Âge : 125ans

Race : Shinigami

Siège demandé : 11ème division (pas de siège pour le moment)

Description de votre personnage : Asano Zenko n’a ni une musculature extrêmement développée, ni une taille surhumaine. Bien qu’il soit musclé de par son entrainement, il reste fin et élancé. Il porte la longue tunique noire des shinigamis depuis son inscription à l’académie et perdu dans la masse de ses semblables on ne le remarquerait pas le moins du monde. Les cheveux perpétuellement ébouriffés et d'un noir charbon, il n'a pas un visage particulièrement spécial hormis dans ses moments d'exaltation où son sourire laisse apparaitre la quasi-totalité de ses dents. Le regard noir il semble semble perdu dans ses pensées jusqu'au moment où le combat commence. A cet instant Asano est totalement présent et cela se lit dans son regard perçant et démoniaque.

Asano n’est pas du genre à s’entendre avec ses co-équipiers, il ne parle jamais ou presque pas si bien que ses collègues de l’académie le croyaient muet durant les premiers mois d’étude.
Au premier abord il parait calme réfléchit, pas du tout le genre de shinigami à chercher le combat cependant l’habit ne fait pas le moine et cela est toujours valable chez les dieux de la mort. Dès lors que le combat commence Asano Zenko laisse exploser sa véritable personnalité. Une soif de sang que personne n’est capable d’étancher l’envahit et plus personne n’est en mesure de le raisonner sans utiliser la force et encore, si quelqu’un tentait de l’arrêter, il serait très rapidement prit pour cible de la rage de notre shinigami quel que soit sa force.

Il est décrit par ceux qui l’ont vu combattre comme une véritable bête sanguinaire capable d’arracher le bras de son adversaire, que ce soit lors d’un simple entrainement ou dans un réel combat à mort. La vérité c’est que pour lui le combat fait partie intégrante de son être, loin de lui l’idée de se battre pour protéger quelqu’un ou quelque chose ce ne sont à ses yeux que de vulgaires prétextes qu’utilisent les faibles pour éviter ou trouver la force de combattre. Il n’a pas besoin de réelle raison pour se lancer dans la bataille, si vous avez le malheur de rentrer dans son jeu il se jettera sur vous et si vous n’avez pas la force pour vous opposer à lui il vous tuera. Voilà la véritable nature du shinigami Asano Zenko. A son arrivé dans le Seireitei il pensait trouver de puissants combattant mais forcé de se rendre compte que tout comme dans son lieu d’origine, le Rukongaï, il y avait toujours beaucoup trop de faible qui montre les crocs et pas assez de véritables combattants. Aujourd’hui il se sent dans la Soul Society comme un fauve enfermé derrière des barreaux et ne souhaite qu’une seule et unique chose : combattre.

Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant): Sakeru :
Sous forme scélée Sakeru qui signifie « explosion » ressemble à n’importe quel zanpakuto. Une lame fine et un pommeau tout ce qu’il y a de plus banal. Lorsqu’Asano Zenko invoque Sakeru en l’appelant à se repaitre des cendres de son adversaire une épaisse fumée se dégage de la lame, et bien qu’elle ne change que très peu l’atmosphère qui entoure Asano et son zanpakuto est véritablement différente. Une aura meurtrière enveloppe le combattant et son arme, certain témoins avaient l’impression d’avoir été jeté en face de deux bêtes sauvages affamées et ne pouvant se dévorer entre elles, les deux âmes auraient jeté leur dévolu sur la première personne passant à leur portée. Une fois sous forme shikai le côté tranchant de la lame de Sakeru est dentelée et le pommeau quant à lui est devenu totalement noir.

La particularité du shikai de Sakeru est qu’une fois qu’une chose a été tranchée par celui-ci, Asano peut provoquer une explosion à cet endroit. L’envergure de l’explosion varie en fonction de la profondeur et de la longueur de l’entaille mais également de la quantité de reiatsu qu’y met le shinigami.

