Ce matin ne serait pas de tout repos, pas que la tâche soit difficile en elle-même. Enfin disons qu'elle ne sera pas réussie pour autant. Aujourd'hui on m'envoie à la quatrième pour apprendre des techniques de soins. Qui doivent faire partie des domaines des plus incompréhensibles pour moi. Autant le kido j'avais eu du mal, mais à force d'acharnement et de destruction de matériel de l'académie, je parviens à en comprendre les arcanes. Pour les kekkais l'idée même d'utiliser une barrière digne de ce nom et pour l'art du zanjutsu cela viendra probablement le jour où les hollow seront végétaliens.

Le côté positif évident à la longue j'arriverais à apprendre une ou deux techniques de soins qui me sauveront. Relevant un détail, vu le nombre d'aller et venu que je fais à la quatrième j'ai dû prendre un abonnement sans m'en apercevoir. Si ça continue je vais même finir part être de la division médicale. J'en frissonne d'horreur. Pas que la réputation de leur capitaine m'intimide loin de là, mais je suis aux médecins ce que la onzième est au camouflage.

À nouveau présent devant ce guichet, à nouveau présent devant la même secrétaire, à nouveau présent dans cet asile de fou ou les malades qui se baladent librement, enfin ceux sans surveillance ou qui ont échappé à leurs gardiens. Ce qui est triste est de constater qu'il y a bien plus de malade que de soigneurs. Ceux qui ont des bobos du style bras cassé ou squelette en puzzle deux mille pièces, qui attende des greffes ou que l'on leur impose ou attend que l'on redonne un membre amputé au cours d'un combat, qui pouvait englober les entraînements musclés.

Bon revenons à nos moutons, donnant la missive avec les ordres et les noms des shinigamis censé me donner des cours. Les trois premiers sont indisponibles, l'un envoyé en mission sur terre, un autre est devenue un patient urgent de l'hôpital et ne peux quitter sa chambre pour quelques semaines et le troisième subit une opération pour ses yeux. J'ai cependant crus l'espace d'un instant devoir passer par-dessus l'accueil pour rattraper la petite dame qui blêmie au quatrième et dernier nommé. Bégayant en me suppliant d'inventer une excuse comme cet ultime professeur ne peux enseigner, car le membre de la seconde division avant moi a failli de ne pas en revenir indemne, mentalement parlant.

Écouté je veux que certain par chez on sois moins patient que la moyenne devant des méthodes d'enseignement particulière. Pour ce qui est mon cas je suis certain de pourvoir tenir une journée, même avec un enseignant plus illuminé que professeur habituelle. Alors, s'il vous plaît dite moi où est ce Midorima Teippei ?

-Huuuuum?

Teippei leva un sourcil intrigué lorsque le message, un autre sans grade tel que lui vint l'informer qu'on le réclamait...en tant que professeur. Son éclat de rire se fit largement entendre dans la salle où il se trouvait, dérangeant nombre de ses collègues plongé dans les bouquins. D'un vague signe de la main, le schizophrène s’excusa tandis qu'il sortait, guidé par le messager. Lui. Un professeur. Il en souriait encore alors qu'il déambulait dans les couloirs, remplit de blessés divers et variés. Son regard se posait souvent sur ses confrères naïfs et gentillets, s'agitant dès qu'un shinigami d'une autre division venait se faire soigner une piqûre de moustique.

Depuis qu'il avait retrouvé ses esprits, il grinçait régulièrement des dents face à l'image de cette caractéristique particulière de la Yonbantai. Pas étonnant qu'elle eût été le rebut de tout le Gotei et ce, pendant des centaines d'années. Il ne ratait pas l'ironie que si, aujourd’hui il avait récupère un esprit stable, c'était avant tout grâce à cette acceptation des déchets. Il eut un reniflement amusé à cette idée. Et dire que d'après les archives, la capitaine Unohana avait auparavant dirigé la onzième division. Combien de fois les macaques de la Juichibantai avaient insulté la quatrième section ?

Insulte souvent mérité, il fallait le reconnaître. Pendant longtemps, les médecins de la soul society avaient été de gentil herbivore à la solde de tous les autres shinigamis. Agent d’entretien, infirmier, infirmière, ... Ho bien sûrs, tout le monde était content de les retrouver une fois le bras coupé. Le petit sourire du Midorima se transforma d'ailleurs en grimace face à cette hypocrisie. Depuis la prise de pouvoir du capitaine Kuragari laissait pourtant entrevoirde plus grands dessins pour la Yonbantai. Dans un coin de sa tête, l'une des voix les plus rancunières suggéra qu'on ne devait plus soigner ceux qui l'ouvraient sur la division de la Gentiane. Son propriétaire était on ne peut plus d'accord. Le fait de le renvoyer en pleine face de sa famille critique à souhait n'était pas non plus pour lui déplaire.

Toujours était-il qu’aujourd’hui on lui demandait de donner des cours de soin. Quelle idée bizarre... Non pas qu'il n'en était pas capable. Après tout il était de sang noble mais c'était bien la première fois qu'une telle requête lui était adressée. Pendant longtemps il avait même eu du mal à suivre les dits courts. Seul le jeune lieutenant de l'époque, Akihiko avait su manier le malade qu'il était, n’hésitant pas à faire passer l'astuce aux quelques gradés qui s'arrachait les cheveux à l'époque. IL faut dire qu'avant même d'apprendre au Midorima quelque chose, il fallait réduire les effets désastreux de sa maladie. Son camarade indiqua d'un doigt l'un des accueils de sa division dans le hall et notamment Gertrude qui tentait de parler à un inconnu. Pauvre Gertrude. Depuis quelque temps elle avait du mal à contenir ses nerfs. La faute à Noboru bien entendu. Quelle idée de menacer Teippei de l’exposer dans le bureau de la vieille femme? Tout ça parce que le malade avait un « peu » balancer des Kido devant le capitaine de la seconde division...

