Le maître était de retour, à peine l'Adjuchas avait été gracieusement offert à la Sexta que déjà il était parti en bataille, laissant la son futur jouet. Ils n'avaient guère eu le temps de parler après son arrivée, le Golem ayant été invité à rejoindre l'une des pièce qui lui servait de "chambre"... Une chose étrange pour une bestiole comme lui de résider dans un habitat. Un vrai... Comme un humain. Il était gêné, pas habitué mais s'y ferait, avait-il le choix après tout s'il souhaitait rester en vie.

Lorsqu'il fut appelé à rejoindre l'Emperador, Adjuchas fut d'abord surpris puis heureux : il était temps de savoir ce qu'il allait advenir de lui, simple animal au milieu de ces êtres évolués. De plus lors de leur rencontre le Golem avait ressenti un sentiment troublant à l'égard de l'Arrancar, comme s'ils s'étaient déjà vus... Chose impossible étant donné qu'il n'arpentait ce monde que depuis peu de temps alors que lui était au Las Noches depuis bien longtemps. Tant de question auxquelles il n'aurait certainement aucune réponse car même s'il connaissait pas son hôte, il se doutait bien du genre de personne qu'il était : un Arrancar. Ni plus, ni moins.

Le géant arriva donc dans la salle, celle là même où ils furent présentés. Une fois au milieu, face au trône il posa un genou à terre, inclinant pas la même occasion son imposant casque cornu. S'il pouvait suer il le ferait à cet instant, mais un bloc de pierre n'a heureusement pas de ce genre de désagrément. Sa tension était palpable, il savait qu'au moindre écart de parole il serait exécuter sans résistance possible.

¤ Vous nous avez fait demander... Maître ?

Que pouvait-il dire d'autre après tout ? Il doutait déjà de l'appellation "Maître", alors la suite de l'entretien était plus trouble qu'une mer à la suite d'un accident pétrolier.

Borick étudiait les traits de son Fraccion, cadeau généreusement offert par le Primera Espada. Il ne l'avait accepté que pour une raison : il avait montré quelques aptitudes qui lui seraient certainement très utiles à l'avenir. Un espion tout trouvé pour étudier et observer ceux qui avaient attirés l'attention d'El Emperador, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. La créature avait posé genou au sol, attendant les ordres de son maître. Depuis qu'il était entré à son service, ils n'avaient guère eu le temps de mettre au point certaines choses. Il faut dire que l'attaque du Hueco Mundo par la Soul Society n'avait en rien arrangée les choses et qu'ils avaient même été obligés de suivre ces fous pour les achever. Pure perte de temps lorsque l'on savait comment les choses avaient finalement dégénérées.

Se levant de son siège, Borick s'approcha de l'Adjuchas. Son statut de simple Hollow allait lui porter préjudice à l'avenir, car ils n'étaient au final que des animaux. Les Arrancars prenaient plaisir à torturer et tuer ces derniers, comme pour oublier qu'auparavant, ils avaient été comme eux. Mais le Sexta était différent. Il ne les considérait pas plus que les autres évidemment mais il ne les jugeait pas plus mal qu'il ne jugeait les Arrancars. Des bêtes. D'un geste de la main, il remit en place quelques-unes de ses mèches blondes qui lui tombaient sur le visage, découvrant un court instant la portion de masque qui se trouvait au-dessus de sa tempe, généralement cachée par sa chevelure. Le "Six" inscrit en dessus était une aberration pour lui, une marque qu'il exécrait mais dont il ne pouvait se démunir pour le moment.

- Relève-toi, Adjuchas.