Histoire :
En théorie lorsqu’une âme arrive dans le Rukongaï, elle oublie la totalité de ce qui lui est arrivé lors de sa vie sur Terre. Néanmoins la vérité est que bien que l’âme n’en garde aucun souvenir les émotions elles restent toujours présentent et façonnent la personnalité de la nouvelle arrivée dans la Soul Society. De plus on y trouve un facteur chance non négligeable. En effet, chacune des quatre parties du Rukongaï Nord, Sud, Est et Ouest sont divisées en 80 districts. Le taux de criminalité augmentant avec le numéro du district on peut très bien dire que les âmes apparaissant dans le 80ème district ont peu de chance de survie comparées à celle débutant leur nouvelle vie dans le 1er district. Asano a toujours été malchanceux, et sa mauvaise fortune l’a suivi même après sa mort puisqu’il débuta sa nouvelle vie au sein du 79ème district de la zone sud.


I La vie au Rukongaï :

Il y a 125ans Asano qui ne portait pas encore de nom naquit au sein du Rukongaï. Personne n’aurait dû être alerté par les cris de ce nouveau-né tellement celui des combats et des cries environnements emplissaient l’atmosphère. Mais une femme qui y était tellement habituée que pour elle cela ne représentait plus qu’un bruit de fond entendit comme une perturbation dans le tumulte de sa vie de tous les jours. Sans savoir où elle se dirigeait, elle suivit l’écho qui lui parvenait et tomba né à né avec l’enfant. Sa première intention fut de rebrousser chemin, après tout ce n’était qu’un enfant. La vie était dur dans cette partie de la Soul Society et la mort pouvait surgir de n’importe où à n’importe quel instant. Pourquoi tenter de sauver une chose aussi insignifiante ? Songea-t-elle. Mais au moment de se retourner l’enfant qui n’avait cessé de gémir depuis lors s’arrêta. La jeune femme eu l’impression d’être à nouveau jeté dans ce monde de violence et ne put se résigner à laisser l’enfant. Quelque chose en elle le lui interdisait, quelque chose en elle lui faisait penser que les cris de cet enfant pourraient apporter quelque chose de plus à son existence si chaotique. Et c’est sur cette impression quelle ramassa l’enfant.

Elle le nourrit, volant tantôt chez le voisin, poignardant dans le dos un passant pour lui prendre le peu de nourriture qu’il avait surement lui-même volé à quelqu’un. C’est dans ce genre d’environnement qu’Asano Zenko fut nommé et élevé et se développa. Ils n’étaient que deux mais formaient une famille.

La vie ne semblait rien leur offrir mais au moins ils étaient ensemble, ils savaient qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre et que même si rien ne leur était offert ils pourraient toujours prendre ce qu’ils souhaitaient à d’autres. Et toujours en volant, brutalisant et tuant ceux qui avaient ce qu’il désirait Asano continua de se développer. 50ans plus tard, Asano qui avait l’apparence d’un jeune de 17ans faisait partie des personnes les plus puissantes de cette partie du district. Il avait compris que le moyen le plus simple pour obtenir ce qu’il voulait était de combattre et dans ce domaine très peu l’égalaient. Un jour un homme en aillons l’interpela :

« Hey toi là ! J’ai entendu dire que t’étais plutôt balaise, je suis sûr que t’es pas si fort que ça, affronte-moi ! »

Asano était habitué à ce genre de provocation et ne s’en préoccupait pas tant que cela ne lui rapportait rien. Il s'arrêta et sans se retourner totalement observa l'homme qui venait de lui lancer un défit. Celui-ci ne semblait pas différent des autres habitant du Rukongaï, il portait une tunique sale et déchirée qui lui avait sûrement servit de vêtement durant toute sa vie, il était pieds nues et ne transportait rien d'autre qu'un katana sans fourreau qu'il avait attaché à sa taille avec un misérable bout de ficelle qui lui servait également de ceinture. Asano se remit en route comme si de rien n’était, il n'avait rien à gagner à se battre contre un homme armée d'un sabre et qui ne portait rien d'autre. Cette dernière action eut pour effet d’énerver son interlocuteur. L’homme empoigna son katana et couru en direction de notre jeune garçon en hurlant de toutes ses forces, arrivé à bonne distance il leva son sabre mais au moment de l’abaisser pour fendre le crâne d'Asano il sentit une douleur dans l’abdomen. Celui qu’il pensait être sa future victime venait de se retourné et en un éclair lui avait enfoncer un poignard dans le ventre tout c’était passé tellement vite que personne n’avait eu le temps de voir ce qu'il s'était passé. L’homme s’effondra à terre tout en poussant un gémissant.