-Bonjour !

Le blondinet salua avec une voix enjouée. Il était clairement curieux de tout ceci. Le voyant, la secrétaire blanchit encore de quelques degrés, clairement pas dans son assiette. Ce ne put que renforcer le sourire de Teippei qui resta un instant silencieux à juste la regarder et la voir défaillir de seconde en seconde. Au dernier moment pourtant, il rigola, lui tapotant la main pour la calmer.

-Allons, allons Gertrude, faut pas se mettre dans ses états-là. Rien n'arrivera à ton bureau aujourd’hui, promit. Il n'y a ni le macaque de la deuxième, ni le rhino de la onze, tu es tranquille. Seulement...

Le Midorima s’arrêta alors qu'il s'était tourné vers le nouvel arrivant, semblant seulement remarquer qu'il ne le connaissait ni d’Ève, ni d’Adam. Un petit gars aux yeux dorés. Très bizarre à première vue. Le schizophrène eut l'étrange impression d'avoir affaire avec un chat au vu des grandes pupilles du jeune homme.

-Et tu es? Nan en fait laisse tomber, je m'en moque. Alors ! Pourquoi je suis vraiment là Gertrude?

La vieille femme, toujours paniqué, faisait sauter son regard d'un shinigami à l'autre. Presque paralysée. Si ce n'était ses yeux en mouvement, on aurait d'ailleurs pu la croire totalement bloquée. Doucement, le membre de la Yonbantai retira le bout de papier qu'elle avait gardé dans la main. Il y lut les quelques informations récupérées par le shinigami. Quelques noms, les motifs de la venue du gars... mais pas son nom. Décidément, une bonne secrétaire aux nerfs d'acier était une chose rare de nos jours. Le malade transforma la feuille en une boule de papier froissé avant de la jeter par-dessus son épaule tandis qu'il se retournait complètement vers l'inconnu. L'item vola quelques secondes avant de retomber sur Gertrude qui n'eut pas plus de réaction qu'auparavant.

-Alors comme ça tu cherches un professeur. Tu veux apprendre à faire le ménage c'est ça? On a de très bon spécimen de robot ménager ici, en effet. Je réclame depuis des semaines à avoir une araignée mécanique qui enlèverait les toiles d'araignées naturelles mais visiblement, ça coince avec les gens d'en haut.

Teippei pointa le plafond de l'index, espérant faire comprendre qu'il ne parlait pas littéralement du haut du bâtiment. Si, techniquement, son geste ne faisait que renforcer la mauvaise idée, clairement, il n'en percevait pas la subtilité. Les voix dans sa tête ne relevèrent bien évidemment pas. Il ne faudrait pas qu'elles soient trop utile... Le fait que ses « propositions » n'étaient que de simples idées qu'il avait soumis  à personne ne semblait non plus le déranger. Ni que les fameux robots ménager n'étaient des shinigamis sans grade comme lui. Trop de subtilité tue la subtilité suggéra une voix passant par là. L'ancien membre de la Kyuubantai se détourna momentanément de l’étranger alors que la secrétaire murmurait que ce dernier était là pour un cours de soin.

-Comment Gertrude?  Du soin, vraiment? Ho je vois...

Le malade regarda alors le gars aux yeux de chat avec un œil nouveau. Un grand sourire moqueur s'afficha sur son visage. Les pièces du puzzle s’assemblaient dans son esprit. Nombre de voix ricanèrent au tableau plus large qui se dessinait. Alala... foutu borgne infiltré.

-Dis-moi l'ami, c'est ton lieutenant qui t’envoie?

S'il gardait un air calme, le shinigami était tout simplement mort de rire intérieurement. Il avait eu vent de la promotion de Serpiente. « Serpy » comme il aimait l'appeler au déplaisir du gradé. Enfin le supposait-il. Un homme de grande classe, un maître de l'Undercover. Roi du pardessus et président de l’œil bionique. Ou pas. C'était un peu mélangé dans le chaos que représentait l'esprit du blondinet. Toujours était-il qu'il aimait bien le reptile. Il y avait de grande chance que le lieutenant du vif-argent est envoyé l'inconnu prendre un cours qui n'existait pas auprès de Teippei. En tout cas cela expliquerait beaucoup de choses. Le sourire du schizophrène s'agrandit encore peu avant qu'il reprenne la parole.

-Je crois qu'on va bien s'amuser ! En tout cas, je suis Midorima Teippei, enchanté de te rencontrer. Vraiment.

Déchiffrant du mieux que je pouvais les bafouillis de la secrétaire en attendant le fameux Teppei. Tout ce que j'ai compris est que son bureau avait subi les foudres, d'un membre de la deuxième et de la onzième ou un seul des deux ? Enfaîte ce que j'ai vraiment capté et que son comptoir avait morflé. Les réparations sont alors très efficaces, car je ne vois aucune différence avec les anciens guichets. Des bruits de pas se font entendre, la petite dame fixant le nouvel arrivant, d'un geste le pointant du doigt comme pour me signaler que c'était lui le professeur. Viens alors la question sur quoi je suis tombé, hors contexte j'aurais dit que c'était un patient sorti de sa chambre.

