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 Lubos Kiefer [Terminée]

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Diego Brando
Lubos Kiefer [Terminée] Arr-esp
Diego Brando
Rang : DIOcima Espada

Messages : 42
MessageSujet: Lubos Kiefer [Terminée]   Lubos Kiefer [Terminée] Icon_minitimeSam 11 Mai - 19:58

Lubos Kiefer

    Âge : 24 ans lorsque son humanité s'est éteinte.
    Race : Arrancar ~ Adjucha.
    Rang demandé : Fracción de la Cuarta Espada.

    Description de votre personnage :

    Triste personnage que le jeune Arrancar, Lubos Kiefer. Inconsciemment, ce nom assemble à la fois une caractéristique morale que physique : « Faveur », « Mâchoire ». Commençons par notre second qualificatif si vous le voulez bien.

    Lubos est un jeune homme au teint de porcelaine. D'une taille relativement moyenne -il échelonne donc le mètre soixante-quatorze-, à l'instar des autres membres de sa faction, c'est une morphologie élancée qu'il possède. Sa peau, rappelant vaguement la cuisse d’une nymphe parait si délicate, qu’il serait aisé d’être effrayé à l’idée de le toucher –sûrement par peur de le briser, me direz-vous. Épousant les formes du type caucasien, il possède néanmoins un regard fin. On pourrait penser que ses yeux sont à demi-clos, ne laissant apparaître qu'une petite partie de ses iris cobalt. Il y gagne un certain air mélancolique. Sa chevelure couleur ébène, relativement courte, laisse cascader quelques mèches rebelles sur son front. Il s’agit là des seuls attributs purement faciales que nous pouvons lui attribuer. En effet, du nez jusqu’ au menton, l’ancien Hollow porte un masque à gaz. Cet attirail lui aurait été offert par un être cher aux yeux du jeune homme. Il lui permettrait d’enfouir l’un des vestiges de son passé de désolation, dans le Désert Blanc; Une mandibule d’albâtre osseuse et toute la dentition rattachée à cette mâchoire inférieure. Vous comprendrez donc la signification du nom qui lui a été donné. L’autre distinction que le Creux a laissé à Lubos est un trou béant, entre ses deux pectoraux rejoignant la réunion de ses omoplates. Cependant, cette aspect de sa nature profonde est également camoufler mais par ses vêtements, cette fois-ci.
    Sa garde-robe justement : arborant les couleurs basiques de l’Arrancar (à savoir le blanc majoritaire et le noir), Kiefer ne porte cependant pas le Shihakusho habituel. À la place, c’est une veste officier blanche à liserés noirs, un pantalon quelque peu bombé tout aussi blanchâtre et enfin, les chaussures habituelles de l’Arrancar utilisé cependant ici en tant que paire de bottes, remontant jusqu’au bas du genou. Un dernier accessoire vient embellir le tout, de simples gants jais. Vous l’aurez compris, sa toilette rappelle quelque peu une tenue militaire. Son passé d’humain n’y serait pas pour rien. Pourtant, nous remarquerons une touche colorée dans cet univers monochrome. Il s’agit d’une ceinture de tissu, dépensant quelque peu du dessous de sa veste, à la couleur cæruleum. Elle sert essentiellement à porter le Zanpakutō du Caporal.
    Cette arme pend sur sa hanche gauche. Depuis son fourreau, il s'agit d'un katana simple. Ici, la soie recouvrant le tsuka est de la même couleur que sa ceinture, à savoir bleu cæruleum. Le tsuba, lui, plus élaboré prend à peu près la forme d’un rectangle mais chaque côtés du quadrilatère sont joints par un arc de cercle en extérieur. Une fleur de lys est également gravé de chaque côté du tsuba. Pourtant, lorsque la lame est visible, il est facile d’y décerner non pas une double lame de katana mais celle d’une colichemarde. En effet, cette lame avec une forte base s'affine brusquement après une certaine distance se terminant en pointe semblable à une aiguille (voir ici).

    À présent que l’explication donnée à son nom a été donnée, nous passerons à celle concernant son prénom : « Faveur ».