« Je te laisse ce couteau en guise d’excuse pour la blessure et je prends ce sabre comme paiement pour le temps que tu m’as fait perdre. »

Sur ces mots, Asano ramassa le sabre et s’en allât. Ce genre d’altercation était monnaie courante dans cette partie du Rukongaï il arrivait de voir un même homme combattre à différents moment de la journée sans y prêter la moindre attention et au moment où cette même personne commençait à intéresser les gens grâce ses victoires et qu'ils commençait à entrer dans leurs esprit, il se faisait tuer dans un misérable combat et son cadavre restait souvent des jours au milieu d'une allée avant que quelqu'un ne vienne pour se débarrasser du corps…


II Vers un passé douloureux :

Quelques années plus tard, un incident survint dans la vie à la fois violente et monotone d'Asano En revenant à l'endroit qu'il appelait « chez lui » mais qui n'était en fait qu'une petite ruelle entre deux maisons brulées que sa mère et lui avaient bloqué à l'aide de deux vulgaires plaques de taule rouillées et dont le sol intérieur été recouvert de morceaux de tissus pour ne pas avoir à dormir à même le sol, il sentit que quelque chose n'allait pas. Vous la connaissez n'est ce pas ? Cette impression qu'il vient de se passer quelque chose de terrible mais que rien ne vient appuyer votre sentiment. Après quelques mois à vivre à cet endroit il savait que durant la journée n'importe qui pouvait très facilement faire tomber les plaque de taules pour chercher quelque chose à voler, mais cette fois ci ce n'était pas le cas.
Rien ne semblait avoir été déplacé et pourtant Asano sentait qu'il venait de se passer quelque chose. Il se mit à fouiller l'intérieur, soulevant chaque morceau de tissu l'un après l'autre quand il tomba soudainement sur une tache. Il y avait une tache rouge sur l'un des morceaux qu'il venait d'écarter. Asano Zenko savait reconnaître la couleur particulière du sang et compris qu'il s'agissait d'une tache de sang. Pourquoi y avait-il du sang chez lui ?

Il comprit immédiatement à qui appartenait ce sang, sa mère était en danger. Notre jeune homme sortit de la ruelle et attrapa le premier passant, il le plaqua contre le mur et d'un ton affolé l'interrogea :

« As tu vus quelqu'un entrer dans la ruelle de derrière ?! As tu vus où ils ont emmené ma mère ?! »

Le passant effrayé pour sa vie ne sachant quoi répondre laissa s’échapper les mots « non » et « je ne sais pas » de sa bouche. A l'écoute de ces mots, le désespoir s'empara d'Asano. Il lâcha le l'homme qui s'éloingna en courant. Notre jeune garçon n'avait aucun moyen de savoir ce qu'il était arrivé à sa mère et même si quelqu'un des environs était au courant, il ne le dirait pas par peur des représailles. C'est alors qu'il entendit quelqu'un l'appeler.

« Psst et toi là, tu cherches ta mère c'est ça ? La femme qui se trouvait derrière les morceaux de taules ? »

« Oui c'est ça ! Tu sais ce qu'il c'est passé vieil homme ?! » S'empressa de répondre Asano.

