 Rang : Rey du Hueco Mundo, Messager de Sima
Messages : 759
|  Sujet: Esteban Rojas, la science alliée à l'élégance  Dim 13 Oct - 21:39 | |
| Esteban Rojas Âge : Visuellement, une trentaine d'années au plus. Impossible de connaître son âge réel.
Race : Arrancar, Vasto Lorde.
Rang demandé : Tercera. Parait qu'il faut redorer le blason du HM, autant commencer par le poste le plus sali.
Description de votre personnage : À quoi ressemble votre personnage ?
D'Esteban se dégage une aura de noblesse et d'intelligence plutôt rare parmi la peuplade Hollow. En premier lieu, ce qui frappe l'inconnu qui fait sa rencontre, c'est les yeux dorés de l'Arrancar, où se mêle une teinte verte rendant le tout particulièrement étrange. Ce regard scrute ce qui l'entoure avec une froideur et une profondeur qui font frémir les plus impressionnables de ses contemporains. Un nez fort et volontaire marque également son visage anguleux, dont le menton est coloré d'une courte barbichette. Ses longs cheveux noirs sont toujours soigneusement mis, ajoutant à son élégance.
Cette élégance se ressent également dans sa tenue vestimentaire. Si le style peut varier, il porte généralement une tunique noire aux broderies dorées, à la fois ample et confortable, délaissant le traditionnel habit blanc qui était cher à l'ancienne Espada. Il porte son Zanpakutô que lorsqu'il est amené à quitter son laboratoire, l'accrochant à son flanc gauche. Celui-ci est somme toute classique, si ce n'est son pommeau aux bandes de lin dorées.
La personnalité d'Esteban est bien évidemment tournée vers la science, et sa curiosité ne connait de limites. Toujours soucieux de comprendre les choses, il sait que c'est généralement en les tranchant en deux et en regardant ce qu'il y a à l'intérieur qu'on y parvient. Ainsi, même si c'est un intellectuel, il sait utiliser ses connaissances anatomiques pour éventrer ses victimes, transformées en cobayes. Sa motivation pour retourner à Las Noches est la perspective d'étudier les Maho Tsukai et les Vizards, nouvellement acceptés. L'une des raisons non avouées est également de rompre sa solitude. Les découvertes ne sont agréables qu'une fois partagées.
Poli et respectueux, il est même très souvent mielleux. Adepte du sarcasme et du mépris, il se considère lui-même comme une espèce supérieure. Il nomme notamment les simples Hollows "chats de gouttière", tournant autour de lui dans l'espoir de profiter des restes que le Lion laissera de ses repas.
Description de votre pouvoir :
Inutile d'entrer particulièrement dans les détails de la Resureccion d'Esteban : il ne la libère pour ainsi dire jamais. Cependant, celle-ci répond à l'appel : Ruge, León ! L'Arrancar prend alors l'apparence d'un fauve, sa carrure s'épaississant, ses longs cheveux prenant la teinte dorée de ses yeux, tout en gagnant en volume pour ressembler à une véritable crinière. Ses mains se terminent pas d'épaisses griffes, son dos est prolongé d'une queue souple. Outre les attributs de combat en corps-à-corps accrus dont il dispose, il est capable de générer un Cero Rugido dévastateur.
Histoire :
Les gonds explosèrent et la porte s'abattit lourdement sur le sol, plusieurs centaines de kilos d'acier solide et robuste percutant la terre ferme dans un bruit de tonnerre. Les murs tremblèrent mais l'homme qui se tenait dans la pièce ne sursauta pas. Au contraire, il se tourna avec un léger sourire vers la personne qui venait d'apparaître dans l'ouverture.
~ Maître Alfonso ! Toujours aussi ponctuel. Et toujours aussi soigneux des entrées théâtrales.
Alfonso grimaça. Il savait que les quelques minutes à suivre seraient pénibles à vivre. Il avait eu le maigre espoir de surprendre l'Arrancar. Mais il s'était bien douté que ses compétences, certes honorables, en terme de dissimulation ne suffiraient pas à tromper Esteban.
— Je m'attendais à ce que la porte soit piégée, dit Alfonso comme pour justifier son geste.