    De son passé d’humain, Lubos n’en a que peu de souvenirs. Cependant, s’il y a bien un point qui reste dans sa mémoire, c’est sa couardise. Hélas, dans sa période historique, ce genre de comportement lui a coûté la vie. Jamais plus il ne devait être lâche. Sans quoi il resterait une bête à l’idiotie aussi grande que sa témérité est faible. Jurer fidélité à une noble cause, bien plus noble que l’a été celle qui lui a donné la mort était en cela une étape.
    Très attaché à son humanité, il a une profonde admiration pour cette espèce. Ceci pourrait expliquer le camouflage de ses distinctions d’ancien Hollow. Cela est principalement dû aux longues histoires que son précepteur lui a contées dans le Désert Blanc. Ses anecdotes à travers les générations l’ont bercé jusqu’ à son passage à l’état d’Arrancar. L’Homme était fascinant ; Lubos Kiefer aimait l’Homme.
    Sa fidélité sans bornes lui confère un comportement calme et posé, en particulier en compagnie de son maître cependant, ayant une haute estime des hiérarchies sociales, il emploiera un ton hautement plus sarcastique en compagnie d’un individu l’égalant voire même d’un individu manquant de respects à ses principes fondamentaux.
    Ce comportement s’explique via la dette qu’il a envers celui qui l’a sauvé de sa perdition ; il doit quelque chose à cette personne, il a une faveur à lui accorder. Pour cela, il n’hésitera pas à braver les interdits. Il serait devenu un homme d’honneur.
    Hélas, une personne sachant jouer habilement avec l’esprit d’un tel pourra aisément déceler les faiblesses dans celui du Soldat. Le moral assez bas, l’évocation d’une psychologie déplacée, d’une lâcheté naissante voire même une critique autour de sa personne pourra le faire remettre en question sur ses agissements. Bien que fidèle, sur d’autres plans, Kiefer n’en est pas moins influençable. Ainsi, cette mélancolie profonde n’est pas seulement lisible dans ses yeux mais dans son âme. Après tout, ne dit-on pas que les yeux sont le miroir de l’âme ?


    Description de votre pouvoir :

    « Llora, Criado. »
    ( « Pleure, Valet. » )

    À ces mots, un gaz dense, presque matériel, noir scintillant s'échappe de la lame et finit par engloutir son possesseur. Lorsque ce vent s'est dissipé, Lubos gagne pratiquement deux mètres de plus. Recouvert d'une solide matière noir animal à l'éclat iridescent et perlé, il semble faire profit d'une imposante musculature lui donnait une apparence colossale. Pourtant, il s'agit juste de l'épaisseur de sa cuirasse ébène. Des ossements blancs contrastent avec cette allure obscure. Nous comptons notamment sa cage thoracique, à présent visible, une paire de longues colonnes osseuse avec des mâchoires à leurs bouts ainsi que les restes de son masque à présent reconstruit lui donnant une effroyable apparence.

    En plus d’une force accrue, l’atout de cette resurrección est sa défense excessive. À présent recouvert de l’Ébano, il en devient presque insensible aux coups physiques et à la plupart des attaques spirituelles. Malheureusement, il ne peut produire d’Ébano. Ainsi, la quantité recouvrant son corps est la seule disponible. Principale source de ses attaques, lorsqu’il l’utilise sous formes de denses rafales –pouvant briser des os malgré son apparence brumeuse- ou qu’il s’en sert pour submerger sa victime et l’étouffer, sa défense se retrouve grandement amoindrie ne laissant que son hierro comme ultime barrière.

    Criado:

    Histoire :

    Guerre . Primero
    Le clairon sonnait. Le champ de bataille se vidait sous des larmes de joie. La guerre était finie. Enfin, la menace germanique était vaincue. La lumière pleut et vint traverser les nuages afin de baigner de ses rayons les vainqueurs. L’un d’eux, allongé dans la froide boue, souriait comment sourirait un enfant malade et dort. Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Son dernier somme, il ferma les paupières laissant glisser une goutte d’insatisfaction troublant le radieux lac des frères d’arme.

    Trop de cadavres. Ils ne pourraient tous être identifier et la moitié d’entre eux n’aura pas droit à une sépulture descente. De ce fait, dans l’ombre la plus totale, la fosse commune fut rouverte. Il s’agissait là encore d’un des secrets de guerre, non mentionné dans l’Histoire. C’est dans le Mont aux Macabées que le Soldat se sortit de son sommeil final. Comme un bambin, il dut se frotter les yeux bon nombre de fois pour s’éveiller complètement. Sa mémoire semblait trouble. La tranchée s’effritait et il se décida à se lever. Prenant appui sur ses genoux, cet être marchait pour la première fois et continuant sa découverte personnelle, une chaîne traversait à présent son torse. Ses regrets étaient grands, il n’était pas le Soldat, il était le Lâche.

