Groupe 1

Sujet: Groupe 1 Ven 9 Mai - 16:07

Groupe 1 : ordre de post

Mayuri
Esteban Rojas
Kiryû Shinjirô
Calum G. Fearghal
Krow Karlson
Clotho

Avant de commencer à RP, merci de prendre connaissance de ce sujet qui vous mènera aux différentes règles relatives à l'Event.

N'oubliez pas :

Le premier tour est un tour d'introduction
Votre HRP de combat doit être entre balises [hide] et mentionner les techniques et attaques que vous employez, ainsi que vos cibles.
Vous avez 24 heures pour poster et bénéficier d'un unique joker de 12 heures supplémentaires.

Sujet: Re: Groupe 1 Ven 9 Mai - 20:22

Le monde était instable. Enfin crée, certainement, mais instable. Un détail qui n’avait pas échappé à Mayuri. Un détail qu’il fallait corriger le plus urgemment. La fonctionnalité d’un système se fondait sur les détails. Si une partie même infime flanchait, l’ensemble était menacé. Or, le Maho-Tsukaï avait investi bien trop de temps et d’efforts pour laisser s’effondrer cette œuvre à cause d’une imprécision.
Il tapota du doigt le mur. Son index s’y enfonça comme dans du beurre.

« Non, non, ça ne va pas du tout. »

Il regarda autour de lui, son œil incisif se déployant sur ce qui l’entourait. Les couloirs du palais étaient suffisamment vastes pour que le mur opposé parût être à plusieurs mètres de là. Il n’en était rien. Illusion d’optique due à la création toujours active du palais. Quand tout serait fini, les allées s'étendraient plusieurs kilomètres de large, et les plafonds, si hauts, formeraient un ciel nouveau. Des draperies pourpres, pendantes partout, qui vibraient d’une énergie rougeoyante. De la coquetterie, oui. Efficace dans sa bizarrerie, cependant. Il y avait beaucoup d’escaliers aussi. Certains ne donnaient que sur du vide, d’autres étaient à l’envers ou tordus. Les portes ne valaient pas mieux. Il y en avait des petites, des grandes, des mouvantes, des à jamais fermées.
Mayuri s’en fichait. Tout ceci se réglerait par soi-même bien assez tôt.

« Ce qu’il faut, c’est du temps, Nemu. Du temps. »

La jeune femme acquiesça. Comme chaque fois. Il l’avait faite pour qu’elle acquiesce. Qu’elle n’offre aucune résistance à ses idées, à ses contacts. C’est ainsi que Mayuri l’avait voulue. Constante dans sa docilité.

« Viens. Je sais qu’ils sont là. Le temps s’échappe. J’aurais dû trouver un moyen pour l’enfermer. Quelle situation stupide. »

Il prit la tête, sa fille le suivit. Ils marchèrent jusqu’à être interrompus par un pilier, flottant parallèle au sol. La nuque du scientifique se brisa en un angle droit pour mieux analyser le phénomène. Il comprit vite.

« Nous sommes sur une paroi. La gravité ne va pas, Nemu. Elle ne va pas. »

Il se baissa, passa en dessous, et continua. Un autre détour de couloir, une allée gigantesque. Au plafond, il aperçut une porte qui donnait sur un salon. Les meubles s’étaient accommodés, ils n’avaient pas quitté le sol de leur pièce, qui pourtant formait une pente abrupte.

« Tsss. »

Il tapota du doigt un mur. Son doigt s’y enfonça comme dans du beurre.

« Non, non, ça ne va pas du tout. »

Mayuri cilla. La gravité n’était pas le seul facteur imparfait de ce monde embryon.

« Nous sommes dans une boucle, Nemu. Tu te souviens ? C’est la cinquième fois que je vérifie ce mur. Peut-être que le temps nous l’avons finalement. »

Des pas au loin, ils approchaient. En un autre lieu, si loin, mais si proche.
Il saisit le bras de Nemu ; il fit un pas de coté. Le palais disparut au profit d'une ville ravagée, jonchée de cadavres et de ruines. Des individus, un peu loin, au milieu du charnier. Mayuri les fixa d'un air bienveillant.

« C’est trop tard. Vous êtes en retard. Comme d’habitude.»

C'est ainsi qu'il les aimait. Incompétents et idiots Ses lèvres découvrirent ses dents jaunes. Il leur offrit son plus radieux sourire. La dernière chose avant leur fin.

Sujet: Re: Groupe 1 Sam 10 Mai - 18:51

La légende. Celui qui avait été pour longtemps dans l'esprit d'Esteban qu'une image flou, un portrait imprécis. On l'avait décrit, mais cette description avait grand peine à rendre justice à toute la bizarrerie de Mayuri. Accompagnée de celle qu'on lui avait présenté successivement comme sa fille, son amante, son esclave, il venait de traverser le passage entre Karakura et leur nouveau monde, débarquant comme une fleur, avec rien d'autre qu'un reproche aux lèvres. En retard ? Oui, de toute évidence.

Esteban avait été particulièrement étonné d'apprendre l'hécatombe (et la définition même du mot était loin de faire honneur à la réalité) causée par les Maho Tsukaï. Il pouvait désormais le dire : il les avait surestimé. Lui qui les imaginait préoccupés par le désir de détruire toute chose, voilà qu'ils étaient en réalité soucieux de créer. Mais la création avait demandé un prix bien fort. Esteban restait sidéré : absorber tant d'âmes, si rapidement, et les utiliser si rapidement... Mayuri tenait en effet du génie. Il était indéniablement l'esprit scientifique du groupe et il fallait lui reconnaître une qualité, à défaut de la beauté : l'efficacité. Le bougre était capable, semblait-il, de tout créer et de faire en sorte que ces créations soient toutes une réussite. Était-il jamais déçu, insatisfait, comme l'était le Tercera ?
Ce dernier avait quitté Las Noches avec la contrition d'apprendre que la bataille se déroulerait à rangs serrés avec les Shinigamis. Cette histoire d'alliance... Si discuter avec Akihiko avait été un moment plutôt agréable, révoquer des siècles et des siècles de haine cordiales restait difficile, et ce malgré tout la civilité dont était capable l'Arrancar. Sans doute était-ce inscrit dans ses gênes. Mais il ferait un effort, il accepterait de les aider et ferait front commun. D'autant que, en jetant un regard autour de lieu, il avait cru reconnaître la description d'un Capitaine à la réputation émérite. Un Humain semblait s'être perdu dans la bataille, seul survivant d'une Karakura réduite à ville fantôme.

~ En retard, probablement, mais il est toujours plus que temps de vous arrêter. Je ne prétendrai pas vouloir venger ces âmes que vous avez volées, ce genre de discours naïf viendra probablement d'un des Shinigamis ici présent, mais votre ascension prend des altitudes quelque peu inquiétantes. Cette nouvelle dimension a bouleversé tous les mondes et j'ai peur que vous laisser finir votre travail, cher Mayuri, soit le prélude à la destruction du mien. Chose que j'aimerais éviter.

Faisant glisser sa lame hors de son fourreau, il en caressa l'acier du bout des ongles. Le métal fondit alors et l'enveloppa comme une couverture liquide, un manteau blanc qui le recouvra et changea de forme alors qu'Esteban muait. L'acier sembla se muer à sa peau, le révélant enfin : grand, puissamment bâti, il avait tous les attributs du lion, de la crinière aux griffes en passant par la queue. Son visage gardait cependant des traits humains, couvert partiellement par une mâchoire féline. Obligé de se révéler dans sa forme animale. Voilà qui était, pour peu que quelqu'un présent sur place le sache, la preuve qu'il prenait cet affrontement au sérieux.

~ Je me nomme Esteban Rojas, Tercera Espada, scientifique de Las Noches. Et même si je n'ai pas la prétention d'arriver à votre niveau de maîtrise, je compte bien vous montrer quelques uns de mes jouets. Shinigamis, Humain, je vous souhaite de survivre : car cet individu n'est que le premier sur une longue liste de tête à trancher.

[Résu activée.
Désolé d'avoir tant tardé, entre le boulot et les différents trucs que j'avais à faire... Journée très chargée.
Ca s'arrangera pour le reste de la semaine ! Bon évent !]

Sujet: Re: Groupe 1 Sam 10 Mai - 20:33

Était-ce cela que l'on appelait "fin du monde" ? En tout cas, cela y ressemblait. Face à ce déluge de morts et de violence, il fallait y opposer une force susceptible de tenir le territoire et de repousser l'envahisseur. Et qui d'autre que le Kenpachi en personne pour mener la charge ? Le monde basculait. Ces démons avaient frappés forts et avaient surpris tout le monde. Mais les équipes étaient préparées. Et empêcher ce nouvel ennemi de poursuivre son œuvre de destruction primait plus que tout autre chose. Plus que leur existence elle-même. Shunsui le savait. Ce pourquoi Shinjirô était l'un des premiers à se dresser face à ces hordes de monstres.

Il n'était évidemment pas seul. Son unité était composée de son fidèle Lieutenant. Krow, cogneur de première et parfaitement capable de l'épauler au combat. Suivait ensuite Clotho, Shinigami qu'il avait rencontré lors de sa recherche de Tenzen et qui appartenait à la Treizième division. Ces deux Shinigamis étaient placés sous l'autorité immédiate du Capitaine. Ils seraient épaulés par les forces de Grimmjow en arrivant sur place, comme le voulait leur alliance temporaire. La concentration se lisait sur le visage du géant argenté. Mais pas seulement.

Un ricanement terrible s'échappait de sa gorge alors que leur ennemi se dressait face à eux. Cela devenait une habitude pour lui : se retrouver face à Mayuri. Ne lui avait-il pas emporté un bras la dernière fois ? Il semblerait bien sur si. Mais évidemment, plus aucune trace de cette amputation passée ne se trouvait visible sur le corps du scientifique. Ses méthodes étaient écœurantes mais avaient le mérite de fonctionner. Il avait raison, cependant. Ils étaient en retard. La réponse de l'Arrancar le fit également sourire. Il décida néanmoins de reporter son attention sur le Mahô.

- Tu sais c'qu'on dit, vieille carne ? Mieux vaut tard que jamais. Puis tu pourrais être plus sympa. On s'connait bien maintenant. Ça fait quoi : deux, trois fois que j't'en fous plein la tronche ? Et j'avoue que t'es plutôt résistant. Faut dire que j'tapais pas assez fort jusqu'à maintenant. Mais bon, match nul hein. C'pas comme si tu avais été capable de me foutre hors d'état de nuire non plus, grosse tarlouze. Nouveau round. Mouhahahaha !!!

Cette fois, il comptait y remédier. De son corps émanait une aura blanchâtre, symbole de son véritable pouvoir. Kaimetsu était apparue dans la main du Kenpachi, se gorgeant de cette force. Ici allait se dérouler un combat dantesque. Le Scientifique possédait des armes qui dépassaient l'entendement. Et bah ça tombait bien, la Soul Society aussi. Et la meilleure de toute se tenait là, tout sourire, prêt à bouffer du méchant. Sa main se resserra sur la poignée centrale de Kaimetsu qui libérait déjà dans le corps de son porteur ces ondes si particulières, propre au pouvoir qu'ils manipulaient ensemble. Lui non plus, il ne parlait pas de venger les âmes détruites. Il n'avait pas la vocation d'être un faiseur de miracle. Avant toute chose, il était là pour réduire au silence les ennemis du Gotei. Et ils allaient évidemment avoir du travail. Il s'adressa enfin à son unité.

- Krow, Clodo ! Ne vous mettez pas en travers de mon chemin pendant ce combat. Et quand je vous le demanderais, ouvrez-moi la voie jusqu'à lui ! J'lui réserve une surprise qu'il risque de sentir passer, tout Mahô Tsukai qu'il soit.

L'Arrancar était devenu un animal, forme typique de qui libérait son pouvoir ultime. Pour sa part, le colosse attendait : il allait bel et bien libérer son Bankai, mais pour cela il se devait d'attendre encore quelques instants. Pour enchaîner et envoyer directement du lourd. Son Shikai était déjà activé, il n'avait besoin de rien d'autre pour le moment.

- T'inquiète pas Simba, j'compte pas crever face à ce traître. On va le déchirer !

Référence, quand tu nous tiens... En tout cas, le colosse comptait sur une chose : que le scientifique se concentre sur lui et lui seul. Car si cela ouvrait des brèches aux autres, alors ce serait parfait. Il avait des comptes à régler avec cette créature. Et comptait bien en régler quelques-uns.

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 11 Mai - 2:46

Hiroshima.

Il était tombé dans le temps et vivait Hiroshima. C'était la seule explication possible, du moins pour le moment. Il avait beau être étendu sur les débris, indemne comme on s'y serait attendu de sa part, il n'en demeurait pas moins sonné. Déboussolé en beauté pour le coup, ses oreilles n'en finissaient pas de bourdonner. Les flammes, l'odeur de brûlé lui agressait les narines et un solide mal de tête le menaçait pour bientôt.
Et à peine eut-il été redressé sur sa position que la raison de tout ce remue-ménage se révéla sans plus de fioritures. Ses sens étaient exacerbés, et semblaient lui dire de regarder dans vingt directions en même temps. Il sentait plusieurs présences, comme si une petite voix à l'arrière de sa tête lui disait où elles étaient. Lui disant de ne pas se fier à ses yeux. De faire confiance à son instinct. Facile à dire, ouais.

Mais dans tous les cas, la situation était bien réelle. Prenant la peine de se remettre promptement sur ses pieds, l'irlandais épousseta ses vêtements de quelques claques sommaires, profitant de l'occasion pour lâcher une quinte de toux et vider ses poumons de la poussière qui s'y était accumulé. Il avait vu des choses pas nettes dans la rue. Des gens qui oublient le concept de dignité, qui finissent par commettre l'irréparable. Il avait vu quelques cadavres à ses heures. Mais jamais autant que maintenant. Ça n'avait pourtant pas l'air d'une attaque par missiles ou quoi que ce soit du genre. La ville de Karakura en entier en avait pris sérieusement cher. Tout s'écroulait, les corps sans vie jonchaient les rues. Une heure plus tôt, il sortait de l'aéroport en transport de luxe pour se rendre aux appartements qu'il avait fait préparer à l'avance. Comment tout ce bordel avait-il pu arriver si vite!?

