Bon, cette fois-ci cela se passerait sans encombres. Il n'avait aucun moyen de déclencher une éventuelle dispute ou poursuite judiciaire avec lui - ce qui signifiait tout bonnement qu'il n'avait pas Shinjirô proche de lui dans un rayon d'au moins 4 kilomètres - et il ne risquait pas de se retrouver avec des types de la Neuvième courant à s'en péter les tibias pour aller prévenir les bureaux du Sôtaisho de sa présence en ces lieux.

Finalement, si.

- Non, mais cours pas! Je viens juste rendre une visite de courtoisie au Capitaine!

- Et les autres visites, c'était de la courtoisie peut-être? La dernière fois, Capitaine, vous êtes venus avec le tranchoir du Kenpachi, rien que pour jeter de l'huile sur le feu!

- Non, c'était surtout que je voulais lui mettre du plomb dans la...roh, laisse tomber, quoi que je dise ça va être foireux.

Faut dire qu'il était bien passé pour une bille, cette fois-là. Surtout le grand final, à décaniller fissa en se faisant trainer par le col par l'Argenté. Classe, très classe, dans le plus pur style qui avait valu à la Onzième son éternelle réputation de ramassis de bras cassés. Seulement aujourd'hui Noboru ne faisait plus partie de la Onzième, puisqu'il en avait été décidé ainsi par le Capitaine Commandant lui même. Quand bien même il restait le même, il devait maintenant se tenir plus ou moins correctement. Disons...dans un juste milieu entre les deux extrêmes qu'étaient justement les affreux zozos qui menaient la Neuvième et la Onzième à la baguette. Quoique, en y réfléchissant bien, c'était peut être pas les meilleurs exemples à choisir dans ce cas précis...

- Bon, bref. Administrateur. Je viens prendre audience auprès du Capitaine Yakushiji afin de m'entretenir avec lui des futures collaborations entre nos deux Divisions.

C'était le mieux qu'il pouvait faire. Avec sa voix rocailleuse, l'ensemble sonnait absolument faux, mais c'était tout ce qu'il avait. Le protocole, le protocole, l'arme des avisés.

- Et t'avise pas d'aller en douce prévenir la petite Nanao, tu passerais pour un con. Non, là, on se la joue o-ffi-ciel. Alors place, place!

En plus tout était véridique. Non seulement le Kyuusei devait une visite au Lotus, mais en plus il devait renouer les liens avec la Division de la Justice, afin que les deux Institutions qu'ils représentaient travaillent de concert comme autrefois. Faut dire que sans Capitaine pour mener la barque, et avec Uragami qui s'amusait à jouer les Robin des Bois sur Terre, c'était pas le genre de priorité qui avait affolé tout le monde. Seulement, depuis la visite inopinée de son Kagura de Lieutenant, le Vif Argent voulait mettre sa main à la pâte si fermement pétrie par Tenzen. L'image semblait assez flippante, mais c'était bien tout ce qui lui venait en tête, pour le moment. S'assurer qu'on lui permette d'avir assez d'espace pour se faire entendre. Et connaissant le vieux, c'était pas gagné. C'était le type le moins coopératif au monde, du moins le plus sélectif quant à ses relations de travail. Noboru partait pas gagnant, et de loin. Quant à savoir si le vénérable Vizard acceptait sa promotion, c'était la question à un million de dollars.

Il s'était donc rendu jusqu'au bureau de son nouvel homologue, sachant très bien où trouver la pièce, puis s'était laissé annoncé par l'intendant. Le protocole. Et alors qu'on le laissait rentrer, il agrémenta son entrée d'un petit coup de tête de haut en bas, sorte de mini-révérence dont il avait le secret.

- Capitaine, bien le bonjour.

Il en menait pas large, et ça le tuait de se l'avouer. Le vieux l'avait toujours plus ou moins fait flipper, même s'il avait combattu cette sensation à grand renfort de rancune et de sarcasme. Il avait tenté l'attitude respectueuse aussi, mais c'était comme de danser autour d'un lion, avec une tranche de beefsteak collée au derche. Impossible de prévoir la prochaine réaction de l'ancien. Bref, là, il la jouait "protocolaire". C'était le mot de la journée, ça.

- Je suppose que vous devez vous douter de la raison de ma visite?

Bien sûr qu'il s'en doutait. Et il n'allait pas manquer de démontrer par A+B qu'il était bien plus clairvoyant que son interlocuteur, comme tout professeur acariâtre qui se respecte.

Une nouvelle visite. Celles-ci recommençaient à se multiplier à présent que les blessures de la dernière bataille était pansées. Les affaires reprenaient, comme on dit. Et le Yakushiji ne pouvait pas dire que ça l'enchantait particulièrement. Lui qui aimait particulièrement le calme du jardin au sein duquel était placé son bureau, toute perturbation à cette paisibilité était forcément une gêne. Mais soit, il fallait bien faire avec, cela faisait partie des responsabilités auxquelles se soumettaient tous ceux qui acceptaient de porter le Haori.

