KATSUJIRŌ EIICHIRŌ

Âge : 83 ans
Race : Shinigami
Siège demandé : Capitaine de la 10ème Division

DESCRIPTION DU PERSONNAGE

Ce qui apparait au premier regard posé sur Eiichirō est un sourire narquois, sans arrêt accrocher à son visage, qui lui a valu plusieurs fois des échanges de coups durant ses classes à l'académie. Sa chevelure blonde dressée sur sa tête telle une couronne, rares sont ceux qui pourraient ignorer ses origines nobles. Un visage parfaitement proportionné, un port altier et ce sentiment qu'il vous regarde toujours de haut malgré sa taille somme toute dans la moyenne son tant de choses qui font que personne ne peut s'y tromper lorsqu'on observe un tel homme.

Un haut noir sans manche, son haori de Capitaine porté sur le coté gauche uniquement, tel un Matador, ainsi que divers bijoux fait d'or pur ornant ses oreilles ainsi que son cou, sont les apparats qu'on lui attribut et que nul autre ne peut se permettre de porter de manière si ostentatoire. Symbole de richesse et de sa haute naissance, ils sont également un cadeau de sa mère auquel il tiens tout particulièrement mais aussi, et cela peu de monde le sait, un sceau retenant une partie de son reiatsu pour le bien de ceux qui l'entourent.

Son corps athlétique, malgré son apparente finesse, est héritage de sa vie passée au sein de sa famille à multiplier les passes d'armes, ainsi que les entrainements physiques et les cours théoriques, là où d'autres jeunes se sont développés dans la pauvreté et le laxisme du Rukongai.

Au delà des apparats qu'il arbore, de l'allure frêle et de l'apparente nonchalance de l'homme, un détail frappe et marque les esprits lorsqu'on le rencontre, son regard. D'un rouge profond, ses yeux sont dépourvue d'un iris visible comme toute personne normale en possède. Ce dernier sujet à une malformation à la naissance, s'est vu doté de la même pigmentation que la pupille, prenant ainsi la même couleur ardente.

Du coté de l'attitude et du comportement psychologique du jeune homme, il ne va pas sans dire que ce qui était notable dans son physique l'est d'autant plus dans son esprit. Si son sourire peut en énerver certains, ses remarques assassines, son orgueil et sa confiance en lui en fond un être invivable dans toute bonne société civilisée. S'il ne parle pas forcément comme un moulin à parole, il n'en reste pas moins un tantinet bavard, le plus souvent pour haranguer ceux qui passent dans le coins ou blasphémer comme il se doit dans une situation vraiment chiante. D'un naturel franc, Eiichirō n'a jamais aimé les fioritures et les courbettes, chose qu'il doit également au temps passé à faire tourner en rond les servants de sa famille, ne supportant pas l'étiquette que cette dernière désirait lui imposer.

Arrogant à souhait, il n'est généralement pas à l'origine des derniers coups contre les forces du Hueco Mundo (Voir même de ses confrères). Véritable électron libre n'en faisant qu'a sa tête, Eiichirō est joueur et très taquin, si bien qu'il n'est pas rare de le voir s'amuser avec des adversaires qui lui sont largement inférieur, pour le simple plaisir de sentir sa force faire ployer l'autre. Tel un chat avec une souris, il ne voit le combat et la soumission de ses adversaires uniquement comme un jeu, lui qui se pense au dessus de tout, même des dures réalités de la vie.

Malgré tout cela, et si l'on devait retenir une chose du garçon, c'est son audace et le culot dont il peut faire preuve. Alors que certains préfèrerait passer plus de temps à réfléchir à des stratégies plus sécuritaires, lui n'hésite pas à tenter les actes les plus dangereux voir même totalement loufoque, en mettant sans arrêt sa vie en jeu pour le bien du Gotei 13, démontrant jour après jour sa loyauté sans faille envers le Seireitei.

DESCRIPTION DU ZANPAKUTO

Spoiler:

Nodachi à la lame de près de 120 centimètres, il possède une très grande garde noire d'environ 40 cm entourée de fines bandes de tissu blanc. Cette arme est atypique car elle se manie à deux mains, ce que fait la plupart du temps notre Capitaine. Il lui arrive cependant parfois de ne l'utiliser qu'à une main, bien qu'il y perde en rapidité d'exécution et en précision.