« Et comme par hasard, y aura personne qui l'aura prédite, cette fin du monde... »

Mais les paroles amères devraient attendre ; les présences étaient de retour. Voire même plus près, en fait. Il ignorait comment il pouvait savoir ce genre de détail, mais la question n'avait pas besoin d'être répondue immédiatement. Le fait important ici, c'était qu'il pourrait peut-être trouver d'autres survivants. Traçant son chemin à travers les débris, le pas leste et l'esprit alerte, il finit par entendre des voix, signe manifeste qu'il n'avait pas commencé à devenir cinglé. Ce serait toujours bien ça de gagné. Ils pourraient peut-être se regrouper et faire en sorte de- woah. Woooooh, minute papillon. Y avait un gars avec une épée, qui venait de... de faire quoi, exactement? De se transformer en créature à l'apparence de lion parlant? L'aspect concernant son éventuelle folie naissante n'était peut-être pas si déplacée, en fin de compte. Prenant appui sur un mur à demi-écroulé en plissant les yeux pour mieux darder un regard incrédule sur la cible de son intérêt, Calum doutait tout bonnement de sa capacité d'analyse. Il devait être encore bien sonné, et il imaginait des trucs. C'était forcément ça. Et pourtant... il ressentait bel et bien cette présence. Comme une aura mystique, une énergie inexplicable qui émergeait de toutes les pores de la peau de l'énergumène qu'il regardait.

Et bon, fallait croire que quitte à avoir déjà un truc invraisemblable à comprendre, autant en rajouter. Y avait une armoire à glace sous forme humaine, vêtu d'une sorte de kimono sans manche et suivi de deux autres types à l'expression sérieuse, qui venait de faire irruption sur les lieux. Et tenant une lame de la taille d'un meuble dans sa main, le colosse s'adressa sans perdre un instant... à qui en fait? Étirant le cou, l'irlandais put trouver réponse à ses interrogations bien rapidement. Y avait un autre type à l'allure loufoque, un sourire jauni et l'oeil fou, qui se tenait plus loin avec une autre fille à l'apparence jeune, impassible derrière lui. L'espace de quelques secondes, Calum cligna des yeux pour la forme. Putain de mauvaise journée en perspective. Bon. Allez, qu'est-ce qu'il avait à y perdre, hein? Autant se faire connaître, ça allait visiblement se mettre sur la gueule, et le trio (ou quatuor, si le lion bipède bizarre était à inclure) nouvellement arrivé semblait plus à même de ne pas lui arracher une jambe. Juste pour le plaisir de le tabasser avec, quoi. Sortant de son trou, l'irlandais agita un bras pour se faire remarquer.

« Eh! Eh, les gars! Y a d'autres survivants? C'est quoi ce bordel, une attaque ou je sais pas quoi? »

Restait qu'à croiser les doigts pour sa jambe.

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 11 Mai - 4:32

Eh ben putain, ils ont pas fait semblant cette fois, les connards.

Trois millions de morts. Rien que ça. Ils se sont bien lâchés, quoi. Et tu penses bien qu'avec un massacre de cette ampleur, l'a pas fallu beaucoup de temps pour qu'on soient envoyés sur Karakura pour aller régler le problème à sa source. Sa source, justement, parlons-en un peu. Maho Tsukaï. ça va être la première fois que j'me retrouve face à eux. Occasion de voir si leur fameuse puissance colossale est largement abusée par la rumeur ou s'ils sont bien les monstres qu'ils sont supposés êtres. J'imagine bien que pour perpétuer un tel massacre, ça doit pas être des tendres, mais bon, ils ont pas non plus des enfants de cœur en face d'eux. Et ouais, c'est maintenant qu'on allait voir si cette alliance allait vraiment porter ses fruits, si Hollow et Shinigami allaient joyeusement combattre main dans la main sans la moindre once de suspicion pour venir entraver cette magnifique collaboration.

C'te blague.

M'enfin, on va pas dire le contraire, vu ce qu'ils nous mettaient depuis les maho, on crachais pas sur un peu d'aide, et Las Noches non plus, donc autant en profiter. Du coup, c'est nos deux armées réunies qu'allait devoir accueillir les bonhommes en rouge. J'sais pas c'que vous en pensez, mais perso, c'que j'vois, c'est que surpuissance ou pas surpuissance, tu te prends toute cette force de frappe sur le coin d'la gueule, et ben tu prend cher, très cher.

Et là on était devant un d'leurs représentants, moi, Shinjirô, un V-C promu d'y a pas longtemps dont j'ai pas retenu l'nom et un gars d'Las Noches. Le représentant Maho Tsukai, c'était ni plus ni moins que Mayuri, le déserteur à la con, là. J'ai cru comprendre qu'a chacune de ses interventions, il s'est retrouvé avec Shinjirô devant lui pour lui barrer la route, et vu la manière dont il cause au Mayuri, j'imagine que c'est bien ça. Et bien cette fois, ce sera la dernière, pas question de le laisser filer c'te fois, le grand malade.

En retard, hein ? Manque pas d'air c'ui là. Et il est flippant, physiquement parlant aussi. ça a vraiment été Shinigami, ce truc ? Hum, bref, L'avait beau être considéré comme un des plus grands génies de son temps, c'est pas sa matière grise qui va se déployer pour prendre la frappe à sa place quand viendra le moment où pleuvront les coups. C'qui ne saurait tarder, j'ai l'impression. Apparemment, l'captain avait une idée derrière la tête, pour c'qui est du traitement du Maho. T'inquiète pas que je vais pas me mettre sur ton chemin, va, se prendre un coup par inadvertance, ça m'dit trop rien. Aujourd'hui, Mayuri va tomber, et aussi modeste qu'elle puisse être, j'apporterais ma pierre à l'édifice.

Ok.

La tension commence à monter, je libère mon Shikai, me retrouve avec mes chaînes aux poings, et v'là qu'l'Arrancar s'transforme en Lion. ça promet avec un résu comme ça, tiens. Et là, au moment où ça menace de commencer, où le moindre geste de la part d'un seul des gars présent suffirait à signer le début du combat, v'là qu'un humain se pointe, sorti de nulle part. Qu'est ce qu'il fout debout, lui, hein ? Fullbringer ? Sûrement, ouais, sinon s'rait en train de crever la gueule ouverte au sol. L'a l'air perdu, sûrement qu'il est pas d'ceux qui sont informés des histoires de hollows, âmes, Soul Society et tout. Il a des questions, on a certainement tous les réponses ici, mais pas le temps. On va donc faire simple.

Pas le temps d'expliquer. En gros, on est les gentils, lui, c'est le méchant, et c'est à cause de lui qu'il y a pleins de gens crevés. Soit t'en as les moyens et tu te rends utile, soit tu te barres très très vite avant que ça commence à péter.

Bon, c'est très simplifié, mais on va dire que c'est déjà une bonne explication de la situation... Non ?

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 11 Mai - 11:26

La première mission officielle. Voilà ce qu'est cette mission pour moi. J'ai été ravi de l''apprendre. Par contre, j'ai été un peu moins enchanté lorsqu'on m'a appris pourquoi. Trois millions. Trois millions de morts ... Toute la population de Karakura y est passée. La seule chose qu'on m'a demandé, c'était de protéger la ville, de la surveiller. Et je n'ai rien vu. Je n'ai été mis au courant que par quelqu'un d'autre. Plutôt pathétique. J'ai échoué dans ma mission. J'ai envie de crier, d'hurler, de frapper. Mais à quoi bon ? Qu'est-ce que ça changerai ? Est-ce que ça ferai revenir les morts à la vie ? Est-ce que ça anéantirai les ombres ? Non. Donc ça ne sert à rien. Mon corps bouillonne d'une rage que j'essaie tant bien que mal de contrôler. Je dois y aller rapidement. Mais si je reste dans cet état, je sais très bien que je ne serais qu'un boulet pour les autres. Alors je dois me calmer et retrouver ma capacité à réfléchir. Je me concentre sur le fait que si les gens sont morts, il faut les venger. Et pour cela, il faut que l'on arrête les Maho Tsukaïs. En tant que seul responsable de la treizième, cette histoire me touche de près. C'était ma mission de protéger la ville, de vérifier que tout se passait bien. Alors comment ? Comment tout cela a-t-il bien pu se passer ? La scientifique ne travaillait pas dessus ou quoi ? Non. Je ne dois pas chercher des coupables. C'est arrivé, point. Maintenant, on doit faire avec, pas le choix. Alors vas-y, sors toi les doigts mon pt'i Clotho, et pars affronter ces ennemis. Partons dégommer du Maho.

Me voilà sur place. Le fait de bouger m'a aéré la tête. Je me sens mieux à présent. Même si j'ai toujours cette volonté de leur arracher la tête, je me contiens. Rien ne sert de foncer dans le tas. On doit analyser la situation d'abord. Je vois des corps, sans vie. Des milliers de corps. Aucun survivant à priori ... Pourtant, on distingue rapidement quelques extrêmement rares signatures de reiatsu. Certains ont donc survécu. Chouette. Bon, au lieu de se concentrer sur le passé et les morts, visons le futur et les vivants. Je me dirige vers les autres reiatsus. Je reconnais celui du capitaine Shinjirô. Je ne connais pas les autres par contre. Un arrancars. Mon réflexe premier est de le garder dans ma ligne de mire dégagée. On est alliés contre les ombres. Mais cela signifie-t-il que nous avons les même buts ? On verra ça le temps venu. Le capitaine nous demande, au vice capitaine Krow Karlson et moi même de ne pas nous mettre dans ses pattes et d'attendre. Ca tombe bien, c'est ce que je voulais faire. J'aurais préféré combattre, mais c'est pour le mieux ainsi. Je sais pertinemment que je n'a le niveau ni du vice capitaine, ni du capitaine. Je ne ferais que les gêner. Mais je peux observer, chercher des failles, réfléchir, anticiper. C'est Mayuri qu'on a en face de nous. Ce type excentrique, bizarre, ce génie. Il doit être pris au sérieux, vraiment. On ne rigole pas. Un humain se trouve dans la zone aussi. Il semble posséder quelque chose. Est-ce assez pour survivre et être utile ?

J'examine la dimension de laquelle sort Mayuri et sa fille/chose/expérience/vice capitaine. Les contours sont irréguliers, comme si la dimension était en train d'évoluer, de s'adapter. Elle n'est pas stable ? La dernière fois, ils ont volé les âmes pour leur puissance. Est-ce qu'ils les utiliseraient pour créer une autre dimension ? Car ils ne peuvent être à la Soul Society, ni au Hueco Mundo, ni dans le monde des humains. Donc, on peut supposer que plus il y a de morts, plus leur dimension évoluera pour devenir stable. Est-ce que ça fonctionne avec eux aussi ? Possible. Je ne dois négliger aucun détail. On va partir sur la supposition que oui, ça fonctionne ainsi. Je dois trouver comment le système fonctionne, comment ils font pour aspirer les âmes et les transformer en dimension. Car si on trouve, on peut inverser la tendance, et détruire leur dimension. Peut-être même la faire se refermer sur eux et les tuer à notre place ... Oui, je suis bien optimiste, mais bon. Je vais pas me mettre à pleurer quand même, si ? Krow s'adresse à l'humain et lui dit de partir s'il ne peut pas être utile.

Guide les dans les ténèbres, Liberté.

Une fois ma phrase prononcée, mon zanpakuto prend sa forme de shikai. Il devient entièrement noir et un cercle de ténèbres apparaît sous mes pieds. On a donc une résurrection, trois shikai et un futur bankai. Plus ... un humain. Pas sûr que ça suffise. Mais on doit faire avec. Ok, je suis prêt. Je tiens fermement mon arme, et concentre mon reiatsu dans mes yeux afin de mieux voir la situation. Je me rapproche du capitaine autant que possible, tout en restant à une distance raisonnable. Ce, dans le but de lui parler sans que Mayuri ne l'entende de trop. Capitaine ! Évitons de le tuer autant que possible. Il a des infos qui peuvent nous aider à faire tomber les autres. Et visiblement, leur dimension aspire les âmes. En le tuant, il se peut qu'elle aille la bas, et que ça accélère leurs projets. On doit le capturer. Si vous l'affaiblissez suffisamment pour le forcer à se replier, je pense pouvoir le capturer temporairement. Après, suffira de le maintenir à l'aide de Kido, de reiatsu ou un truc dans le genre. Mayuri a plusieurs avantages face à nous, ça, c'est sûr. Mais nous, on est tenaces. On abandonnera pas. Je me recule à présent du capitaine et me décale sur le côté. Je lui ai donné les infos, il en fait ce qu'il veut. Il décidera le moment venu, et on sera prêt, on agira. D'après ses paroles, j'en déduis qu'il veut libérer son bankai. Ce qui va faire mal. Pour l'instant, on le soutiens. Alors c'est parti. Eclatons du Maho. Je me concentre sur Mayuri et sa fille, ce qui m'empêche de poser mon regard au sol et de voir tous les cadavres, encore en vie il y a quelques heures. Mais puisque les pouvoirs viennent de l'émotionnel, je devrais bien l'accepter tôt ou tard dans le combat. Sachant la puissance de notre adversaire, j'ai demandé le retrait du sceau qui limite notre puissance. De toute manière, tous les habitants étant morts, on peut se lâcher, on ne risque plus de les blesser. Et les habitations n'ont plus de raisons d'être sans personne pour les peupler.

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 11 Mai - 23:11

Le regard doré du Maho Tsukai se posa tour à tour sur chacun de ses adversaires, et le sourire étalé sur son faciès ne vacilla pas le moins du monde, en dépit des menaces proférées à son égard. Amusants. Si amusants, ces jeunes gens. Des Shinigamis, des Hollows, et même un humain était de la fête. Indignes d’intérêt, pourtant. Tellement indignes. Tant de bavardages !

« Je reconnais le gorille de la dernière fois, Nemu, dit-il en désignant le Kenpachi. Je crois qu’il tente de me parler dans sa langue de primate. Que dit-il ? Oh, et puis à quoi bon ? Laisse, Nemu. Les gargouillements de cet animal ne valent même pas d’être traduits. »

La tête du clown pivota vers l’Arrancar. En voilà un autre d’animal. Un peu plus gracieux, peut-être. Un gros chat qui miaulait malgré tout.