~ Était-ce une raison pour la faire voler à travers la pièce ? Et puis, nous nous connaissons. Vous savez bien que je ne ferais pas quelque chose d'aussi primaire.
L'intrus eut un ricanement sourd. Il le connaissait, en effet, et c'était précisément le genre d'attention qu'aurait pu lui réserver l'Arrancar exilé. Celui-ci ne s'attarda pas plus longtemps sur l'observation de son invité impromptu et reprit son travail. Son expérience exigeait du temps et de la minutie. Pas de la concentration, ni de la réflexion. Autant se débarrasser de deux corvées à la fois.
~ Pardonnez-moi de ne pas laisser en l'état mon travail. Mais je suis suffisamment polyvalent pour continuer mon labeur et tenir une conversation avec vous. Venons-en donc à la raison de votre venue, même si je la devine. Faites-moi votre laïus, Alfonso.
Le Hollow s'avança, abandonnant l'embrasure de la porte pour entrer dans la vive lumière de la pièce souterraine, révélant son apparence en même temps qu'il pouvait observer l'endroit plus en détail. Alfonso ne ressemblait en rien à ce qu'on espérerait trouver dans tel lieu, sinon comme cobaye dans une cage. Bossu, massif et trapu, aussi laid que musculeux, son masque était creusé de sillons, qui n'étaient ni rides ni cicatrices, juste la forme ciselée de son visage de Hollow, partiellement caché par une cascade de dreadlocks sales. Son corps était couvert de varices. L'odeur qu'il dégageait finissait de le rendre repoussant.
Il était en totale opposition avec le laboratoire secret d'Esteban. L'endroit, bien qu'isolé sous plusieurs mètres de sable, en un lieu éloigné de tout, était étonnement propre et bien éclairé. La pièce devait faire une cinquantaine de mètre carrés, sous trois mètres de plafond, le tout rempli de tables couvertes d'ustensiles dont l'utilité échappait totalement à Alfonso. Dans un coin, des carcasses inanimées, attendant sans doute d'être évacuées à l'extérieur. Sur chaque mur, des armoires taillées à même le quartz qui composait l'ensemble de l'endroit - murs, mobilier - et qui portaient fioles, bocaux, minuscules squelettes, plantes en pots et quelques rares livres. Tout était incroyablement propre. Alfonso aurait presque cru qu'il avait quitté le Hueco Mundo.
Sombre silhouette dans ce paysage immaculé, Esteban continuait son travail comme si de rien n'était. Il jetait des coups d’œil à des éprouvettes, les agitait doucement dans la lumière d'une lampe, avant d'en distribuer le contenu dans d'autres éprouvettes. L'utilité d'un tel manège échappait totalement au Hollow venu sans invitation. La science. Un mot bien étranger pour lui. Il ne chercha pas à comprendre ce que faisait l'Arrancar et commença sa mission.
— Si vous savez la raison de ma venue, c'est parce qu'il y a eu un précédent.
~ Oui. Pardonnez-moi si je ne me souviens pas de son nom. Cela remonte à longtemps, et nous ne nous sommes pas connus très longtemps.
— Un membre de l'Exequias qui était venu vous demander de rejoindre Las Noches. De retourner à Las Noches.
~ Il n'a pas eu la politesse de me le demander. Il voulait m'y emmener de force et contre ma volonté.
Alfonso savait bien ce qu'il était advenu du premier émissaire, il décida de ne pas s'attarder là-dessus. On avait retrouvé son cadavre dans le Yermo, à moitié rongé par des vermines des sables. La partie la plus signifiante de son anatomie qui manquait à l'appel était sa tête.
~ Je me suis d'ailleurs longuement demandé pourquoi le Palais n'avait envoyé personne de plus fort que lui pour me contraindre de rentrer ?
— Nous avons longtemps perdu votre trace et vous n'étiez pas en haut de la liste des priorités du Rey. Ajoutons à cela qu'il n'était pas convaincu de l'utilité d'avoir un scientifique dans ses rangs...
~ Aizen y avait bien vu une utilité et Aizen était un tout autre chef que peut l'être le Rey. Enfin ! Je ne vais pas juger si hâtivement le nouveau Roi. Je ne l'ai jamais vu en exercice et j'avoue ignorer tout de ce qu'il se passe à Las Noches. Néanmoins. Si, jusqu'alors, il ne voyait pas l'utilité de chercher à nouveau à m'embrigader, la donne semble avoir changé. Je me trompe ?