    Nous sommes le 1er septembre 1945 : le Lâche dort ; le Soldat se réveille.


    Creux . Segundo
      - J’ai si mal. Ayez pitié, pardonnez ma faute, s’accablait-il.

    L’âme errait depuis si longtemps au milieu de ce monde en reconstruction. Celui-ci s’épanouissait, prospérait, fleurissait après la lourde tempête. Lui, ne savait que faire. Sa culpabilité le rongeait tellement. Sa condition, entre la vie et la mort ne semblait qu’accentuer cette sensation irrespirable. Ni l’Enfer ni le Paradis ne pourrait l’accepter. Pas même le Purgatoire ne saurait le juger. Il s’attachait à se monde qui l’avait rejeté. Non pas par affection mais par regret. Il avait déserté. Il devait protéger le futur mais a fui. Cela n’a sûrement pas été recensé. Il n’eut pas le temps de fuir, la Mort l’avait déjà pointé du doigt lorsqu’il avait fait son choix et l’avait poignardé dans cette « terre de personne ». Pour certain, malgré son cadavre inhumé dans la tourbe la plus sombre, il devait être un héros. Il n’en était rien. Sa dette envers la terre était telle qu’il se retrouvait bloqué ici, dans cette terre aride de spiritualité ou aucune autre âme n’osait s’aventurer.

    Pris d’un haut le cœur, le jeune homme posa sa main en son cœur. Il avait remarqué l’état de sa chaîne. Elle rouillait, s’effritait à mesure qu’il pleurait sur le passé. Il n’était pas dupe mais savait que lorsque celle-ci se brisera, une chose arrivera. Elle n’annonçait sûrement rien de plaisant mais qu’importe tant qu’il survivait pour se repentir. Hélas aujourd’hui, ce haut le cœur n’annonçait qu’une dramatique suite d’évènements. Même mort, cette souffrance physique ne cessait de le hanter.

    Soudain, l’éphèbe aux yeux cobalt frappa le sol à plusieurs reprises, criant, hurlant sans se stopper. Atteint d’une folie surprise, le processus semblait se terminer. Sa conscience semblait le quitter au plus littéral des termes. Cette pensée d’humain ne semblait pouvoir héberger une telle souffrance intérieure et ainsi, son humanité le quittait à mesure que les maillons se ternissait, rouillait et enfin, se brisait. À ce même emplacement, au centre de son buste libéré de ses liens, un trou béant se glissa. Le mal du jeune homme s’estompait. En effet, celui-ci ne le ressentait plus. Il se rapprochait plus de l’animal. Il ne voulait pas, il devait « vivre ». Il s’évapora alors qu’une dense matière blanchâtre éclata du creux pour l’avaler.

    Du Soldat digéré naissait une bête assoiffée de puissance. Un monstre à l’apparence hideuse vêtu d’un simple masque blanc…qui pleurait : c’était un Hollow. Le nouveau né ne se fit pas prié. En effet, l’appel du sang semblait le plus fort. La Créature avait faim. Cependant, les vestiges d’une conscience l’empêchaient de s’attaquer à une âme humaine. Ainsi, levant le membre lui servant de bras, il le brandit et porta un coup de griffe fatale, déchirant la dimension pour une zone de désolation. Tout en grognant, la Bête passa une jambe après l’autre dans ce Garganta lugubre.


    Cannibale . Tercero
    Des années durant, l’Ogre tua sans vergogne tout confrère qui avait la malchance de croiser sa route. Il les dévorait, élargissant sa grande gueule caché sous sa mélancolique ossature faciale. Ne sachant compter que sur l’esprit de prédateur qu’il détenait, il n’était que l’ombre de lui-même et s’assouvissait à ses instincts primaires. L’âme enfermée au plus profond en pleurait. Quoi qu’il arrive, jamais elle ne pourrait rester ce qu’elle a été. Elle était consumée, trouée, creusée. Le repos éternel lui était interdit car elle avait une dette envers ce monde.

    Le Hueco Mundo ne changeait pas. C’était d’ailleurs sa caractéristique majeure. Il était hiératique. Ce désert blanc plongée dans une immuable nuit était si taciturne qu’il ne pourrait être appelé Enfer bien qu’étant l’abri des démons.