La confiance était une chose que Borick ne bradait pas. L'offrande de Dark le touchait et lui serait utile mais pour le moment, il n'avait aucune garantie quant à ce qu'il pourrait réellement lui apporter. Son alter ego n'était pas homme à l'espionner mais ce cadeau pouvait tout autant être un moyen de l'espionner lui. Bien sûr, l’Empereur n'y croyait pas. Mais l'on ne pouvait se fier aveuglément sans en subir les conséquences à un moment donné. Ceci était la seule certitude qu'il portait. Le terme "Maître" était très répandu entre Fraccion et Espada. Mais ce terme sonnait comme une insulte à ses oreilles. Bien sûr, ce Hollow ne pouvait pas le savoir. Il allait donc y remédier.

- A l'avenir, appelle-moi Emperador ou Seigneur. Tu es sous mes ordres mais je ne te considère pas comme un esclave, sache-le.

Ceci n'était pas une vérité absolue mais il ne mentait pas pour autant. Lors de leur première rencontre, Borick avait été surpris par la capacité de dissimulation de cet être, y trouvant un intérêt immédiat. Un tel pouvoir, s'il arrivait à son terme et à son épanouissement total, pouvait s'avérer primordial pour ses futurs projets. Il ne l'oubliait pas. Mais avant cela, il allait devoir fidéliser la créature. La rendre dépendante de sa présence. Sans quoi, Aduchas serait une arme à double tranchant et Borick ne pouvait accepter cela.

- Sais-tu qui je suis réellement, Aduchas ? Ce que je représente ? Ton statut de non-arrancar fait de toi une cible facile pour ceux qui peuplent la citadelle. Mon nom et ma réputation devraient te protéger. Mais pour ta propre sécurité, tu dois être un fantôme. Tes capacités m'intéressent... Mais je dois être sûr de pouvoir te faire confiance.

Si Adjuchas devenait un poids à ses projets, alors il disparaitrait. La menace était implicite, Borick n'éprouvait pas le besoin de la formuler. Cette créature semblait intelligente mais El Emperador ne connaissait pas son histoire, ni où allait son allégeance.

A son ordre il s'exécuta, relevant son immense carcasse pour dominer toute la pièce et ainsi même son "maître". La situation était gênante, chez les Hollow les plus petits étaient souvent les plus forts et cette rencontre en était un parfait exemple ; il pouvait se pavaner du fait qu'il pourrait écraser une telle mouche en marchant dessus mais il n'y pensait même pas tant le calme et la noblesse de l'Empereur se faisait ressentir dans ces lieux.

A son deuxième ordre le Golem ne fut pas surpris, les Arrancar étaient bien le genre de personne à aimer être appelé d'une manière particulière. Se sentir supérieur, dominer, être flatté... Tant de chose futiles qui leur tenait à coeur. Non, pas surpris. Du moins par l'ordre, car la suite de sa phrase eut le mérite de le faire tiquer. Pas un esclave ? Sur le coup il n'eut pas l'intelligence adéquate pour comprendre cette phrase, tant de préjugés sur eux résidaient dans son esprit l'empêcher de donner un sens à une telle énonciation. Borick. Qui était-il ? Espada. Et quoi ? Que représentait-il ? Aucune idée. Il ignorait totalement le but de ces question, peut être cherchait-il simplement à s'imposer, rappeler qui dominait ici bas.. Non, ce n'était pas cela, il fallait chercher certainement plus profondément.

¤ Non Seigneur, nous ne savons pas, ne vous connaissons pas. Nous ne sommes qu'un Adjuchas qui comme tant d'autre essaye de survivre plutôt que de s'intéresser aux va-et-viens du Las Noches. Votre nom lui nous le connaissons : Borick le faucheur de Capitaine. Ce qu'il représente ? La puissance, mais surtout l'exemple, la fierté. Ce qu'il inspire ? La peur... Le respect.

Il risquait sa vie vie à chacune de ses paroles et pourtant il préférait être franc, tout en restant intelligemment cordial. Cet Arrancar lui offrait une protection, une chose immatérielle possédant plus de ressources défensives que son propre Hierro : Son nom. Cracher sur une telle opportunité aurait été bien bête de sa part, seulement et à juste titre il ne léguerait pas ce "don" facilement. Confiance. Toujours immobile, regardant droit devant lui vers le mur pour ne pas croiser les yeux de son Seigneur il jouait à nouveau à la roulette russe..