Le vieille homme était assis par terre de l'autre côté de la rue. Il avait un visage marqué par sa longue vie dans le Rukongaï, une longue barbe grise et une cicatrice qui parcourait son visage de long en large. Néanmoins quelque chose été étrange. A la différence des autres habitants de cette région pauvre de la Soul Society il portait un long manteau noir qui semblait avoir été nettoyé il y a peu de temps ce qui n'était pas très commun dans le 78ème district où tout le monde ne portait que des vêtements en lambeau qui bien souvent avait appartenu à quelqu'un d'autre et sûrement encore quelqu'un d'autre bien avant cela. Le vieille homme enroula son index dans sa barbe et demanda quelque chose en échange de cette information ce qui ne choqua pas Asano qui était habitué à marchander n'importe quoi. Celui-ci lui montra alors sa maison d'un signe de tête. Le vieille homme lui fit alors signe de s’asseoir à côté de lui, ce que fit le jeune homme.

«  Un groupe d'une dizaine d'hommes est venus prendre la femme qui se trouvait dans la ruelle au moment où soleil frappait le plus fort. Je n'ai vus leur visage mais j'ai entendu le nom de Yamaguchi-gumi et quelque chose à propos du 80ème district. »

« Yamaguchi-gumi, ans la 80ème district. Merci vieille homme. » Répondit Asano.

« Tu … tu va réellement y aller ?! Hé gamin ! Sais tu au moins ce qu'est le Yamaguchi-gumi ?! Tu ne comptes quand même pas les affronter ?! » Cria le vieille homme d'un aire affolé.

Sans répondre, le visage fermé Asano se leva. La main droite posée sur son sabre il s'en alla en direction du 8)istrict. Pour comprendre la réaction du vieille homme il faut savoir que la où il y a de la pauvreté, il y a de la tristesse, que quand on trouve de la tristesse, on trouve également de la détresse et finalement lorsque ces trois choses sont réunies au même endroit il y'a toujours quelqu'un pour en profiter. Yamaguchi-gumi est l'équivalent d'une mafia du monde réel, elle pratique le meutre, le raquette et le trafic d'un bon nombre de choses : armes, drogues, objets shinigamis mais la pratique qui fait qu'elle est aussi rependue et connue à travers tout le Rukongaï est le trafic d'être humains. Et c'était précisément ce point là qui inquiétait le plus Asano …

Arrivé dans le 80ème district il se mit à chercher des informations sur la localisation de Yamaguchi-gumi mais personne n'était prêt à lui dire quoi que ce soit sur l'organisation. Au bout d'une journée entière de recherche pensant que personne ne souhaitait lui donner des informations car il n'avait rien à leur offrir en échange il commença à changer de méthode. Sa mère n'avait pas beaucoup de temps avant d'être vendue comme esclave ou pire encore, Asano Zenko décida donc d'employer la manière forte. C'est alors qu'il se mit à menacer chaque personne qu'il interrogeait au beau milieu de la rue. Après tout le 80ème district était connu pour sa brutalité cela passerait donc normalement inaperçus. Malheureusement cela ne changea rien. Toujours personne n'était prêt à lui donner des informations. A ce moment Asano comprit que la raison pour laquelle personne ne répondait à ses question n'était pas qu'il n'avait rien à offrir en échange, mais bien parce que tout le monde était plus effrayer par le nom de Yamaguchi-gumi que par le sabre qu'il leur mettait sous la gorge.

Notre jeune homme commençait à perdre espoir. Personne n'était disposé à lui donner les renseignements dont il avait besoin et retrouver quelqu'un au milieu de toute cette foule était tout bonnement impossible. Un soir qu'il passait à errer dans le rues du district le plus dangereux du Rukongaï épuisé par la fatigue et la faim il s'écroula face contre terre. La personne qui l'avait sauver alors qu'il n'était rien d'autre qu'un poids était en danger et il ne pouvait absolument rien faire, peut être était elle déjà morte où à l'autre bout de la Soul Society, il n'en savait rien. Après toutes ces années à survivre à ses côté il ne savait même pas où elle se trouvait ou comment elle allait. Asano se retourna et commença à observer les étoiles. Sa mère lui avait expliqué que ce qu'il voyait n'était que la lumière qu'elles émettaient et que le temps que cette lumière nous parvienne la plus pars des étoiles qu'il pouvait observer étaient déjà morte depuis longtemps. « Si seulement je pouvais-savoir si elle est encore envie » pensa t'il. Le jeune homme tendit alors la main en direction de l'étoile qui lui semblait briller le plus.