Spoiler:

Prenant la forme hybride entre une rapière et une puissante lance de cavalerie du moyen âge, le Shikai d'Eiichirō est de type feu.
Sa forme conique en fait l'arme idéale pour abattre n'importe quelle défense par le biais de frappes d'estoc des plus redoutable. En revanche, ne comptez jamais sur son tranchant, car la lame n'en possède pas, elle n'est en fait rien de plus qu'une hampe de lance entièrement en métal, ressemblant à une foreuse et faisant parfaitement son travail lorsqu'il s'agit de briser les membres où fracasser les adversaires.

En ce qui concerne ses pouvoirs, l'arme est capable de canaliser le feu autour de sa lame, s'en servant pour bruler et incinérer en même temps qu'Eiichirō frappe. Elle est également capable de manipuler les flammes à distance, les condensant pour les projetés en direction des ennemis sous la forme de boules de feu, de vague de flammes ou pour générer diverses créations de feu tel un mur ou une colonne.

A noter que Sanshouuo est un Zanpakuto gourmand qui adore se nourrir des diverses flammes qu'il peut trouver à sa portée. Ainsi, il n'est pas rare de le voir aspirer les flammes diverses présentes autour de lui pour s'en gorger et se renforcer, et ce qu'elles soient naturelle ou provenant de source spirituelle tel un autre Zanpakuto ou bien certains Kido.

Spoiler:

BANKAI : SANSHOUUO NO KOUTEI 皇帝山椒魚

Laissant tomber son sabre devant lui, ce dernier s'illumine intensément avant de se briser en des milliers de morceaux étincelants qui disparaissent dans les airs autour du Shinigami, laissant au centre une flamme intense qui viens se poser sur la poitrine du Shinigami, avant qu'elle ne grandisse, englobant son corps de la puissante armure de l'Avatar du Feu, esprit primaire issu du plan élémentaire des flammes.

Faisant cela, Eiichirō ouvre un passage direct vers le plan élémentaire, imposant portail invisible se trouvant derrière lui d'où il peut faire surgir des flammes de toute part et sous toutes les formes. La particularité de ces flammes réside dans le fait qu'elles proviennent du feu de la création, un feu légendaire brulant dans le plan originel de Sanshouuo et étant à l'origine de toutes les armes forgés depuis l'aube des temps.

Ainsi, ces flammes issues du plan élémentaire son capable de devenir de véritables armes, prenant l'espace d'un instant l'enveloppe physique de ces objets de légendes qui furent forgés au cours des siècles. Elles offrent un arsenal illimité au Capitaine qui peut à tout moment les ramenés à leur état de flammes. A noter que le fonctionnement de son armure est en partie identique puisqu'elle n'est en définitive qu'une flamme incarnée.

HISTOIRE

:: AN 1955 ::

Ce quartier du Rukongai était certainement l'un des plus agités et des moins surveillés de toute la Soul Society. Au milieu de cet amas de rebus de la société, les commerces douteux et les entreprises louches faisaient fureur. Rares étaient les personnes qui dans un tel endroit ne portaient pas le reflet de leur âme sur leur trogne. Mines patibulaires ou regards de fouine, on trouvait les bandits et les escrocs sur le pas de sa porte sans difficulté.

Chaque soir, une bande organisée et prenant de l'importance depuis plusieurs mois, se réunissait dans ce qui s'apparentait à un immense bar glauque à souhait où se trimbalait toute la lie de la zone.

Assis à une table en retrait dans l'ombre, un jeune homme dénotait clairement avec le paysage, arborant un aspect impeccable, des bijoux luxueux ainsi qu'une tenue vestimentaire des plus raffinées. Sirotant un saké tranquillement, il arborait un sourire narquois sur ses lèvres alors qu'il entendait tout ces ignares qui se pavanaient tels des paons trop sur d'eux...

"Arh Arh Arh ! T'aurais vu la trogne de ces pauvres types quand on leur à dévalisé leur étale sous les yeux ébahis de leurs clients ! De vrais trouillards incapables de se défendre seuls ! Pourquoi voudraient ils qu'on ne profite pas de la situation alors qu'ils sont incapable de protéger ce qui leur est cher. Le monde appartient aux plus forts, moi je vous le dis !"