¤ Nous n'aspirons qu'à vivre, comme nous sommes. Nous nous sentons complet, n'avons pas besoin de chasser, n'en avons pas envie. Pas besoin d'arracher notre masque. Nous nous cachons, nous fondons. Nous voulons juste vivre et découvrir. Nous.. n'aimons pas nous battre Seigneur.

Un monstre aussi massif semble être taillé pour la pratique martiale et pourtant... La gâchette avait été pressée. A quoi pouvait servir un Hollow à un Arrancar si ce dernier ne voulait pas se battre ? En mots humains on aurait pu appeler cela un pacifiste... Mais au Hueco Mundo cela n'existait pas. Il n'y avait qu'un mot pour décrire une telle attitude : Faible.

Borick prenait très au sérieux cette rencontre. Il ne pouvait se permettre d’être entouré d’incapable et pouvoir évaluer lui-même le potentiel de cette créature était une obligation. Les premières réponses le satisfirent, bien qu’il soit étonné par l’appellation « faucheur de capitaines ». Il est vrai qu’il avait survécu à trois rencontres avec l’élite de la Soul Society, réussissant même l’exploit de les vaincre. Mais jamais il n’avait entendu un tel surnom. Il est vrai qu’il sonnait plutôt bien à l’oreille. Même si pour lui, le statut d’Empereur suffisait. Il notait cette information dans un coin de sa tête tout en étudiant Adjuchas.

Gouverner par la peur n’était pas une option qu’il s’accordait. Il préférait laisser cela à Grimmjow et à Fou-Lu. Lui était dans la subtilité. La peur était certes un moteur puissant mais il conduisait inexorablement vers une rébellion. Le blondinet ne désirait pas cela. S’il y a bien une chose qu’il craignait, c’était bel et bien d’être trahi. On n’aimait pas encaisser ses propres coups après tout. Alors que Adjuchas détaillait avec précision son état d’esprit et notamment son manque de combativité, le Sexta se laissa aller à un petit rire. Il ne s’agissait en rien d’une moquerie. Bien au contraire même. Car cette créature venait simplement de mettre le doigt sur ce que recherchait Borick.

Ne pas vouloir se battre pouvait paraitre étrange au sein du Yermo ou même de Las Noches. Mais Borick le comprenait plus que les autres puisque lui-même n’aspirait pas à ce genre de violence. Pourquoi se battre lorsque l’on peut gagner autrement ? Pourquoi tuer son adversaire si l’on peut s’en servir plus tard ? Sans doute que le caractère du Hollow aurait fait bondir les autres Espadas. Mais le blondinet y trouvait son compte. Un garde du corps capable de se battre pour lui, il en avait évidemment besoin. Mais un fantôme, un espion capable de se soustraire de la vue des autres, c’était à ses yeux encore plus importants. Essentiel même.

- Voilà la chose la plus intéressante que tu aies prononcée depuis le début, Adjuchas. Il m’est facile de trouver quelqu’un qui se battra pour moi. Il est facile de trouver une autre créature susceptible de me servir de bouclier. Mais quelqu’un capable d’être discret, d’être mes yeux et mes oreilles… C’est trop rare pour être ignoré.

Borick souhaitait une chose : que son Fraccion comprenne clairement à qui il avait à faire. Il laissait volontiers aux autres la destruction et la mort. Lui, il n’agissait que s’il y était contraint. Et généralement, il sortait vainqueur de ses confrontations. Son statut de Sexta était faussé et il le savait. Dark aussi le savait… Mais pour le moment, c’était suffisant. Car de sa place, il avait une vue d’ensemble. Les langues se déliaient plus facilement face au Sexta que face au Primera. Et là se trouvait l’erreur principale des autres Arrancars : ne pas se méfier.