« Scientifique ? Vous ? Curieux, très curieux. Montrez-moi vos jouets alors. Je sors les miens. Attendez, je… »

L’ex-capitaine fouilla dans sa veste pour en sortir trois flacons. Il ne put s’empêcher de pousser un soupir ravi en contemplant le liquide céladon contenu dans les fioles.

« Ah, voilà les miens. Tenez. Je vous les prête. »

Son aura spirituelle explosa en même temps que les récipients de verre sur le sol. La substance verdâtre moussa puis grossit, et de sa matière jaillit bientôt trois créatures bouillonnantes aux contours indistincts. Ces choses comparables à de la gelée grasse se jetèrent sur les deux lieutenants et l’Arrancar.

« Nemu ? »

La jeune femme comprit instinctivement. Au-delà de son essence, son esprit était calqué sur celui de son géniteur. Une fille brillante, de fait.
Mayuri la vit lutter contre l’aura oppressante de son reiatsu, sans abandonner pour autant. Dans chacune de ses mains se mit à luire deux sphères violacées et menaçantes. Nemu prononça un mot, les lumières quittèrent ses doigts avant de se diriger à toute allure vers le belliqueux Capitaine.
Le Maho Tsukai n’hésita pas une seule seconde : sa bouche s’ouvrit, et une seringue fusa d’entre ses lèvres, chargée de la force pénétrante de sa puissance spirituelle ainsi que porteuse d’un remède anti-macaque. Il était des fléaux à vaincre avec la plus extrême précaution. Or, Mayuri pouvait se targuer d’être méticuleux et ordonné. N’était-ce pas la formule de son génie après tout ?

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 12 Mai - 16:23

Au moins, leur présence à tous faisait consensus. Pas de dérive, pas de règlement de compte. Les Shinigamis ne profiteraient pas de l'isolement du Tercera pour le supprimer, du moins pas pour le moment. Esteban se demanda si sa nature de scientifique avait joué dans cette décision, ou si les intentions des Dieux de la Mort étaient aussi loyales qu'ils le laissaient penser. Après, quoi de mieux qu'un laborantin pour déjouer un autre laborantin ? La nuance tenait dans le fait que l'un était autrement plus compétent que l'autre, et que l'autre en question le savait bien. Mais ce genre de détail échappait généralement aux brutes, qui ne voyaient pas la différence entre esprit brillant et génie.
Il y avait visiblement un vécu entre le Shinigami aux cheveux argentés et à l'arme disproportionnée et l'ancien Capitaine de la Douzième. Ce n'était pas une mauvaise chose : Esteban avait bon espoir que cela pousse l'un à frapper d'autant plus fort qu'il savait combien l'Ombre était puissante, et l'autre à se focaliser sur cet ancien ennemi. Avec de la chance, il serait ignoré pendant une partie du combat. Ce n'était pas là un comportement lâche, du moins pas dans l'esprit du Tercera ; juste une considération tactique, lui assurant à défaut de la victoire, une vie un peu plus longue que ceux qui tomberaient avant lui. Dans un tel cataclysme, les minutes de survie supplémentaires comptaient comme des années.

Mayuri ouvrit logiquement les hostilités. Inutile même d'envisager tout dialogue. Lorsque le Reiatsu de l'ancien Shinigami s'abattit sur eux, Esteban libéra instinctivement le sien, son aura dorée lutant contre celle du Mahô Tsukaï. Cela serait suffisant... Gênant dans un premier temps, mais il ne pensait pas que cela serait assez pour influer sur la suite du combat. Une des larves envoyées par Mayuri s'approcha d'Esteban et le mordit de ses crochets à la cuisse, dissolvant lentement les tissus grâce à l'acide que produisait son organisme. Bien peu de choses, en réalité... Pas assez en tout cas pour pousser l'Arrancar à s'en défendre. Et son sang versé était de toute manière un moyen pour lui de présenter à son tour une de ses inventions. De l'hémoglobine coulant le long de sa jambe s'échappèrent une nuée invisible de minuscules Hollows, impossibles à voir à l’œil nu. Il avait créé cette technique des mois plus tôt pour vaincre Morgana et tout autre Mahô Tsukaï cherchant à jouer avec son sang, mais celle-ci étant décédée, il jugeait amusant de la retourner contre un autre de ces spécimens. En libérant ainsi son Reiatsu, Mayuri s'était transformé aux yeux des minuscules créatures en open-bar. Ils dévoreraient goulûment l'énergie de l'Ombre, tant qu'Esteban ne leur ordonnerait pas mentalement de périr.
Seulement, il s'en doutait, le scientifique ne se laisserait pas berner par si peu. S'il avait créé un dispositif capable d'absorber l'énergie de millions d'âmes et nourrir toute une dimension, il pourrait sans doute trouver une parade pour que cette puissance lui revienne. Il faudrait également frapper et même si cela semblait l'apanage du Shinigami à la tignasse argentée et à ses camarades, le Tercera ne devait pas hésiter à leur apporter son renfort. Sa mâchoire s'ouvrit alors qu'un rayon doré fusait vers l'ancien Shinigami, pour l'envelopper d'une décharge brûlante propre aux Arrancars.

× Vous l'attendiez tous, il vous a manqué, il revient plus fort que jamais et en plus, il est super chaud... Doce ! Cachorro ! Ta ! Ta-da-da ! Ta-da-da ! Ta-da-duuuum !

Jaillissant d'un simulacre du Garganta employé pour rejoindre Karakura, le fidèle garde-du-corps/larbin/sujet d'expérimentation d'Esteban fit son apparition, reproduisant à la bouche une musique qu'il avait entendu allez savoir où. Doce Cachorro frappait le vide, comme un boxeur qu'il n'était résolument pas, connaissant ses capacités de combat à mains nues. Il se positionna près d'Esteban, profitant de son aura pour échapper à la puissance de Mayuri, alors que son Cero venait enfin de tarir sa puissance.

× Ca roule patron ? S'passe quoi ?

~ La fin de monde, cher Doce.

× Cool. Ah, quoique, non pas cool en fait. On tape sur quel Shinigami ? Le grand avec le balai à chiottes retourné à la place de la tête ?

~ Pas sur les Shinigamis, non. Excusez-le, Capitaine, je n'ai pas complètement finalisé l'implantation de ses neurones. C'est le Maho Tsukaï avec le maquillage sur le visage et son acolyte féminin qu'il faut vaincre, Doce.

× J'vois. Hey, c'est qu'il y a du nichon par ici ! Du D, à première vue. J'aimerais bien en avoir des pareils, j'pourrai m'auto-peloter toute la journée...

~ Du sérieux, Doce. Je compte sur toi. Attaque la femme. Et je vous enjoins, Shinigamis comme Humain, à ne pas hésiter à réserver quelques uns de vos coups pour celle qu'il nomme Nemu. Mayuri aura forcément prévu quelque chose avec elle et, connaissant sa réputation, l'avoir transformée en bombe à retardement serait tout à fait son genre.

Doce valida l'ordre en portant sa main à sa tempe. Il l'abattit contre lui d'un puissant geste, projetant sans l'annoncer une volée de pics de glace vers ce qui était, en fin de compte, son identique. Nemu avait été créée par Mayuri, Doce par Esteban... Mais on sentait néanmoins qu'une des deux créatures était plus abouties que l'autre. Se projetant à leur suite, le Hollow saisit un des épieux givrés et s'apprêta à l'enfoncer dans la poitrine de Nemu.

× Paf, en plein dans le nibard !

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 12 Mai - 20:32

Qu'on puisse l'appeler "gorille" n'était pas quelque chose de perturbant pour lui : Tenzen passait son temps à l'appeler ainsi et à la longue, on s'y faisait. A croire qu'ils n'avaient finalement pas d'imagination. Le colosse haussa les épaules alors qu'il s'apprêtait à fondre sur le scientifique, histoire de lui en foutre une bonne derrière les oreilles. Malheureusement, l'autre eut l'audace d'agir avant lui. Et le reiatsu colossale s'abattit sur le terrain. Bien qu'habitué à subir ce genre d'attaque, il était toujours pénalisant d'agir immédiatement après une telle entrave. Le colosse ne voyait alors qu'une solution pour ne pas se laisser dépasser par cette force. Levant son bras armé, il libéra l'intégralité de son propre pouvoir.

Le Bankai généra une terrible onde de choc sur le terrain, secouant le sol, laissant les vibrations s'évanouir dans la nature. Alors que l'arme se liquéfiait, se répandant autour du géant, le colosse laissa son propre Reiatsu prendre le dessus. Comme bien souvent lorsqu'il laissait Kaimetsu reprendre sa forme réelle. Mayuri avait déjà vu le colosse faire appel à cet arcane. Il ne pouvait donc pas ignorer la dangerosité de celui qu'il nommait "primate". Qu'importe les mots - il était même le mieux placé pour le dire - puisque seuls les actes comptaient. Son aura l'enveloppait comme un manteau protecteur, laissant l'impression qu'un terrible géant se tenait aux côtés du Kenpachi. Simple réminiscence de Kaimetsu.

Alors que Simba faisait appel à un allié un peu braillard, il s'excusa des dires de ce dernier. Shinjirô n'avait de toute évidence pas pris ombrage des propos de l’asticot, trop accaparé qu'il était par son seul et véritable ennemi du jour. Qu’importent les morts, qu’importent les insultes. Seul un désir brûlait en lui : celui de lui arracher une fois encore un membre. Ne serait-ce que pour le plaisir de lui faire mal. Que cela ne le tue pas n'était finalement qu'anecdotique tant que le colosse le faisait souffrir.

Il était temps de revenir au combat. La gonzesse libérait déjà deux sphères dans sa direction. De la magie, évidemment. Un large sourire apparut sur son visage alors qu'il écartait les bras, comme pour accueillir les deux attaques. Il ne souhaitait qu'une chose : subir pour savoir comment gérer les attaques prochaines. Kaimetsu en décida autrement. Sans même qu'il ne commande quoi que ce soit, une sphère magnétique enveloppa le colosse, repoussant purement et simplement la première sphère. La seconde atteint toutefois son but, explosant sur le torse du Capitaine. Alors que la fumée se dissipait, le colosse riait aux éclats. Jamais il ne se sentait mieux que lors de pareils combats. Son Haori était d'ores et déjà abimé. Qu'importe !

- Tu cognes comme une gonzesse, sérieux... Ouais, bon d'accord, t'en es une. C'pas une raison quand même.

Malheureusement, ce qu'il ne perçut que trop tard, ce fut la seringue qui l’atteignit à l'épaule. L'onde le fit reculer de plusieurs pas sans qu'il ne puisse de suite en comprendre la raison. Ce fut lorsque son œil perçut la seringue qu'il comprit qu'elle était passée outre son attention. D'un geste, il arracha la piqure et la jeta au sol. Il comprit qu'il y avait quelque chose dedans mais il ne savait pas encore quoi. Tant pis, le mal était fait et il s'adapterait. Comme d'habitude.

- T'as déconné, mon pote. La magie, OK ça saoule mais j'ai l'habitude. Mais là, tu me craches carrément c'te merde sur la gueule. Putain de Junkie ! J'vais te défoncer !

Et sans crier gare, il frappa des deux poings sur le sol devant lui. Une onde terrible, associée au pouvoir de Kaimetsu évidemment, se propulsa en direction du Scientifique des Maho Tsukai. Les fissures, nombreuses, apparurent autour de lui à une vitesse ahurissante, essayant tout simplement d'engloutir son adversaire dans une faille afin de l'écraser par après. Le sol se mit de nouveau à trembler alors que la puissance destructrice du colosse se déployait. Et dire qu'il ne s'agissait là que d'une mise en bouche. Ça promettait.

Sujet: Re: Groupe 1 Mar 13 Mai - 4:34

Bon bah, ils ne lui avaient pas tranché les membres dès son apparition. Ça devait forcément faire d'eux des alliés par défaut, pour le coup. Ce qui n'était pas pour déplaire à Calum, à vrai dire. Ces types semblaient bien costauds, et plutôt à même de se débrouiller au milieu des emmerdes. Être de leur côté ne pourrait probablement que lui être bénéfique. Enfin, en bout de ligne, le grand noir aux allures de catcheur pro avait pris la peine de lui faire un topo en cinq secondes. C'était déjà bien aimable de sa part, même si le message était clair. Soit il avait un moyen de combattre, soit il retournait se planquer dans un coin sombre. Or, la situation générale des environs semblait déjà avoir dépassé le stade de la fuite possible depuis belle lurette. Cette option de se mettre à l'abri, c'était que du vent. D'après ce que le black avait dit, c'était en partie la faute à l'autre maquillé aux yeux fous plus loin, toute cette mise en scène digne d'un passage biblique. Alors s'il avait déjà fait en sorte de foutre un aussi puissant bordel d'un seul coup, la distance à parcourir pour se mettre en sécurité montrait bien à quel point c'était une idée à la con.

Le combat restait donc sa meilleure option. Encore là, c'était pas parti pour vouloir dire grand chose. Certes, sa vie n'était qu'une suite de tournures à l'apparence invraisemblable, toutes dans le but de le favoriser jusqu'à la toute fin. Mais il n'avait jamais éprouvé ce genre de concept en plein combat. Et certainement pas de cette façon. Pour être tout à fait franc, il avait sans aucun doute bien plus à perdre d'une mauvaise décision aujourd'hui que sur sa routine habituelle autour des tables de poker de Paris durant les vacances d'été. Il avait beau ignorer une grande partie de ce qui semblait se jouer ici, mais y avait pas de place aux conneries, c'était un fait transparent. Les types qu'il allait vraisemblablement appuyer avaient des airs de types qui ont l'habitude d'en découdre, et ils montraient des capacités toutes plus extraordinaires les unes que les autres. En fait, s'il n'avait pas eu lui-même cette impression depuis les dernières années de sa vie concernant sa soi-disant ''chance'', il n'aurait probablement pas déjà accepté ce qu'il voyait en ce moment. Des impressions d'auras indéfinissables à l'arrière de sa tête, des explosions d'énergie et des armes extravagantes dans le tas. Il venait de tomber sur le genre de chose qu'il aurait peut-être du découvrir depuis longtemps, en fait. Allez savoir, il aurait peut-être la chance de poser quelques questions s'il survivait aux prochains instants.