Bonjour !

Bonjour, répondit avec un petit sourire.

Fou ou non, il n'y a pas de raison de ne pas rester poli et faire mine d'être sympathique. Hélas je sens plus l'illuminé parle et plus je sens que ma patience sera mise à rude épreuve. On doit se moquer de moi ou on veut me punir pour un acte déplaisant malencontreux que j'ai commis. Il me faudra trouver ce que me doit de me coltiner un malade mental pour la journée. Mon rictus fut plus prononcé l'espace d'un bref instant plus prononcé à l'écoute de « macaque de la deuxième ». Ayant que faire de son avis sur les autres divisions, je n'apprécie guère les insultes envers la mienne. L'ironie est que ce Midorima m'informe bien plus sur les évènements passés que la « Gertrude ». Il faut que croire que la peur est un handicap bien plus pénible que ne le serais une psychopathie. Bien je ne connaisse pas sont mal, j'aimerais savoir comment il veut que l'on communique s'il ne me laisse pas m'exprimer ? Me voit il comme un télépathe ? Dans ce cas navré de le décevoir, à moins que tout roule au poil et la suite risque d'être animé. Cependant, si j'apprends qu'il n'a rien, je l'encastre dans le mur. Pour mettre en boule un ordre de mission d'un plus gradé que sois et le jette comme s'il s'agissait d'une broutille. Pas que l'instruction soit d'une haute importance en sois, mais quand même un minimum de respect. Après quoi j'ai eu le droit à un nouveau délire du cinglé.

Écoute mon petit, on envoie pas un shinigami prendre des cours de sanitaire, combien même il serait une cause désespérée ou incroyablement con. Aucun officier irais le rabaisserais à ce point. Et pour les toiles d'araignée au plafond tu n'as qu'à te plaindre au service sanitaire en charge de la propreté de l'établissement. Je te conseille notamment de secouer les agents qui devraient le faire tout seul comme des grands.

Répondant a l'énergumène, la secrétaire parvient à exprimer tant bien que mal que ma venue est lien avec les échanges entre la deuxième et la quatrième. Enfin elle a dit « il vient pour des cours de soin ». Sans que j'ai le temps de penser à un commentaire. Mon improbable instructeur, me regarda tel un gamin de huit ans préparant une mauvaise farce. Hélas la conversation apporta encore des questions sur les événements qui se seraient passés. Il n'y a pas trente-six solutions pour le savoir, sauf que là il met impossible d'anticiper la réaction d'un fou.

Mon lieutenant ? Tu parles de Serpiente ? C'est lui le macaque de la deuxième ? Si tu avais rajouté borgne j'aurais compris de qui tu parlais directement. Mais dit moi donc tu veux me faire avaler que tu as rendu le vice capitaine maboul au point de ne pas réussir à se tenir au point de démolir un comptoir ? Explique moi comment aurait il put péter un plomb à un ce point ? Vous l'aviez drogué ? Juste par curiosité c'est qui le rhino de la onzième ?

Bon sang que pouvais t'il manigancer dans la caboche de ce détraqué ? Ce malade veut m'entraîner dans les méandres de sa folie. À quoi dois-je m'attendre ? Y a t'il un moyen de prédire un énergumène à la psyché instable ? Une minute ? Qu'es qui te prend ? Chansu ressaisi toi, bon sang. Voyons, je crois avoir deviné ce gars me fait passer un test et il mime la folie pour son épreuve. Tu ne payes rien pour attendre, mon bonhomme.

Arata Chansu, heureux de te rencontrer également. Je sens aussi que la journée ne va pas être triste.

Je gardais mon sourire, tandis que celui de Midorima s'agrandissait, en continuant ses lèvres rejoindront ses oreilles.

Cependant, je souhaiterais que vous arrêtiez votre numéro de baladin. En tant qu'instructeur montrai de la rigueur à votre devoir. Je vous garantis qu'il est également inutile d'éprouver mon calme impartial, jamais je ne m'emporterais.

Échangeant ces mots en gardant une apparence aimable. Mon attention ce concentra à nouveau sur la petite dame, qui se rongeait les ongles, la pauvre, son stress la tourne en ridicule. Il met normalement facile de rester impassible en toutes circonstances, mais même pour moi peux éprouver des difficultés faces à des situations incongru. Lorsque je l'aperçus, prendre des tranquillisants à un dose qui endormirait à qui endormirai la moitié du gotei treize. Des gélules résidaient encore sur sa bouche, qui tombe une à une sur le parquet. Saisissant doucement la boite de crainte que la demoiselle me claque entre les doigts. Il est noté à effet presque instantané ! Je lève les yeux au plafond. Pourquoi de toutes les shinigamis de cet hôpital, il faut que je me renseigne auprès du plus allumé d'entre eux ? Garde ton calme et reste sérient, garde aussi ce petit sourire.

C'est normal qu'après avoir avalé autant d'antidépresseur elle reste debout et en tremblant ?

-Ho bah tu sais, Gerture est un pilier de notre division. Elle en a vu passer des cas spéciaux. Hein Gertrude? raconte au monsieur l'histoire du colibri dans le shikai.

