[list]Âge : 850 ans
Race : Shinigami
Siège demandé : Capitaine de la 2eme division

Description de votre personnage :

Aoshi est quelqu’un d’imposant, tout en muscles et en gabarit, cela saute aux yeux dès qu’on l’aperçoit. Sa taille a dépassé le mètre quatre vingt dix pour se propulser quatre centimètres au dessus, le tout enveloppé dans une silhouette large et musclée. Cette corpulence est typique de son clan, commune à tous les membres masculins de sa famille. Mais la ressemblance cesse de croître dans l’esprit lorsque l’on observe la sèche athlétique de ses muscles. En effet son corps est bien plus tracé que celui des autres membres du clan Shimura, qui possèdent, pour la plupart, un véritable physique de bucheron.

Aoshi, quant à lui, est parfaitement sec et chaque muscle de son corps est aussi saillant que possible. Malgré tout ce corps athlétique ne l’empêche pas d’avoir des problèmes de respiration lors d’un effort trop intensif, en raison de son habitude prise de beaucoup fumer. Ses pectoraux sont saillants et larges quant à eux, mais loin d’être secs, plus massifs que dessinés, ils sont en général la partie du corps que préfèrent les conquêtes du jeune homme. Ses bras sont longs, lui assurant une allonge remarquable en combat rapproché et un maniement optimal de l’épée. Ils sont également musclés d’une manière très massive et l’on remarque également leur forme imposante, induite par sa musculature peu commune, seules les veines de l’avant bras se trouvant saillantes en comparaison de celles du biceps. Ses mains possèdent des doigts longs et épais aux ongles toujours bien coupés, la partie haute du poing dotée de phalanges absolument massives s’étant formées au fil des combats.

Ses épaules sont carrées et d’une grande largeur qui témoigne du talent possédé par le sombre shinigami pour le combat au corps à corps. Elles mènent à des trapèzes imposant qui supportent le large cou du guerrier, faisant également la jonction avec un dos musclé et sec, lequel se trouve orné d’un tatouage étrange, écrit sous sa peau avec des pigments d’or et d’argent. Le message lui-même est dans un alphabet oriental peu connu, signifiant « Personne n’échappe à la justice ». Les tons luisants et colorés contrastent avec la clarté presque pale dont est affublé Aoshi, via sa peau.

Abordons maintenant le bas du corps, le guerrier possède un fessier plutôt musclé, comme on pourrait s’y attendre en voyant le reste, assez rebondit et large, mais pas abusivement en comparaison du reste de son corps. Ses mollets sont très larges et ce même pour sa carrure, ce qui est dû aux nombreux kystes s’étant formés sur ses os à force de frapper contre des matériaux solides. Heureusement ses cuisses sont là pour proportionner le tout en venant ajouter leur dose de masculinité musclée. Pour finir, ses pieds sont très grands, légèrement disproportionnés mais sans plus, étant donné qu’il ne se coupe presque jamais les ongles, ceux-ci sont d’ailleurs en général assez longs, leur taille vient du fait que le bâtard a trop peu de temps pour s’occuper de ce genre de détails.

Sa peau est plutôt claire virant sur le doré, à cause de son sang métissé et de son exposition quasiment constante au soleil des montagnes, elle oscille généralement entre l’or orangé et le cuivre luisant, renforçant la blancheur de ses dents et la couleur de son tatouage dorsal

Son visage est carré au niveau de sa mâchoire, occasionnellement ornée d’une barbe qui lui pousse relativement vite et contrastant avec son corps qu’il garde imberbe pour le profit de ses conquêtes. Ses lèvres sont charnues et généralement humides, affichant en quasi permanence un sourire charmeur et amusé. Au dessus trône un nez parfaitement aquilin et dont la pointe arrondie semble dépourvue de tout point noir. Le guerrier garde généralement ses cheveux d’ébène relâchés, à une taille relativement longue afin d’éviter de ne se les faire attraper en combat tout en conservant son charme, bien qu’il les préfère ainsi de toute manière. Ses oreilles sont de taille normale et respectent les proportions de son corps. Entre ses deux oreilles se trouvent naturellement ses yeux, d’une couleur marron clair.

Mais ce qui saute aux yeux concernant le visage du shinigami est son air emprunt d’arrogance et de confiance. Si il transparait de son corps une simplicité qui n’est ternie que par sa grande taille, on ne peut guère dire la même chose de son visage. Son sourire est le signe d’une grande confiance en ses capacités, il ne disparait presque jamais, même dans les situations désespérées. Ses yeux sont expressifs d’une tendance à la fourberie qu’il ne cache pas et ses sourcils, toujours arqués dans une expression d’amusement, renforcent cette arrogance.

Ainsi l’allure d’Aoshi peut se résumer à celle d’un bel homme grand et musclé au regard toujours fier mais malgré tout emprunt d’une tristesse qui ne disparaitra sûrement jamais. De lui ne se dégage pas une grande hostilité ni une sympathie particulière, il donne plutôt l’air de quelqu’un d’assez réfléchi et sûr de lui, sa démarche est lente et calme et parvient à lui conférer une allure de guerrier, ce qu’il est.

Ses vêtements, eux, viennent chambouler le tout, il est très excentrique. Il n’est pas rare de le voir vêtu de tenues traditionnelles de son clan, blanches de lin et bordées d’une soie noire produite par les araignées les plus venimeuses au monde. Ceci est son habit principal et la marque qu’il laisse derrière lui, il n’est pas de ces hommes sales et sans respect pour leur apparence, son chic est d’ailleurs redoutable tant il est capable de mettre en question les gens quant à l’attitude à adopter face à lui.

La façon de penser du pluri-centenaire, quant à elle, est beaucoup plus avenante que son apparence ne le laisserait imaginer, et vient contraster avec son extérieur aux allures de simple guerrier sans cervelle. Il est rusé, terriblement rusé, chacune de ses intentions est exécutée minutieusement, d’une manière ou d’une autre il arrivera à faire passer ses messages. S’il souhaite quelque chose, aucun mensonge, aucun coup bas ne sera de trop pour qu’il touche à son but. Que ce soit par lui ou par l’intermédiaire de quiconque d’autre, il réussira sa mission, à la simple condition qu’il se la soit confiée de lui-même.

Beaucoup disent qu’il ressemble énormément à son père, ce qui est vrai, mais la grande différence se situe dans son rapport à autrui. Aoshi possède peu de respect pour la vie humaine. Pourtant sa démarche n’est pas égoïste, au contraire. Il pense que trop d’hommes sont mauvais, que le genre humain est, de manière inhérente, trop pourri par la haine pour être réellement viable. Son rêve le plus cher serait un monde en paix, bien qu’il réalise l’impossibilité d’un tel souhait, ce qui l’a lentement poussé vers un genre de haine viscérale envers ses ennemis, les ennemis du bien primordial qui devrait dominer le monde. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il n’est pas rare de le voir prendre le parti des camps les plus extrémistes, prônant la plus grande sévérité envers les autres. Il ne peut pas rester en place. Son constant besoin de découverte, de plaisir et d’aventure et le frisson d’une vie mouvementée lui empêche toute tentative de rester dans un même endroit plus d’une semaine.

C’est également un combattant à l’épée hors pairs, il sait trouver le point faible de la plupart des gens et l’utiliser contre eux, il contrebalance son absence d’endurance par cette capacité d’analyse. Ce n’est pas un stratège de guerre, il ne pourrait pas gérer tout un groupe, mais à lui seul il sait parfaitement comment agir et réagir, à un point qui le rapprocherait presque d’un psychanalyste.

Heureusement il n’a pas souvent besoin d’avoir recours à une tierce personne et ne tire pas un plaisir gigantesque à manipuler son entourage, et n’y recours généralement que lorsqu’il ne peut pas faire autrement, pas par éthique, mais plus simplement car il n’a confiance qu’en lui-même, dégouté des autres, il ne leur accorde que peu de valeur et aucune confiance, ce qui est une bonne chose dans le domaine où il exerce. Il serait néanmoins prêt à des extrêmes s’il jugeait une personne comme valeureuse, assez importante pour qu’il lui vienne en aide, considérant qu’une personne qui souhaite ardemment quelque chose se doit de tout tenter pour l’obtenir. Bien évidemment il n’est pas non plus fou et n’irait jamais, au grand jamais, se jeter dans une situation perdue d’avance, il trouvera un moyen de contourner le problème et d’y revenir plus tard.

Il n’aime pas grand-chose, en tous cas pas grand-chose qui doit être fait seul ou qui n’apportera rien au « bien supérieur » du monde, tout idéaliste qu’il est. Il n’aime pas devoir travailler pour le Gotei 13 de manière générale, à moins qu’il ne soit absolument certains que ses actions changeront le monde pour le mieux possible. Ce qui nous amène donc à ses deux plus grands plaisirs : les femmes et l’ivresse. Il aime les femmes, il adore les femmes, toutes celles qui lui plaisent, il n’a pas de véritables critères, il agit à l’instinct, et pour une fois, il serait prêt à se mettre dans de beaux draps (c’est le cas de le dire) pour coucher avec une femme qui lui plait, mais il n’est pas du tout sentimental, voyant celles-ci comme de simples passe-temps, plus que comme des partenaires de vie. Quant à l’ivresse, ce n’est pas que celle provoquée par l’alcool, mais aussi celle du combat, de l’alcool, du sexe ou encore de la création. Ce n’est pas un artiste, la création est pour lui la contemplation des paysages de la nature, beaucoup pensent, à cause de cette attirance, qu’il est un pacifiste, un poète à l’âme enflammée face au monde sublime laissé par le tout-puissant, ce n’est pas tout à fait faux.

Il n’ira que rarement faire du mal pour le simple fait de faire du mal, le plaisir qui découle du mal qu’il fait n’est jamais le premier but recherché, le plaisir ressenti à tuer quelqu’un ne sera jamais la première chose qu’il voudra, il voudra avant tout le plaisir du combat, la mort est collatérale, la jouissance ressentie l’est aussi, et il rechignera toujours à admettre aimer tuer, pourtant ce plaisir est inhérent au genre humain.

Il est passé sous les ordres du Gotei 13 pour rendre hommage à sa mère, pour laver le nom entaché de son père, et pour imposer sa vision du monde au genre humain. Il n’entretient pourtant aucune rancune envers les ennemis de son camp, pas plus envers les simples Hollow ou déserteurs. Une autre différence avec la morale générale transmise par son clan se trouve dans ses peurs. Lui n’a pas peur de la mort, et ne souhaite pas être connu de tous, préférant vivre heureux en inconnu sur terre dans un foyer chaleureux que dans la mémoire d’une terre muette.

Son intelligence s’arrête aux portes de la stratégie, il est, pour résumer, parfaitement capable de se débrouiller seul et, s’il n’est pas tout à fait un pacifiste qui ne sortirait jamais l’épée du fourreau, il rechigne pourtant à la violence inutile, et malgré qu’il ait conscience de ses erreurs du passé, il fera tout pour les faire absoudre. Ce n’est pas un de ces génies du calcul avec un QI à vingt chiffres, mais plus un homme assez intelligent qui a compris le fonctionnement du monde, et souhaite l’utiliser pour le changer.

Description du Shikai et du Bankai :

Le Zanpakuto de base est une Epée-Tonfa. En effet il ressemble à une épée basique occidentale, dont une protubérance dépasse au niveau du plat de la garde pour permettre des blocages plus réactifs et un style plus porté sur des coups rapides et mortels, pour palier le manque d'endurance d'Aoshi.

"Hijar, Anubis!" - Viens, Anubis.

Le shikai garde la même forme, mais la lame scintille, sa couleur oscillant entre le bleu et le vert, pour passer au rouge feu lorsqu'elle touche un ennemi. Le pouvoir principal de ce mode est de "pousser le vent". Pour faire court, le vent est maîtrisé par celui qui appelle ce pouvoir, lui permettant d'aller plus vite, de sauter plus haut, etc... La lame devient rouge au contact d'un ennemi car elle tente, en réalité, de déchiqueter la zone d'impact en insinuant une violente bourrasque de vent dans la plaie au moment même de sa formation.

"BAN-KAI!"

Le Bankai est inconnu du public pour l'instant. En réalité le Bankai se traduit chez Aoshi par la disparition de son épée. Il devient capable de contrôler le vent et également de rendre ses doigts aiguisés à quelques atomes à peine de largeur, donc très tranchants. Il peut également compacter l'air au maximum pour créer des bourrasques, tornades et autres petites folies du genre.

Histoire :

Neuf cent ans. C’est une longue période, surtout quand elle est parsemée par les expériences typiques de la vie d’un shinigami. Assis, pensif, l’homme regardait par la fenêtre. Combien d’années, peut-être même de décennies, avaient défilé sans qu’il ait un seul instant de calme ?

Cette journée lui paraissait propice à l’entraîner dans un songe bien mérité. Lui qui avait arrêté de rêver depuis si longtemps déjà. Son visage, sur lequel, temporairement, ne trônait plus son foulard rouge fétiche, était parcouru par les frissons de la fatigue.

Sans doute était-ce un bon moment pour faire le point, pour revenir sur les erreurs du passé, leurs conséquences. Qu’avait-il fait depuis tout ce temps ? Sa pauvre mère, son père, où étaient-ils désormais ? Comme il semblait ironique pour un shinigami de craindre sa propre mort. Ses yeux se plissèrent doucement, son regard ferme mais doux se dirigeant au loin, sur l’horizon, au travers des vitres.

Neuf cent ans…

« Il ne devra jamais connaître son père. »

Avant de parler de la vie d’un enfant peu banal, sans doute convient-il mieux de parler de la vie de parents peu banals. Madame Samzarah, Leila Samzarah. Cette jeune femme était une simple servante, tout juste employée à nettoyer un peu l’imposante demeure des Shimura, ce noble clan. Malgré la simplicité de son rang, elle était belle à s’en damner. Nombre d’hommes n’avaient d’yeux que pour elle. Sans doute cet excès d’attention l’avait-il rendu vaine, sans doute était-elle matérialiste de par son maigre héritage de roturière, mais la belle n’était pas sotte.

Peu lui importaient les amours sincères et purs, peu importaient les autres servants serviles, chiens pitoyables qui la désiraient. Elle ne voulait que sortir, s’extirper de sa condition misérable. Elle qui venait d’un district trop pauvre pour être heureuse, mais pas assez pour n’avoir aucune chance d’en sortir, la Samzarah avait fait de cette échappée vers la richesse un rêve, un objectif. Tant et si bien que sa beauté et son apparente gentillesse ne lui évitèrent pas d’être traitée d’hypocrite, de catin.

Pute. Elle l’était. Sans fierté, avec une once de honte. Sa maladresse faisait d’elle une femme de chambre exécrable, une hôtesse peu recommandable, et une compagnie peu intéressante. Seule sa beauté la récompensait, attirant dans sa couche quelques nobles de la lignée des Shimura. Bien sûr elle les faisait chanter, tout en se faisant, elle-même, menacer par des représailles si les mots de ces ébats quittaient la chambre.

Tous la prenaient pour plus idiote qu’elle ne l’était, et elle se prenait pour plus intelligente qu’elle ne le serait jamais. Aucune de ses petites relations n’était motivée par l’amour, parfois poussée par une petite affection, qui s’estompait avec le temps, pour reprendre lorsque le porte-monnaie de la dame le demandait. Personne n’aurait imaginé qu’un quelconque homme puisse s’éprendre d’autre chose que son désirable corps.

Malgré cela, la belle fut bien vite conquise, à grand renfort d’argent, par un des jeunes prodiges du clan, dont tous chantaient les louanges. Lui était jeune, impulsif, sûrement idiot, elle, manipulatrice, pensait pouvoir extirper moult pièces de la lourde bourse du jeune homme, ce qu’elle fit sans problème. Sa jeunesse rendait le bel étalon trop fougueux, trop désireux de faire Leila sienne. Dépensant plus qu’elle ne valait, se montrant trop ouvert quant à cette relation.

L’inévitable ne fut donc évité. Et tous furent, tant bien que mal, au courant des couches du jeune Jotaro avec la belle Leila. Le clan entier fut bouleversé, incertain de la manière dont il fallait gérer le problème. Que la femme soit une prostituée n’était pas connu de tous, le véritable problème venait de son rang. Elle, simple roturière, comment pouvait-elle prétendre à une classe aussi importante que celle des Shimura ? Si l’union illégitime des deux jeunes gens donnait naissance à un enfant, nul doute que le foyer ; un des plus anciens de toute la Soul Society, se trouverait en face d’une crise.

Jamais sotte, toujours vicieuse, la vipère aussi appelée Leila ne manqua pas son coup, apprenant à son amant qu’elle attendait un enfant de lui. Elle, âgée de deux cent cinquante ans, commençait à perdre de sa beauté naturelle. Son faible réatsu ne lui permettait guère de cacher plus longtemps ses rides. L’homme, à coté, paraissait incroyablement plus jeune, bien qu’il ait à peine une décennie de moins. Cette union illégale, ayant manqué de déchirer la famille durant de si longues décennies, portait enfin ces fruits, lentement, dans ce monde où tout semble centenaire, éternel.

Plus d’esquive. Accepter cet enfant, c’était reconnaître un bâtard. Jotaro ne serait plus éligible pour un mariage d’alliance avec un autre clan. Toutes les tentatives les plus viles furent déployées pour tenter d’écraser l’embryon. Du poison à l’assassin, le clan Shimura fit tout pour voir mourir l’infâme avec son rejeton impur. Mais le père, devenu un Lieutenant puissant, n’était pas dupe, et aucune chance ne fut laissée aux pseudo-infanticides. S’éloignant encore plus des règles familiales, l’enfant prodige commit l’irréparable.

Déterminé à mettre au clair, avec son paternel, les raisons pour lesquelles sa famille semblait vouloir la mort de sa compagne, Jotaro se rendit au plus haut étage de la demeure. Sur place, l’altercation violente entre les deux hommes prit une tournure si prévisible, mais pourtant si surprenante. En étant venus aux mains, les guerriers de générations s’étaient battus, à l’épée. Plus jeune, plus enragé, et moins maladroit que son père, le jeune fils avait privé son propre rejeton à venir d’un grand père.

Ni une ni deux, il avait confessé son crime. On lui autorisa une cérémonie de mariage le jour de son jugement, pour que son fils soit en mesure de naître sous la prestigieuse bannière du clan Shimura, porteur du sang des guerriers malgré qu’il soit impur. Toute la famille se retrouva obligée d’accepter l’exécution du plus prometteur de sa génération, et de reconnaître comme membres des leurs une femme et son rejeton au sang-mêlé. Mais une promesse fut faite. Jamais le fils, Aoshi Kazim Shimura, ne devrait connaître l’identité de son père, que le clan avait renié suite à son parricide.

« Donnez moi une pierre et je bâtirai un empire.»

Si grandir dans une famille riche sans y être vraiment aimé ou respecté est dur, nul doute que Leila était heureuse de voir son fils grandir entouré d’argent. N’étant pas vraiment le préféré du clan, Aoshi n’était pas traité avec les mêmes égards que ses cousins et cousines, mais il restait bien mieux loti que nombres d’âmes de la Soul Society. Dès qu’il fut en âge de parler, on lui avait fait comprendre que son père était un inconnu désormais mort, et que sa mère était une adoptée. On avait cherché à renier le sang qui coulait dans ses veines.

Pourtant, dans le secret le plus total, sa mère ne cessait de répéter au futur shinigami que son père était le Lieutenant le plus prometteur de sa génération, mort en héros pour les sauver. Les railleries du clan sur son père le torturaient, mais il ne répondait pas. Il se vengerait, il leur montrerait à quel point il leur était supérieur à tous, il les ferait ramper à ses pieds. Très tôt, il démontra une habileté incroyable lors de ses exercices de combat. Rapide, puissant tant à l’épée qu’au corps à corps et très discret, son chemin fut vite tracé.

Il rejoindrait la garde d’élite. Son nom serait inscrit dans les rangs du service d’assassin sous les ordres direct de la 2eme division. Le petit fut arraché à sa mère, sans la moindre once de tristesse, fier de pouvoir démontrer sa force au monde. On ne traite pas les apprentis shinigami comme les apprentis assassins, et le jeune homme l’apprit bien vite. Les conditions de vie déplorables, la tension toujours présente et les affrontements incessants contre les ennemis divers et variés faisaient regretter au combattant son petit cocon doré.

Mais les expériences le forgeaient. Elles faisaient de lui un homme, au-delà des petits pleurnichards de son clan, de ceux qui ne réalisaient pas leur chance. Oui, il travaillait d’arrache pied. S’entraînant secrètement à la maîtrise du Bankai, il n’avait aucun répit pour lui-même, soucieux d’être toujours plus puissant. Pas de place pour les faibles. Ce mantra tournait en boucle dans sa tête. Il l’avait comprit désormais, les forts ont ce qu’ils veulent, les femmes, le pouvoir, l’argent, tout. Dans ce cas, il serait le plus fort, et il ferait de ce monde un monde de puissants.

