrière, son corps s’étalant sur l’asphalte, à bout de forces. Par-dessous ses lunettes, il avait pu apercevoir cette gueule de Menos entrouverte qui le mitraillait inlassablement.

- Borrr… deeel… J’vais quand… même… pas m’faire… étaler… par… un putain d’Menos…, marmonna-t-il dans ses derniers instants de lucidité alors que ce troisième coup encaissé de plein fouet enterrait définitivement ses espoirs de victoire.

Guriko tirait sa révérence le sourire aux lèvres, affalé de tout son poids dans une des nombreuses crevasses jonchant le terrain de jeu de cette mystérieuse voix qui le laissait enfin aller en paix. Il s’était bien marré. Et c’était bien là le principal, non ?

- Et dire que tu me forces à combattre pleinement… Bel exploit, Vizard !

Spoiler:

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Citation :

K.O. pour moi, merci à tous pour ce RP.