La secrétaire ne fut pas particulièrement enchantée à l’évocation de cette anecdote. Ou était-ce à cause de la dose massive de médicament qu'elle venait d'utiliser? En effet, elle en avalait de plus en plus en ce moment. Peut-être déprimait-elle. Venait-elle de se faire larguer par son mari? Teippei se frotta le menton pris d'une intense réflexion. Le fait est qu'il n'en savait rien. Avait-elle un mari? Peut-on se marier dans le gotei? Les pilules sont-elles au goût chocolat? Pourquoi 42? Non, il allait trop loin. Les voix ricanèrent dans son esprit, content de l'avoir fait mentalement trébucher.

Le shinigami leur souffla dessus. Toujours un exercice mental particulier, Il faut beaucoup d’expérience pour réussir ce petit tour. Au moins vingt PC en maladie mentale. Comment un ordinateur peut-être « en maladie mentale », ça, il n'en savait rien. Toujours était-il que c'est ce qu'on lui murmurait à l'oreille. Foutues voix. Foutu zanpakuto. Suite à la demande de Chansu, le médecin s'approcha du comptoir, poussant la vieille femme du bout du doigt. Gertrude se balançant un moment, à la limite de la chute mais revint à sa position de base. Dans un petit rire, le blondinet recommença la manœuvre « juste pour tester ». Volonté scientifique et expérience médicale, tout ça, tout ça. Il récompensa même la secrétaire avec un petit cachet sédatif, orienta la pauvre femme vers sa chaise.

-Elle ira mieux dans quelques minutes. Alala, c'est dur de trouver des bonnes secrétaires de nos jours. Mais où en étions-nous?

Se retournant vers le membre de la seconde division, le noble afficha un grand sourire à son encontre. Il imaginait bien Serpy rigoler dans son coin d'ombre. Ou son placard. En fait il imaginait même très bien le lieutenant dormir dans un cercueil ou tout autre truc emo. Peut-être même brillait-il au soleil? Le schizophrène ordonna à une de ces voix de lui rappeler plus tard à vérifier tout ça.

-Ha oui, les cours de soin. Et bien suis-moi, je vais te montrer tout ça.

À dire vrai, le jeune homme n'avait aucune idée où aller. Une salle de formation ? Là où on lui avait lui-même instruit la manipulation de reiatsu? Mais il y aurait probablement du monde. Les serres botaniques où on faisait pousser les ingrédients médicinaux? Il y aurait probablement moins de monde mais cela se prêtait mal à un petit cours privé. Il décida qu'il improviserait en route.

-Zoologie d'abord. Le macaque c'est ton capitaine. Tu sais argenté, nerveux, ... Tu t'es jamais demandé ce qu'il faisait là d'ailleurs? Petit historique de la Soul Society. Noboru était le lieutenant de la onzième division. Truc marrant : son capitaine aussi a les cheveux gris. 

Le Midorima fut pris d'un grand rire lorsqu'une de ces voix fit une remarque graveleuse sur le kempachi et sa grande épée. Quelque chose comme compenser un défaut physique. Son esprit sauta directement à Krokro. Lui aussi avait-il une grande « népée » ? Ce serait le comble. Le schizophrène était sûr que Karot en avait eu une lui aussi. Quelqu'un d'aussi rageux ne pouvait qu'être TRES complexé.

-Je digresse, je digresse. Il m'aime pas beaucoup ton capitaine. Je crois que c'est parce qu'il est jaloux. Je suis noble et il vient d'un endroit paumé du rukongai tu vois. Et le rhino c'est le nouveau lieutenant de la JuIchibantai. Krow Karlson ? Ça te dit un truc? Un gars très sympa. Un peu trop accroc à la muscu mais je ne peux pas lui en vouloir. Quand on n'a aucune classe, autant être bourrin. Vois-tu mon corps est parfaitement agencé, quelques muscles pour hausser mes qualités physiques et suivre en cas de combat. Ou des courses. Mais une ligne parfaite. Tu as déjà fait des courses de Kido? C'est très fun. Je t'apprendrais un jour si tu es sage.

Teippei prit l'un des nombreux couloirs de la quatrième division, une idée plus claire germant dans son esprit. Certes, il n'avait jamais enseigné le soin mais... pourquoi pas essayer? Une des voix lui suggéra qu'il marquerait ainsi des points avec Asuna. Pour toute réponse, le Midorima eut un reniflement amusé.

-Ha nous y sommes !

Le shinigami ouvrit la porte, laissant apercevoir une étrange salle où des mannequins pendaient du plafond, rattaché par des cordes à des chevilles. Sans attendre son « élève », il alla s’asseoir sur un bureau dans un coin.

-Alors, si tu me parlais, d'un « calme impartial » bien sûrs, ta compréhension du reiatsu et son application . Kekkai, Kido et tutti quanti.

Écoutant la réponse de Midorima, on ne peut nier que cela avait du sens. Du moins le début, parce que, les colibris dans le shikai ? Il parlait de quoi cette fois, un oiseau qui est rentré dans un zanpakuto ? Ou un zanpakuto qui faisait le cri de cet oiseau ? Je pense arrêter là, tiré des plans sur la comète ne me servirait à rien et surtout à voir juste dans les interprétations dans un esprit malade. En regardant la secrétaire, un sentiment d’empathie, car devoir supporter tous ces « cas spéciaux » mettrait à mal, les têtes les plus solides du Sereitei. Pas étonnant que les nerfs finissent par lâcher à force de les côtoyer. Il n’empêche que le résultat en ai navrant, arrivé à un point d’être tellement drogué au médoc, que le blondinet parvenait à jouer avec elle en la faisant se balancer du doigt deux fois d’affiler. Pour finir remercié à la manière d’un animal dressé. J’espère que ce n’est pas un cachet pour lui, sinon la pauvre dame ne va pas s’en remettre.