Et les hostilités commencent. Une explosion d'énergie de la part du cinglé tout en couleur. Une sensation oppressante , écrasante. De quoi donner l'envie de s'étaler dans un coin sombre en tremblant jusqu'à ce que le tout s'arrête. Mais un véritable irlandais, ça a tendance à aimer renvoyer la balle aux connards qui jouent de l'intimidation. Aussi, et malgré quelques instants de faiblesse, Calum put sentir une montée d'énergie émaner de tous les pores de sa peau, comme porté par un instinct profondément enfoui quelque part dans son esprit. Et alors que certains de ses compères de fortune lançaient leurs propres contre-mesures, Calum finit par retrouver une mobilité satisfaisante. Un peu essoufflé, légèrement désorienté par cette manifestation de son...quoi, son fort intérieur? Mais bon, il était mobile. Toujours bien ça de gagné.

« J'ai le drôle de pressentiment qu'il va falloir que je m'habitue à ce genre de chose, tout à coup. »

Quand à savoir s'il s'agissait d'une bonne nouvelle ou non, ce serait une question sans réponse pour encore un moment. Car maintenant, il se devait d'apporter sa propre contribution, aussi mince soit-elle. Enfin, mince. Disons qu'à côté des tas de boue verte, des ondes de choc et des transformations animales, ce qu'il arrivait à faire avec une poignée de monnaie, c'était pas un prix Nobel. Mais ça ferait le boulot, avec un peu de chance. Tirant prestement le porte-monnaie qu'il gardait pour ces occasions sous un pan de sa veste, l'irlandais déversa rapidement un léger flot de piécettes dans la paume de sa main, faisait remuer les concernées l'espace d'une seconde. Bon. Il allait falloir sortir de sa cachette, maintenant. On a pas de résultats sans risques, après tout. Une inspiration... une autre...et une dernière. Allez hop ; kill it or die trying.

Un mouvement rapide de côté, et c'est le «RATATATATA» impromptu qui prend son origine de Calum, tout irlandais déchaîné qu'il est pendant les quelques secondes où il déverse avec célérité plusieurs salves de projectiles métalliques à pleine vitesse. Il n'avait pas la prétention d'être un tireur d'élite, mais à force de cracher, on finit par toucher quelque chose. Sans compter que ces petites pièces, elles avaient tendance à lui rendre ses dépenses avec intérêt, pour ainsi dire. Il avait suffisamment étudié la chance qui l'habitait pour comprendre quelques trucs, fallait pas le prendre pour un con. Et la chose qu'il avait remarqué dès le début, c'était que les autres étaient ses réserves, rien de moins. Des réservoirs à chance, ne demandant qu'à être soutirés de leur bonne fortune à son profit à lui. Il n'avait besoin que d'un contact, et le karma ferait le reste. Et puis, même s'il ratait...

« Timber, mes salopards! »

Il pouvait bien se le permettre. Car la chance, aussi capricieuse soit-elle, aimait jouer en sa faveur. Et en l'occurrence, lui offrir une option qui puisse servir autant de suite, que de plan de rechange. Les bâtiments des environs étaient déjà fragilisés, après tout. Les toitures malmenées, les murs affaiblis. Et avec le colosse aux cheveux argentés qui s'était amusé à faire des ondes de choc dans les environs, allez savoir ce qui ne demandait qu'une ultime poussée pour s'effondrer. Une fois passé ce point, c'était uniquement une question de s'effondrer au bon endroit.

Dans la fumée qui s'était soulevée de-ci de-là depuis quelques instants, quiconque tendant l'oreille un tant soit peu pourrait rapidement entendre un son reconnaissable entre mille. Le grincement d'un tout qui se sépare, le craquement d'un éboulement. Après, qu'il s'agisse du mur d'une maison, d'un poteau téléphonique ou du bus de dix-sept heures renversé pour la peine, ça n'avait que peu d'importance. Ça faisait du bruit, c'était gros, et ça tombait d'une seconde à l'autre.

Allez savoir, avec de la veine, ce clown mal maquillé finirait la journée avec une poutre dans le crâne.

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 14 Mai - 2:00

Ayé, ça commence. Le bordel habituel, tout le monde y va de son petit effet de lumière avec l'option "si t'as le level tu t'écroules et tu suffoques". Bon bah, autant y aller alors, hein. à mon tour, j'relâche mon Reiatsu, énergie rouge qui se développe autour de moi, et la pression subie à cause du Reiatsu de l'autre face de pet deviens bien moins pesante. Tout se passe très vite, et chacun des combattants apporte sa contribution à la chute de Mayuri. Même que y a un autre bonhomme qui s'est pointé, apparemment le subordonné du lion. Et... Bah le gars... Il est spécial, on va dire. Enfin, pas le temps de s'attarder là dessus, le vrai combat commence, les premières attaques portent. La fille avec Mayuri, qui était de ce que j'ai cru comprendre son ancienne Vice-Capitaine s'attaque à Shinjirô avec des trucs de Kido. Pas l'air bien efficace, sont truc. Ah, merde, la seringue par contre, ça a l'air d'avoir porté. Seringue. quel va être l'effet du liquide contenu, hein ? Du peu que j'sais du Mayuri, j'pense qu'on peut s'attendre à un truc bien fourbe, un bon gros coup d'pute comme on en fait plus. Ce gars est juste trop imprévisible, trop fourbe trop fou, trop beaucoup de choses. Et il voulait le capturer l'autre lieutenant ? Vraiment ? Vraiment ? Très clairement, le gars mérite juste de crever. Puis bon, on va déjà assez ramer pour le shooter, alors si en plus faut s'arranger pour le capturer, y a juste pas moyen.

Du coin de l'œil, j'regarde l'humain attaquer. J'ai envie de dire, "à ses risques et périls". J'l'ai prévenu, il aura plus qu'à assumer s'il se fait buter. Enfin, je m'inquiète pas trop, rien que pour supporter les différents reiatsu environnant, faut être sacrément balèze, alors il doit avoir de quoi faire de son côté. Même si je dois avouer que la technique du lancer de pièce me laisse... Perplexe. Mais si lui n'était pas prit pour cible, moi, si. v'là que l'scientifique m'envoi un espèce de blob sur la tronche, et j'étais pas le seul à y avoir eu droit.

C'est quoi c'te merde ?

C'est moche, très moche. ça a bien la gueule de ce genre de monstre que, si tu le touches, s'passe un truc que tu va pas spécialement apprécier. Truc difforme verdâtre, qui fume un peu au passage, pas besoin d'être un génie pour savoir que vaut mieux pas taper dedans.

Un coup de poing dans celui qui m'avais ciblé, tel fut ma réaction. Fallait tester quand même, puis bon, rien à foutre que ce truc soit-... PUTAIN CA BRULE CETTE SALOPERIE ! De l'acide. Ce truc produit du putain d'acide. Mais va te faire foutre avec tes monstre chelou, Mayuri d'mes couilles. Putain, j'ai la chair attaquée au niveau du poing, mais ça aura sûrement le mérite d'éparpiller ce truc au sol. J'espère en tout cas. Pas le temps de souffrir, ni de constater si mon coup a fait effet, je me contente de directement viser Mayuri. Pas question de l'attaquer au corps-à-corps pour le moment, il est la cible de trop d'attaques que j'me prendrais aussi dans la gueule si je m'approchais. du coup, j'reste sur ma position, puis me concentre un temps. Et d'un coup, hop, v'là qu'un amas de métal liquide se forme dans mon dos, pour finalement se diriger à toute vitesse vers l'autre scientifique, sous la forme d'une bonne grosse vague métallique.

Et évidemment, j'avais pas terminé.

Alors que la vague avait maintenant atteint la position d'Mayuri, j'fais un geste d'la main, un marteau taille humaine s'forme juste au d'ssus d'sa tête. J'fais tomber ma main vers le bas, et le marteau s'abat sur la position d'ma cible. Reste à voir si le tout avait touché, avec toutes ces attaques portées simultanément, c'est un bon gros bordel sur le champ d'bataille. Les précédents affrontements avaient bien amochés la ville par le passé, j'pense qu'ici on va finir le travail pour de bon, vu que pour faire tomber les Maho, va falloir mettre les bouchées double. Plus question de se retenir, de faire attention, de se brider. La zone est complétement vide, on à maintenant affaire à une ville fantôme.

Donc bon, une ville fantôme, qu'on bousille tout dedans, personne n'en n'a rien à battre, j'me trompe ?

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 14 Mai - 5:55

Mayuri … Ce traître aux shinigamis est toujours aussi vantard, aussi irrespectueux et vicieux. Il n'attend pas et passe à l'attaque immédiatement. Il sort trois flacons qu'il fait exploser en même temps qu'il libère son reiatsu. Et là, c'est finit. Avant même de commencer, le combat est terminé pour moi. Sa pression spirituelle est bien supérieure à celle que je peux déployer. Alors même si je le fais, ça ne change rien. La différence est trop grande. Ce type … c'est un monstre. Ça me rappelle le combat du capitaine commandant. Mais là … Face à ça, que sommes nous censé faire ? On ne peut pas combattre ça. On ne peut gagner face à ça … Je tombe à genoux sur le sol, incapable de bouger. Sa pression augmente. Je me sens petit, si petit. Je suis faible, impuissant, ridicule. Je ne suis qu'une brindille dans l'ouragan de puissance de ce traître.

Et tandis que je sombre dans l'inconscience de mon subconscient, une lumière fait son apparition. Deux autres puissants reiatsu apparaissent. Ils sont, eux aussi, bien plus puissant que le mien. Ils pourraient m'écraser en l'espace d'une seconde s'ils le voulaient. Pourtant, leur portée est toute autre. Ils ne sont pas aussi puissants que celui du scientifique ennemi, mais ils rivalisent un tant soit peu. Du fond de mon tunnel, j'entrevois la lumière qui apporte l'espoir. L'espoir d'abattre cette chose, de venger les habitants de la ville et de protéger les mondes. On a un but à réaliser, une mission à exécuter, un objectif à atteindre. Je ne peux pas me laisser aller comme ça. J'suis vice capitaine bordel ! Si combattre les shinigamis de l'académie m'a permis d'avoir confiance en moi, là, c'est tout un autre monde. Cette confiance que j'ai battit grâce à mes victoires s'évapore en moins d'une seconde. Nous ne sommes pas du même niveau. Définitivement pas.

Je me retrouve à l'état de nouveau né, impuissant face à ce monstre. Pourtant, je ne dois pas baisser les bras. Ok, je ne pourrais pas le blesser, aider le capitaine ou quoi que ce soit. Mais ça ne veut pas dire que je ne puisse pas participer. Je suis faible, pas incompétent. Alors je me relève, très doucement. Les trois flacons sont devenu … des espèces de gelée vertes géantes. Et elles nous foncent tout droit dessus. Sauf pour le capitaine. Mais pas le temps de l'observer. Chaque personne entre en action. Pourquoi je ne le ferais pas ? Mayuri aborde ce combat comme un divertissement, il voit le monde autrement que celui qu'il est. Et ça tombe bien, puisqu'il n'est pas le seul. Ok, je ne peux pas faire grand chose. Je ne peux rien faire, en réalité.

L'arrancar se débrouille comme il peut avec des trucs scientifiques. Il fait apparaître un allié. Sûrement une création … Il nous dit de nous méfier de Nemu, qui est une arme, elle aussi. Ok, ça, je peux faire. En partant du principe de base que ce sont bel et bien deux êtres distincts, que Nemu est juste une création scientifique, cela signifie qu'ils ne sont liés ni par une technique, ni par la puissance spirituelle, ni par autre chose. On doit donc les considérer comme deux corps distincts, avec chacun sa façon de penser, ses techniques et ses faiblesses. Mayuri est intouchable pour moi, mais peut-être que cette Nemu l'est, elle. Bon, pour l'instant, j'essaie d'esquiver ces espèces de gelée qui courent/rampent/glissent vers moi. Je n'ai pas la moitié de ma liberté de mouvement à cause du reiastu du traître, mais ça ira, j'espère. Je marche afin d'esquiver les gouttes que cette chose lâche sur le sol, qui fond par endroit. Ok, mieux vaut éviter de me faire toucher ... Mais à cause de l'emprise de Mayuri et dut fait que je ne sois pas à l'aise pour bouger, je ne parviens pas à tout esquiver. Mes vêtements commencent à se faire toucher et à partir en fumée. Puis vient le tour de mon corps. Petit à petit, endroit par endroit, cette chose parvient à me brûler. Je recule, encore, et encore, et encore ... Jusqu'à être assez loin de Mayuri pour sortir un peu de son champ d'action. Là, je retrouve un peu plus de ma liberté de mouvement. Je disparais entre les maisons et continue d'essayer d'esquiver.

Le traître m'empêche littéralement d'attaquer ou de me défendre. C'est comme s'il avait mis une pancarte "interdiction de contrer" dans mon esprit. Dès que j'en ai la volonté, son reiatsu me plaque le sol et brise ma détermination. Je me contente donc de survivre pour l'instant. Pitoyable pour un soit disant vice capitaine. Et le pire, c'est que j'en ai conscience. Chacun fait du mieux qu'il peut. Mais je crains que ça ne soit pas assez. Le reiatsu de Mayuri est trop grand. Même si, petit à petit je parviens à m'y habituer, je ne suis toujours pas en mesure d'agir. Je suis le boulet du groupe, c'est officiel. Même l'humain se rend utile. Moi je ne fais que me faire bouffer par la gelée. Tant pis, je ferai avec. Dès que je retrouve mes capacités, j'immobilise Nemu. Si Mayuri s'appuie sur elle pour attaquer, il sera momentanément désavantagé. Oui, je sais, c'est hypothétique. Mais hey, qu'est-ce que j'ai à perdre ? Pour l'instant, je me cache à travers les maisons, les immeubles pour esquiver cette chose. Et c'est pas facile, croyez-moi. Mes bras, mes jambes me font souffrir par endroit où le liquide m'a touché. De la fumée s'en échappe avant de disparaître dans les airs. Je suis mal. Je suis très mal.

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 14 Mai - 7:54

Clotho, ça ne marche pas comme ça. Quand on dit « contrer avec un reiatsu inférieur sans technique », ça prend quand même une action, c'est ce qui s'appelle une technique générique (voir les règles pour plus de détails). En somme, ce n'est pas parce que tu n'as pas de technique créée dans la compétence que tu ne peux pas faire une projection de reiatsu (à hauteur maximale de ton niveau dans ladite compétence évidemment). Ce que tu ne peux cependant pas faire ici dans tous les cas puisque :

Citation :: Une technique de Reiatsu ne peut pas être affaiblie par un Reiatsu sans technique inférieur de plus d'un niveau.