    Les dunes se chevauchaient et une ultime proie fit son apparition. C’était une sélection naturelle que d’évoluer pour survivre dans un milieu aride mais pour évoluer. Le Hollow devait se nourrir. Ouvrant la gueule, il fit entendre un rugissement strident à son congénère. Il sentait le fluide vital affluer dans ce monstrueux corps. N’attendant pas plus, le Creux bondit en chasse. D’abord, une riposte du gibier sur son chasseur. Plantant sa fine dentition dans le dos, les entailles étaient mineures mais saignaient abondement. Le Condamné le jeta alors à terre et d’une répugnante morsure, le prit à la gorge et la mâchait machinalement. Le sable, devenu cramoisi collait sur le corps du Chien et l’horrible liquide empourpré dégoulinait sur le masque blême.

    C’est alors que le cannibale hurlant de terreur. La métamorphose s’opérait. Une nouvelle étape. Tout devait passer dans la souffrance. C’était encore une fois son châtiment. Les schlagues valaient-elles la peine de fuir pour aboutir à ce dessin ? Ses veines gonflaient à mesure qu’il se réveillait. D’ailleurs, des iris et même des pupilles se dessinaient enfin dans les rainures de son visage taché. Ses yeux couleur de nuit étaient enfin réapparus –signe d’une perception de son âme. Hélas, les afflictions ne voulaient s’arrêter et c’est bientôt sa peau qui se déchirait, tombait en lambeau face à son squelette changeant. Quand sa mue fut terminée, le mal qui le rongeait continuait de le tirailler. À présent devenu un colosse d’ébène cireux, ses côtes sortaient de son torse comme pour former une cage ou même des pattes uniramées. Son visage était celui de l’effroi même. Les pleurs avaient laissé place à une expression horrifiée. Enfin, sa longue chevelure noire faisait à présent office de tentacules béants. Devenu un Adjucha, le Soldat ressortait de la pénombre petit à petit. Il savait cependant que paradoxalement, afin de garder ce statut, il devrait garder ses instincts de bête. S’il arrêtait de dévorer des Hollows, il redeviendrait bon à enfermer, comme le chien qu’il avait été.

      - Qui suis-je finalement ? Peut-être que je devrai me laisser dépérir… Toutes les horreurs que j’ai subies depuis ce jour, valent-elles ma rédemption ? Dois-je tuer pour m’acquitter ou dois-je tuer pour survivre ? Auquel cas, autant stoppé net. Je ne suis rien, je suis vide, creux, se demanda-t-il tout en posant son imposante main sur son trou de Hollow.

    Ayant rouvert les yeux, l’Adjucha avait besoin de réutiliser ses connaissance, sa perception du monde –en s’interrogeant- afin d’être sûr qu’il redevenait lui-même. Mais il ne savait plus qui il était. Comme tout monstre qu’il était, à mesure qu’il évoluait et s’appropriait à nouveau une humanité, il perdait celle dont il avait été propriétaire et ses souvenirs devenaient flous. Il n’avait qu’une peur, oublié sa faveur. Pourtant, celle-ci s’estompait tandis qu’il se questionnait sur l’intérêt profond de tout ce processus morbide et meurtrier. Un jour, la flemme s’éteindrait.


    Faveur . Cuarto
    Son pèlerinage ne faisait que commencer. Le Hollow se demandait finalement depuis combien de temps il était seul. À vu d’œil, il dirait environ un demi-siècle, peut être plus. Plus de cinquante ans à errer dans le Hueco Mundo, à dévorer des bêtes aussi sauvages que lui sans contact avec le monde des humains. Il était une chose bien délaissée. Depuis qu’il était un Adjucha, il dévorait beaucoup moins. En effet, sa conscience l’empêchait de se repaître de viande crue, chassée, déchiquetée qui venait tout bonnement d’une bête. Pourtant, il le devait sans quoi il se verrait retourner à l’état de chien pour une durée sempiternelle.

    La lune éternelle le suivait à chacun de ses pas mais c’est de stupeur qu’elle illumina un être nouveau qui avançait bien loin devant, dans la même direction. Ce Hollow fin, à l’allure humanoïde semblait parfait pour aujourd’hui. À une vitesse quasi-luminique, le monstre lui sauta dessus, le poing fermé dans sa direction. D’un regard du personnage il fut projeté loin en arrière dans une dune qui s’empressa d’exploser sous sa pressante puissance. Malgré le ciel fuligineux, ses pupilles se rétractèrent non pas à cause de la contre-attaque mais parce qu’il avait pu voir son visage. Il ne s’agissait pas d’un Hollow, encore moins d’un monstre. Il avait une apparence…humaine.

      - Ma foi mon bon, vous m’avez l’air bien fanatisé. Le mieux serait peut-être de piquer un animal comme vous, n’est-ce pas ?