- Je n’aime pas plus me battre que toi. Et je ne m’abaisse à cet acte barbare que si j’y suis contraint. Ton rôle n’est pas d’assurer ma sécurité. Mais tu dois être mon ombre. Je vais te faire une confidence, Adjuchas : je n’ai arraché mon masque que pour une raison… Je voulais rompre avec les instincts qui nous animent tous. Un animal ne peut prétendre à devenir un Empereur. Moi, si !

Il fit quelques pas dans la direction de son Fraccion, le contournant avec lenteur. La créature était bien plus grande et massive que lui. Pourtant, aucune animosité ne semblait s’échapper de son être. Ce qui était assez particulier. Revenant à sa position initiale, il remit d’un geste ses mèches en place avant de reprendre :

- Comprends-tu ce que j’attends de toi ? Ecoute, regarde, suis… Tu as carte blanche tant que j’obtiens les informations dont j’ai besoin. Tu ne représentes rien pour les autres Arrancars. Sans doute ne te croient-ils pas intelligent. Jouons-en. Trouver la faiblesse d’un adversaire ne se fait pas qu’en combat. Tu apprendras bien assez tôt qu’il est plus facile de manipuler un adversaire lorsque l’on sait ce qui le fait avancer. Prive-le de son moteur et il mangera dans ta main.

Prestance. Dans sa démarche, dans ses mots, ses gestes, tout était précis, implacable. Impérial. Son allure n'était pas importante, quand il se tenait à côté de l'énorme Adjuchas le petit Arrancar semblait pourtant être plus grand que lui si bien que le Golem hésita un instant à lever les yeux pour voir jusqu'où s'étendait la prestance de son désormais Seigneur. L'apparence ne représentait rien pour un Hollow aussi évolué soit-il car bien souvent les plus grand ne sont pas les plus puissant. Preuve était faite de leur rencontre à eux : L'Empereur proche de l'humain et le Golem proche de la bête. A mesure qu'il expliquait, l'Adjuchas cernait son hôte comprenant une chose qui allait le marquer et ce profondément : Ils ne faisait pas confiance aux autres de sa races comme n'importe quel Arrancar certes, mais pour des raisons différentes. Comme tous ils souhaitait s'élever et détrôner le Roi... Mais pour une autre raison. La quête de puissance, de domination. Tout cela n'importait que peu pour l'Emperador. C'est ce qu'il ressentait. C'est cette ambition floue qu'il allait désormais servir pour survivre.

¤ Vous êtes... différent des autres, Seigneur. Nous vous suivrons, comme nous suivrons vos cibles : pas comme une ombre mais une multitude.

Son raisonnement était saisissant, rendre une cible dépendante, soumise, docile... Cela jouait bien plus sur l'impact psychologique que la force pure et cela arrangeait l'Adjuchas. Lui ne pensait pas aux autres à vrai dire, égoiste il l'était. Conscient de l'être ? Non. Il représentait à lui seul un tas d'âmes accumulées tentant d'aider à une survie commune pour un corps donné. Comme tous les Menos. Egoiste. C'était bien là la différence. Borick, lui, n'était pas égoiste. Ambitieux il ne fallait pas le nier mais surtout calculateur. Découvrir son but réel, son désir de revendiquer un titre n'était limité au simple fait de porter ce titre, il cachait quelque chose. Une chose que le Golem n'était pas en mesure de comprendre : Pas assez évolué, informé. Peu importe. Il donnait un indice sur sa personnalité, créant ainsi une confiance virtuelle sur une information importante qui en soit n'en était pas une mais suffisait à créer une atmosphère propice au contrôle. Le géant ne vit rien venir et plongea dedans, immergé dans son désir de survivre. Le prix à payer était dérisoire : on ne lui demandait pas de combattre, de saigner... Juste de faire ce pour quoi il existait.