Tu en subis donc les effets en totalité quoi qu'il arrive et tombe dans le cas de figure suivant :

Citation :: Technique Reiatsu 6 non contrée : 3 actions en moins au premier tour, puis augmentation des dépenses sur chaque technique pour la suite du combat.

Je te demanderai donc de modifier ton post en conséquence.

— Melody

Sujet: Re: Groupe 1 Jeu 15 Mai - 0:21

Il claqua la langue contre son palais. Son sourire n’aurait pu être plus satisfait qu’en l’instant. Et malgré tous les assauts qui portaient sur lui, il ne quittait sa figure de bonheur, même quand il se sentit ronger par d’invisibles insectes, quand la lumière d’un Cero brûlant se tendait dans sa direction, toujours plus près.

« Tout ça, ce sont des sottises. Nemu, cesse de jouer ! »

Ce que fit la jeune femme. Elle ne broncha pas quand les pics lui pénètrent le flanc ; d’un kekkai, elle contra le second assaut, puis fila vers son cher père, sans un regard pour son adversaire. Elle se tint droite face à l'incinération qui voguait vers elle, son corps posé en bouclier entre la brûlure et son créateur.

« Nemu, t’ai-je faite si fragile ?!, hurla l’Ombre en bondissant tandis que l'attaque lancée par l’Arrancar s’écrasait sur sa fille en une déflagration brutale. »

Mayuri suivit des yeux le corps fumant de son enfant qui s’envola haut avant de retomber à ses pieds. Il plissa des paupières, une nouvelle déflagration d’énergie émana de son être, moins signe d’agacement que de volonté de détruire les parasites infiltrés en lui. Il se tourna vers l’Arrancar, les narines frémissantes de dégoût.

« Ça ? De la science ? Non, il s’agit de… »

Ses mots moururent dans sa bouche alors qu’il s’enfonçait dans le sol en hurlant jusqu’à mi-hanche. Il sentit ses jambes se briser et succomber sous la pression du sol. Il grimaça. Il vit l’humain du coin de l’œil l’attaquer, d’abord avec des pièces, puis en se rapprochant dangereusement. Mayuri grinça des dents, il tendit l’index ; de son doigt coula une unique perle de sang qui toucha le bitume. Un épais mur de rubis se dressa entre lui et l’impertinent humain, et toutes les offensives s’y écrasèrent avec autant d’impact qu’une bise poussiéreuse.
Il sentit plus qu’il ne vit arriver la cascade de métal, ses doigts s’agitèrent précipitamment ; l’air se brouilla, une pyramide inversée apparut et rivalisa avec l’imposante masse de métal. Le scientifique ricana. Le marteau qui s’écrasa sur son crâne mit fin à son hilarité tout en l’enfonçant davantage dans sa crevasse.

Il n’y eut plus un bruit. Le vent souffla, le ciel gronda, les morts demeurèrent morts. Sauf un.

« Nemu ?, demanda une voix étouffée par les mètres de terre au-dessus d’elle. Nemu ? Débarasse-moi d’eux. »

Nemu, du fin fond de son inconscience, obéit. Le sang qu’elle avait versé se cristallisa brutalement, et en à peine une seconde, une structure rougeoyante prenait forme depuis son corps ; à toute vitesse, les excroissances minérales grandissaient et menaçaient d’empaler quiconque n’aurait le réflexe ou l’intelligence de les esquiver. Puis tout s’arrêta, et en lieu et place d’une jeune femme, il ne demeurait plus qu’une sorte d’étoile gigantesque dont les branches torturées perforaient les murs et le bitume.
Une tête sortit du sol, suivit du reste du corps, hormis les jambes. Mayuri se tenait à présent sur ses mains en une parodie de cul de jatte terrifiant, semblant peu affecté par la perte de ses membres inférieurs, ni même par le sacrifice de sa fille.
Il s’assit sur son derrière ensanglanté et applaudit :

« Merveilleux, Nemu, merveilleux ! Je te reconstruirai plus tard pour que nous testions une nouvelle fois. »

Il s’interrompit, pencha la tête et parut redécouvrir ses adversaires, d'un air vaguement surpris, vaguement ennuyé.

« Quoi ? Vous êtes encore là ? Mes limons ? Où sont mes limons ? »

Les flaques surgirent des décombres et se stabilisèrent à quelques mètres de leur maître. Ce dernier acquiesça en leur désignant l’Arrancar :

« Celui-là, il fait insulte à la profession. »

Les créatures vertes se ruèrent sur leur cible toute désignée, bullantes de contentement. Mayuri se redressa ; avec une agilité surprenante, il galopa sur ses paumes, bondit sur l’une des branches du monolithe primitif, et s’y tint à la façon d’un singe grotesque. Ses lèvres s’étaient crispées, son regard avait pris une fixité froide et impitoyable.
Ses yeux sautèrent de leur orbite dans un bruit mou. Au-dedans des ombres de son crâne, on y voyait luire le rouge éclat des pierres dévoreuses d’âmes.
Mayuri inspira, et ses nouveaux yeux aspirèrent. Une puissante absorption spirituelle se créa depuis son crâne pour s’étendre sur le reste de la zone, et engloutir toute trace d’âmes dans les alentours, faibles ou puissantes. Le scientifique ouvrit la bouche dans un craquement ; sa mâchoire glissa jusqu’au sternum et un long tube verdâtre s'&panouit hors de la cavité de sa gorge. L’embout luisit d’une lumière malsaine :

« ‘Un’e pou’r l’macaque. »

Un rayon d’énergie cingla l’air dans un sifflement suraigu.

« Aut’ pour’ l’vermine. »

Un second tir jaillit, brûlant de tout détruire.

Sujet: Re: Groupe 1 Jeu 15 Mai - 15:56

Mayuri avait certainement connu des jours meilleurs. La prétention des Mahô Tsukaï à pouvoir tenir tête à autant de soldats était-elle qu'un nuage de fumée ? Les assauts combinés des guerriers avait privé le scientifique de ses jambes. Bah ! Bien peu de choses, pour un esprit aussi brillant que lui. C'était pourquoi il devait paraître évident à ses coéquipiers qu'il fallait viser la partie la plus importante de Mayuri : la tête et ce qu'elle renfermait. Et encore, même avec ça, peut-être que cela ne suffirait pas.
Esteban avait constaté que les deux Shinigamis avaient fait preuve d'une force physique et mystique impressionnante. L'Humain n'était pas en reste, mais son assaut avait facilement annihilé par l'Ombre. Et le dernier Shinigami... Hé bien, l'important était de participer. Le Tercera avait beau chercher à se convaincre que leurs forces combinées pouvaient terrasser tout adversaire, il gardait à l'esprit une information, simple et décourageante : ils affrontaient Kurotsuchi Mayuri.

Celui-ci, bien évidemment, ne laisserait pas sa création périr sans avoir été une ultime fois utile. Pas d'explosion, comme il l'avait craint, mais une transformation qui allait probablement rendre l'affrontement bien moins aisé pour les assaillants. La jeune femme se mua rapidement en un de ces monolithes qui avaient suscité l'interrogation puis l'effroi, aussi bien chez les Shinigamis que chez les Hollows et les Humains. Esteban savait ce que cela signifierait... Doce, lui, voyait un autre problème à cette mutation.

× NOOOOON !!! Y a plus de tétés ! Plus de nibards, plus de nichons, plus de roberts, c'est tout plat, tout sombre et tout plat... Même pas un téton qui dépasse !

Une détresse palpable, et très déplacée compte tenu de ce qui les attendait. En effet, une branche de cristal se forma, fonçant dans la direction de l'intellectuel et de son compagnon qui l'était moins. D'un Sonido qui tenait plus du réflexe que du mouvement réfléchi, le Tercera échappa à la lance qui aurait traversé son corps en le ravageant lourdement, mais il sentit des épieux plus petits lui transpercer le corps. La douleur le cisailla. Mais il réalisa alors, un peu tard sans doute, que son fidèle larbin n'avait sans doute pas réussi à réchapper à l'attaque... Et en effet...
Doce ressemblait à un porc-épic disgracieux, sanglant, crucifié dans une position qui était tout sauf naturelle. D'un coup d’œil rapide, Esteban constata combien son travail avait été salopé par le Nemonolithe. Le bras gauche avait été arraché au niveau du coude et pendait mollement à cinquante centimètres de son point d'attache d'origine. Les deux jambes étaient à présent liées par une excroissance cristalline, une des deux rotules proprement explosée, révélant un cartilage ensanglanté. Un épieu avait traversé la cage thoracique en glissant sous les côtes pour jaillir près de la clavicule, de l'autre côté du corps de l'infortuné. Un autre morceau de cristal avait transpercé la tête de Doce, glissant de la base de sa boîte crânienne jusqu'à sa joue, qu'il perforait comme un énorme bouton pointu et immonde. Le Hollow expérimental était immobilisé, jetant des regards terrorisés autour de lui, cherchant probablement à comprendre ce qui lui arrivait. Mais aussi précaire était sa situation, il parvenait toujours à parler.

× Oh putain... hé... patron... Ca va pas fort, là.

Esteban s'en doutait bien. Mais la priorité était pour le moment sur celui qui était à l'origine de ce tableau repoussant. Mayuri activa son Monolithe, et le Tercera libéra une nouvelle vague de Reiatsu pour contrer cette puissance. Il était évident que s'il laissait son énergie être aspirée, elle servirait d'une façon ou d'une autre les desseins des Maho Tsukai. Les bestioles revinrent à la charge, concentrant leurs offensives sur le Tercera, mais il avait quelques secondes avant qu'elles n'arrivent à son contact...

× Hé, patron, j'pue de la gueule... ? J'vous cause...

~ J'ai une fin de monde à annuler, Doce.

× Et moi, j'ai mon foie qui me chatouille l'oreille, là...

~ Plus tard, Doce !

Les limons avaient rongé une partie de sa chair. Pas trop handicapant pour celui qui n'était pas vraiment versé dans le combat au Corps-à-Corps, mais à la longue, la perte de sang finirait par être problématique. Empoignant un de ces minuscules Hollows qu'il portait sans cesse sur lui, il en croqua un, sentant aussitôt ses blessures se refermer. Au moins partiellement, au moins pour combattre un peu plus longtemps. Mayuri était au meilleur de sa forme, de toute évidence... et avec ce monolithe, qui pouvait prédire de quoi il était capable ?

× Plus tard, ca risque d'être un peu juste, j'ai rendez-vous avec la mort d'ici... oh, trente secondes...

~ Silence, vermine, silence !

× Vous me blessez.

Quelle plaie, celui-ci ! Pourquoi n'avait-il pas fait exploser la tête de cette foutue créature plus tôt ? Toujours en train de piaffer, de commenter, de fanfaronner pour se retrouver hors course au moindre coup ! A quoi bon l'appeler garde du corps s'il ne vaut rien face au plus minable des adversaires ? Et d'autant plus face au monstre qu'était Mayuri ? Pourquoi ne l'avait-il pas tué ?
Par orgueil.
Esteban ouvrit promptement un Garganta qui donnait sur son laboratoire. Le Nubarrón en jaillit, volant comme un nuage vers leur cible. Mayuri était connu pour ses poisons, voyons ce qu'il penserait de celui-ci. Si le Mahô Tsukaï ne s'en protégeait pas, il y aurait fort à parier qu'il passe le reste de son combat à suffoquer, les poumons embrasés, rendant difficiles et les attaques futures et les répliques assassines.
Un moment de répit. Restait plus qu'à espérer que ses alliés se montrent efficaces et utilisent à leur tour toute leur force, pour vaincre sous un déluge de puissance Mayuri.. Qui pouvait être aussi brillant qu'il le montrait sans pour autant être invincible. Esteban se tourna vers Doce, pantin ridicule autant dans la position que dans les mots, expérience réussie autant que ratée, un jouet qu'il avait tant de mal à mettre sur pied pour se rendre compte qu'il était imparfait... Doce posait sur son maître un regard vide. Il avait toujours eu ce regard blanc. C'était une de ces caractéristiques. Mais cette fois-ci, il y manquait ce petit détail, impossible à expliquer, comme un frémissement des paupières qui résumait à lui seul toute la vie que le Hollow contenait en lui. Sa bouche, perpétuellement en mouvement, était immobile, entrouverte, libérant des gouttes de sang qui tombaient à chaque seconde, précisément. Plic. Plic.

Sujet: Re: Groupe 1 Jeu 15 Mai - 22:04

- Voilà ! C'est comme ça qu'on fait ! Mouhahahahahaha !!!

Il éclatait de rire tandis qu'il constatait avec plaisir le résultat de son attaque sur Mayuri. Plus de jambes, c'était déjà pas mal. Même si malheureusement, ce n'était pas suffisant pour le faire taire. Le scientifique était de ceux qui pouvaient survivre à ce genre de blessures, là où n'importe quel autre adversaire aurait passé l'arme à gauche. Ainsi, même si le plaisir d'avoir frappé cette petite merde était grand, le colosse n'en restait pas moins frustré. Il faudrait plus que ça pour abattre un tel adversaire. Le combat n'en était que plus intéressant évidemment. Encore fallait-il que les autres fassent en sorte de restreindre les mouvements de ce fou. Plus encore que maintenant...

Car cela n'empêcha pas le Maho Tsukai de frapper à son tour. Alors que la jeune femme lançait son propre baroud d'honneur, Shinjirô ne put que subir les conséquences de cette attaque. Sous estimant la vitesse de propagation de cette étoile, il fut percuté et entaillé sévèrement. Mais plus surprenant encore, là où la blessure n'aurait dû être que superficielle, des flots de sang jaillirent de la plaie pour se répandre sur le sol. Surpris, Shinjirô plaqua la main sur la plaie pour en ralentir le débit. De son autre main, il arracha un morceau de son Haori et fit une sorte de garrot. Ce n'était que provisoire mais pour l'heure, ce serait suffisant. Déjà le linge prenait cette teinte rouge si caractéristique.

Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il y avait un lien avec la seringue précédente. Le Kenpachi cracha au sol avant de darder un regard lourd de reproche à Mayuri. Il se battait avec ses propres armes mais il n'empêche que le colosse n'appréciait pas ce genre de manœuvre fourbe. Qu'importe ! Il le briserait. Mais tout ceci lui fit perdre le sens des réalités et il encaissa de plein fouet l'aspiration des âmes. Un instant, il sentit sa force lui échapper. Quel enfoiré ! Des vertiges le prirent sans qu'il puisse savoir si la perte de sang était la responsable ou s'il s'agissait de cette technique étrange.

- Putain ! Mais tu pues de la gueule mon pote ! T'as déjà pensé à......

Il allait rajouter une autre réflexion bien sentie lorsqu'il perçut le rayon. Cette fois, il comptait bien parer l'attaque. Mais façon "Shinjirô". Ses muscles se contractèrent, rendant son corps bien plus résistant que la normal. Impact il y eut. Le rayon perfora son Haori et sans doute que son corps serait devenue une passoire sans cette défense des plus étranges. Mais il tint bon. Et en dehors d'une petite brulure, rien ne laissait paraître qu'il venait d'encaisser l'attaque d'un monstre. En un sens, et à sa manière, Kiryû en était un aussi. Il éclata de rire. Libérant dans le même temps sa puissance colossale. Cette fois, il allait frapper ce cul de jatte. Et fort ! Vitesse, force, résistance. Il venait de décupler ses talents en laissant cette technique prendre possession de son corps. Cela ne durerait pas. Mais il ne comptait pas épargner ses forces.

Attrapant une voiture carbonisée se trouvant dans le coin, il balança cet objet non sans y transférer une grosse partie de son pouvoir. Le but étant d'écraser cet enfoiré sous cette voiture. Et si ce n'était pas suffisant, alors il avait encore un autre choix. A peine la voiture s'écrasait-elle au sol qu'il se projetait sur la zone. Sa posture ne laissait aucun doute quant à la technique déployée. Une copie conforme de ce que faisait Yamamoto à l'époque. Mais d'un seul bras pour le colosse. Précis, puissant, il libéra le plein potentiel de sa technique pour tenter d'enfoncer Mayuri dans le sol comme un marteau le ferait pour un clou.

Advienne que pourra !

Sujet: Re: Groupe 1 Ven 16 Mai - 21:55

Mais ce type était un vrai salopard! Doublé d'un putain de monstre en puissance, fallait pas lésiner sur les termes techniques ici. Car même s'il ne comprenait encore qu'à moitié certains détails de ce qu'il se passait ici - l'instinct faisant le gros du boulot en l'occurrence -, Calum pouvait voir sans aucun problème que ça tirait par des pétards mouillés. On aurait davantage eu raison de comparer les environs du combat à deux lignes de tanks qui se font une joie de vider leurs réserves avec un vacarme d'enfer. Et il avait beau être lui même du côté le plus nombreux, une partie de l'irlandais ne pouvait s'empêcher de se demander si ça saurait suffire à lui offrir quelques chances de survie. Il ignorait encore limite comment il avait pu songer aussi naturellement à faire ce qu'il avait fait. On irait pas dire le contraire, il avait réellement attaqué un mec putainement dangereux à coups de pièces de monnaie en mode sulfateuse, en fait. Ça avait beau avoir de l'excentricité, la façon dont le gus avait bloqué le tout, et ce qui avait suivi, démontrait qu'il comptait pas se faire prendre pour de la p'tite bière. Le fait de continuer à gigoter alors qu'il avait visiblement... bah ouais, carrément perdu ses jambes. Voilà. Un autre détail qui prouvait que même les scénarios de Michael Bay n'avaient rien à envier aux effets pyrotechniques du quartier en ce moment.

Mais il allait bien vite avoir d'autres soucis plus urgents à gérer. Car non content d'avoir envoyé son assistante - fille, amante, peu importe - se prendre une déflagration digne d'un holocauste miniature en pleine gueule, voilà qu'il en rajoutait. Et elle, sévèrement brûlée et écrasée au sol, il ne lui avait suffit que d'une directive pour aussitôt provoquer une sorte de truc rougeâtre qui se dirigeeeeEEEH! Soudainement conscient de la vitesse à laquelle l'excroissance cristalline en provenance de la dénommée Nemu semblait vouloir s'étendre, l'humain laissa son instinct de survie faire son office, propulsant son corps vers l'arrière en un mouvement leste. Leste, et foutrement rapide, attendez voir! D'où il tenait des gênes de jet privé, lui!? Pourtant, ce réflexe ne fut pas sans faute, alors qu'une épine rocailleuse s'offrit malgré tout le luxe de lui entailler le côté droit juste avant qu'il ne tombe hors de portée de ce piège fourbe. Portant une main à son flanc en grinçant des dents, Calum constata un saignement manifeste, mais rien d'insurmontable. Il dut cependant perdre quelques secondes sur cette pensée, alors que le dénommé Mayuri s'amusait soudainement à jouer les aspirateurs industriels. Pendant un bref moment, l'irlandais put sentir un coup de fatigue le prendre d'assaut, mais il chassa le tout d'un vif mouvement de tête. La légère perte de sang le déconcentrait sans doute un peu. Mais tout irait mieux une fois que la chose serait pansée correctement. Et puis honnêtement, on lui avait déjà infligé bien pire.

Cependant, on ne lui avait jamais infligé quelque chose du genre du faisceau lumineux qui était sur le point de lui arriver sur la gueule. Cette enflure de grande gueule mal maquillée, il n'avait pas attendu un seul instant pour se la jouer les canons à proton! Et à cette distance, une esquive du même genre que ce qu'il venait de faire n'était même pas envisageable. Ainsi, croisant les bras devant son visage en guise de protection, l'irlandais ferma les yeux en attendant l'impact... et rouvrit les yeux dès le moment suivant. Le faisceau poussait sur lui. À voir un tel truc d'aussi prêt, on pouvait aisément croire que ça avait de quoi vous percer un trou bien propre dans le bide, sans compromis. Il aurait du être séparé en deux devant un tel truc pris de plein fouet. Mais apparemment, quelque chose, quelque part, avait eu un avis très différent. Aussi, sans même savoir comment, Calum constatait une aura semblable à un brasier doré, opposant avec férocité le rayon incandescent. Il pouvait y survivre. Même mieux, il venait d'y survivre! Putain, ce qu'il aimait la vie à cette seconde précise! BORDEL DE DIEU, VIVE LUI!

Soudainement envahi d'une dose d'adrénaline plus que bienvenue, l'irlandais acheva ce miracle d'une seconde en pivotant prestement le torse, laissant le faisceau lumineux dévier de sa trajectoire d'origine. Et continuer sur quelques mètres, s'écrasant avec fracas sur la façade d'un bâtiment quelconque en bout de ligne. La vache. Ce moment, il allait le chérir pendant longtemps. Mais ce n'était pas pour autant qu'il allait se reposer sur ses lauriers. Soudainement doté d'un regard féroce à l'encontre du Maho Tsukai à forme de marionnette à moitié démontée, l'humain se pencha en prenant un élan.

« Attend voir, J'vais t'en foutre moi, tête de con! »

Il en était capable après tout, il le savait maintenant. Propulsé vers l'avant, de façon néanmoins moins puissante que quelques instants plus tôt, Calum se retrouva en un moment à l'arrière du scientifique fou, gardant néanmoins une distance sécuritaire entre lui et l'autre dérangé. Ça, et entre lui et le monolithe colossal aux environs duquel trônait sa cible. Fallait pas déconner, il avait pas besoin d'un dessin pour comprendre qu'il fallait s'approcher le moins possible de ce truc. De toutes façons, il avait l'intention de s'en éloigner à nouveau au plus vite. Il n'avait qu'une chose à faire avant de pouvoir s'exécuter. Il était temps de changer un peu les règles du jeu, et faire passer le tout réellement en leur faveur.

Debout sur un amas de débris en hauteur, l'irlandais prit soudainement une pose que personne ne reconnaitrait probablement dans les environs, quand on y pense. Mais bon, allez toujours savoir. Peut-être que certains d'entre eux avaient connu le baseball à un moment ou un autre. C'était juste qu'à voir leurs gueules et leurs fringues, ça restait une possibilité qui semblait bien boiteuse dans le meilleur des cas. Enfin bref. L'heure n'était pas au folklore, mais bien au sport. Et la ligue des pros ici, merci bien. En posture de frappe, empoignant une batte de baseball que seul son imagination pouvait voir, il prit une inspiration.

« Allez, va jouer ailleurs! »

Et d'un élan, de cogner l'air... qui résonna d'un impact sonore contre toute attente. Soudainement, une puissante pression venait d'être déclenchée dans le dos de Mayuri, motivée par un seul et unique but. Ramener sa fraise là où il en prendrait pour son grade : au milieu de ses ennemis.

Et plus particulièrement, devant ce putain de colosse qui semblait prendre un gros plaisir à tenter de le fendre en deux depuis son arrivée.

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 18 Mai - 10:10

Krow saute son tour. Délai de base dépassé et délai "Joker" également. Il aurait fallu poster à 9h55. Il devra donc encaisser la rang 6.

Clotho à ton tour.

- Shinjirô -

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 18 Mai - 11:05

Je cours, je marche, je saute, j'esquive comme je peux. Petit à petit, ça va mieux. Je m'y habitue finalement à ce reiatsu de monstre. Mes mouvements deviennent plus fluides. Je retrouve mes capacités. Par contre, la sensation d'être oppressée ne disparaît pas, elle. Du moins, pas tant que ''ça'' sera là. Oui, vu l'état de Mayuri, sa façon de se démembrer pour rien, je le considère plus comme un objet qu'une personne. Son corps entier est un accessoire qui lui permet d'attaquer. Je retourne rapidement vers la zone quand je sens un truc bizarre. La zone devient éclairée par une lumière rouge. D'instinct, on peut sentir que c'est mauvais. Très mauvais. La gelée qui me suit disparaît tandis qu'un grondement se fait entendre. Lorsque mon champ de vue est dégagé, j'aperçois ce qui s'est passé. Une gigantesque étoile rouge est apparut sur le champ de bataille. Mayuri est dessus. Étrangement, il n'a plus ses jambes. Et plus surprenant, ça ne semble pas le déranger plus que cela.

Puis d'un seul coup, il sautille sur l'étoile. Dès lors, une aspiration se fait sentir. Une étrange sensation me parcourt, comme si … Cet enfoiré nous vole notre énergie spirituelle !!! Contre ça, je ne peux rien faire. Par contre, il y a autre chose que je suis en état de faire. Mes attaques ne feront probablement aucun dégât au scientifique, mais avec un peu de chance, peut-être que je pourrais l'occuper une seconde, dégager la zone pour les autres, ou l'entraver, qui sait … N'importe quoi qui serait utile. Et je peux faire ça. Mes techniques ont toutes plusieurs utilités cachées, si je sais me débrouiller. Elles ne sont pas forcément puissantes, mais aisément combinables pour plus de dégâts. Mayuri est trop puissant pour nous. Il nous considère comme des déchets. Son niveau est largement supérieur au notre. Un complexe de supériorité, voire même de dieu avec un peu de chance. Je peux utiliser ça …

Je regarde mon zanpakuto. Furidamu frémit d'impatience d'aller se battre contre un tel adversaire. Je peux sentir sa puissance se déverser à travers le shikai. On partage la même puissance. Nos méthodes sont contradictoires. Mais aujourd'hui, on doit agir en équipe pour essayer d'avoir l'espoir d'être utile aux autres. Même l'humain a été pratique visiblement. Je ne peux pas faire pire qu'un humain quand même ?! Je suis un shinigami. Un vice capitaine qui plus est. Je représente ma division, et le capitaine en son absence. Capitaine qui a été enlevé par un de ces types, une de ces ombres … Je leur ferai payer. Tout comme les habitants de Karakura. Ils sont morts, tous morts. Adultes, enfants et bébés, jeunes et vieux, hommes et femmes. Tous ont trépassé à cause de l'ouverture de la dimension. Ils doivent être vengé pour trouver le repos. C'est le seul moyen. On doit vaincre Mayuri. On doit vaincre ce monstre. Il a déjà été repoussé, l'exploit peut être refait.

Furidamu … Tu veux bien m'aider sur ce coup là ? Je vais faire un truc vraiment stupide. Chances de succès, 5%. Chances de mourir, 97%. Alors un petit coup de main, ça ne ferai pas de mal.

Je n'entends aucune réponse et commence à croire qu'il me fait la tête. Jusqu'à ce qu'il déverse plus de ténèbres qu'à l'habitude en tout cas. Il est concentré sur le reiatsu de notre adversaire. Maintenant que Nemu n'est plus, on a un adversaire seulement. Et sans jambes qui plus est. S'il devenait sans bras, ça pourrait être un problème pour lui … Mayuri tire deux jets de lumière. Le premier va droit sur le capitaine, le second sur l'humain. J'espère qu'il a de quoi se protéger ou esquiver. L'arrancar ouvre un passage et fait apparaître des milliers, voire des millions d'insectes ou minis hollows ou je ne sais quoi.

Pendant ce temps, je libère une dose massive de ténèbres tout autour de moi afin de me plonger dans le noir. Shinjiro se prend la technique de Mayuri/Nemu, mais riposte. Moi, je n'ai pas attendu qu'on me demande. J'ai concentré une sphère de ténèbres que j'ai lancé dans le ciel. Elle se divise en milliards de particules, touchant la zone comme des gouttes de pluie. Sauf qu'elles sont noires. Petit à petit, la zone autour du scientifique devient noire. Shinjiro attrape une voiture. L'humain se propulse derrière le fou et le frappe de manière à l'envoyer droit sur le boss. Là, voilà le moment. Je libère ma technique afin d'emprisonner Mayuri comme je peux. D'habitude ce sont les jambes qui se retrouvent immobilisées. Sauf que là, sans jambe, je me concentre sur ses bras de manière à ce qu'il ne puisse plus les utiliser. Les ténèbres grimpent rapidement autour de son corps et le serre aussi fort que possible. Je doute que ce soit vraiment bien utile, mais si ça peut le retarder d'un millième de seconde, c'est toujours ça de pris. La voiture s'écrase sur sa cible avant de se voir asséner un coup surpuissant par le colosse. Un coup tellement puissant qu'on sent clairement ses intentions. Sa force est amplement supérieure à celle de n'importe quel adversaire de Mayuri ici … Je ne sais pas si ma technique a pu aider Shinjiro ou quoi, mais j'espère.