« Et toi es tu mortes ? ... »

Rien ne semblait dire le contraire. Et pourtant même sans savoir si elle était morte ou non il savait qu'il continuerait à la chercher jusqu'au moment ou son heure sonnera. Il se releva mais au moment de reprendre sa route, le jeune garçon entendit des gens courir. Les bruis se rapprochait. « Qui sont ces personnes ? » Se demanda t'il. Très vite Asano compris qu'il était encerclé. Une vingtaine d'homme bloquait le chemin en face de lui et une dizaine se tenait derrière lui. Tous étaient armé de barre de fer, de katana ou encore de simple morceau de bois. Ils ricanaient en le regardant mais personne ne bougeait. Asano les observait la main droite tenant fermement le pommeau de son sabre encore attaché à sa taille.

« Que me voulez vous ? » Demanda-t-il.

Personne ne répondit mais au bout de quelques secondes une voie retentit

« Qu'est ce que vous attendez ?! Attraper le ! Rappelez vous on ne doit pas le tuer mais personne n'a dit qu'on ne pouvait pas le brutaliser un peu alors amusez vous ! »

C'est alors que les trente hommes chargèrent en direction d'Asano. Celui-ci dégaina presque immédiatement, le premier coup éventra l'un de ses assaillants mais il était encerclé et leur nombre était trop élevé pour lui qui n'avait rien manger depuis deux jours. Notre jeune combattant ne pu éviter un coup de barre de fer à l'arrière de la tête et tomba alors à genoux. Mais loin de lui l'idée de se laisser se faire battre par un simple coup. Il tourna sur lui même le sabre porté perpendiculairement à ses assaillants et parvint ainsi à trancher les jambes de ceux qui se trouvaient sur le chemin de sa lame. C'est alors qu'il se prit dans le dos une nouvelle attaque. Ne pouvant parer les nombreux coups qu'il recevait, il perdit connaissance ... Il se réveilla peu de temps après, pieds et mains liés par de la corde reliée à un piquet en métal profondément enfoncer dans le sol. Il faisait sombre mais on pouvait distinguer une multitude de caisses empilées les unes sur les autres tout autour de lui. « Un entrepôt ? » songea-t-il.
L'on pouvait également deviner une forme étrange à plusieurs mètres devant Asano mais sans réellement comprendre dont il s’agissait. Soudain les lumières s'allumèrent.

C'est alors qu'il la vus. Elle s'était sans doute faite frapper de nombreuses fois car de multiples hématomes parcouraient son corps et son visage. Sa mère était attachée inconsciente sur une croix en bois formant un X, ses pieds et ses mains immobilisés par des liens. Non ce n'était pas ça. Du moins pas exactement. Ses pieds et ses mains avaient été cloués à chaque extrémité de la croix. Asano ne pu détourner le regard horrifier qu'il portait en direction de sa mère. Quel genre de personne pouvait faire ce genre d'atrocité ?

C'est à ce moment là qu'une longue porte coulissante et métal s’ouvrit. Il faisait encore nuit dehors mais les étoiles avaient disparues. Cinq hommes entrèrent alors. L'un d'eux semblait diriger les autres, il avait les cheveux longs et bruns, portait un long manteau noir des bottes noires ainsi que des gants également noirs. Trois des quatre autres portaient de longs manteaux blancs et possédaient un katana rangé dans un fourreau attaché à leur taille par une ceinture noire. Le dernier était spécial. Pour commencer il était bossu et chauve, il n'était pas aussi propre que ceux qu'il accompagnait et était habillé de la même manière que n'importe quel habitant du Rukongaï hormis qu'il avait un tablier blanc. Il tenait également une mallette qui semblait être assez lourde et qui émettait un cliquetis à chaque pas que faisait son porteur. L'un des hommes en blanc ferma alors la porte.