    Le Creux avait enfin une vision complète de la personne. Il avait réellement une forme humaine. C’était un homme assez grand, la mâchoire marquée sur laquelle poussait une délicate barbe de trois jours. Un sourire sibyllin sur les lèvres, ses yeux étaient également très fins alors que ses cheveux, plutôt épais étaient tous plaqués dans l’arrière de son crâne. Il portait un smoking noir, la main dans la poche. Finalement il levait la main pour remettre son nœud papillon en place. L’élégant charmeur continuait son avancé dans la crevasse dont il était la cause et se stoppa devant le colosse.

      - Qui êtes-vous ?... Qu’êtes-vous ? demanda la Bête accablée.
      - Qui je suis ? Vous semblez aller vite en besogne. Faut-il se mettre au préliminaire expressément ? signala le Beau d’un ton sardonique.

    L’Adjucha ne put que remarquer la dentition carnassière du gandin à ses mots. Elle était fortement semblable à celle de nombreux Hollows. Finalement, aucun humain ne pouvait s’aventurer dans le Monde Vide, cette personne n’était pas humaine. Elle avait une part creuse en elle.

      - Vous êtes…un Hollow ?
      - Moi ? Un Hollow ? rigola-t-il. Jamais au grand Dieu. Cela dit, fut un temps où j’étais de ton espèce. Je suis un Arrancar. J’appartiens à une classe bien plus…aisée dirai-je. Mais dis moi, je te trouve bien diplomate pour un animal ayant tenté de me dévorer à l’instant.
      - Quoi que vous soyez, vous avez été Hollow. Vous comprenez donc ma situation. Je dois rester en vie. Je dois croître. La régression est ma phobie, dit-il tout en fusillant ses griffes du regard.

    Bien que le masque le cachait, l’Être pleurait. Cette crise d’identité le perturbait au plus au point. Il ne savait pas ce qu’il était et même ce qu’il avait été par moment. Et même malgré sa perception retrouvée, il continuait d’agir comme une bête. La seule différence était qu’il en éprouvait à présent les regrets. Cela devait s’arrêter maintenant ; il ne pouvait plus endurer tout ce mal qui le rongeait de l’intérieur. Quand bien même sa dette était grande, il pensait être acquitté à présent. Il s’agissait évidemment d’une façade, il ne l’était absolument pas et le savait très bien.

    De son côté, l’Arrancar l’observait également. Malgré l’imposant crâne taillé, il entendait parfaitement les sanglots du chien. À sa grande surprise, il se trouva préoccupé par son état.

      - Vous m’avez l’air bien soucieux, déclara-t-il une main dans la poche, cependant, vous avez raison. Après tout, ne s’agit-il pas de la sélection naturelle ? il brandit ses deux avant-bras comme pour illustrer ses propos. Cependant, tu peux encore grandir.
      - Grandir ? Vous voulez dire…évoluer ? Mais ça signifie continuer à chasser sans relâche…, coupa l’Adjucha.
      - Je viens de te le dire. Est-ce vraiment un problème ? Nous sommes tous passé par là. Et puis, ce niveau. Tu seras pleinement conscient, ta puissance s’étalera sans limite. Tu ne chasseras plus, tu seras bien trop civilisé pour ça. Tu te « renforceras ». Tu seras un Vasto Lorde, déclara le dandy.
      - Un Vasto Lorde ? Il existe plus puissant, plus éveillé ? Mais…je serai toujours un Hollow. Pourtant vous ne semblez pas l’être. Je sens en vous une âme hybride. De plus, votre apparence est bien trop humaine.
      - Magnifique. Vous êtes très perspicace pour un membre de cette espèce. Votre air mélancolique en dit long sur vous et je dois avouer que pour un animal, vous avez développé un intellect plutôt astreignant. C’est étrange, vous me mettez d’assez bonne humeur. Soit, il me serait possible de vous apprendre à devenir ce que je suis. Qui sait ? Peut être qu’une bête en moins et tous ces Hollows deviendront plus facile à apprivoiser.

    L’élégant Arrancar tendait sa main. Non pas pour aider le Pâle à se relever mais pour sceller un accord. Il n’y croyait pas. Après plus de cinquante ans à traverser ce désert infini sous la nuit, il rencontrait une nouvelle espèce plus humaine qui se décidait à l’aider. Ça en était presque trop beau pour être vrai.