Pendant qu'ils attaquent tous les deux, je cours aussi vite que possible pour me rapprocher de la cible. Mais mes jambes me paraissent lourdes, comme si j'avais courut un marathon sur plusieurs milliers de kilomètres. Ça doit être du à sa technique qui aspire. Saleté de Mayuri ! Tant pis, je prends sur moi et je continue. Mais je sais que je ne vais pas tarder à lâcher prise … Shinjiro, vu toute sa puissance, va essayer de l'envoyer au loin. Il sont trop rapides pour moi. Tant pis, je change de tactique. J'utilise les ténèbres à ma portée, c'est à dire partout autour de nous, sur le sol, afin de faire sortir des milliers de pics faits de ténèbres. Ils ne sont pas très grands, une dizaine de centimètres tout au plus. Mais ils sont extrêmement tranchants, et nombreux, s'étendant sur une zone d'environ 20m de rayon. J'aurais préféré le frapper avec une technique plus puissante, mais j'aurais du me rapprocher. Et entre l'attaque de l'espada qui me semble bien fourbe, la vitesse à laquelle Shinjiro a frappé, je n'avais aucune chance pour y arriver. Donc je m'adapte comme je peux. J'suis déçu. Je comprends que je ne fais pas le poids face à des types comme ça. Non, franchement pas. C'est pas David contre Goliath, mais Goliath puissance dix contre un brin d'herbe.

Je suis censé faire quoi, sérieusement ? Je me console comme je peux en disant que l'attaque combinée aura blessée le taré de service. Shinjiro l'aura blessé quoi. Parce que vu la puissance que j'ai utilisé pour ''attaquer'', c'est risible. Ce machin nous aspire notre énergie spirituelle, et je ne peux pas le contrer. Ce qui fait que rapidement je commence à avoir les symptômes du surmenage. Je commence à suer légèrement, à avoir les jambes lourdes. Le prochain tour sera sûrement le dernier en ce qui me concerne … J'aurais vraiment aimé participer plus … Curieusement, le lieutenant du capitaine, Krow je crois, ne fait rien pour l'instant. Pourquoi ? Pas le temps de m'en occuper. J'essaie de retrouver une posture à peu près normale, l'ennemi va attaquer.

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 18 Mai - 23:01

Absorbés par l’affrontement, les combattants oublient l’essentiel qui craque et se fracasse sous la terre. Subitement, le quartier entier tremble en un grondement sinistre, et dans un dernier silence effroyable, bâtiments comme routes s’effondrent en mugissant ; un épais nuage de poussière s’élève aux sons de lourds débris s’écrasant en contrebas dans ce qui semble être les ruines du métro. Le monolithe, tout en masse pesante, est l'acteur principal du ravage : ses branches démesurées et acérées lacèrent l’air, aussi mortelles que des lames de plusieurs tonnes. Quand la pierre rouge touche le sol, le souffle de sa chute achève ce tableau de pure désolation.
Un peu plus loin, à l’ombre de la silhouette décharnée du colosse rougeoyante, broyé contre une pierre, le corps brisé de Mayuri repose, et s’agite, et se convulse, et ouvre les yeux.

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 19 Mai - 10:29

Il se redressa légèrement pour analyser, en dépit de la douleur, la ruine qu’était son corps. Ses côtes s’élevaient à l’air libre, et dans le charnier de son torse mutilé, le scientifique se voyait offrir un aperçu direct de ce qui composait l’intériorité de sa personne. Du reste, il ne possédait plus qu’un seul bras entier, quoiqu’il manqua deux doigts à la main, le canon qu’il avait déployé plus tôt était inutilisable tout comme les deux pierres implantées dans son crâne.
Ce n’était pas bon.
Il plongea son pouce et son index dans le creux de ses ses orbites pour en extraire les reliques brisées. Désormais aveugle, il fouilla à tâtons dans sa défroque, et fut satisfait d’y trouver les objets de sa convoitise. Il planta une graine dans les cavités, et deux nouveaux yeux fleurirent instantanément. Il constata, un peu fâché, que l’un d’eux déviait vers la gauche. Malgré ses efforts, il ne parvint à le calibrer correctement. Peu importait.
Son regard dérangeant erra à la recherche de ses adversaires.

Il vit l’Arrancar en premier. Mayuri l’avait sous estimé. Pas aussi brillant que lui-même, mais avec des idées intéressantes. Il aurait fait un subordonné de choix s’il n’avait été si pétri de préjugés face aux projets des Ombres, à la beauté de ce qu’ils allaient construire. Les poumons du Maho Tsukaï le brulèrent pour se rappeler à son bon souvenir. Une bonne invention que ces petits monstres. Mayuri avait contenu la plupart, et le peu qui était passé le laissait affaibli. Vraiment. Quel gâchis que ce Hollow.
Le macaque, un peu plus loin. Rien à dire dessus. Le Kenpachi avait tapé fort, Mayuri s’était prémuni du plus gros, il avait tout de même eu très mal. Sa force ne faisait aucun doute.
Suivant.
Le gros lieutenant. Bouche ouverte, salive en coin. Il s’était oublié. Inutile.
Le petit lieutenant. Inattendu. Faible. Il ne lui restait rien en énergie, il ne serait plus un danger. Mais ses ombres avaient tout de même eu l’audace d’engloutir le scientifique, de lui faire mal. Les cris de cette petite chose, Mayuri s’en ferait une friandise. Une promesse faite à lui-même au sein de sa souffrance.
Enfin l’humain. Les humains ne l’intéressaient que peu. Celui-ci était juste agaçant. Braillard. Vantard. Qui ne l’était pas dans ce groupe ? Moins qu’un sujet d’étude, un sujet de distraction, avant le petit lieutenant. Mayuri se perdit dans l’image de la chair découpée au scalpel ; l’un des rares spectacles qu’il trouvait beau, pour lequel il était sensible. L’humain mangerait son propre cœur, c’était dit.

L’Ombre empoigna le canon tordu enfoncé dans sa gorge. Il tira d’un coup sec. L’appareil jaillit dans un bruit mou et fut lancé plus loin. Le mécanisme de sa bouche était aussi dysfonctionnel. Ridicule que de devoir continuer à s’exposer avec cette béance étirée.
Tant pis, tant pis. Il survivrait à l’humiliation et à tous ces imbéciles.
Sa dépouille se contracta, bouillonna. Ses plaies vomirent un liquide rouge, cristallin. En un instant, il guérit d’une grande partie des maux qu’on lui avait infligés, et son bras manquant devint une faux insectoïde, et son tronc se prolongea en un torse de scolopendre à la carapace rougeoyante, aux pattes agitées de contractions nerveuses. Mayuri, chimère d’horreur se redressa de toute sa hauteur, et haut, il les dévisagea comme s’ils n’étaient rien.

Il bougea, très rapidement. Son corps sinueux lui octroyait une vélocité incroyable et écœurante, accompagnée par les bruits de ses multiples membres inférieurs contre le sol. Mayuri se porta au niveau de l’Arrancar, et il le regarda, et il vit ce qu’il y avait en lui.

« ‘Ommage, ‘i ‘ommage. »

L’Ombre lui vomit une bruine rouge au visage. Un composé de son invention, l’un des plus pervers. Mayuri bondit en arrière, il attendit quelques secondes, et conclut l’assaut en déclenchant les mines flottantes contenues dans la brume.
Il se sentit partagé entre satisfaction et un sentiment proche du regret. Qu’il aurait oublié dès demain.
La chimère se tourna vers l’humain, elle plissa des yeux, et son strabisme rendit son expression plus menaçante. Elle bougea ses doigts restants dans la direction du mortel. Elle le désignait. Un bras sortit des décombres, et tomba sur l’homme ; sa chair tuméfiée, mutilée, se gonfla et libéra un épais gaz toxique similaire à de l’acide volatile. Finalement, Mayuri se satisferait de voir l’inopportun fondre en hurlant.

« Et ‘aint’e’an ? ‘E ‘ai ‘ous di’é’uer, hurla-t-il dans la direction des autres. »

Sa faux scintilla au milieu de la poussière, et il s’élança, monstruosité de fureur assoiffée de carnage.

Sujet: Re: Groupe 1 Mar 20 Mai - 18:34

[Avec mes excuses pour le retard !]

~ Doce ?

Pas de réponse. Un lourd silence, noyé dans le tonitruant brouhaha du combat qui continuait de faire rage. Les Shinigamis se battaient. L'Humain faisait de son mieux. Mayuri encaissait, encore et encore, Esteban le remarquait du coin de l’œil. Mais Esteban attendait une réponse et son esprit n'arrivait pas à se concentrer sur l'affrontement en cours. Doce restait silencieux. Doce restait immobile.
Il avait travaillé des mois sur cet idiot et il crevait déjà ?
Le sol s'était rompu brutalement sous ses pieds et le Tercera fut surpris. Il tenta un Sonido pour s'échapper, mais ses réflexes lui firent défaut en même temps que toute surface solide sous lui et il se sentit tomber. Le bruit était cataclysmique. Un mélange de grondement furieux de la terre et de crissements hargneux du métal tordu. La poussière se souleva et, lorsqu'il toucha le sol, Esteban sentit une intense douleur dans son dos. Son corps se crispa et il retint avec difficulté un hurlement de douleur.
Le Monolithe, non content d'embrocher Doce, avait ajouté à son tableau de chasse l'Arrancar. Un pan épais de l'arbre de cristal s'était fiché dans son épaule, caressant douloureusement un de ses poumons ; si celui-ci n'était pas déjà percé. Esteban tenta d'attraper l'éclat, de l'extraire, de calmer cette douleur ; il pourrait se régénérer ensuite. Mais impossible : il n'avait pas assez de souplesse, et quand bien même il n'aurait probablement pas la force de s'arracher une telle masse du corps. Doce pourrait...
Réalisant que non, Doce ne pourrait pas, il vit arriver à lui Mayuri. Il était bien différent. A ce demander ce qu'il était, au bout du compte : un Shinigami, un Mahô Tsukaï, un Arrancar... ? Le scientifique semblait s'amuser à changer d'espèce selon son désir. Il était évident qu'il voulait en finir avec lui. La douleur de l'éclat monolithique... La fatigue du combat...
Il aurait pu user d'un Sonido. Ou de son champ de force. Attaquer avec un Cero, pour tuer les germes visiblement contenues dans cette brume. Il avait des possibilités. Mais ni la force ni la concentration pour les mettre en pratique. Son esprit restait ridiculement bloqué sur cette image de Doce, le corps en ravage, son regard fixant le vide, la douleur bloquant toute autre pensée. Il se sentait piégé, mentalement ; Mayuri n'y était pas pour grand chose, il était son propre bourreau cette fois-ci.
Les mines lui sautèrent au visage. Son Hierro était des plus honorables. Il ne fit pas long feu. Esteban sentit sa peau et sa chair éclater, sauter de ses os en laissant une marque brûlée sur leur passage. Il parvenait à respirer par de nouveaux orifices. L'éclat dans son dos était, finalement, une douleur bien mineure comparé à ce qu'il ressentait. Un des yeux était devenu aveugle. Il constata avec étonnement qu'il était au sol, posé sur son derrière, sans même qu'il l'ait remarqué. Un bras cassé. Une pourriture qui croissait dans ses plaies. Inutile de réfléchir bien longtemps pour comprendre où tout cela menait.

× Patron ?

Esteban ressentit pour la première fois de sa vie un étrange mélange d'agacement et de soulagement. La voix était faible, mais il était persuadé qu'elle n'était pas le fruit de son imagination. Des décombres apparut le visage joyeux bien que profondément marqué de Doce. Il se déplaçait à moitié en rampant, trainant derrière lui ses membres blessés. Un sourire éclatant éclaira la créature lorsqu'elle le vit.

~ Doce ? Comment tu as... ?

× Le machin qui m'a troué de partout s'est cassé quand tout s'est effondré. Et je crois que la douleur m'a réveillé. Héhé ! On fait quoi ?

~ Rien,

~ On a assez fait.

× C'mment ça, rien ? L'autre mocheté est toujours... oh, il est encore pire qu'avant. A croire que la victoire ira à celui qui hantera les cauchemars des autres.

~ Jolie remarque. Je regrette que tu n'en ais pas fait plus des comme ça. Laisse aux autres le soin de tuer Mayuri. Il s'est condamné au moment où il a décidé de suivre les Ombres. Et je me suis condamné au moment où j'ai accepté de servir Grimmjow pour les vaincre.

× J'aime pas trop le ton que prend cette conversation... Ca ressemble un peu trop à l'ultime discussion entre deux personnes en train d'agoniser.

Esteban eut un sourire. Doce s'y prenait un peu tard pour le surprendre. Sa bestiole, sa création. Il avait malgré tout un peu grandi. Il n'avait pas vécu longtemps, mais en si peu de temps, il avait fait tant de progrès...

× Remarquez, vu mon état, je suis étonné d'être encore capable de parler. Je suis peut-être même déjà mort, ou à moitié comateux, et je m'imagine cette conversation où vous êtes tout gentil avec moi. Parce que bon, ils ont été rares, les moments où vous avez été gentil avec moi. J'essaie juste de faire au mieux, moi, Patron... Je sais que je suis pas costaud et pas très malin, mais... Patron ? Je viens de faire trois lignes de dialogue et vous m'avez toujours pas dit de la fermer... Patron ?

***

Doce était sur le cul. Sérieux, sur le cul. Sur ma vie, sur ce qu'il en restait, c'était pas possible. Le Patron, il bougeait plus. Il posait plus son regard ambré sur Doce. Il le regardait plus avec ces reproches plein les yeux. Il lui faisait plus les yeux-qui-roulent pour qu'il comprenne qu'il parlait trop. Le sang coulait beaucoup et ca faisait une petite mare autour du Patron. Le Patron, il pouvait pas mourir. Non, les gens qui meurent, c'est les gens normaux. Pas le Patron. Il était pas normal. Il l'avait fabriqué, hé, si ça c'est pas une preuve. Pourtant. Merde, non, non !

× Hé, faut pas, Patron ! Faut pas ! Faut se réveiller ! On a encore plein de trucs à faire ! J'ai pas eu mon add-on ! Patron ! Je m'en fous, je vais vous énerver exprès, si ça continue, rien à branler !