« Qui êtes vous ?! » Hurla Asano

L’écho se répercuta dans toute la pièce. Le leader s'arrêta un puis fit signe aux autres de le suivre. Il s'avança alors vers Asano tout en parlant.

« Tu ne me reconnais pas ? Ah il faut dire qu'il fallait s'y attendre mais bon ça ne fait rien j'ai tout prévus pour que non seulement tu te souviennes de moi mais qu'en plus de cela tu ne m'oublie plus jamais. Commencez je vous en pris » Termina-t-il en s'adressant à l'homme à la mallette.

Le bossus se dirigea alors en direction de la mère d'Asano. Il posa la mallette à ses pieds, l'ouvrit et commença à fouiller à l'intérieur. Il en sortie une paire de pinces et un marteau. L'homme en aillons posa le second au sol et approcha la pince des pieds ensanglanté de la femme. Il plaça l'ongle d'un de ses orteils entre les deux pinces, serra puis d'un coup sec arracha l'ongle. La douleur eux pour but de réveiller la jeune femme qui hurla de toute ses forces.

« Mère ! Arrêtez ! Pourquoi lui faites vous ça ?! »

Le leader qui avait regarder toute la scène avec attention regarda alors Asano en souriant. Il fit ensuite signe au bourreau qui s'était arrêté, de continuer. Le bossus recommença à arracher un à un les ongles de la jeune femme, puis quand il les eu tous arraché il ramassa le marteau et commença à écraser chacune des phalanges de la mère d'Asano qui quand à lui ne pouvait que hurler et supplier l'homme d'arrêter de faire de telles choses à sa mère. Pendant près d'une heure qui sembla durer une éternité pour Asano, le bossu continua de torturer sa mère. Il utilisa plusieurs techniques chacune étant plus horribles et douloureuses que la précédente. Les cris et les larmes de la jeune femme s’entremêlaient avec ceux et celles de son fils qui se débattait pour se libérer de ses liens. Elle perdit connaissance plusieurs fois mais finissait toujours par se réveiller tellement la douleur était intense. Même les trois hommes armés d'un katana étaient mal à l'aise face à temps de cruauté. Quand le chauve eu finit d'utiliser tous les ustensiles qu'il possédait il fit signe au leader qu'il en avait terminer.

L'homme sortit alors un couteau de sa poche et commença à jouer avec en le lançant en l'aire. Il s'avança en direction de la jeune femme mutilée tout en s’adressant à Asano.

« Tu reconnais ce couteau ? Suis-je bête, bien sur que tu le reconnais. J'ai longtemps réfléchit à la façon dont je devait te punir pour l'affront que tu m'as fait mais durant ces trois années de réflexion je doit admettre que je ne savais pas exactement comment procéder. Bien sur tout ce qui vient de se passer me vint spontanément, comment kidnapper ta mère, comment soudoyer un habitant du Rukongaï pour qu'il te dise où la retrouver, même la façon de torturer ta mère m'est venue à l'esprit immédiatement. mais comment se terminerait cette punition ? Comment marquer à jamais ton esprit ? Mais rassure toi je viens tout juste de trouver la plus parfaite de manière de graver tout cela dans ta mémoire. »

Il empoigna alors le couteau et le planta violemment dans le corps meurtri de la jeune femme. Asano qui n'avait pas lâcher sa mère du regard resta sous le choc. Ne sachant quoi faire, ne sachant pas quoi dire ne sachant même plus quoi penser, il avait même arrêter de se débattre. Plus rien ne lui importait à présent. La personne qui l'avait sauvé, celle qui l'avait nourrit, celle qui l'avait élevé, cette même personne qui lui avait donné un nom avait à présent totalement disparue. Mais ne lui restait-il rien à faire ? Si seulement il était plus fort. Si seulement il avait eu la force de briser ses liens. Si seulement il avait eu la force de combattre les hommes qui l'ont amené ici. Si seulement il avait tuer l'homme qui venait de tuer sa mère quand il en avait l'occasion. Oui si seulement il l'avait tuer au lieu de le laisser en vie. Si seulement il l'avait tuer. Seulement tuer …

« Bon et maintenant je suppose qu'il ne me reste plus que toi pour m'amuser. » Dit le leader du groupe à Asano.