    L’élégant Arrancar tendait sa main. Non pas pour aider le Pâle à se relever mais pour sceller un accord. Il n’y croyait pas. Après plus de cinquante ans à traverser ce désert infini sous la nuit, il rencontrait une nouvelle espèce plus humaine qui se décidait à l’aider. Ca en était presque trop beau pour être vrai. Pourtant, n’ayant plus rien à perdre, il accepta la faveur que lui avait offerte le gandin. Après tout, s’il mentait, le dévorait ou lui faisait un quelconque mal, il n’en avait cure. Il avait déjà songé à se donner la mort. Il répondit à son appel et à son tour tendit son immense main scellant le pacte tout en se relevant.

      - Tibors Tiesce. Et ?
      - Lubos.

    Le Beau et la Bête prirent la route, le maître enjambant le pas, l’élève le suivant.


    Arraché . Quinto
    Il lui avait tout appris. Des années durant, il était le seul à l’avoir compris. Une admirable loyauté naquit entre les deux êtres. L’Adjucha le resterait et cela sans rester primitif. Pourtant, Tibors était parti. Il se souvenait de ses mots exacts « Vous êtes réparé. Que vous enseigner d’autre ? J’en suis triste mais je pars. Finissez votre parcours seul ou rejoingnez-moi si tel en est votre volonté. Vous savez quoi faire. Les Nuits m’attendent. » Mais Lubos avait trop peur. Il ne s’avait pas ce qui l’attendait, les échos du processus étaient si lourds, il était effrayé à l’idée d’exécuter le rituel.

    De ce que Tibors lui avait dit, il lui restait si peu avant d’attendre l’ultime pallier. Une dizaine, une vingtaine tout au plus. Mais il songeait maintenant à ce qui arriverait s’il aboutissait. Ca tenait en peu de mots. Il serait là mais serait seul à nouveau. Pourtant il avait une dette marquée au fer rouge par la Chimère.

    Il n’avait pas oublié sa faveur. Sa faveur envers l’Arrancar. L’Autre n’existait plus. Du moins, il l’avait oublié. Peut être qu’un jour cela lui reviendrait. Lubos, la Monstre aux dettes. Qui sait combien il en avait eu avant de toutes les égarer dans son esprit ? Quoi qu’il en soit, il en avait toujours une et celle-là resterait. Il ne voulait pas la perdre mais pour cela, encore fallait-il retrouver Tibors, le seul à l’avoir porté et finalement, encore une fois, Lubos agissait comme un lâche et restait là à l’observer disparaître dans l’horizon, dans les méandres des sables blancs endiablés.

      - Assez. Assez de fuir, assez d’oublier, assez de quitter, assez de pleurer. Moi aussi, Les Nuits m’attendent.

    Le vent faisait tournoyer les grains immaculés autour du Hollow, une tempête se préparait. Il posa ses mains sur son masque comme pour cacher ses deux orifices oculaires. Le vent soufflait plus fort. Ses griffes se plantèrent dans l’os s’engouffrant entre la chevelure et le front squelettique. Le vent devenu Notos entaillait la peau de la bestiale créature. Tandis que le masque se détachait emportant avec lui des bouts de chair une radiante lumière affluait du ciel à son visage. L’ouragan s’estompa. D’un geste brusque il arracha le masque et le brisa à terre. Une dernière souffrance l’attendait, une toute dernière. Des flammes hurlantes vinrent carboniser son corps comme pour le purifier de son état. Le mal était tel que Lubos ne criait pas ni ne larmoya. Il attendit que cela cesse. Sa seule pensée était de le rejoindre.

    Au milieu du tas de cendre, un humanoïde se releva. Tel une apparition divine, il ne fit mine de rien mais brillait. Sa peau blanche, sa chevelure charbon, ses yeux cobalts et cette mâchoire inférieure et surtout, une épée, plantée face à lui qui renfermait sa nature animale étaient apparus. Un nouvel Arrancar naquit cette nuit là.



Dernière édition par Lubos Kiefer le Dim 9 Juin - 17:12, édité 2 fois
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Thalos
Lubos Kiefer [Terminée] Arr-num
Thalos
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Messages : 399
MessageSujet: Re: Lubos Kiefer [Terminée]   Lubos Kiefer [Terminée] Icon_minitimeJeu 16 Mai - 9:36

Yoh et bienvnue sur BBS !

Je te valide au niveau 4 en tant que Fraccion de la Cuarta.

Tu disposes de 25 PC pour faire ta fiche technique.


Si tu as des questions n'héistes pas à les poser au Bureau du Staff.

Bon RP à toi !
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Lubos Kiefer [Terminée]

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