¤ Nous vous comprenons. Nous vivrons tant que nous serons sous votre protection. Nous vivrons tant que nous obéirons. Quelle sera notre première action ?

Là encore la peur pouvait sembler être le moteur, mais ce n'en était rien. Ce n'était que l'envie qui le motivait et peut être aussi la curiosité

Différent des autres, il l’était. Ce n’était pas nouveau et Borick s’évertuait depuis des siècles à ne pas ressembler à ceux qu’il jugeait avec tant de sévérité. Jamais il ne taisait ce qu’il pensait du statut des Arrancars ou des Hollows. Le Sexta Espada trouvait plus logique de se rapprocher de sa condition humaine plutôt que de choisir la voie que suivait d’ordinaire les Arrancars : en arrachant le masque de Hollows, les Arrancars devenaient plus humains, plus à même de ressentir des choses. Et abandonner cet état de fait n’était pas concevable pour le blondinet. Qu’importe qu’il puisse perdre en puissance ou en crédibilité, il ne s’abaisserait plus jamais à reprendre sa forme de bête. Adjuchas n’était pas concerné par ces considérations. Il avait choisi de rester ainsi. Il ne souhaitait pas l’évolution, seulement servir un dessein personnel et ne pas risquer une mort absurde. Et cela, Borick le comprenait.

Obtenir de lui qu’il puisse le servir avec dévotion n’était évidemment que la première étape de son projet. Les compétences de son Fraccion allaient rapidement être mit à contribution, d’ailleurs ce dernier demandait d’ors et déjà la tâche première qui lui serait attribuée. Ne pas perdre de temps, battre le fer tant qu’il est chaud. La situation était parfaite et Borick comptait en profiter au plus tôt. Une multitude d’ombres avait-il dit ? Parfait car il faudrait au moins ça pour satisfaire la curiosité insatiable du Sexta.

- Tu comprends vite, Adjuchas. Parfait, cela veut dire que tu vivras longtemps. J’ai effectivement une tâche à te donner… Ce sera une sorte de test bien que j’accorde énormément d’importance à la réussite de ta mission future. Pour les autres Espada, je ne suis qu’un ambitieux parmi tant d’autres. Ni plus dangereux, ni plus malin. Je souhaite que ça reste ainsi : on ne se méfie pas assez de moi, ce qui me laisse toute latitude pour agir.

Lui-même s’évertuait à prendre tous les dangers en considération pour justement éviter de se faire avoir. On ne pouvait se préserver de tout mais Borick essayait tout de même. Et le rôle de son Fraccion serait justement de récolter les informations qui lui manquaient. En tête de liste apparaissait Tibors, actuel Cuarta Espada, ainsi que les Numeros qui se baladaient au travers de la Citadelle de manière si régulière. La tâche confiée serait d’abord double. Agir sur deux plans différents permettrait d’obtenir plus de résultat.

- Un Arrancar répondant au nom de Jack se ballade régulièrement au travers de Las Noches. Un simple Numero, n’appartenant pas à l’armée officielle du Roi. Il me semble important que tu le trouves et que tu le pistes. Quitte à engager la conversation avec lui si cela s’avère indispensable. Soit toutefois prudent : je ne veux pas qu’il apprenne que j’enquête sur lui. Il pourrait devenir utile à mes projets et je n’aimerai pas devoir me débarrasser de lui trop vite. Trouve-le et fais-moi un rapport au plus vite, Adjuchas. Je compte sur toi… Sur chacun d’entre vous-même !

En un mot comme en cent, il le congédiait. Car il était temps désormais pour lui de se mettre au service de son Empereur. La description était superflue car faisant parti du test. Si Adjuchas parvenait à le trouver sans aide, alors il prouverait son utilité. Un espion incapable de découvrir quoi que ce soit ne méritait pas de vivre, après tout.