Votre phrase serait correcte si vous parliez des conditions de travail quotidien de « Gerturde ». Je doute, que beaucoup à la soul society soit suffisamment solide dans leur botte, pour supporter le même cota de cas spéciaux.

Alors, qu’il fit volte-face affichant encore se sourire de cingler. Me vient une idée et s’il n’était pas là pour m’enseigner ? Mais qu’en réalité il est le court ? Cela signifierait que je dois faire mine d’apprendre des kidos de soin tout en comprenant sa pathologie et par hasard réussir à le remettre sur les rails de la raison ? Cela signifieriez qu’ils veulent que j’affine ma capacité à analysé les comportements ? Leur méthode est des plus étrange ? Mais c’est toujours plus plausible que ce type qui est censé être mon professeur du jour. Teppei partant maintenant dans un délire de zoologie sur ce me sert de capitaine et la onzième en général. Ce qui permet de savoir que mine de rien pour un taré, il s’informe toujours. Mimerait-il donc la folie ? Une autre hypothèse à vérifier, ce ne serait pas le premier à me faire croire qu’il est marteau alors qu’il est parfaitement sain. Enfin pas complètement quand même. Rigolant haut et fort pour reprendre de plus belle dans un monologue. Rire qui brisa le silence des couloirs de l’hôpital, grâce sa résonnance. Je constate qu’il a juste une vision du monde très différente du commun, il n’est pas aussi atteint que je l’aie cru au départ. J’en déduis qu’il me faudra comprendre sa façon de voir les choses, pour enfin atteindre mon but. À savoir s’il ne s’agit que d’une farce réalisée par un de mes professeurs ou un membre de la deuxième. Dans ce cas ils auront droit à une visite. Ou si je me trompe sur toute la ligne et que la vérité est complètement différente de ce que j’ai envisagé.
Je suis curieux de savoir où mon guide m’accompagne et à quoi ressemblent les locaux vus dans sa tête ? Si je parvenais à lire dans son esprit. En faîte, non mauvaise idée je risquerais de finir comme lui. Finalement, pour improbable camarade parviens à une destination. Qui donnait sur une salle des mannequins des plus particuliers. D’ancien élève du fou qui nous pu lui échapper ? Suis-je le prochain ? S’asseyant dans un coin et moi devant l’unique bureau me permettant de lui faire. Me donnant une distance de sécurité si l’ami perdait les pédales.

Tutti quanti ? Vous souhaitez que je fasse un exposé sur la physique quantique ?

Cela doit être un code pour le soin, enfin je pense qu’il faut l’interprète comme ça. Sinon que je parle d’un calme impartial, aucun problème. Je vais retirer, se petit sourire pour m’a réponse, sa donnera un ton monocorde, mais si c’est lui qui le veut.

Pour ce qui est de la détection et du camouflage. Il dans un premier temps il faut ressentir l’aura de l’environnement qui nous entoure avant de pouvoir émettre une onde qui nous dissimule. Pour les kido, les bakudo et les hado demande une certaine précision dans le maniement du reaitsu, voilà pourquoi on ne peut pas utiliser un sort que l’on ne maitrise pas sans connaître parfaitement les incantations et sans garder le contrôle de l’énergie déployé. Les kekkai sont une branche un peu à part du kido. Il s’agit ici surtout de réussir à déployer sa puissance sur un petit périmètre, comme pour protéger un bras ou une petite maison. Les sceaux eux c’est différent et je ne saurais l’expliquer en quoi. Pour les sortilèges de soin, il s’agit de faire interaction avec le reishi pour réparer les tissus endommagés. Ce que n’arrive pas à comprendre c’est comment fait-on. Voilà en ce qui concerne ma compréhension du reaitsu, comment l’évaluer vous ?

Est il déjà parvenu à rester suffisamment concentré pour m’écouter jusqu’au bout ? L’espoir fait vivre non ? Levant la tête je resté intrigué par ces mannequins.

Petite question, les pantins d’en haut vous t’il nous servir pour le cours ?

Je me doute qu’ils ne sont pas ici pour la décoration. Sinon, je veux bien le rencontrer, mais pas de trop près celui ou celle qui a pensé à cela. Un détail qui a ses chances de rendre les choses encore plus pénibles est que je suis à la place du professeur. J’ai peur qu’il inverse la situation initiale avec sa psyché désordonné.

-NON ! Faux ! Attends... quoi? Les mannequins? Ha oui, les mannequins. Aucune idée, ils ont toujours été là.

En effet, quelle étrange salle que voilà. Le schizophrène l'aimait bien, elle avait un côté glauque et dérangé qui écartait la plupart de ses collègues. Cela faisait un bon endroit au calme où l'on n'était pas dérangé. Son regard glissa sur les répliques d'être humain façon sac de toile remplit de... de quoi justement? Un instant, le Midoirma voulut trancher l'un des pendus pour voir ce qu'il contenait. Du sable? Des bijoux volés? Les cendres des gars des autres divisions? Et si c'était la salle où Asuna entreposait ses petites expériences telles que lambeaux de chair, nués desséchée ou encore des choses que même la folie de Teippei ne pouvait imaginer.