Esteban avait tapé dans le mille. Même si Alfonso n'était qu'un troufion dispensable de l'Exequias, son ordre de mission avait été assez nourri pour qu'il sache les raisons du rapatriement de l'Arrancar. Oui, la situation avait changé. Les cartes n'avaient pas été redistribuées, c'était tout le putain de jeu qui avait changé.
— Une nouvelle menace se présente. On ignore tout de ce groupe, appelé Ombres. Il ont frappé dur, dans nos rangs et dans ceux de nos adversaires. Nous ne savons même pas s'ils sont Humains, Shinigamis, Quincys... Nous sommes tout simplement désarmés et le Rey cherche toutes les solutions possibles pour faire face.
~ Oh ? Une nouvelle espèce ? Là, ma curiosité est pincée. Cela serait en soit une raison suffisante pour que je sorte de mon trou. Pouvez-vous me rendre service ? demanda brutalement Esteban en désignant du doigt une machine, qui trônait à la droite d'Alfonso. Cet appareil, allumez-le. Je vais en avoir besoin.
Le Hollow l'activa et les éprouvettes qu'il portait se mirent à pivoter dans un petit vrombissement. Le spectacle était un peu hypnotisant, mais Alfonso se concentra sur sa conversation. Il avait, semblait-il, attisé l'intérêt de l'Arrancar.
— Vous aurez tous les moyens que vous souhaiterez pour déterminer leur nature, le Rey s'y engage. Toute avancée sera salutaire pour nous.
~ Du souvenir que j'ai de Grimmjow, à la belle époque de l'Espada d'Aizen, il n'était pas aussi généreux. Aurait-il gagné en philanthropie ? Ou alors... Serait-il plus désespéré que vous ne voulez l'avouer ? Ces Ombres... Le connaissant aussi peu que je le connais, il ne se tournerait vers moi, vers une aide extérieure, qu'après avoir essuyé maints échecs. Et quand bien même... Il ne le ferait qu'une fois toutes ses options balayées. Je sens qu'il y a autre chose.
Les yeux jaunes de l'Arrancar abandonnèrent son ouvrage pour se poser sur le Hollow. Celui-ci ne put cacher son malaise. Ces yeux. Ils le transperçaient. Toute la malice et la férocité du monde s'y mélangeaient et s'y reflétaient, et la douceur des paroles d'Esteban rendait le tout encore plus déstabilisant. Il semblait viser juste à chaque fois. Alfonso n'avait plus vraiment le choix. Autant jouer cartes sur table.
— L'Espada est diminuée. Les trois premières lames sont soit décédées, soit disparues. Les autres sièges sont occupés par des combattants récemment nommés. Le noyau dur a éclaté en morceaux, au moment le plus critique pour nous. La situation est tendue. Une offensive trop forte nous décimerait. La politique du Rey a évolué. Nous ne pouvons plus nous passer de certaines... options.
~ Ceci incluant l'étude scientifique des moyens les plus efficaces de nous épargner à tous une mort lente et douloureuse ? Enfin un peu de lucidité. J'ai choisi la voie des livres et de la connaissance et je suis toujours en vie. Cette simple constatation aurait dû suffire à ouvrir les yeux du Rey.
Entendre un exilé faire la morale au Roi dans son dos avait tendance à hérisser les poils d'Alfonso. Caché sous des tonnes de sable et derrière une massive porte, il était facile de prétendre que la science était la solution à tout. Si tel était le cas, il n'aurait pas disparu du Palais, il y avait de cela presque quinze ans.
— Comme je vous l'ai dit, son raisonnement a changé. Il vous invite à rejoindre ses rangs.
~ Je confesse que ma réponse était toute trouvée avant même que vous ne défonciez ma porte : "Non". Et je comptais vous réserver le même traitement qu'à votre prédécesseur, en laissant votre cadavre un peu plus mutilé que ne l'était le sien, pour m'assurer que le message passerait cette fois-ci. Cependant... Cette histoire d'Ombres... Et le délice de voir le Rey dans la situation la plus délicate qui soit... La tentation est grande. Mais j'ai déjà vécu à Las Noches. Je sais quelle ambiance y règne. Et que ses habitants sont très souvent voués à un décès prématuré.