Il retira le couteau du corps inerte et commença à avancer vers le prisonnier. C'est alors qu'il sentit comme un vent glaciale émaner de lui. Très vite ce vent devint écrasant. C'était comme si des trombes d'eau s'abattaient sur tous ceux qui se trouvaient dans la pièce. La précision était tellement forte que le bossus s'évanouit au bout de quelques seconde. La puissance de l'aura d'Asano était telle que les liens qui le maintenaient attaché s’aidèrent. Il se releva lentement, sa respiration n'avait plus rien d'humain, elle ressemblait plus au grognement d'une bête sauvage affamée. Leader effrayer ordonna alors aux trois hommes en blancs de tuer Asano mais bien au moment où il levèrent leurs armes au dessus de sa tête quelque chose ressemblant à une explosion de vent les projeta deux mètres en arrière. Asano leva les yeux en direction de l'homme qui venait de tuer sa mère. Son regard non plus ne paraissait pas humains mais rappelait celui d'un fauve dont la seul envie était de déchirer d'un coup de pâte tout ce qui se trouverait sur son chemin.

« T' … Tuer … Je veux tuer … » Murmura Asano.

Les trois gardes du corps se postèrent entre Asano et sa proie. Mais aucun de leur regard ne reflétait véritablement de courage. Un enfant aurait pu deviner que leurs yeux ne reflétait que deux choses : tout d’abord de l'incompréhension et ensuite et surtout de la crainte. La même peur que nous ressentons tous face à quelque chose dont la puissance nous échappe, une peur instinctive qui nous paralyse, la même que ressentirait un enfant face à une bête féroce : une peur naturelle. Asano se jeta alors sur le premier homme en face de lui et d'un revers de la main l'envoya s'écraser contre l'une des pile de caisses. L'un des deux gardes du corps restant enfonça son katana dans le ventre d'Asano devenu fou de rage mais ce dernier ne semblait absolument pas ressentir la douleur. Il agrippa la lame du sabre et se débarrassa alors d'un second garde d'un crochet dans l'abdomen qui souleva l'homme dans les aire d'au moins 2 mètres. Le dernier rempart entre Asano et sa proie prit de panique, lâcha alors son arme et s'enfuit. Asano attrapa ensuite le pommeau du sabre et retira la lame de son corps. Il répétait inlassablement le même mot tout en se rapprochant lentement du meurtrier de sa mère, de la fumé s’échappait de sa blessure comme si son corps cautérisait lui même ses plais.

« Tuer … Tuer … Tuer ... »

L'homme effrayé brandit alors le misérable couteau qu'il avait en direction d'Asano. Il tremblait de peur et alors qu'il reculait, il trébucha sur le corps inerte du bossu et tomba sur le dos.

« N' … N'approche pas ! » Cria-t-il.

Mais Asano ne pouvait plus l'entendre et même s'il le pouvait il ne l'aurait sans doute pas écouté. Il leva le sabre qu'il avait récupéré et embrocha littéralement sa proie. Une fois cela fait le visage tapissé de sang de notre fou furieux arborait un sourire démoniaque mais cela ne dura qu'un bref instant. Subitement le corps d'Asano lui sembla horriblement lourd, sa vue se troubla et il perdit connaissance.