Son œil brilla à cette dernière idée. Ho oui, il avait envie de le savoir. Sa main se leva même doucement pour enfoncer un doigt dans la matière. Il ressentit une légère résistance et en fut naturellement déçu. Il avait espéré déclencher une sorte de bombe ou de kekkai protecteur qui aurait indiqué un trésor caché. Une voix dans sa tête nota qu'il devrait aller chercher ailleurs les biens de sa capitaine. Peut-être même un rouleau expliquant son plan pour conquérir le monde? Il serait probablement gardé par deux petits souris, un minus et un cortex. Quand Asclépios avait ses deux serpents, Asuna devait avoir deux souris mégalomaniaques. TOUT S'EXPLIQUAIT.

-Je vais te relever un secret... personne ne le sait ! Hi ! Hi !

Bon. En fait, pas mal de monde savait comment effectuer des soins. Rien que dans le monde humain, il savait soigner leurs camarades depuis des centaines d'années alors dans une société plusieurs fois millénaire et avec des pouvoirs magiques... Le souci était bien sûr que tout le monde n'avait pas la classe nécessaire pour savoir manier les subtilités du reishi. Certains étaient juste des gros bourrins. Comme Shinjiro. La rumeur voulait qu'il lui faillait une heure pour balancer un shakaho. Si ce n'était pas ridicule. Il convenait tout à fait à l'image qu'on se faisait du chef de la onzième division. Jusqu'au fait qu'il valait mieux pas l’énerver vu sa physiologie d'armoire à glace.

Mais Teippei était vache. Il se trouvait que le colosse était quelqu'un de particulièrement sympa. Quelqu'un à respecter au risque de prendre une mandale monumentale. Un peu bourru sur les bords et pas éduquer pour un sous mais il y avait quelque chose d'attirant dans ce monstre de puissance.

-Mais avant de commencer le vrai cours. J'espère que tu connais l'avant mot de passe?

Haaa parce que c'est important d'avoir le mot de passe mais c'est ENCORE PLUS IMPORTANT d'avoir le mot de passe. La clé rouge pour le coffre rouge qui révèle la clé bleu pour le coffre bleu qui donne la clé jaune que tu dois fourrer dans un gobelin. Tout le monde le sait.

-Aller, un indice : C'est en rapport à ton lieutenant. Tu as jusqu'à ce que ce mannequin parte en fumée.

Pointant l'objet pendu, le shinigami laissa un trait de flamme s’échapper de son doigt pour percuter la cible, y traçant un sillon brûlant qui se mit rapidement à grignoter le reste de du pantin.

Faux ? Qu’es qu’il y avait de faux ? Les mannequins ont toujours était là ? Avait il seulement retenu ce que j’avais dit ? Avait il seulement compris ce que j’avais dit ? M’interrogeant sur l’état mental de mon comparse, que ses yeux se mis à briller. Mon corps tant instinctivement vers l’arrière près à fuir si le fou se mettait dans l’idée de me bondir dessus pour je ne sais quelle raison. Dans l’immédiat semblait plus intéressé par ce qui pendait au plafond qu’envers ma personne. Pas plus mal.

Après avoir enfoncé son doigt dans la “chaire“ des mannequins inanimé, le Midorima semblait déçu. Il s’attendait à quoi ? Qu’ils descendent tous et fasse un orchestre ? Ou qu’ils se mettaient tous à danser le kazachok en musique en frigorifiant la pièce ? C’est bon on n’est à la quatrième ici, pas à la douzième ou tout et n’importe quoi peut vous arriver. Il est surtout moins dangereux de s’aventurer chez les médecins malgré quelque patient comme celui que j’ai en face. Au contraire chez les scientifiques tout ce que vous avez dans votre champ de vision est un danger potentiel. Exception faite pour l’invention que j’ai testée avec le capitaine Kirito.

Désormais, tu veux me relever un secret que personne ne connaît ?! Intéressant, aliéné ou non, il y a toujours une chance d’avoir une information croustillante ou d’une inutilité profonde. S’il s’agit de savoir comment le soigner alors je pense que la journée n’avoir pas était perdu. Encore faut-il que le secret en question existe. Stupeur, lorsqu’il me demanda un avant-mot de passe. Je pense qu’il veut parlait de mot de passe tout court ou alors il me demander d’en deviner deux. Me frottant les yeux avec mon pouce et mon index de la main droite, je tentais de trouver une solution à l’énigme du Midorima aussi bien le bonhomme que sa question. Je lui aurais bien dit merci pour son indice, mais le fait d’utiliser un sort Kido pour brûler à petit feu le mannequin. J’espère que cette l’histoire ne me retombera pas sur le nez. Mes méninges tournant à deux cents à l’heure, sans doute une peur inconsciente ou le stimulus du défi. Désormais j’allais tenter une nouvelle approche.

L’avant-mot de passe est le macaque borgne volant dans le noir à l’œil bleu pompier. Dois je citer l’après mot de passe de l’avant mot de passe ou l’après après mot de passe de l’avant mot de passe ?

Sourire carnassier de rigueur, alors que plongé dans le flou total de l’avenir. Ne pouvant deviner ses réactions, lui non plus ne pourra les anticipes désormais. Enfin s’il le faisait, maintenant il ne le pourra plus.

Pouvons passer la porte de vos connaissances situées dans votre boite supérieure pour disséquer le contenue des encéphales. Sinon le temps remontera pour me faire rattraper les étapes manquantes non évaluées et citées ?

Souriant à pleine dent blanche avec les yeux qui s’écarquille, les mains croisées comme pour prier. Je ne doute pas de l’allure de mongolien que je me paye. Mais j’arriverais à communiquer avec Teppei, même si je dois devenir fou pour cela. Enfin, je dois déjà l’être un peu sinon je me serais sauvé depuis longtemps.