— Oui, on m'a dit que vous étiez autrefois résident du Palais. Et que vous avez fui.
~ Mesurez vos paroles, si vous voulez que cette conversation reste polie et pacifique. J'ai repris ma liberté, qu'on m'avait retirée sans même que je ne m'en aperçoive. Il s'avère que je l'ai fait juste à temps pour ne pas avoir à souffrir de l'invasion du Gotei.
Esteban sembla terminer son expérience, puisqu'il posa ses instruments avec toute la délicatesse du monde sur la table, posant un regard las sur les éprouvettes qu'il avait consciencieusement remplies d'un liquide inconnu. Il transporta le tout avec toujours autant de soin sur une autre table, sur laquelle d'autres rangées d'éprouvettes attendaient patiemment que le scientifique s'occupe d'elles. Alfonso y remarqua un des bocaux qui trônaient normalement sur les étagères, et reconnu une tête de Hollow. Il se demanda si ce n'était pas celle du dernier membre de l'Exequias à avoir rencontré Esteban. Et si la sienne ne viendrait pas bientôt lui tenir compagnie.
L'Arrancar attrapa une autre rangées d'éprouvettes et la rapporta sur la table.
— Vous étiez Fraccion de l'Octava Espada.
~ Nous étions nombreux à l'être, vous savez, répondit Esteban en se rendant dans une partie plus enfoncée du laboratoire. Alfonso le suivit pour ne pas le quitter des yeux. Il s'attendait à tout. Szayel avait tendance à disposer comme bon lui semblait de ses soldats, et leur nombre baissant rapidement, il valait mieux s'assurer un bon stock. Heureusement, mon esprit scientifique l'a poussé à me garder en vie, sinon comme cobaye au moins comme larbin. J'ai beaucoup appris grâce à lui.
— Si votre position était aussi confortable, pourquoi...
~ Confortable ? On voit que vous ne connaissiez pas l'Octava, rétorqua l'Arrancar en revenant avec un rongeur au masque Hollow, visiblement sous sédatif, dans lequel Esteban enfonça avec minutie des seringues préalablement replies du contenu des éprouvettes. Mieux valait mourir de ses mains que de l'avoir sans cesse sur votre dos. Et puis... Être le serviteur après avoir été le Seigneur...
Esteban n'expliqua pas d'avantage cette mystérieuse phrase. "Seigneur" ? Qu'entendait-il par là ? Ce qu'Alfonso ignorait encore de l'Arrancar, comme beaucoup de monde, c'était que le scientifique avait autrefois usé de son intelligence pour manipuler toute une petite armée d'Hollows. Un chapitre de son histoire très lointain, qui lui avait fait goûter à l'ivresse du pouvoir, de la domination et du droit de vie et de mort. Autant dire que sa fierté avait été meurtrie par ces années passées à obéir à un Szayel toujours prompt à rabaisser ses hommes. Mais ce qu'Alfonso ignorait surtout, c'était qu'Esteban se jouait de lui.
~ Bref. Tout ceci pour dire qu'avoir à nouveau une personne au dessus de moi, pour me dicter ce que je dois faire, dire et penser, ne m'intéresse pas. Et je doute que je puisse avoir un titre indépendant au sein de la tyrannique monarchie de Grimmjow. Et pourtant ! Avoir mon propre laboratoire, sans doute bien plus spacieux et équipé que celui que j'occupe actuellement serait un vrai délice. Je suis las de me cacher. Et je ne nie pas que la solitude me pèse. Après tout, je prends plaisir à avoir une discussion avec un chat de gouttière. Dur dilemme, dont l'équilibre ne semble pouvoir vaciller.
— Les Vizards sont désormais tolérés à Las Noches.
Alfonso jouait là son va-tout. Dernière grande révolution au sein de Las Noches, l'acceptation de ces demi-Hollows - et surtout demi-Shinigamis - était en soit un petit séisme au sein du Palais Blanc. Et, dirait sans doute Esteban, une preuve de plus de la vulnérabilité du Rey et de son désespoir de voir ses rangs grossir. Une conclusion à laquelle arrivait visiblement l'Arrancar, qui tourna un regard amusé vers le Hollow, avant de reprendre son travail d'injections.
~ J'ai eu vent de ces hybrides. Et apprendre qu'ils pourront circuler librement dans le Palais ! Je dois reconnaître que vous avez le don de me tenter. Avoir la possibilité d'étudier cette symbiose pourtant contre-nature...
Esteban posa ses outils et recula de sa table, la table baissée. Il poussa un long soupir et passa sa main dans ses cheveux soigneusement coiffés. Il semblait... résigné. Et Alfonso comprit que son destin allait se jouer dans les secondes à venir.
~ J'imagine que, de toute manière, le Rey ne me laissera pas cette fois-ci le luxe de refuser impunément. Ses forces sont peut-être diminuées... mais j'imagine que sa fierté est intacte.
— Oui, répondit simplement le Hollow, plus tendu que jamais.
~ Soit. Je me sens un peu forcé, mais... Je ne peux me permettre de regretter des années durant d'avoir manqué de telles opportunités. S'il faut obéir à un Roi capricieux... J'obéirai. Tant que nous serons d'accord.
La dernière phrase fut ponctué d'un sourire qui révéla les crocs de l'Arrancar. Alfonso fut partiellement soulagé. Si sa vie était prise, au moins aurait-il l'honneur d'avoir réussi à sa mission. Esteban rejoignit d'un pas lent ce qui devait être sa couche, si impeccable qu'on aurait cru qu'il ne s'y était jamais allongé. Il y attrapa un sac de cuir tanné, qu'il remplit avec soin, prenant d'abord ses livres, sans doute son bien le plus précieux, quelques outils, de quoi écrire. En dernier lieu, il se saisit d'une épée, que le Hollow n'avait même pas remarqué, posée nonchalamment contre une des armoires, et Esteban la glissa à sa ceinture. L'Arrancar semblait prêt à faire route et s'avança vers la sortie.
— Attendez. Vous n'allez pas me tuer ?
~ Tu t'en inquiètes ? répondit Esteban en abandonnant le vouvoiement. Tu penses peut-être au bouton que tu as appuyé tout à l'heure ? Était-il couvert d'un quelconque poison ? Ou alors l'air ambiant contamine-t-il ceux qui n'ont pas le même Reiatsu que moi ? L'animal que j'ai piqué plus tôt va-t-il revenir à la vie pour t'attaquer lorsque tu auras le dos tourné ? Beaucoup de possibilités s'offraient à moi. Mais non.
Alfonso jeta des regards inquiets autour de lui. Oui. L'endroit, complètement blanc, éclairé avec tant de clarté qu'il en devenait aveuglant, recelait mille pièges, mis au point par le cerveau brillant de l'Arrancar... Il savait que celui-ci n'aurait pas pris le risquer d'établir un tel endroit sans le protéger contre une offensive. Rien n'aurait pu garantir que Grimmjow n'enverrait pas, un jour, un contingent bien plus dévastateur qu'un simple messager de l'Exequias. Les possibilités de tuer Alfonso ne devait pas manquer. Alors... Le laisserait-il simplement en vie ?
~ Non, je ne me donne pas autant de peine pour les chats de gouttière comme toi.
Sa sabre fut dégainé en un éclair et l'acier trancha net la tête d'Alfonso. Celle-ci tomba dans un bruit mât, roula sous une table et dispersa autour d'elle une mare de sang. Le reste du corps s'effondra, animé de spasmes. L'Arrancar n'accorda même pas un regard à la dépouille de son visiteur.
Esteban passa l'ouverture créée par Alfonso d'un pas leste. La route était encore longue et son installation prendrait du temps ; alors, autant ne pas en perdre en adieux poussifs. Il quittait un laboratoire pour un autre, voilà tout. Son travail en cours, il le reprendrait là-bas. Mais ce qui était le plus excitant, c'était les nouvelles recherches qu'il allait pouvoir mener.
[Préz faite assez rapidement (comprendre : "J'ai pas mis deux semaines à la taper pour changer", la qualité s'en ressent un peu. Mais bon, on rattrapera ça en RP o/] |
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