Jamais en place, il cessa néanmoins un moment de travailler, lorsque sa mère mourut, de vieillesse, simplement. Cette perte lui fit réaliser à quel point il s’était détaché des sentiments normaux. Comme si cette atroce nouvelle lui transperçait le cœur. Non pas parce qu’elle lui annonçait la perte d’un être cher, mais parce qu’il ne ressentait rien. Seuls les faibles meurent. Quelle pensée horrible. Finalement il était devenu un monstre, un assassin. Peut-être était-ce là le futur de tout homme ?

Confronté chaque jour à la violence, il en avait oublié la beauté des sentiments. Convaincu que le monde est mauvais, il ne réintégra les corps assassins qu’une décennie plus tard, s’étant reculé pour perfectionner son style, pour se couper du monde. Comme il n’est pas rare que le corps des assassins de l’Omnitsukido produise de futurs chefs de la seconde division, Aoshi était pressenti pour intégrer les rangs de la section des renseignements. Néanmoins les diverses influences familiales avaient eut leur effet sur la réputation du jeune homme. C’était devenu un paria, un assassin hors pairs mais rejeté par le Gotei, contraint de rester dans l’ombre toute sa vie. Ce clan ne l’avait jamais porté dans son cœur, pourquoi ?

Tous semblaient lui cacher quelque chose, comme si il ne devait pas savoir, ne pas prendre connaissance d’un détail important. Mais tenter de garder des secrets face à un espion est une peine perdue. Sa découverte fut un véritable choc. Ainsi il était le frère d’un des exclus de la Soul Society. Tout semblait tellement logique, la raison pour laquelle on l’avait ainsi éloigné du poste de lieutenant de la seconde division. On ne lui avait pas seulement caché l’identité de son père, mais aussi celle d’un frère.

Incertain de la façon dont il devait réagir, troublé par une nouvelle dont il ne savait que faire, le ninja prit l’initiative de s’entretenir avec le Capitaine-Commandant de l’époque, Yamamoto. Ce dernier, sage mais ferme, lui expliqua la situation, précisant qu’obtenir le respect de ses pairs ne serait pas chose aisée, mais qu’il finirait sans doute par y arriver, s’il faisait preuve de volonté.

Et les conversations devinrent un genre de rituel. Chaque semaine, l’homme à l’allure éternellement jeune croisait dans les couloirs Yamamoto, celui qui paraissait déjà avoir un millier d’années. Une autre mission, où Aoshi sauva plusieurs jeunes shinigamis d'une attaque de Menos, lui valut une promotion dans le corps d'assassinat. Le shinigami le plus puissant de la Soul Society proposa alors à cet ambitieux assassin de devenir un des gardes du corps de la première division, rejoindre des Omnitsukido chargés de protéger le Commandant. Honoré, et voyant là une occasion de prouver sa valeur, Aoshi accepta.

Un jour, alors qu'il était en mission d'espionnage avec sa troupe, pour surveiller un éventuel soulèvement dans les districts les plus pauvres, il eut vent de la présence d'une petite troupe Quincy dans la Soul Society. Son enquête le mena jusqu'à un repère vraisemblablement abandonné. Ils apprirent le jour de l'attaque prévue, mais ne purent s'en aller avant de n'être intercepté par une brigade d'archers, qu'Aoshi défit difficilement, frôlant la mort pour aider ses collègues à fuir et transmettre les informations, sauvé uniquement parce qu'il avait réussi à quérir l'aide de la quatrième division à temps.

La guerre avec les restes du "défunt" clan Quincy ne tarda plus à éclater, et l’espion fut en première ligne lors du conflit désireux de venger sa défaite. Il haïssait ces êtres, ces bêtes ridicules, ces mortels qui voulaient s’élever au dessus des anges de la mort. Durant les affrontements, il s’éveilla au Bankai, bien que n’ayant pas maîtrisé son potentiel à fond. Officiant toujours sous couvert, il ne pensait pas tirer de gloire des évènements, n'espérant presque plus la reconnaissance.