Le type faisait donc son spectacle accoudé au bar du bouge, amusant la galerie qui se gaussait du malheur qu'ils pouvaient répandre.
Un léger soupir s'échappa des lèvres de l'homme à la chevelure d'or tandis qu'il reposait sa coupelle de saké sur sa table.

"Et où penses tu te placer dans toute cette chaine alimentaire mon grand ?"

Ces paroles assassines s'étaient élevés du coin sombre de la salle, et en un clin d’œil, un vent glacé avait balayé l'ambiance chaleureuse de l'endroit et tous les regards s'étaient tournés vers l'homme ne manquant pas d'audace.

"Soyons sérieux... Tu effraies deux trois paysans et cela fait de toi un caïd ? Ne me fais pas rire, tu n’effraierais même pas un nourrisson là d'où je viens..."

La chaise racla le sol bruyamment alors que l'homme se redressait, attrapant une sorte de sabre en bois jusqu'alors placé contre le mur.

"Tu te prends pour qui enfoiré... Je vais te briser les rotules et te faire regretter tes paroles !"

Relevant son arme pour la pointer en direction du belligérant, son sourire s’allongeât, comme si la perspective des combats à venir le faisait saliver d'avance.

"Viens donc mettre à exécution tes menaces si tu t'en sens capable !" lança-t-il sur un ton de défi.

D'un signe de tête, le bandit envoya ses sbires à l'assaut. Le provocateur, qui avait vu le coup venir, balança un puissant coup de pied dans sa table, l'envoyant voler directement vers le premier type qui se pointait pour le prendre à parti.
Se fracassant littéralement sur son torse, elle étendit le malheureux pour le compte, laissant le soin à ses camarades de le contourner pour poursuivre leur assaut.

Le premier se pointait en portant une chaise au dessus de sa tête, hurlant rageusement. Un grand gaillard musculeux qui pourtant n'inquiétait pas le jeune homme qui voyait en lui une petite frappe ne connaissant rien à l'art du combat.
Une défense aussi ouverte était pitoyable... Un mouvement rapide d'estoc, et le bois rencontrait la mâchoire du gaillard, le faisant basculer en arrière avant qu'il ne se reçoive son propre projectile sur la tête, le clouant au sol.

Un type à l'allure famélique tenta de le frapper avec un porte manteau qui passait par la, mais d'une simple esquive, le combattant se retrouva sur son coté, le frappant par deux fois sèchement aux poignets. Le résultat fut instantané, et l'homme lâcha son arme avant de se prendre un méchant coup dans les côtes et de s'écrouler sur la table d'autres clients.

Se retournant finalement vers son premier vis à vis, le blond assomma du pommeau de son arme une espèce de mioche qui venait lui courir dans les pattes, avant de trouver devant lui l'instigateur de tout cela, fendoir en main.

"Oh... Je vois qu'on veut faire joujou... Tant mieux !" amenant son sabre en bois au niveau de son visage, le garçon affichait un sourire carnassier, tirant sur les deux extrémités de l'arme et dévoilant peu à peu une lame affutée.

"Il suffit Maitre Eiichirō !"

A l'entente de cette voix, le dit Eiichirō se stoppa directement, tournant sa tête vers l'entrée du bar où se présentait le vieil intendant de sa famille, toujours propre sur lui et les bras croisés.

"Merde Itsango... Je m'amuse là ! Allez dire à mon père que je me suis perdu en forêt et qu'on ne me gêne pas plus..."

"Non jeune Maitre, je regrette mais j'ai l'ordre de vous surveiller et de vous empêcher d'entacher l'image de votre Famille et ce de gré ou de force."

Soupirant d'agacement, ce fût par un geste rageur qu'il rangeât son sabre dans un claquement sonore avant de récupérer un haori noir sur sa chaise, quittant sa place en coup de vent sous les yeux surpris de toute l'assistance. Des murmures commençaient à s'élever de la foule alors que le jeune rejoignait l'intendant.

"On a pas finit petit merdeux !"

Lançant un regard de tueur au pauvre type par dessus son épaule, l'héritier se contenta de ces simples menaces.

"Crois moi, tu préfères que ce soit fini... Que je n'entende jamais parler de toi ou l'un d'entre vous, au sujet de vos méfaits, ou je vous jure que je reviendrais pour finir ce que j'ai commencé."