Teippei jeta un regard en coin au shinigami de la deuxième division. Un sourire ne tarda pas à poindre sur ses lèvres après les paroles de Chansu. Alors, quand il se retourna vers le mannequin en train de s'effondrer, son attention était réellement concentré sur le jeune homme.

-Eh bien, eh bien. Qui aurait cru que tu aurais un tel niveau d'accréditation? Probablement que les critères de la 2 se font plus lâches. Encore l’œuvre de Serpy, je n'en doute pas. Ce gars n'a jamais voulu son brassard en bois. Tant pis.

Le malade se détourna de son petit feu de joie, affichant un grand sourire désormais. Il observa l'étrange pose du membre de la Nibantai se demandant s'il priait un dieu i connu. En effet, nombreux avaient voué leurs vies à trouver le dieu des dieux de la mort. Quand on est soi-même un être divin, vers qui se tourne-t-on au moment où seul un miracle peut vous sauver ? La théorie actuelle voulait qu'il existe une déesse originelle qui serait plus ou moins un vestige de leur vies précédentes. Une sorte de mère informe mais qui viendrait chasser les ombres sous le lit son enfant.

-Par contre, soyons sérieux deux minutes. Les singes volants n'existent pas. Ce ne sont que des histoires pour faire peur les jeunes shinigamis de l'académie. Manquerait plus qu'une sorcière vive à l'Ouest !

Le schizophrène éclata d'un grand rire, se courbant en arrière dans sa gaieté. Ho qu'il aurait aimé rencontrer un tel personnage. Même un hollow primate volant, cela serait assez sensationnel. Peut-être aurait-il pu le capturer et en faire son animal de compagnon. Cela n'aurait probablement pas plus à son zanpakuto. Les chats sont très possessifs. Puis ça restait un hollow. Probablement qu''il devait y avoir énormément de formulaire à remplir. L'effort le fatiguait déjà. Il y avait peut-être une autre raison...

-Tiens ! Dis-moi, vos faites pas un peu de contrebande-vous? Me semble avoir entendu que pour un prix, la seconde division pouvait tout vous obtenir. C'est vrai? Tu pourrais pas ma trouver un singe hollow volant ? Peut-être devrais-je demander directement à Serpy. Où au-dessus? Nan ce n'est pas une bonne idée. C'est que ton capitaine ne me tient pas en grande opinion. Je me demande bien pourquoi. Je suis quelqu'un de gentil non?

Bon. Ok, y avait cette histoire de jardin cramé. Ce n'était pas une raison pour être tout le temps ennemi si? Suffisait de regarder le capitaine Igarashi, après tout lui aussi avait voulu cramer tous une partie de jardin. Lui avait-on vraiment tenu rigueur? Probablement. Mais c'était shu aussi ! Une voix déclara qu'il méritait tout ce qu'on pouvait lui envoyer. Pourquoi ? Parce que ! Clairement Teippei n'était pas son plus grand fan. Il avait du mal à vraiment savoir pourquoi. Un instant il voulut poser la question à Chansu avant de se réviser. Qu'est-ce que le petit ninja en saurait?

-Ce n'est pas tout mais on a du boulot ! Ha et je n'ai rien compris à ce que tu m'as dit après l'avant mot de passe. Cela ne devait pas être important.

Le Midorima effectua un vague mouvement de la main, soulignant d'autant plus le peu d'importance qu'il accordait aux paroles du petit shinigami. Ce faisant, son ouïe capta un crépitement non loin. Le mannequin avait presque fini de se consumer, ce qui amena un nouveau sourire à éclore sur les lèvres du malade.

-Ha ! C'est presque terminer ! La réponse était que toute manipulation du reiatsu vient du même endroit ! Kekkai, dissimilation, Kido et soins. Il faut un esprit fin et un intellect développé pour savoir manipuler son propre reiatsu et le former comme on l'imagine. Bien sûr, tout le monde n'en est pas capable, cela ne sert à rien de demander aux gros bourrins de la onzième. Ou ton capitaine.

Alors certes, il n'avait pas réellement répondu à la question du jeune homme. Il n'avait pas non plus commencé à lui enseigner comment soigner certaines blessures. Mais après tout, si tout le monde savait régénérer des cellules, réparé des bras casés et autres chirurgies au reishi, à quoi la yonbantai servirait-elle? Quoiqu'il puisse toujours lui enseigner les bases, les trucs un peu inutiles. Toutes les actions qu'Asuna avaient envoyées à la dixième division. Qui devenait dans l'esprit de Teippei comme l’équivalent de leurs larbins. Peut-être même que la Nibantai reprendrait les tâches ménagères de la 4? Ne serait-ce pas parfait?

Le mannequin tombé en miette, il se retourna vers moi pour me répondre et on peut dire que mon plan a trop bien marché. Lui semble avoir compris ce que j'ai dit, pire cela avait du sens pour lui. Bon on va arrêter la pose d'abruti et on va maintenant chercher comment partir d'ici. Et comment faire pour que ce guignol me lâche ? Voilà maintenant qu'il m'explique que les singes volants n'existent pas, encore heureux qu'il ait un minimum de bon sens. Des histoires qui font peur au petit shinigami ? Objection, on leur parle plus de hollow mangeur d'âme que de macaque volant à mon avis. Sinon, qu’est-ce qu'il entend par une sorcière qui vivrait à l'ouest ? C'est un sobriquet pour le capitaine Kuragari ? Le pire et qu'il rigole tout seul de sa bêtise.
Maintenant, il me faut reprendre une pose convenable, les bras le long du corps et mon petit sourire sur le visage. J'apprend qu'à ma division que l'on fait de la contrebande, sympa je ne connaissais pas ce côté de ma division. *Soupire*. Néanmoins il me donne une idée, on va partager ma souffrance du jour.

Effectivement, il faut faire une demande directe au vice-capitaine Serpiente, il ne devrait pas refuser cela à une personne aussi agréable que vous. Pour le capitaine Kyuusei, il vous a sans doute dans le nez à cause d'un léger quiproquo.

Héhé, part contre s'il fait vraiment ça et que Serpiente me convoque après coup je fais quoi ? Bah, je n'aurais cas dire que je suis rentré dans son délire et que je ne pensais qu'il le ferait vraiment. Une fois parti, je travaillerai juste l'histoire pour être au point. Je suis tout de même curieux de savoir, pourquoi le capitaine ne l'a pas en très haute estime, dois-je lui poser la question ? Non, il peut me répondre mille et une raisons dont une ou deux serait probable ou l'inverse et je n'ai pas envie de me casser la tête plus que ça.
Tu n'as rien compris à cette histoire d'avant et après mot de passe ? Et bien moi non plus, vu que ça n'a aucun sens, tout comme cette conversation et ce courts imaginaire que je suis censé prendr ! De plus qui prendrai des courts avec une odeur de plastique bruler et ayant comme professeur un timbré ? Au passage ne t'inquiète pas camarade inanimé ton calvaire touche bientôt à sa fin et moi je ne sais point si je m'en sortirai avec toute ma tête de se guêpier.
Sa thèse sur le reaitsu doit être la seule chose censée qu'il prononce depuis le départ.

Il faut dire que la finesse et la onzième font deux. Hélas, mon bon capitaine en aura gardé quelque séquelle

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Tournant les yeux de gauche, je cherche un moyen de me tirer de ce mauvais pas. En insistant une ou deux seconde la porte de sortie, peut être que mon sauveur viendrait d'ici où il me faudra trouver une solution dans la pièce en question. Mais on va fixé à nouveau se gars et réfléchir à ça, avec un peu de chance il me donnera l'astuce de lui même, si toute fois je l'a comprend à temps.

-Oui ! Oui! Tout à fait. Pas la personne la plus fine du Gotei 13 !

Enfin quelqu'un qui comprenait son point de vue. Sérieusement, comment le lieutenant du kenpachi avait pu finir à la tête de la seconde division? Lui silencieux et furtif comme un ninja? Il faudrait repasser. Ho, il était rapide, pas de doute là-dessus, on ne l'appelait pas le vif-argent pour rien. Sauf que la nibantai n'était pas une division spécialisée dans la course à pied. Peut-être qu'on l'avait choisi justement pour son côté bourrin? Il devait bien poursuivre des criminels et les enfermer... Tout s'expliquait !

Chansu laissa son regard traîner dans la pièce alors que l'odeur de cramé devenait de plus en plus insupportable. L'espace d'un instant, le médecin pensa à ouvrir la fenêtre. Sauf que... il n'y a pas de fenêtre. À la guerre comme à la guerre, il aurait pu faire un énorme trou dans le mur pour créer un courant d'air. Sauf que cela ne créerait plus de problème que cela n'en résoudrait. Pas la solution alors. Négligemment, le shinigami agita son index de manière rotative. Un petit tenran, créé avec peu de particules se matérialisa alors depuis le doigt du soldat pour ensuite aller parcourir la salle, agitant les nombreux sacs de toile.

-Regarde, ils sont réveillés.

L'idée fit froid dans le dos du schizophrène. Ha moins que ce ne soit la brise. Pourquoi personne n'avait pensé à créer un sort de radiateur pour le coupler avec l'hado cinquante huit? Encore une preuve de l'inconscience de la soul society. Encore quelque chose qu'il devrait changer si un jour il devait être en charge. Ça, plus les livres volants, les araignées mécaniques et la station météo. Que des projets très importants. Le Midorima descendit du bureau avec un petit saut, chassant des poussières invisibles sur son shikahusho.

-Allons, partons avons que les zombies sortent de leurs chrysalides et viennent nous dévorer !

Sans attendre de réponse, le malade poussa le membre de la seconde division dans le couloir. D'une main, il ferma la porte. La même main venant tapoter l'épaule de Chansu. Faut dire que le nobliau était quelqu'un d'important, il avait des choses à faire. De grandes choses qui réclamaient son précieux temps.

-Je vais suivre tes conseils et aller demander à Sepry directement.Ce serait bête de passer sur l'occasion juste par timidité hein?

Le jeune homme ne perdit pas de temps et se mit à partir, le pas léger vers la sortie. Il fallut qu'une voix lui rappel qu'il dût des leçons de soins au jeune soldat brun. La situation embêta un moment le blondinet. Que faire? Un cour rapide? Cela restait trop de temps perdu alors qu'un hollow singe volant l'attendait.

-Ho et pour tes envies d'apprendre... ma division le b a-ba a la dixième. Tu n'as qu'à demander là-bas. Babye !

Sur ces mots, le soi-disant médecin tourna définitivement le dos à Chansu, lui faisant un vague signe de la main tandis qu'il partait à la recherche du singe unique, celui pour les contrôler tous....