Bizarrement, cette découverte choquante, ce combat à la victoire presque miraculeuse et sans aucun doute chanceuse, amenèrent au rejeté l’amour et l’admiration des plus jeunes générations de son clan. Malheureusement, il ne cherchait plus cette approbation depuis longtemps, ne vivant plus désormais que pour le poste de capitaine, il continua néanmoins de servir sous Genryuusai des siècles durant. Poussé par la rage, presque résigné mais toujours motivé par l'honneur promis et dû, il s'entraîna d'arrache-pied à perfectionner son Bankai, dans le plus grand secret.

Parti enquêter sur le phénomène des Arrancars et les conditions qui avaient poussées le traître Aizen à s’emparer du Hougyoku, le shinigami fut majoritairement absent lors des conflits armés. Sa participation aux combats fut assez minime, bien qu'il fasse montre d'une certaine puissance face aux Hollows. Mais même l’espion de talent n’aurait pu prédire le retour de Juha Bach. Son arrivée fut un véritable choc pour tous, et pour la première fois de sa vie, Aoshi comprit le vrai sens du mot haine, lorsque les Quincy s'en prirent à la Soul Society, imposant leur pauvre loi mortelle chez les anges de la mort.

La mort de celui qu’il idéalisait tant, dans des circonstances si vaines, lui laissa un goût amer en bouche. Il n’avait pu utiliser son bankai ce jour là, incapable de sauver celui qu'il respectait tant. Peu d'échanges avaient eu lieu entre l'assassin de la première division et son supérieur, mais il le savait bon, un des rares hommes qui symbolisaient son idéal de justice. Même les forts meurent donc.

Soul Society… Dévastée… La fin même des affrontements avait été si atroce que le ninja s’était retiré pendant plusieurs mois suite aux évènements. A son retour, il fut surpris de voir les lieux reconstruits. La Capitaine Soi-Fon avait été appelée au sein de la garde royale, comme beaucoup de survivants, pour reconstituer l’unité 0. Les nombreuses années de loyaux services d'Aoshi convinrent Shunshui, passé Capitaine Commandant de faire du Shimura le Capitaine de la Seconde Division.

Prêt à servir une nouvelle fois le rôle d’espion et d’assassin, prêt à rendre hommage à Genryusai et imposer la justice dans le monde, le guerrier avait remonté le foulard rouge de sa mère sur son visage, renfilé le kimono bleu de son père et s’était préparé à prendre ses fonctions. En tant que Capitaine de la Seconde Division.

Bienvenue à toi.

Capitaine de la Treizième déjà pris.

Voilà ptit Up' pour dire que j'ai fini. ^^

Dark Ezeckiel a écrit:

Bonsoir et bienvenue.

Comme tu l'auras peut-être constaté, le nom Shimura est déjà utilisé par l'un de nos membres validés. En conséquence de quoi te demanderai donc de bien vouloir en changer. Je lirai ta présentation une fois que le changement aura été effectué.

MP envoyé pour expliquer la situation Merci.

En l'état, j'hésite à te faire passer Capitaine. Tu as le niveau, sans conteste, mais l'histoire est vraiment trop courte et on ne sait rien de toi en tant que Shinigamis ou du moins en tant que membre des services secrets. Pour être Capitaine, il faudrait que tu sois autre chose que ce fantôme. Là, tu reviens après t'être retiré quelques années, tu t'entraînes et pouf ! Capitaine ?

C'est beaucoup trop léger à mon goût. Donc en l'état, soit tu restes ainsi et on reste sur du Vice-Capitaine, soit tu complètes en expliquant un peu ce qui aurait réellement poussé le Gotei à te placer Capitaine. D'autant que Soi Fon n'est visiblement pas morte pendant cette guerre. Explique pourquoi tu aurais pris sa place.

Tiens moi au courant ^^

Fiou voilà modifié ^^

Je te valide en tant que Capitaine de la Seconde division, au level 3, ce qui te donne 20 points de compétence pour établir ta fiche technique. Si tu as des questions, les bureaux sont là pour ça.

Bienvenue à toi donc et une nouvelle fois, bon rp parmi nous.

PS : Comme je me suis occupé de ta fiche, je demande un rp avec toi ! Un rp que tu lanceras si cela ne te dérange pas. Une manière de te mettre dans le bain quoi xD Tiens moi au courant

Yo et bienvenue sur BBS !