III Une nouvelle direction :

Le lendemain matin à son réveil Asano se réveilla, il ne se souvenait plus de ce qui c'était passé la veille mais en voyant le corps de sa défunte mère tout lui revint en mémoire. Après ça il brûla l'entrepôt et tout ce qui se trouvait à l'intérieur. Et armée d'un simple sabre il commença à rechercher les derniers responsables des atrocités que sa mère avait subit. Il commença par décimer l'intégralité du clan Yamaguchi-gumi ce qui lui prit un an. puis il revint dans le 79ème district et assassinat le vieille homme qui lui avait conseillé d'aller chercher sa mère dans le 80ème district à la demande du meurtrier de celle-ci. Selon la majorité des personnes saines d'esprit Asano Zenko avait largement remplit sa vengeance. Malheureusement n'importe pour lui il n'était à présent plus tout à fait saint d'esprit. Après avoir vus sa mère se faire torturer et tuer de la sorte qui pourrait encore l'être ? Pas lui en tout cas. Il dirigea ensuite sa rage vers tout le district 80, après tout personne n'était venus à son aide. Au fur et à mesure qu'il tuait d'innocentes personnes sa rage se transforma en une envie de sang. Une redoutable envie de tuer toutes celles et ceux qui avaient la malchance de le croiser. Un jour le Seireitei décida d'agir afin d'enrailler le massacre mais à cause du manque d’effectif à cause de la guerre contre les Quincys qui venait de se terminer, elle n’envoyât qu'un seul shinigami se charger du problème. Il n’eut pas grand mal à retrouver Asano Zenko qui se reposait assis sur une montagne de cadavres …
Asano qui n'avait encore jamais vus de shinigami de toute sa vie se jeta sur lui. Le dieu de la mort n’eut aucun mal à se débarrasser de son adversaire. Et croyant l'avoir tué il rentra rapidement au Seireitei pour faire son rapport et remplir une nouvelle mission. Mais Asano n'était pas mort. Gravement blessé certes mais pas encore mort. Il survécut et subjugué par la puissance de son ennemis décida de devenir plus fort à son tour. C'est alors que sa vie prit une nouvelle direction : il avait décider de devenir shinigami.

[u]



Voilà j'espère que ça vous plaira. Je m'excuse d'avance pour les fautes que je n'ai pas vus s'il y en a ( et il y en a surement).

Salutation, je me permet le double poste pour préciser qu'il n'est pas nécessaire de valider cette présentation.
En parcourant le forum aujourd'hui j'ai remarqué que le groupe de la SS comptait déjà pas mal de membres ( dont une bonne partie dans la 11e division) donc je pense qu'il serait plus intéressant de choisir un autre groupe ( Las Noches, car créer un humain ne m'inspire pas grand chose).
Voilà je m'excuse pour ce changement et ne supprimerais pas le poste avant d'avoir finit la présentation de mon nouveau personnage pour que les intéressés sachent ce qu'il se passe , sauf contre indication de la par des mod's et admin's.

En fait en attendant la validation de cette présentation, j'ai lu pas mal de postes (autant sur l'organisation des combats, évolution ceux des membres) et petit à petit j'ai vus que y'avait déjà un grand nombre de shinigamis comparé aux holows ( comme dit dans la dernière radio n°4), j'me suis dis "pourquoi pas faire un holow alors?" et au file de mes lectures cette idées n'a malheureusement fait que grandir donc voilà ^^.

Donc finalement pour répondre à ta question ça serait plutôt une envie de participer à l’évolution du forum, en essayant de réajuster les effectifs entre les groupes et une envie de créer un arancar ( j'ai déjà jouer un shinigami et ensuite un humain sur deux autres forum qui n'ont malheureusement jamais percé)

Si tel est ton désir, pas de problème. Je vais archiver cette présentation, et tu pourras plancher sur ton futur arrancar. (:

Merci beaucoup ^^. Je posterais la nouvelle présentation d'ici demain soir, encore désolé pour le dérangement, j'espère pouvoir me rattraper en écrivant une bonne présentation du futur arancar à naitre ( ce qui me permettra dans la foulé de partir avec un nombre non négligeable de CP ).

Ravi de voir ta motivation, et bon courage pour la suite. (: