Jour de pluie… Jour d’orage… Jour de sombre clarté… Jour de nuage… Jour de chaos… Jour de Sabbat… Ô Maître et Seigneur de ce monde ! Ô créateur de chair et de sang ! Ô vous qui dirigez la vie des hommes ! Ô Enfer et Pandémonium. Ce monde que vous avez créé est plongé dans une substance gluante et collante. Ce monde gorgé de malheurs et de destructions occasionnés par un Méphistophélès inconnu. Ce monde pourrissant de l’intérieur. Ce monde dont je suis chargé de protéger au péril de ma vie. Ma lame, mon esprit et mon corps virent le jour dans une intense explosion immaculée, mais furent immergés par la suite dans une obscure clarté causée par les Hommes en généralité. La vie que j’ai menée jusqu’à maintenant m’a valu, que le soutien d’être vivant dithyrambique et, la haine de certains de leurs congénères. Mon esprit divague quant à la manière de sauver cet univers. Mon corps est affaissé, quant à la charge que je lui oppose, et que j’essaye en vain d’alléger. Mon âme perturbée, s’apaisant telle une eau claire bleutée par un ciel sans nuage, devenant calme comme un liquide au repos, éclaircit la manière dont je puisse aboutir à la sauvegarde de ces terres méphistophéliques, pour enfin retrouver son essence angélique d’antan.


Voilà ! La raison de ma présence, la raison de mes dures heures d’entrainement, la raison de mes combats incessants, la raison de mon acharnement et la raison de ma loyauté envers ma mission. En ce moment même, je me situais aux alentours du Seireitei. Non loin de ses forets à perte de vue. En ce nouveau jour, j’avais décidé de me reculer un peu de la foule et de toute cette agitation de guerre pour pouvoir entrainer mon corps et mon esprit à la nouvelle bataille qui m’attendait. De mes quartiers de vice-capitaine, que j’avais eu le soin d’aménager en y calquant ma personnalité, ce qui m’avait pris un certain temps d’ailleurs, je sortis vers les ruelles pour m’aérer l’esprit. Me souvenant du chemin comme si je n’avais jamais quitté ce monde, je me dirigeais vers les forêts du Sokyoku, plus précisément vers une sa falaise et ses chutes d’eau. En marchant sur l’herbe fraichement arrosée par ce début de mâtiné, d'un écartèlement de la terre surgissait cette chute d’eau divine, un tronc et des branches éblouissantes entouraient ce lieu magique. Mon esprit tel une étincelle éclairait le chemin qu’empruntait mon pauvre corps las et froid compte tenu de l’heure.


C’est pour ma gloire et ma quête personnelle que j’atterris en ce lieu, où le Soleil commençait son apogée, vers les cieux bleutés et sans nuages. En marchant sur le gazon frai, je m’avançais vers cette eau limpide et claire, mon torse dénudé, dévêtu, mes pieds se glissant lentement et naturellement dans cette eau tiède. Chauffant mon corps par des gestes gracieux, dans ce liquide azuré, mon corps scintillait sous les rayons du soleil. Ma chevelure d’une parfaite couleur sombre dorée brillante comme mille feux claquait au gré du vent. Des gestes reflétant mon émerveillement pour ce lieu, des gestes reflétant ma détermination de la sauvegarde de monde pieux. Des gestes chauffant mon cœur malheureux. À la fin de mon échauffement, je sortis du liquide calme et reposant, pour rejoindre la terre ferme. Lorsque je mis un pied sur ces petits grains, je m’y mis en tailleurs, en position de méditations, face à l’horizon infini de ce lieu. Fermant les yeux, comptant sur la sagesse et le silence de cet espace, je m’enfonçais petit à petit dans mon moi-intérieur. Soudain, me sortant de ma torpeur, j’entendis un bruit provenant des buissons, la main serrée sur mon saya, j’attendis, patiemment, la réponse à ce bruit. Mon cœur commençait à battre et à envoyer toutes sortes de signaux. Je sentais l’adrénaline parcourir mon sang et mes muscles. Tout mon corps était en alerte tel un chien de garde.

Qui vas là !

Une pression spirituelle familière, non vis-à-vis de son hôte et de sa chaire corporelle, mais plutôt en fonction de la nature de son énergie spirituelle. Elle était, comme qui dirait, sombre et tourmentée, tout comme la mienne. Cette sensation et cette odeur démoniaque que dégageaient les personnes atteintes de ce même phénomène me faisaient lever le nez à dix-mil kilomètres. Bien sûr, c’est une façon de parler pour dire que je savais les dénicher. Comment ? Il suffit d’avoir un bon flair et un bon instinct et de l’expérience en la matière et en compagnie de ses derniers. Après la grande bataille, les vizards, une classe dont j’ai intégré les rangs depuis fort longtemps, ont commencés à sortir de leur cachette et leur nombre a très rapidement augmenté. Ce fut un vrai baby-boom. Durant mon voyage et les quelques années que je passai sur terre me valut la chance d’en croiser tout sort d’individu capable du même exploit que moi… Revêtir les aptitudes d’un hollow. La personne qui apparue avez sans aucun doute un incroyable contrôle sur son flux spirituel. L’énergie qu’il dégageait était digne de celle d’un capitaine de division. Si cela devait être un ennemi, le combat allait être rude, très rude.

Excusez-moi de briser le calme de votre entrainement. Je passé simplement par là et j’ai ressenti une énergie je désirais m’assurer de sa provenance !

Je l’observa un petit moment, le temps de faire une petite description rapide de ce nouveau personnage qui venait de s’excuser devant moi. Son haori confirmait son appartenance à l’ordre des capitaines de la Soul Society. Au moins ce n’était point un ennemi, mais valait mieux rester sur ses gardes. Une chevelure noir ébène et des pupilles verdâtres venaient compléter ma description de ce jeune en apparence. Jeune qu’en apparence. Ce dernier, d’après ses dires, avait lui aussi pensé à une possible intrusion en ressentant ma pression spirituelle. Me relevant doucement et avec grâce, tout en le fixant des pupilles écarlates, je rengainai mon katana dans son fourreau. Dépoussiérant mon vêtement, je m’avançai vers lui. Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais toujours en train de le scruter des yeux, toujours sur mes gardes. Serait-ce parce qu’il ne s’était pas encore présenté ? Peut-être bien. Si tôt pensé si tôt fait. Ce dernier venait d’ouvrir la bouche pour décliner son identité. La main serrée que je gardais précieusement sur mon pommeau se détendit lentement pour qu’elle finisse le long de mon corps suant. Mon visage redevint luxuriant et mon sérieux. Plus amicale était ma doctrine de mon retour.

J’en oublie même les bonnes manières… Je suis le Capitaine de la Dixième Division, Igarashi Shu, enchanté ?

Je restai un petit moment en admiration devant ce fameux personnage. Si bien que j’oubliai même de me présenter en retour. Quelques secondes de silences plus tard, m’étant rendu compte de ma bourde, je tentai de la réparer immédiatement. Ayant les bonnes manières dans le monde des humains, je pris un peu de temps à saluer ce capitaine positionner devant moi. Ma maladroite démonstration parue, sans doute, timide et excité aux yeux de mon interlocuteur. Un bon vent frai accompagné du bruit ruisselant de la chute d’eau apporta en moi une attitude apaisante. Je repris vite fait mes moyens et remis un peu de sérieux dans tout ce désordre. Je le regardai droit dans les yeux et me présenta fièrement.

Takashi Oni, vice-capitaine de la 6e division. Enchanté de faire votre connaissance capitaine Igarashi.

Une question, cependant, me brulait les lèvres. Cette question que je voulais lui poser était bien sûr en rapport avec son affiliation en tant que Vizard. Je voulais avoir confirmation et peut être en apprendre un peu plus sur lui et sur la façon qui l’a permis d’en arriver à son niveau, etc. Tout ce qu’il fallut pour faire un bon sujet de discussion. Après, je redoutais le faite qu’il ne voulait point en parler tant douloureux cela a dû être pour lui, comme cela l’a été pour moi-même. Allait-il bien le prendre, cette entré en force pour taper la discute ? Trêve de réflexion, je me lançai.

Puis-je vous demander si vous êtes l’une de ces personnes capables d’utiliser des pouvoirs de hollow… Les vizard ? Votre énergie à ce côté sombre que l’on ressent que chez ces types de personne.
attendant patiemment la réponse, je continuais à le fixer des yeux.

La prestance d’un capitaine était tout de même très impressionnant. Je ne sais point si cela est commun à tous les capitaines ou seulement à certaines classes de personne. Mais l’une des raisons qui m’attirait vers ce poste était, bien entendu, le respect du grade et les quelques responsabilités et renommé livrer avec. Certes, cela me plairait de prendre la tête de ma division si aucun capitaine ne refait surface, mais finalement en y repensant bien, ce n’est point le grade et les honneurs qui font la force et la volonté d’un guerrier. On peut très bien-être gradé comme la marche de l’échelle la plus au raz du sol, mais avoir la volonté de vaincre et le même potentiel que celle se trouvant plus haut. La question n’est pas là, mais nous ne sommes que de simple individu humanoïde sur cette terre, et arrogant avide et vicieux tel que nous sommes, aussi vertueux que nous pouvons l’être, nous avions besoin de cette estime de soi. Cette estime de sois ne peut parvenir à nos oreilles que par l’intermédiaire d’autrui. Seul on ne saura jamais si l’on est talentueux ou pas, on n’aura jamais l’envie de se surpasser.

« Oui je suis bien un Vizard, tout comme vous…Y a-t-il une raison pour que vous me demandiez cela ? Ou vouliez-vous simplement écarter un doute ? Vous vous entrainez souvent par ici ? »

Un sourire s’affichait au coin de mon visage. La réponse de ce capitaine me fit agréablement sourire. Il l’avait également remarqué mon appartenance à la même race. Sur le coup, je l’avoue, il me fit ressentir l’intérêt qu’une mouche pouvait avoir devant une bouse de vache. Je sais, l’image est assez glauque, mais heureusement ce n’est qu’une image. Tout cela pour dire qu’au fur et à mesure de l’esquisse de notre discussion, un intérêt particulier pour ce capitaine naquit en moi. Depuis quelques années la race des vizard avait connu un énorme Baby Boom, comme à la fin de la guerre 40-45. On pouvait limite en approcher à chaque coin de rue. Cela me faisait très blizzard étant donné que dans mon plus lointain souvenir, je fus l’un des piliers de cette race, sans pour cela me venter d’être le plus doué. Loin de là, ce n’est que très récemment que j’ai eu un intérêt particulier à pousser mon expérience de guerrier dans cette voix sombre, en quête de puissance. Voir ce cumul de vizard débarquant chaque jour, me laissait d’un air perplexe. Cela me menait à penser. Cette croissance de vizard n’entraînerait’-elle pas une nouvelle guerre dans une future proche ou lointaine ? Aujourd’hui se sont les Ravisseurs, mais demain, ce pourrait que ce soit notre tour de nous rebeller contre notre divin Roi ? Qu’elle camp pourrait-je bien choisir ? Je suis, aujourd’hui au service du Roi, mais demain, qui sait ce qui se passera ? Serais-je toujours en vie ? Je l’espère bien, car je n’ai pas traversé tous ces chemins goudronner pour rien. Enfin bref, je pense que je me pose beaucoup trop de questions. L’avenir nous dira bien quoi faire. Seul moi et personne d’autre ne pourrais choisir son destin.

« Un doute ? Je ne pense pas… C’est que ces dernières années, je dois dire que j’en rencontre beaucoup… C’est fou, le nombre de shinigamis devenu Vizard aujourd’hui. Ce qui est plus drôle c’est qu’à mon époque, on se cachait presque pour ne pas être traqué comme une bête, alors que maintenant, on a plus peur de se montrer et d’affirmer qui l’ont. Cette vision peut changer en fonction des personnalités, mais tout de même, elle reste la mienne… Et pour répondre à votre question, je viens souvent m’entrainer, avant même que je sois obligé de partir de la soul society. »

Il marqua un bon point. La mentalité des gens change avec le temps, tout comme elle ne peut pas changer. Cela dépend du vécu de tout un chacun. Les vizard étaient considérés comme un méphistophélique qu’il fallait éradiquer. Tout au long de mon existence, j’ai rencontré de nombreux shinigamis qui en ont voulu à ma vie. Voulant supprimer le mal de cette terre, selon leur dire. Plus de 200 cents ans que les vizard avaient faire leur apparition au sein du monde. Traquer, pourchasser, quelques fois habitus comme un animal, c’était une vraie chasse aux sorcières. 200 ans de traque et voilà que tout un coup, plus rien. Je suis d’accord que les mentalités peuvent changer, mais en ce moment précis, certes j’étais retourné pour apporter mon aide, mais je rester tout de même sur mes gardes. Car aujourd’hui, le Seireitei à besoin de nous, mais lorsque nous leurs serons d’aucune utilité qu’adviendra-t-il de nous ? Là où réside ma crainte qu’une nouvelle bataille éclate pour notre survie. C’est pour cela qu’en attendant ce jour en secret, nous avions le devoir de nous élever au plus au rang de puissance. Ce n’était que mon humble avis. Libre à tous d’avancer aveuglement pensant que nos chasseurs avaient déposé les armes.

«Je dois dire que vous marquez un point capitaine... Mais permettez-moi d’ajouter ceci… Certes les mentalités changent… Mais pourquoi en 200 ans de chasse interminable pensez-vous que ce soit maintenant qu’il fasse appel à nous ? Ils ont besoin de nous… Mais lorsque tout ceci sera terminé, lorsqu’ils auront plus besoin de nous ? Que pensez-vous qu’ils feront de nous ? Vont-ils relancer la chasse ou bien finalement nous accepter comme nous sommes ? Seul l’avenir nous le dira, mais je tiens tout de même à rester sur mes gardes, car au fil de mon existence, j’ai appris que rien n’est jamais acquis. Je suis là de mon plein gré pour apporter mon aide et essayer de faire évoluer les choses nous concernant… Je veux réellement ce changement, mais pardonnez d’avance si je me munie de gants. Voilà la raison pour laquelle, secrètement, j’aspire à me hisser au plus au grade de puissance, pour être à l’abri d’un quelconque retournement de situation. Cela n’engage que moi ceci étant dit capitaine.»

Je pris quelque seconde pour respirer, laissant ainsi le temps que toutes les informations, que j’avais voulu faire passer à ce cher confrère, arrivent à bonnes destinations. J’espère simplement que le ton que j’ai pu prendre n’avait guère déplu au capitaine qui se trouvait devant moi. Je dois dire que cela n’était plus dans même habitude de m’adresser à un supérieur, J’ai essayé tant bien que mal à hisser quel mot de politesse dans mon discours. Espérons qu’il est remarqué ma franchise et mon honnête.

«Comme tous ceux de notre race… J’ai également dû fuir la Soul Society. Un bien pour un mal je dois dire. Car c’est grâce à toutes les expériences que j’ai traversées que je suis devenu l’homme que vous voyez en face de vous.»

De douloureux souvenir restaient, cependant, gravés dans ma mémoire. Les hommes à qui j’ai dû retirer la vie pour pouvoir survivre. Durant ces longues années, ma personnalité, ma mentalité avaient changé. Si la mienne a pu changé, peut-être que la leur également. Le souffle fraie de ce lieu arrivait à apaiser mes pensées. C’était l’endroit rêver pour pratiquer un entrainement spirituel. Toutes les conditions étaient réunies pour pouvoir être en harmonie avec soi-même.

«Voulez-vous vous joindre à moi ? J’allais grignoté quelque chose, comme cela nous pourrions continuer notre passionnant débat, quand dite vous capitaine Igarashi ?»

Cette discussion commençait à me plaire sérieusement. Pouvoir parler librement de ces craintes, de ces interrogations, de la manière dont on voit le monde qui nous entoure, et l’une des meilleures façons d’évoluer en son soit. Mes propos peuvent parfaite limite pessimiste, mais je me verrais plus comme un réaliste. Quelqu’un qui n’est ni pessimiste ni optimiste. Un juste milieu. Quelqu’un qui observe ce qui se déroule devant ses yeux, pensant le pour et le contre, tel le dieu Osiris jugeant les vivants et les morts de par leur action. Je pense que c’est la meilleure approche pour pouvoir prévenir certains événements. Le capitaine de la 10e division accepta finalement ma proposition. Me joignant, je lui tendis le verre de saké qu’il prit immédiatement en s’assaillant à mes côtés. Le vent y était apaisant et très relaxant. Buvant une gorger, je pensai à ce que mon interlocuteur m’avait rétorqué un peu plus tôt. Un sourire apparu sur mon visage. Non pas pour me moquer, mais c’était plus le faite que ce genre de moment de réflexion en compagnie de quelqu’un d’autre était très rare pour mon cas. Déposant mon verre, bougeant un peu mes jambes qui étaient immergées dans ce liquide, baissant la tête, je la relevai quelques secondes plus tard en émettant ma perception des choses.

«Vous devez me voir comme un pessimiste de premier rang… Cela peut être vrai… Mais j’aime mieux me considérer comme un réaliste… Car nous ne savons pas ce qui nous attend à l’avenir. Ce qui s’est reproduit une fois peut très bien se reproduire une nouvelle fois… Ce n’est qu’une question de temps… ou de siècles… Cependant, je conçois très bien que cela fait partie de notre devoir en tant que vizard de faire prospérer notre race… C’est la raison pour laquelle je vois en cette période, cette période où nous sommes en train d’émerger des ombres et reprendre notre place au sein de la société comme un teste, une épreuve. Une méthode pour briser nos chaines, briser la vision que la population a de nous. Et cela ne va pas se faire en un jour… Nous devons simplement nous assurer que les édifices sont bien battis pour la génération future, que ce soit pour les vizards ou les shinigamis.»

Prenant une légère respiration, je me mis à fixer la falaise se trouvant devant moi. Cette étendue d’eau illustrait parfaitement mes dires. Cette falaise m’inspirait une nouvelle comme part le passé.

«Capitaine… Voyez-vous cette falaise ? Ce volume d’eau s’écrasant au sol en un ruisseau suivant le chemin qui lui a été tracé. Ce qui se passe ici même… ce que la nature nous montre illustre parfaitement ce que j’essaye de vous dire. Supposez que toutes ces molécules d’eau soit les âmes, que se soit des shinigamis, des vizard, des humains, ou même des hollows, s’écoulant sur un chemin aléatoire. Je me vois comme cet homme admirant la création de cette rivière, observant sa crue et sa décrue. Cette rivière d’âme qui n’est pas du tout à l’abri des intempéries. Je me vois comme cet homme prenant partie pour une cause bien précise, jugeant les âmes comme elles sont réellement et non pas seulement comme les gens veulent que je les regarde. Je me vois comme cet homme pouvant créer des couvre vent ou des couvre pluis pour que ces imprévus ne bousculent pas le cours de ce ruisseau. Je sers la justice et la paix, non pas seulement la justice du Seireitei… Le seigneur nous a faits tous égaux… Ayant une part d’hollow en mois, je me trouve dans une meilleure position pour comprendre ceux que l’on voix comme nos enemies jurés. Je suis bien d’accord qu’il y en a parmi eux qui ne sont vraiment pas sociables, mais nous ne sommes pas mieux qu’eux et nous ne valons pas mieux qu’eux, nous en tant que shinigami. Je souhaite devenir plus fort pour qu’une seule et unique raison… Pouvoir réunir toutes les races et fonder une vraie famille tous ensemble… Je serais peut-être déjà mort avant que cela ne se produise, mais au moins j’aurais bâti les premières pierres. »

Prenant une nouvelle gorger, j’attendais la réaction de mon interlocuteur face à ce flux d’information que je venais de lui délivrer.