Ce qu'il faisait jusque là ? Pas de guqin ou de simple méditation pour cette fois. Juste un peu de remise en ordre de ses dossiers. Pour le moment, il s'intéressait particulièrement aux anciens Capitaines. Certains avaient désertés, d'autres avaient été placés en mission sur Terre. Et pour lui il était important actuellement de faire un bilan sur tout cela. Les Maho Tsukaïs avaient montré leur capacité – du moins l'un d'entre eux – à manipuler les êtres, peu importe leur race, peu importe leur niveau. S'ils parvenaient à mettre la main sur des forces exilées du Gotei 13, cela ne pourrait être que préjudiciable.

Mais soit, en l'instant il devrait laisser cela en pause, rangeant ses dossiers en une pile à côté de lui, de manière à ce que l'on ne puisse pas deviner sur quoi il était à s'affairer. Kyûsei Noboru, désormais Capitaine de la Seconde Division. Cela revenait souvent dernièrement, après la visite d'Akucho et le dossier qu'il était en train de monter sur Aoshi, précédent leader de cette armée. Quels motifs pouvait-il avoir à venir le voir, à présent qu'il n'était plus le bras droit de Shinjirô – du moins hiérarchiquement parlant ?

Venir lui remettre ses amitiés, peut-être ? Lui montrer son blanc manteau flambant neuf ? Lui parler de la visite de Kamui, tout comme l'avait fait le Vice-Capitaine de Noboru ? Remettre au goût du jour l'accord entre leurs deux Divisions, ou du moins prolonger l'entente déjà établie auparavant avec Akucho ? Toutes ces raisons pouvaient être bonnes. Aussi, quand l'homme se présenta devant un Tenzen assis en seiza et les yeux mi-clos comme de coutume, le Shirohasu ne perdit pas réellement de temps à jouer.

Peut-être avez-vous ressenti l'envie de partager une tasse de thé en ma compagnie ? Si ce n'est cela, cessons les devinettes je vous prie, je n'ai point de temps pour cela comme vous pouvez vous en douter.

Et qu'on ne vienne pas lui dire qu'il n'était pas aimable ! Il proposait un thé après tout, ce qui était bel et bien une preuve de savoir-vivre malheureusement trop souvent négligée par ceux qui avaient trop longtemps parcourus les couloirs de la Onzième Division.

Bingo. Et du thé en prime, pour arroser sa bonne humeur. Après tout, le vieux lion était dans son antre, ce qui signifiait qu'il n'était pas tenu de jouer au jeu du chat et de la souris avec le premier visiteur venu. Un point qui encore une fois rappela au Kyuusei qu'il partait de toute façon perdant dans cette discussion.

- Je vous remercie pour le thé, mais sans façon. A chaque fois que je fais mon petit tour on m'en propose, à la longue je passe plus mon temps aux toilettes à cause de cette foutue boisson que sur le terrain. Bref, les faits. Je fais suite à la venue de Kagura Kamui concernant l'affaire de la disparition de son frère, y a un bout de temps déjà. Et au delà de ça je viens voir avec vous les modalités de coopération unilatérale entre nos deux Divisions. De ce que j'en ai vu, chacun fait un peu son boulot de son côté, à sa sauce, et se construit son petit royaume de connaissance. Et m'est avis que ça nous aidera pas à faire avancer les choses si on persiste à faire cavalier seul. La preuve avec le cas du Kagura, puisque l'affaire n'est soulevée que maintenant, alors que sa disparition a été signalée depuis des mois.

Il avait lui même rempli les papiers officiels attestant de cette disparition - ou désertion? Kyôya était un branleur de première, le genre de mec qui ne correspondait pas au système mis en place, et qui préférait battre la campagne que de se conformer à une hiérarchie établie. Un chien fou qui n'aurait jamais dû être réintégré dans les rangs du Gotei.

- Je n'ai d'ailleurs jamais compris la volonté du Sôtaisho le concernant. Le gars était instable, pas du tout adapté à notre armée. Le genre de type à faire péter des trucs juste pour le plaisir de voir le chaos s'installer. Le profil idéal d'un révolutionnaire, en somme. Alors Capitaine, pourquoi maintenant? Est ce juste parce que son golden boy de frère prodigue est revenu à la maison? Si je me souviens bien, ça n'avait pas tardé lorsque quelques unes de nos recrues les plus faibles à la Onzième avaient pris la poudre d'escampette...

Il se devait de demander, de toute manière. La Justice officiait, certes, mais elle devait aussi compter sur la surveillance de la Sécurité Interne. Nulle question ici de savoir qui devait diriger quoi, mais de faire les choses intelligemment pour éviter tout situation problématique, qui pourrait retomber sur la tête de tout le monde dans le futur. Tenzen pouvait la jouer grand sage omniscient comme il avait l'habitude de le faire, il n'empêchait pas que sur ce cas précis, cela sonnait comme de la négligence, alors qu'on était habitué à le voir comme ayant toujours plusieurs coups d'avance sur tout le monde. De même, il n'était pas ici question de différence d'âge, d'expérience de capitanat. Juste les faits.

- Concernant nos deux Vice Capitaines, j'aimerais que nous discutions de leurs comportements respectifs. J'ai bien pris note des accusations de Kamui à l'encontre d'Uragami, - je suppose qu'il vous en a fait part - au sujet de sa tentative de création d'une organisation terrestre de renseignement usant d'éléments jugés subversifs voire dangereux par le Gotei. Ces accusations corroborent d'ailleurs les soupçons que j'avais à son égard, suite aux aveux qu'il m'avait fait il y a quelques jours. J'entends prendre les mesures nécessaires par rapport à la faute qu'il a commise, même si celle-ci a été guidée par la loyauté envers le Seireitei, malheureusement pour lui écrasée par son désir de se la jouer solo. Le point épineux étant que, lors de la tentative de recrutement de Kamui lui même, il était alors considéré comme un déserteur dangereux, ce qui le place en pilier central dans cette affaire, vu qu'il a maintenant été gracié.

Ouais, un vrai panier de crabes, cette histoire.

- J'entends donc vous demander ce que la Neuvième a prévu à l'encontre de mon Vice Capitaine, puisque cela me concerne en premier lieu. Et savoir aussi si il est possible de régler cela en interne. J'estime qu'il serait dommageable pour la stabilité de nos Division que l'on commence une chasse aux sorcières, d'autant que ce cas précis ne pourrait pas servir d'exemple, vu les faits. On va pas le fouetter en place publique pour avoir tenté de faire quelque chose, même s'il s'y est mal pris. De toute manière, cette façon de faire est caractéristique du laisser-aller à la Deuxième avant mon arrivée, et je compte bien redresser les choses.

Même s'il restait le type le plus mal embouché de ce plan d'existence, l'avis du Lotus était important, et comptait pour le Kyuusei. Il ne fallait pas se voiler la face, malgré ses manières franchement hérissantes, le Yakushiji avait tendance à trouver l'aiguille dans la botte de foin. Et il fallait être idiot pour se braquer complètement contre ses idées, luxe que n'avait plus le Vif Argent, maintenant qu'il portait un haori. Au delà de sa Division, c'était tout le Seireitei dont il avait la charge, de même que celle de ses éléments les plus dangereux. Et ça, ça vous obligeait à voir les choses sous un autre angle, quitte à devoir manger la soupe à la grimace.

- Et concernant Kagura Kamui, je viens vous demander de le garder tenu en laisse. Plutôt que de la jouer cool, votre Vice Capitaine semble déterminé à agir comme s'il chiait de l'or. Cette attitude bravache n'est pas la gage d'une bonne stabilité au sein de nos rangs. Surtout par les temps qui courent. Tout le monde est déjà assez nerveux face au fait qu'on peut très bien être tous sous l'influence de nos ennemis extérieurs, c'est pas pour qu'on se saute à la gorge en interne parce qu'un Vice Capitaine estime qu'il est au dessus du commun des shinigamis. D'autant que c'est pas ça qui va inciter les autres à coopérer avec lui, étant donné son passé de déserteur. On en est pas à savoir qui pisse le plus loin. On en est à tenter de se consolider pour éviter de passer encore pour des manches face aux autres mondes. Enfin...je suppose que ce que je dis est superflu?

Nul doute que Tenzen restait le maitre incontesté au sein de sa Division. Mais c'était juste une question de bon sens que de tenter l'apaisement. Après tout, Kamui avait été poli en surface, ne se laissant emporter par ses émotions qu'à la fin de la discussion, où il avait laissé entendre qu'il finirait de toute façon par avoir ce qu'il voulait, et que sa parole avait tout le poids nécessaire. Une façon de dire "agitez vous, vermisseaux, de toute manière je finirais par passer outre vos jérémiades". Le genre de truc qui plaisait énormément au Kyuusei.

Noboru refusa le thé, apportant des précisions dont le Lotus Blanc se serait bien passé. Si ce qu'il disait été vrai, cela témoignerait d'un organisme bien fragile pour celui qui se devait d'être une force de la nature, en bon compagnon de Shinjirô qu'il était. Soit. Deux sujets l'amenaient donc à se présenter à Tenzen. Le cas Kyoya – déjà abordé il y a peu par Akucho – et celui du rapprochement entre leurs deux Divisions. Mais tout d'abord, le Yakushiji se permit une petite remarque hors sujet...

Une coopération unilatérale entre nos deux Divisions ? Voilà un bien bel oxymore, n'est-ce pas ? Une coopération ne va-t-elle pas, par essence, dans les deux sens ?

Bien sûr, il se doutait qu'il s'agissait d'une erreur de langage de le registre de l'ancien second du Kenpachi, mais il se fit tout de même un plaisir de le lui signaler. La question n'attendait d'ailleurs pas de réponse ; la discussion se poursuivant sans attente.

En fait, une collaboration entre nos deux Divisions existe déjà, ce que vous n'ignorez sans doute pas. Nous enquêtons, nous aidant de toutes les archives disponibles dont les vôtres lorsque cela est possible, pour ensuite coopérer lorsque l'heure de l'action est venue. Du moins dans les interventions où la discrétion et la rapidité de vos troupes est nécessaire.
Il est peut-être possible d'accroître encore cet accord, en diminuant les formalités par exemple. Ouvrir les informations en possession de nos Divisions, l'une envers l'autre. Et ce sans s'encombrer de paperasse inutile. Je doute cependant que nos archives ait beaucoup à vous apprendre. La Neuvième Division est celle des enquêtes judiciaires, non celle de l'espionnage. Si vous avez une idée précise en tête concernant l'accord que nous devrions prendre, je vous écoute.

Enfin, il l'écoutait... pas avant d'avoir mis au clair certaines choses. Le ton qu'empruntait Noboru pour pointer le retard dans l'affaire Kyoya ne lui plaisait que moyennement, il se devait alors de riposter, bien entendu !

Concernant l'affaire Kagura Kyoya... Il vous faut considérer certaines choses qui sont loin d'être des détails. Le temps est une denrée qui s'écoule malheureusement trop vite, et nous avons eu bien des affaires autrement plus urgentes à régler. Votre comparaison avec la disparition de certains des éléments de la Onzième Division – qui étaient loin d'être fins, et donc très faciles à retrouver – est plutôt incongrue.

Permettez-moi donc de vous rafraîchir la mémoire. Lorsque Kyoya a disparu, je venais tout juste de récupérer mon Haori. Vous n'avez sans doute pas oublié ce point, vous étant précipité ici même avec Kaimetsu lorsque votre Capitaine d'alors avait exigé de moi des explications à ce propos... explications que je ne dois à personne d'ailleurs ! Ce temps m'était nécessaire, voir indispensable, et cela ne regarde que moi. Cependant, de par ce retrait – et donc par ma faute – de nombreux dossiers ont pris du retard, Yoshihiro-kun qui fut alors nommé Vice-Capitaine en mon absence tenant plus du biceps que du cerveau dans le domaine musculaire.

Ce retard, il m'a fallu le rattraper, le déplaçant donc vers les cas les plus récents. Et il aurait sans doute déjà été résorbé, si nous n'avions pas eu à faire face à une nouvelle attaque des Maho Tsukaïs. Cela non plus vous ne l'ignorez pas, vous y étiez. Les escarmouches du Hueco Mundo, la bataille de Karakura... Cela ne vous est clairement pas étranger. Ce point était bien plus urgent. Provoquant des blessures qui ont dues être pansées, des rapports à rédiger, de nouvelles enquêtes à mener. Voyez plutôt.

Tenzen indiqua la pile de dossiers trônant fièrement à côté de lui. Lui qui avait tenté de les faire oublier, voilà qu'ils tombaient bien dans son argumentation.

Tous sont plus importants que la disparition de Kyoya. Sans le retour de Kamui que vous mentionnez avec bien peu de convenance, cette enquête n'aurait même pas été ouverte, pour dire vrai. Mais je gage que désormais, avec lui à mes côtés, le traitement des affaires de la Neuvième Division sera plus rapide. De plus, personne d'autre que lui ne pourrait enquêter sur la disparition de Kyoya avec autant de détermination. Il reste son frère malgré tout, et souhaite par dessus tout le retrouver, vous pourrez aisément le comprendre.

Si le Kyuusei avait prouvé qu'il était capable de parler énormément, le Yakushiji n'était pas en reste ! Il but d'ailleurs une longue gorgée du thé qui lui avait été apporté entre temps, afin de s'hydrater la gorge avant de reprendre sur un sujet légèrement différent.

Effectivement, je n'ignore pas le petit accrochage s'étant produit entre nos Vice-Capitaines. Et si je n'excuse pas le comportement de Kamui, je suis au moins capable de le comprendre : il s'est retrouvé face à quelqu'un qu'il exécrait, quelqu'un qui l'a menacé lorsqu'il était encore déserteur... quelqu'un qui le freinait dans sa quête de vérité concernant la disparition de son propre frère jumeau. Comprenez également la tension qui peut être la sienne alors qu'il vient de réintégrer nos forces et que tous le jugent pour un fait révolu depuis des siècles, et dont je suis moi-même le coupable. Il sait néanmoins ce que j'en pense, et cela ne devrait plus se reproduire à l'avenir.

J'en viens donc aux actions à porter contre votre second. Vous êtes son Capitaine, et il vous revient bien entendu de le corriger de la manière dont vous l'entendez. Néanmoins, je ne compte rien faire concernant cette affaire. Comme vous le dites, la période n'est pas propice aux conflits internes. Cela peut-être enterré en ce qui me concerne...

Moins l'attention était attirée sur Kamui, mieux c'était, voilà donc le parti que Tenzen empruntait.

Je suis après tout bien placé pour savoir ce que cela fait de vouloir agir pour le bien du plus grand nombre, et ce même au prix de se rendre hors-la-loi... Je me montrerai donc compréhensif à ce propos. Pour le bien de tous, évitons de porter cela devant la Chambre des Quarante-Six, ces vieillards prompts à clamer la haute-trahison alors qu'ils ne savent rien de la sueur et des sacrifices que nous devons fournir pour leur sécurité...

Cette petite discussion se révéla à la hauteur de ses espérances. Non content de le rabaisser sur tous les niveaux possibles et imaginables, le Yakushiji pris ensuite le parti de mettre les choses au clair de son côté. Et, comme à son habitude - foutu vieillard méticuleux - son explication se révélait être indiscutable, renvoyant les suspicions du Kyuusei dans les cordes. Bon, au moins avait-il avoué sa négligence. Et encore. La façon de s'exprimer du Lotus vous donnait toujours l'impression qu'au final, tout était de votre fait. Sa description du second frère Kagura faillit même lui arracher une remarque déplacée.

Plus fin, plus fin, moi j'me le coltinais, et je pourrais pas en juger hein!

Il ressortait donc de ce premier échange malgré tout quelques possibilité qui restaient offertes au nouveau Capitaine concernant ses relations avec ceux de la Neuvième. De son avis, la coopération devait être à double sens, comme il avait si lourdement insisté. Et face à un type ayant l'égo d'un Daimyo, il fallait sérieusement jouer des coudes pour ne pas se retrouver la tête baissée, à servir du "oui, monseigneur". Bref, il allait proposer quelques truc quand il compris que ce n'était pas encore à lui de parler, Tenzen enchainant sur le cas de leurs Lieutenant. Le tableau dépeint par le Capitaine était surprenant, pointant Kamui comme étant le vilain petit canard de l'histoire, celui rejeté de tous les autres, porté par un idéal, et incompris. De ce qu'en avait vu Noboru, le petit canard se donnait plutôt les airs d'un aigle royal! Bien au dela d'Uragami et de sa relative maladresse à faire les choses, c'était la réputation de sa Division qui était en jeu, et son impartialité en particulier. Le genre de truc qui faisait tâche quand on avait la charge de la Sécurité et des Renseignements.

- Comprenez bien qu'il n'a jamais été question de rancœur dans cet échange, mais bel et bien de suivi des règles en place. Comme vous le dites, peut être pouvons nous mettre en place un nouveau système d'échange qui ne souffrira pas d'autant d'étapes...il n'en reste pas moins que votre Vice Capitaine à tenté de les brûler aussi sûrement que le torchon entre lui et Uragami...d'ailleurs, je n'avais pas eu vent de menaces, mais bel et bien de tentatives de recrutement, ce qui me rend confus...mais, vu le bazar et le passif entre ces deux coqs, je suppose que le status quo est le mieux à faire.

Vouloir le bien commun, c'était une chose, mais si on affichait du mépris pour tout le monde, alors on avait affaire au bien commun de qui? Des petits oiseaux? Y avait quand même des trucs que le Vif Argent pigeait pas, autant chez son interlocuteur que chez son sous fifre. Les mecs donnaient l'impression de vomir sur leurs homologues, mais avaient quand même à cœur de créer un monde meilleur pour tout le monde. Un concept somme toute super ambigu. Au moins, petite lumière de la journée, le responsable de la Deuxième obtenait-il le contrôle de son affaire concernant l'Akucho. C'était déjà ça. Au moins, cela étayait le fait que le Lotus désirait vraiment que les choses roulent. Un point pour lui pur faire pencher la balance du paradoxe, donc, dans la foulée.

- Hmmm, et bien, je suppose qu'en ce moment même les types de la Chambre doivent se faire Sepukku à recueillir tous les types dont ils avaient signé la condamnation...bref, vous m'en voyez tout de même ravi qu'on puisse avancer les choses à deux. Par les temps qui courent, nos rôles sont d'importants, je crois. Il va nous falloir veiller coûte que coûte à ce que d'anciens déserteurs ne reviennent pas nous pisser sur les chausses, ou que certains parmi nous ne retournent pas leur veste. On ne sait pas à quel point l'influence des sorciers qui en veulent à notre peau est ancrée au sein du Gotei. Cela pourrait toucher des éléments de n'importe quelle division, aussi bien la votre que la mienne. C'est d'ailleurs pourquoi je vous demanderais de me fournir si nécessaire les dossiers de chacun de vos hommes. Bien sûr, en ces temps houleux, je ferais de même sur votre demande, si l'un des miens présente un comportement suspect que je n'aurais su déceler à l'avance, et qui le voit être l'objet d'une enquête officielle.

C'était un sacré échange de bon procédés, le Kyuusei en avait conscience. Il n'aurait proposé de tels termes aux autres Capitaines, mais l'homme en face de lui n'était justement pas n'importe qui. Bon, il sauvait les meubles, gardant quand même le contrôle sur les archives de ses hommes - ce qui était crucial pour l'intégrité de ses forces, qui se devaient d'être protégée au même titre qu'elle protégeaient le Seireitei - en limitant le droit de regard aux affaires nécessitant la mise en place d'un enquête officielle. Quant à lui, et bien de toute manière c'était son bon droit que d'avoir les informations qu'il désirait sur quiconque officiait en ces murs, mais le contexte l'obligeait à y mettre les formes.

- De même, si vous le voulez bien, j'aimerais que mes forces puissent vous épauler dans la traque des prochains déserteurs ou éléments jugés subversifs. Comme je l'ai dit la Deuxième est restée stagnante avant mon arrivée, et j'aimerais découenner un peu mes hommes, les rendre plus aptes à gérer leurs fonctions. J'ai d'ores et déjà prévu de les envoyer faire un petit stage du côté de la Onzième, afin qu'ils s'endurcissent auprès des meilleurs. Assister les votre sur le terrain serait le meilleur moyen de les mettre en situation.

Et cela leur permettrai en outre de se rappeler quels étaient leurs objectifs. Et rien qu'à mentionner ça, Uragami revenait à la mémoire de son supérieur.

- D'ailleurs, je pense à une vacherie. Pourquoi ne pas associer Uragami et Kamui dans l'enquête qu'il mène? Cela leur permettrait à tous les deux de mettre leur ego de côté et de finir par travailler main dans la main pour le bien de tous.

Dans le plus pur style qui lui avait valu de sacrée tranches de rigolades au sein de la Division du Combat. Rien qu'à agiter les fils et à voir les autres se retrouver dans cette mouise, le marionnettiste s'en frottait les mains.

Je ne dis pas que Kagura-Fukutaishô n'a pas commis une faute. Juste que je parviens à la comprendre compte-tenu de sa situation particulière. Cela ne se reproduira plus. Par contre, concernant les menaces... J'ai été moi-même déserteur, et je peux vous dire qu'à l'époque, si un Shinigami de la Seconde Division – spécialisée dans l'assassinat, je ne vous apprends rien – était venu me trouver, j'aurais estimé cela comme une menace suffisante que pour lui prendre la vie. Ce dont Kamui s'est abstenu, vous le noterez...

Tenzen ne se laisserait pas démonter sur ce point. Pour lui, la rancœur entre Kamui et Uragami était justifiée, même si elle devait cesser purement et simplement. Il est bien sûr permis à deux Shinigamis de ne pas se porter dans le cœur l'un de l'autre. Mais dans cette situation précise, mieux valait en effet oublier tout cela. Et en cela, les deux Taishôs étaient parfaitement en accord manifestement.

Bref, si nous sommes tous les deux sur le même avis concernant une sortie de cette situation, il n'est pas nécessaire d'y revenir plus amplement. Passons...

Et voilà comment on s'assurait d'avoir le dernier mot ! Enfin, cela n'était pas garanti avec quelqu'un comme Noboru, qui lui avait déjà prouvé y tenir beaucoup également, mais sans doute verrait-il qu'il n'y en avait pas la nécessité et qu'il valait mieux, effectivement, passer à autre chose. D'ailleurs, le sujet suivant n'était pas aussi critique qu'il pouvait le paraître. Transmettre le dossier de chacun de ses hommes ? Aucun problème, il n'avait rien à cacher à ce sujet. Après tout, nombreux déjà étaient ceux connaissant le passif de Kamui et de Tenzen. En dehors de ça, rien qui pourrait leur nuire. Noboru ne ferait qu'y perdre son temps, mais soit, si c'était là ce qu'il souhaitait...

Si vous voulez ces dossiers, ils sont à vous. Je ne pense malheureusement pas que vous pourrez y apprendre quoi que ce soit de croustillant, mais après tout chacun est libre de tuer le temps comme il l'entend.
Je ne souhaite par contre rien en échange. Je vous avouerai que j'ai autre chose à faire que de me pencher sur le cas de vos hommes, vous êtes assez grand pour les gérer vous-même, n'est-ce pas ?
Je n'ai honnêtement pas besoin de fouiner, si l'un de vos hommes venait à se retourner contre le Gotei 13, il serait dès lors purement et simplement abattu. Il n'y aurait de problème que si un Capitaine venait à se retourner. Tout ce qui est inférieur est négligeable, car facilement exterminé...

Et encore... Kaito et Haruki n'avaient pas posé de problème particulier. Du moins cela avait été une affaire vite réglée. Si chose similaire se reproduisait, il suffirait d'envoyer à nouveau une « équipe de nettoyage » efficace. Et à ce titre la combinaison Shinjirô-Tenzen ne semblait craindre personne... Bien sûr, s'il s'agissait de l'un d'eux, la situation serait plus critique. Ce pourquoi dans son discours il se contenta d'en rester sur le constat que seuls les porteurs de Haori comptaient dans ce calcul. Pour terminer, il faudrait s'occuper de cette dernière proposition qui ne lui plaisait pas le moins du monde...

Nous chercherons bien sûr à faire coopérer nos deux Divisions, lorsque cela sera nécessaire. Comme je vous le disais, cela n'est utile que si les qualités qui sont celles de la Seconde Division se doivent d'être de mise.
L'enquête et l'application des peines est de mon ressort, l'espionnage et l'assassinat du vôtre. Oui pour collaborer, mais non au mélange des genres. Ce pourquoi d'ailleurs je n'estime pas qu'il soit une bonne idée de faire travailler Kamui et Uragami ensemble. Je pense de plus que votre Vice-Capitaine ne pourrait que ralentir le mien dans sa tâche. Et au moindre commentaire déplacé de l'un de ces deux hommes, l'enquête toute entière sera fortement compromise. Piètre idée, vraiment...
Le bien du plus grand nombre se passera volontiers de ce genre d'association, je n'en doute aucunement...

Et ce verdict n'appelait pas à discussion, manifestement. Tenzen était dans son bon droit. Le domaine de l'enquête était en effet entièrement à sa discrétion, et rien ne l'obligeait à accepter cette proposition. Chacun sa spécialisation après tout !

Défendant bec et ongle son protégé, Tenzen montrait au Kyuusei que son cœur n'était pas qu'un lieu glacial et ouvert aux quatre vent. Aussi dérangeant que flippant...Dérangeant car personne n'avait jamais souffert d'un semblant de chaleur de la part du Lotus, du moins, de mémoire. Flippant, car cela donnait au Kagura une aura que le Vif Argent ne savait estimer. Était-il, dans son genre, une sorte de copie du vieux grigou, à la fois puissant et patient, féroce et intransigeant, et un poil porté sur sa version de la bienséance? En tous les cas, il était unique en son genre, et donc digne d'intérêt. Toujours est-il que le Vice Capitaine avait le rare honneur d'être aussi blanc que neige aux yeux de son mentor - en fait, aussi honteusement blanc que neige que le Capitaine lui même, qui dans sa grande démonstration de rhétorique s'arrangeait toujours pour sortir vainqueur d'une joute verbale, et surélevé, à l'inverse de ses interlocuteurs. Bien cruel duo que ces deux là...

De toute manière c'était peine perdu. Le Yakushiji était déjà passé à autre chose, habitué à agir comme un seigneur sur ses terres. Transpirant l'ironie, sa réponse concernant les dossiers de sa Division était au moins positive. Seulement, le vieux était dans le faux concernant son interprétation, et son interlocuteur ne se gênerait pas quant à lui mettre le nez dedans.

- Ma foi vous vous égarez. Ce n'est pas dans une démarche de contrôle absolu de vos hommes que j'entreprends cette "perte de temps", mais plutôt pour pouvoir élaborer un portrait psychologique de chacun, ainsi qu'un historique. Tout comportement suspect serait alors immédiatement mis en valeur. De plus, si je me réfère aux rapports sur les attaques des Mahôtrucs, tout le monde s'accorde sur le fait que leur reiatsu est inexistant jusqu'au moment où ils décident de laisser éclater leur puissance. Ce qui porte à croire que même le plus faible maillon de votre chaine pourrait se révéler être un monstre en puissance, mettant à bas votre théorie de la domination et vos œillères, par la même occasion.

Il n'y avait pas de mal à signaler le fait que son ego lui jouait des tours. Avec un tel comportement de prédateur dominant, il collait à la perfection avec le passé de la Soul Society, qui s'était effondrée plusieurs fois par péché d'orgueil. Tenzen était certes l'un des plus puissants shinigamis du Seireitei, mais n'était pas à l'abri d'un mauvais coup, au même titre que tout le reste des troufions.

- Concernant ma proposition d'association, vous m'en voyez peiné. Si, sans rire. Je m'étais laissé dire que ce genre de duo avait déjà fait des étincelles par le passé, malgré un profond désaccord et des pulsions assassines difficilement retenues entre les deux parties. Et pourtant, au moment d'aller au charbon, chacun savait quoi faire, et même comment agir de concert. Cependant je vous concède certains points: Uragami n'est pas encore complètement rentré dans le rang, et donc pas encore prêt à mettre de côté ses inimités pour remplir ses devoirs. De même que le Kagura, qui a lui même avoué sa relative faiblesse de caractère, causée selon ses dires par sa fatigue post-bataille. Et vous restez Capitaine en votre navire, au même titre que je l'étais lorsque j'ai rappelé à votre Lieutenant que les affaires sous ma juridiction se déroulaient selon mon bon vouloir. Je ne peux donc que plier devant votre volonté...

Fidèle à lui même, son homologue ne voulait de toute façon compter sur personne, se contentant probablement de placer quelques mots à l'avenir, lors d'une réunion par exemple, pour orienter chaque Capitaine vers une tâche appropriée selon le vieux à ses compétences, aussi faibles soient-elles à ses yeux. Bref, cet entretiens avait servi à rappeler au Kyuusei qu'il était vain de croire que la Neuvième avait la main tendue vers les autres Divisions. Elle restait sur son piédestal et suivait seule sa route. Assez inquiétant, quand on pensait que la Justice était l'apanage de ces hommes...

- Et bien, si d'aventure vous avez un quelconque sujet à soulever à mon avis, je vous écoute. Sinon, et bien cet entretien a au moins eu le mérite de rendre les choses officielles concernant mes investigations. Vous saurez où me trouver lorsque vos propres affaires feront appel aux services de mes ouailles.

Puisque la collaboration ne se ferait que dans le sens de la Justice, qui userait de la Seconde que comme d'un gentil toutou, et bien tout le monde se regarderait en chiens de faïence. En tout cas, c'était la conclusion que se faisait Noboru, échaudé par l'attitude de son interlocuteur. En même temps, à quoi s'attendait-il?

Non, je ne m'égare pas. Ne me rejetez pas la faute lorsque le problème n'est autre que votre mauvaise compréhension. Fourrez votre nez où bon vous semblera. Lorsque vous trouverez un dangereux Maho Tsukaï dans mes rangs, je serai heureux de vous aider à l'éliminer. Dans le cas contraire, je serais heureux également de vous rappeler qui avait raison et qui a perdu son temps ! J'espère d'ailleurs que vous déploierez autant d'énergie sur les dossiers des douze autres Divisions. De quoi vous occuper pendant des mois... Pendant ce temps-là, je me chargerai de m'occuper des traîtres lorsqu'ils se présenteront, qu'en pensez-vous ?

La théorie de la domination face à la théorie du complot. Comme il le disait, les Maho Tsukaï ne produisaient pas de Reiatsu. Et tous ses éléments avaient une pression spirituelle, même si faible parfois. L'idée alors qu'un d'eux pourrait être un Maho Tsukaï était assez ridicule. Bien sûr, la possibilité qu'ils puissent produire un faible Reiatsu pour faire illusion était possible, mais il n'y croyait pas réellement. L'éventualité d'une emprise, d'une possession comme ils en avaient déjà vu était pour lui bien plus réaliste. Mais comme il le disait, dans ce cas, il ne craignait pas la menace qui serait dès lors rapidement éliminée. Alors, les petites piques de Noboru à base d’œillères, il les balayait loin de sa porte avec mépris, forcément. Qu'il s'échine à un long travail laborieux qui ne pourrait sans doute rien lui apprendre. Si les dossiers des Shinigamis donnaient des informations pouvant indiquer qu'un ennemi se cachait parmi eux, ça se saurait, tout de même. Du moins dans une Division dirigée par un Capitaine fiable, et il estimait que c'était parfaitement le cas de la Neuvième.

La suite qui faisait clairement référence à Shinjirô et lui-même ne le fit même pas sourciller. La situation était toute différente. Là où Kamui pouvait être rapporté et comparé au Shirohasu lui-même, Uragami n'avait rien d'un Shinjirô. Très loin de là... De plus, la situation elle-même n'avait strictement rien à voir. Le Kenpachi et Tenzen n'avaient pas d'autre raison de s'affronter que le fait qu'ils ne s'appréciaient pas. Mais ils étaient parfaitement capables de s'entendre. Le passif entre les Vice-Capitaines de la Neuvième et de la Deuxième était tout autre. Ce Noboru voulait se donner des grands airs maintenant qu'il portait un Haori, mais il perdait de vue qu'il n'était au final toujours que le petit chien de Shinjirô, âpre au combat mais bien peu apte à diriger. Trop de muscles à alimenter qu'il n'en restait rien pour les neurones...

Bien. Je ne vous retiendrai pas, vous avez désormais fort à faire. Il me serait désagréable de vous retarder dans la quête harassante que vous vous êtes fixé.
Mes amitiés au Kenpachi...

Il n'attendait plus désormais qu'une chose : qu'il s'éclipse afin de pouvoir lui-même se remettre au travail, sur des dossiers qu'il estimait bien plus importants et productifs...