Pas de réponse, bordel, pas de réponse, Doce panique, Doce a peur, Doce se sent seul et personne ne vient l'aider, venez bande de Shinigamis de merde, viens, connard d'Humain binoclard, vous êtes alliés, faut le sauver, putain, putain, mais sauvez-le, Doce n'a que lui, il n'a que lui comme ami !

× Papa ! Ca vous gonfle quand je vous appelle Papa, alors, faut me frapper, faut m'engueuler, faites votre voix de "oh, que tu me fatigues Doce", tartez-moi dans l'affaire s'il faut ! Pôpa ! Reviens, putain, Pôpa, j'promets de plus te faire chier, je me tairai, je serai l'ombre de ton ombre, je serai plus silencieux qu'un Francky en conf, promis, reviens, maintenant... Hein ? Reviens ?

Il était tellement calme. Le Patron... Papa, il courrait tout le temps. Il travaillait tout le temps. Il avait tout le temps quelqu'un à voir. Quelque chose à expérimenter. Quelqu'un à sermonner ou à punir. Il était toujours occupé. Et il avait jamais le temps d'écouter Doce. Qui avait beaucoup de choses à lui dire, sans vraiment oser le faire. L'air qu'il respirait, c'était grâce à lui. Les étoiles qu'il voyait dans le Yermo, c'était grâce à lui. Il lui devait tout... Et maintenant, il tenait une main qui refroidissait lentement dans la sienne.
Papa ne s'était pas encombré à lui greffer des glandes lacrymales. Doce aurait cependant voulu pleurer. Il voulait pleurer pour son père. Lâchant cette main qui devenait glacée, il plongea son index dans une plaie de son créateur et traça deux lignes rouges tombant de ses yeux. Pourquoi l'avait-il fait, il l'ignorait. C'était quelque chose qui lui avait paru comme une évidence. Peut-être pour que celui qui trouverait leurs cadavres comprenne que quelqu'un avait pleuré le majestueux lion, mort les yeux ouverts, posant un regard doré sur tout ce qui l'entourait, avec cette fascination qui l'avait toujours caractérisé.
Doce était triste, à un point où la douleur ne venait plus de ses blessures. Il se serait battu pour rester en vie, jusqu'à ce que son maître le soigne, pour qu'ils continuent ensemble de se bagarrer contre tous les trous du cul qui voulaient emmerder son père. Mais maintenant... A quoi bon ?
A quoi bon...

Sujet: Re: Groupe 1 Mar 20 Mai - 19:56

La route cédait sous les efforts conjugués de chacun des adversaires ici présents. Shinjirô fut pris à contre-pied et sombra dans les profondeurs de la terre, percutant avec violence le sol. La douleur fut aussi soudaine que brutale. Il prit sur lui de ne pas beugler et se releva, avec difficulté. Et pour cause : son épaule venait tout simplement de se démettre. Une douleur insupportable, à rendre fou n'importe qui. Et dans l'ivresse du combat, le Kenpachi ne pouvait penser à la remettre en place. Il ferait avec encore quelques minutes. Sa décision était désormais prise et il allait lui faire une jolie surprise. Les uns et les autres se donnaient du mal pour toucher cet adversaire et y parvenaient. Mieux : l'humain et Clotho avaient combinés leurs efforts pour permettre au colosse de placer son attaque. De cela, il ne pouvait que les remercier. Quant à l'Arrancar, lui qui s'était avéré utile, voilà qu'il semblait partir. S'ils tombaient les uns après les autres, comment espérer vaincre ? Il était temps... Temps de tirer sa révérence. Mais pas sans un ultime feu d'artifice à la mode Onzième.

- Pas mal les mecs ! Mais maintenant, poussez-vous. Je vais en finir !

Et cette fois, il allait agir seul. Son adversaire, sa méthode. Et il serait préférable de rapidement lui laisser la place sous peine d'être prit dans ce qui allait suivre. Le regard du géant se posa sur Krow qui était resté étrangement statique. La peur le paralysait-il ? Si tel était le cas, alors il n'avait pas sa place à ses côtés. La douleur aveuglait le colosse. Elle le rendait plus mauvais qu'il ne l'était d'ordinaire. Plus incisif.

- Tu m'dégoutes, Krow ! Paralysé par la peur, c'est indigne de ton rang et de ta division... T'as oublié la loi de la Onzième, grosse tarlouze ???? Marche ou crève ! PIGE ?? MARCHE OU CREVE !!!!!!!!!!

Des paroles acides. Mais qui reflétait que la stricte réalité. Il se serait bien étalé un peu plus en proférant deux ou trois insultes bien senties mais il n'en avait pas le temps. Car le Kenpachi du Seireitei allait libérer ici et maintenant ses dernières forces. Plus besoin de se retenir : cette partie de la ville était déjà en ruine. Il ne pouvait plus rien détruire autre que Mayuri. Son aura pris plus d'ampleur. Son corps entier irradiait de cette puissance. Et en réponse à cet appel muet, Kaimetsu refit son apparition.

Tout autour de Mayuri, des billes grosses comme des poings s'élevaient du sol. Kaimetsu avait simplement profité de la confusion générale pour encercler leur adversaire afin de le priver de toute échappatoire. Les sphères réagissaient au magnétisme du colosse et n'attendaient que le dernier ordre. La nouvelle apparence de ce dernier ne dérangeait pas Shinjirô. Pour tout dire, il ne voyait plus qu'une cible à abattre. Qu’importe son visage, qu’importent ses métamorphoses. Il allait en finir ici et maintenant. Ses dernières paroles concernaient Krow. Un simple avertissement. Et peut-être aussi une information quant à ce qui allait se dérouler ici.

- T'as intérêt à te rendre utile. Car après ça, je ne pourrais plus rien faire.

Et sans attendre, il se rua en avant en se servant de sa puissance. Les sphères fusèrent à ce moment précis, enfermant dans un étau mortel l'ancien Shinigami de la Douzième division. Une pluie mortelle qui pilonnait la zone et formait de gros trous à chaque impact. L'attaque fut aussi soudaine qu’éphémère. N'étant là que pour masquer l'approche du Kiryû. Alors que la pluie cessait tout juste, la silhouette du colosse, son épaule valide en avant, apparut face au Scientifique afin de l'envoyer valdinguer dans les débris. Et il poursuivait l'enchainement, grisé qu'il était par sa technique ultime. Réitérant la précédente attaque, il tenta de placer une droite monstrueuse au travers des défenses de cet homme. Si cela passait, il sentirait passer le coup.

Mais en réalité, tous ces mouvements n’avaient qu'un seul et unique objectif : mettre Shinjirô dans la meilleure posture possible pour placer sa dernière attaque. Son atout ultime. Réapparaissant au-dessus de Mayuri, il plongea le bras dans sa direction, poing fermé. De ce dernier émanait une puissance proprement spectaculaire, qui illuminait les ténèbres dans lesquelles ils étaient tous plongés. Alors qu'il frappait, une onde prodigieuse prit la direction de Mayuri, écrasant et détruisant tout ce qui se trouvait sur sa route. Un instant, le bras d'un véritable géant se matérialisa, comme pour donner plus d'ampleur à son assaut. L'impact détruirait une partie de cet endroit. Le souffle emporterait ceux qui seraient trop faibles pour faire face.

Mais il ne verrait pas le résultat de ses yeux. Car la débauche de puissance eut raison de sa combativité. L’onde propulsa le colosse dans les airs. Shinjirô était déjà inconscient alors qu'il sombrait vers le sol à vive allure.

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 21 Mai - 2:40

Bonne chose, l'autre gringalet qui avait eu du mal à faire autre chose que rester sur ses genoux s'était rendu utile au bon moment. Une sorte de pouvoir avec des ombres à forme solide. V'là aut' chose. M'enfin, il n'allait certainement pas commencer à faire la fine bouche alors qu'il venait d'être confronté à une chiée de phénomènes contre-nature dans la dernière demi-heure. Leurx actions combinées semblaient avoir porté leurs fruits, alors que la masse de chair déformée qu'était l'ex-capitaine du Gotei 13 avait volé sans sommation en direction de son pire cauchemar. Enfin, fallait l'espérer. Ils n'avaient plus beaucoup de temps, c'était un fait indéniable. Ils allaient devoir finir ça au plus vite s'ils voulaient que-...heu? Perdu dans ses pensées durant une reprise de son souffle qui s'envolait la seconde précédente, Calum baissa les yeux vers ses pieds. Il venait de sentir une secousse. Il en était certain. Fixant le sol en plissant les yeux, l'irlandais allait finalement se déplacer ailleurs, croyant s'être trompé en bout de ligne. Lorsque sous ses pieds, une multitude de craquelures se multiplièrent d'un seul coup, bientôt rejointes par d'innombrables autres fissures similaires un peu partout dans les environs. Le sol céda. Le jeune homme commença à tomber. Guettant des yeux une prise pour ne pas se casser la figure, il repéra au dernier instant un rebord qui lui permettrait de... ah, non. Sitôt qu'il avait mis la main dessus, sitôt que l'excroissance rocheuse s'était décrochée du pan de mur sans effort. Et le voilà, en suspens dans les airs, à fixer un bout de rocaille dans sa main d'un air interdit,

OH MAIS SA MÈRE LA PUTE!

Il dégringola. Et dégringola encore. Et encore un peu pour la forme. Pirouettes, embardées, roulades à peine contrôlées. Le tout pour aller s'écraser, plusieurs mètres plus bas, de plein fouet contre une paroi maintenue à la verticale. Le choc de son dos sur la pierre acheva de lui arracher toute parcelle d'air que ses poumons auraient pu contenir. Aussi se laissa-t-il tomber quelques instants sur ses genoux, crachant presque ses organes jusqu'à retrouver un souffle à peu près viable. Saleté d'environnement de merde! Il avait eu de la chance de s'en sortir à si bon compte, rien de cassé, rien de foulé, rien de-...les autres. Oh putain, les autres. Ils s'étaient forcément pris cette déboulade de l'enfer eux aussi. Est-ce qu'ils s'en étaient sortis comme lui, cependant? C'était bien là une toute autre question. Il ne lui fallut que quelques pas pour distinguer la forme de l'homme au costume de lion, dont la vision lui serra le ventre. Carbonisé sur la moitié du corps, empalé à l'épaule. Il était démoli. Détruit. Déjà, ses yeux ne fixaient que le vide alors que son sous-fifre tentait quelques dernières vaines clowneries avec ses forces restantes pour avoir une réaction qui ne viendrait pas.

Étouffant un juron entre ses dents, l'irlandais détourna le regard, et s'élança dans une direction opposée. Juste à temps pour voir Le monstre qu'était devenu leur adversaire. C'était une horreur innommable. Et cette horreur levait le bras vers lui. Ce qui fit jaillir l'autre bras précédemment arraché du scientifique, projeté à pleine vitesse vers sa cible évidente. Encore quelque peu déboussolé, Calum ne put que faire un pas vers l'arrière, précipité, pour aller se cogner durement contre un pan de mur effondré dans son dos. Lequel craqua, et fragilisa la seconde moitié supérieure de son corps à l'équilibre précaire. Couvrant son visage de son avant bras, l'irlandais vit le dit pan de mur tomber et s'écraser à la verticale devant lui, laissant le bras flottant s'écraser dessus avec force. De tout le liquide verdâtre et fumant qui s'en échappa, une infime partie arriva à gicler jusqu'au bras gauche de Calum, lequel s'empressa de secouer en retirant prestement sa veste lorsque l'odeur acide lui chatouilla les narines. La poisse, un costume sur mesure foutu en l'air, quoi! Oui bon, okay, il devrait davantage s'occuper des quelques brûlures qui parsemaient son bras, mais quand même! Cette saleté lui avait coûté une beurrée, quoi!

« T'as intérêt à payer la facture du nettoyeur, connard! »

Forcément, de derrière un pan de mur en protection, la verve revient tout de suite plus rapidement. Et de toutes façons, vu ce qui allait tomber du ciel, il allait l'aimer, son mur protecteur. Le colosse. Celui avec les cheveux blancs. Oui bon, ils avaient tous les deux les cheveux blancs. Celui qui donnait les ordres, là. Manifestement, il devait avoir une relation quelconque avec Superman, et des ogives atomiques à la place des mains. Parce que déjà que l'assaut qu'il donna aurait eu de quoi faire tomber un putain de gratte-ciel, ce n'était rien comparé au final. Une bombe, rien de moins. Et à coups de poings. Le plus gros de la protection provisoire de l'homme d'affaires fut soufflée par l'explosion, tout comme un bon tas de chose dans les environs. Puis, le calme. En suspens dans les airs, le colosse avait fini par retomber, mollement, visiblement hors d'état. Il venait de faire son combo de destruction ultime, le gus. Et avec l'autre homme-lion décédé plus loin, ça faisait deux combattants majeurs sur la touche. Le calcul se fit rapidement dans l'esprit du veinard. Ils ne pouvaient pas prendre le risque de voir cette monstruosité se relever de ce qu'elle venait d'encaisser. Aussi invraisemblable et inconcevable que ça pouvait sembler, une partie de Calum ne pouvait s'empêcher de redouter cette possibilité.

« Bordel, j'aurais du rester couché ce matin, moi. »

Trève de palabres. La fumée se dissipait. Il distinguait vaguement une forme au travers. Debout ou non, entière ou non, peu lui importait. Serrant les dents, l'irlandais se prit un élan, et décolla dans une impulsion de vitesse qu'il n'avait que supposé être capable de faire. Il en eut presque besoin d'un instant pour assimiler lui-même la distance qu'il venait de franchir en un instant. Mais il ne pouvait se le permettre. Fermant le poing avec force, il envoya un coup de son cru en direction de sa cible. Il prenait un pari risqué en fait, en s'approchant ainsi. Il se mettait à portée de l'ennemi. Et plus important encore, il comptait sur sa chance. Sa foutue chance. Il n'avait rien d'un combattant. Il n'avait rien d'un boxeur non plus. Ce crochet du droit qu'il envoyait en ce moment, il en connaissait le mouvement par le biais de films d'action à la télé. Il ne pouvait qu'espérer. Espérer, peu importe que la chose soit nécessaire ou non, contribuer à assurer la destruction de cette salope de gangrène sur pattes.

À Dieu va.

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