Puis se retournant prestement, il quitta la vaste salle en compagnie de son suivant, s’enfonçant dans la noirceur de la nuit.

***

"Kyōraku Eiichirō ! Comment peux tu trainer dans la boue le nom de notre famille de la sorte... Fuguer de la demeure familiale pour agir de la sorte et te retrouver à croiser le fer avec... De la racaille..."

Assis sur une chaise, les jambes croisés et arborant une attitude nonchalante, le jeune garçon n'écoutait que partiellement les remontrances du patriarches, regardant distraitement par la fenêtre le croissant de lune qui retombait sous l'horizon.

"Notre famille n'a pas a s'abaisser au niveau de ces... Choses. Je ne t'ai pas fais éduquer depuis ton plus jeune âge pour que tu agisses de la sorte tel un justicier fougueux et use des savoirs que tu as acquis pour déclencher des rixes au sein du Rukongai tu m'entends ! Nous ne sommes peut être qu'une branche éloignée de la famille, mais nous portons ce nom fièrement et l'entacher est une chose que nous ne pouvons faire !"

Soudainement, le regard sanglant d'Eiichirō se fixa dans celui de son père, emplit d'une haine féroce et d'un profond désir de voir cet homme vénal et trop pompeux disparaitre sur le champs.

"Ne te moques pas de moi avec tes grands discours... Tu ne fais que te raccrocher à un nom que tu ne mérites pas, qu'a tu fais réellement de ton existence si ce n'est naitre au bon endroit, père ?"

Le visage du maitre de famille se crispa, devenant d'un rouge écarlate devant l'impertinence de son fils. Attrapant son sabre de famille à sa taille, il s'apprêtait à donner une correction au malheureux qui n'était autre que son engeance.
Levant une main en sa direction, l'arrogant enfant commença à se lever de sa chaise.

"Ne te donnes pas cette peine, père... Toi comme moi, nous savons que je te ferais mordre le sol sans prendre la peine d'être sérieux avec toi. Tu n'es qu'un parvenu et tu as désiré faire de moi un parfait descendant pour cette famille... Sois en fier, tu as devant tes yeux une personne qui t'es en tout point supérieur et qui te mettrais à bas sans effort si jamais il avait la moindre once d'intéressement pour la condition que tu as."

S'avançant en direction de son père, le blondinet se campa devant lui, si proche qu'il pouvait sentir le souffle court de son père contre son visage.

"Ne t'en fais pas... Je n'attendais que cet instant pour prendre ma décision de toute manière. Je connais très bien tes ambitions pour moi, mais ne compte pas trop là dessus. Me faire reprendre les rênes de ta famille pour que je perpétue nos traditions, que je devienne l'un des soldats de la garde personnelle de la famille principale ? Te fous pas de moi, j'ai mes propres désirs d'avenir, et je compte bien les réalisés."

Et sur ces mots il se retournait, laissant là son père qui ne fit pas un geste mais, d'une voix fébrile, tenta quand même de le retenir.

"Et... Que compte tu faire ?"

Un regard en arrière, sans une once de culpabilité ni même de regret pour cet homme qu'il n'avait jamais aimé.

"Rejoindre le Gotei 13 comme notre illustre cousin, et devenir quelqu'un de puissant qui changera le merdier de ce monde..." puis reprenant sa route, il leva la main en l'air en signe d'adieu "Mais ne t'en fais pas le vieux, je ne porterais plus jamais le nom sous lequel je suis né, je suis bien assez talentueux pour me faire mon propre nom sans compter sur une réputation surfaite. Je ne marcherais plus dans votre ombre, ni dans celle de cette famille père... Adieu."

La grande porte de la salle à manger se referma en un claquement sec, avant que quelques secondes plus tard on entende la lourde porte d'entrée se refermer dans un bruit sourd.

Kyōraku Eiichirō n'était plus.

:: AN 1958 ::

"Vous êtes réunis aujourd'hui pour un évènement qui n'a lieu qu'une fois l'an... L'entrée à l'Académie Shinigami." l'homme toisait l'assemblée depuis son estrade centrale alors qu'autour de lui se massait des hommes et des femmes venus des quatre coins de la Soul Society.

"Le chemin sera long et douloureux, vous connaitrez des pertes et des souffrances, et la mort sera la seule compagne dont vous pourrez toujours sentir la présence. On ne devient pas Shinigami, on l'est au plus profond de son âme depuis sa naissance... Vous êtes le renouveau potentiel de l'armée des âmes, mais avant tout, je dois vous avertir que le choix de s'engager ainsi au sein des forces du Seireitei n'est pas un choix à prendre à la légère, vous ne pourrez pas revenir dessus quoi qu'il advienne."

Au milieu de l'assistance un homme se tenait les bras croisés et les yeux clos. Habillé d'un simple kimono marron, il écoutait le discours sans laisser les peurs, que tentait de faire naitre l'orateur, prendre prise sur lui.
Après trois années passées au sein du Rukongai, il s'était forgé une volonté de fer et sa conviction était telle que rien ne l'empêcherait de devenir Shinigami, et ce sans porter le nom de son illustre famille, tel un parfait inconnu...
Il le savait, c'était la voix qu'avait d'ores et déjà choisit sa famille, mais par pur vanité, il ne voulait devoir cela qu'a lui même, et non pas à un passe droit dont il n'avait nul besoin. Pour sa gloire et pour son avenir, il ne se laisserait pas dérouter par de vaines paroles visant à défaire les faibles en les renvoyant à leurs jeux minables.

Certains déjà se détournaient de l'estrade et s'enfuyaient, ne trouvant pas en eux la résolution suffisante pour affronter les tumultes d'une vie de combat. Eiichirō ne leur adressa pas même un regard, il ne les méprisaient pas, tout le monde n'était pas né pour être un combattant, et le simple fait d'avoir songer à prendre les armes pour défendre ce monde était en soit un acte honorable pour toute personne du commun. Tous n'avaient pas son talent...

"Bien... Maintenant que nous sommes parvenus au compte final, nous pouvons poursuivre. Vous allez désormais être réparti par groupes sous la responsabilité d'un examinateur. Chaque rangée suivra donc le shinigami responsable qui se présentera à elle. Vous serez amenés dans des zones différentes où vous passerez le test d'entrée à l'Académie." puis pour parachever ses dires, il fit un signe de la main et les dits responsables firent leur entrée, emmenant tour à tour leurs différentes sections.

Lorsque sa propre rangée se mit en marche, l'homme à la chevelure d'or voulu avancer mais se vit retenu par l'épaule et rejeter en arrière.

"Hors de mon chemin gringalet, le Seireitei a besoin d'hommes fort !"

Un colosse passa alors à ses cotés, lui lancant un regard dédaigneux et continuant à bousculer ses "camarades" pour se frayer un chemin vers les premières places.
Arme en main, il se serait fait une joie de le remettre à sa place, mais à l'heure actuelle il n'en possédait aucune et le corps à corps n'avait jamais été son fort, surtout face à une telle montagne...

N'y accordant pas plus d'attention, se contentant d'un regard condescendant envers cet ignare, il suivit son contingent sans mot dire, gardant cependant bien en tête le visage de l'impudent qui l'avait ainsi bafoué.


Il tenait entre ses mains ce qui s'apparentait à un katana des plus ordinaires. Porté à bout de bras dans son fourreau, l'arme ne lui était pas familière et pour cause, c'était l'un des réceptacles à Reiatsu qui servait de test d'entrée à l'académie.

"Tu as bien compris ? Laisse toi aller et puise en toi l'énergie spirituelle dont tu as besoin... Ce sabre est un canalisateur, si tu as une affinité quelconque avec le reiatsu, cela ne te poseras aucun problème. Bonne chance novice."

Souriant poliment, Eiichirō eut une légère moue dubitative avant de fermer les yeux et de se concentrer sur ce morceau de métal et de bois qu'il tenait à bout de bras. Comment pouvait il ressentir une connexion avec une chose qui lui était aussi étrangère... Il ne ressentait aucune connexion avec cette lame qu'il n'avait jamais portée.

Malgré ses doutes cependant, dès l'instant qu'il commença à songer à son passé, à la raison de sa présence ici et au final quelque chose se produisit. D'abord une sensation lointaine et imperceptible, comme un souvenir trouble dont on ne peut réellement bien se rappeler... Puis petit à petit, cette lumière se fit plus vive, et au creux de son âme, le jeune noble ressentait une chaleur apaisante et douce en train de grandir.

Devant lui, l'examinateur n'en revenait pas. L'élève se tenait les yeux clos et son Zanpakuto tendu devant lui... S'il avait déjà vu des passages d'examens brillant, celui ci relevait de l'exception.
Alors même qu'il avait commencer à se concentrer, se coupant du monde extérieur, l'arme s'était mise à briller d'une lueur aveuglante, grandissant à vu d’œil pour atteindre la taille d'un nodaichi impressionnant.
Mais ce qui fût le plus stupéfiant pour l'homme fût la pression spirituelle dégagée par ce jeune homme encore novice et peu enclin à maitriser la force effrayante qu'il renfermait.

Autour d'eux, déjà une douzaine d'élèves s'étaient évanouis, et le gros balaise faisait parti de ceux là, quand aux autres, ils peinaient sous la pression du reiatsu que leur imposait sans le savoir leur camarade.

Soudainement, tout cela cessa, et Eiichirō ouvrit les yeux pour constater que l'arme dans sa main avait radicalement changée. Un large sourire et une expression de joie fût alors clairement visible sur son visage. Il la retrouvait enfin, sa moitié si longtemps perdue...

"Sanshouuo !"

Interloqué, l'examinateur écarquilla grand les yeux lorsqu'il entendit ce simple nom.

"Tu... Tu connais déjà le nom de ton Zanpakuto novice ?"

"J'en sais rien, mais je trouve juste que ça sonne bien... C'est comme une intuition que j'ai là sur le moment."

Glissant alors la prestigieuse lame hors de son fourreau, il constata avec plaisir que cette dernière irradiait de beauté et semblait comme neuve. Se tournant vers l'examinateur, il lui adressa un léger sourire avant de reprendre la parole.

"Suis je admis, Examinateur-san ?"

Reprenant ses esprits, ce dernier déglutit légèrement, se demandant si cet homme tenait du génie ou du comique de premier ordre, avant de regarder sur le coté vers des responsables supérieurs de l'académie qui hochèrent la tête donnant alors leur assentiment.

"Bien sur... Que ce soit du bluff ou la chance du débutant, tu as fait ce qu'il fallait... Va, et fait honneur au Gotei 13, Katsujirō Eiichirō."

Lui donnant alors ses habits d'académicien, le responsable s'en alla prendre des nouvelles des autres élèves encore sonné. Pour la première fois, il remarqua ce qui s'était passer autour de lui et alors qu'il s'éloignait, il passa aux cotés du lourdaud qui se frottait la tête se demandant encore ce qui lui était arriver. En passant, le jeune homme afficha un sourire narquois, le regardant droit dans les yeux, puis passa son chemin.

Au loin, deux personnes dans l'ombre discutaient déjà de son avenir...

"Vous pensez qu'il pourrait faire l'affaire, Ryusen-sama ?"

"Il est encore sauvage et indiscipliné, mais son reiatsu est certainement l'un des plus impressionnant qu'il m’ait été donner de voir durant mon existence."

"Que faisons nous alors ?"

"En tant voulu nous y réfléchirons, considérons qu'il possède un certain potentiel et intégrons le à la Division d’Élite..."

"Bien Ryusen-sama..."

:: AN 1968 ::

Une demi-douzaine de monstres de plus de trois mètres et à la face blanche l'encerclait, mais pourtant le 3ème siège de la 10ème division n'en perdait pas son sourire.
Lame en mains, il tenait son imposant Nodachi à hauteur de visage, lançant des regards à droite puis à gauche, attendant que l'un de ses opposants daigne lancer le bal.

"Bon les mecs, va falloir se décider de qui fait le premier pas. Je suis galant mais y a des limites quand à ma patience vous savez." dit il, taquin, avant de rire légèrement.

Lentement les Hollows s'interrogèrent du regard, se demandant si ce Shinigami qui se pavanait bluffait ou cachait drôlement bien son jeu.
Visiblement, la première solution fût celle qui leur sembla la plus plausible, et ils se jetèrent alors sur lui les un derrière les autres.

Sur de lui, celui qui était sorti major de sa promotion à l'académie tendis son bras sur le coté, un sourire carnassier sur les lèvres.

"Cool les mecs... Les 60's c'est plutôt peace & love... Nan ? Vous avez pas du piger le concept, enfin tant mieux, il me barbe un peu personnellement ! Yakiuchisuru, Sanshouuo !"

Alors qu'il l'appelait, son Zanpakuto lui répondait, et une flamme surgissait de sa garde pour tourbillonner autour de la lame qui se muait en quelque chose de bien plus imposant et destructeur. Rapidement apparaissait la forme libérée de celui que l'on appelait Sanshouuo.
Arborant une couleur dorée et une lame étrange, hybride entre une lance de chevalerie et une rapière, ce Zanpakuto tirait la majeure partie de son pouvoir de l'élément qu'il incarnait : le feu.

En effet, déjà les flammes tourbillonnaient, donnant l'impression qu'une immense foreuse incendiaire prenait forme dans les mains du Shinigami.

Sourire aux lèvres, ce dernier se jeta dans la mélée, se ruant directement sur les immenses masques qui apparaissaient devant lui, chargeant comme un forcené sa lame perforant et calcinant avec aisance ces ennemis de faible calibre.

Alors qu'il venait de traverser le cinquième, il retomba au sol, satisfait et confiant. Lentement sa lame reprit sa forme originelle et il commençait à la ranger dans son fourreau lorsqu'un cri strident retentit derrière lui.
L'air blasé, il regarda alors par dessus son épaule pour apercevoir un immense Hollow à l'allure de corbeau qui dardait son bec blanc dans sa direction.

"Ah... Visiblement j'en ai oublier un... P'tain c'est chiant, si au moins ils y avait un minimum de challenge..."

Pivotant alors sur son talon gauche, il se retrouva face à la bête, lame dans une main, son regard de braise fixant distraitement le masque de craie qui s'agitait dans tous les sens.

"Tout doux le clown triste..."

Ce fût alors qu'une impressionante pression spirituelle tomba comme une chappe de plomb sur la bête, qui tout à coup se vit bien moins véloce avant de se pétrifier devant le membre de la 10ème division du Gotei.
Avancant calmement, Eiichirō alla se camper au pied de la créature qui le dominait de plus de trois mètres, puis leva son sabre sur son coté et commença à le rentrer lentement dans l'abdomen de cette dernière. Froidement et sans diminuer la force de son reiatsu qui empêchait toute résistance à sa victime, il poursuivait sa besogne comme si elle n'était que routine.
Regardant alors les cieux, il sauta une fois que sa garde fût bloquée, tranchant alors en deux le monstre qui se désintégra par la suite.

Retombant au sol avec prestance, il put enfin ranger sa compagne de veille, et regarder autour de lui le paysage désert au milieu duquel il se trouvait...
Se frottant la nuque, il affichait une moue dubitative en observant le lieu de garde qu'on lui avait attribué dans le monde terrestre.

Vaste étendue de sable, elle ne présentait que peu d’intérêt pour les Hollows qui pourtant semblaient se plaire en cet endroit dénué de vie, et qui renfermait malgré tout les quelques âmes perdue de voyageurs égarés.

A vrai dire, la raison de sa présence ici n'était pas anodine pour le garçon qui s'était toujours montrer d'un naturel entreprenant et explosif. Depuis sa sortie de l'académie il avait grimpé les échelons au sein de la 10ème division à une vitesse fulgurante, et certains voyaient en lui un potentiel intéressant mais dangereux s'il était mis dans la circulation courante.
Certains officiers supérieurs s'étaient opposés à ce qu'il soit placé dans une zone à forte densité de population humaine en raison de son penchant pour la destruction et l'incinération de toute menace ennemie et ce sans réellement penser à la discrétion dont devait faire preuve les Shinigami dans le monde réel.

Là était donc la raison pour laquelle il se retrouvait à gambader au milieu du Sahara, surveillant les divers Oasis de la région pour libérer les âmes en peine et les protéger des faibles Hollows qui s'aventuraient parfois ici.

Se laissant tomber au sol en lâchant un soupir, le jeune homme se mit en tailleur, déposant son Zanpakuto sur ses genoux.

"Bon aller, on se remet au boulot le mini-lézard, ces faces de craies nous ont assez fait perdre de temps !"

Devant lui se tenait une salamandre tout juste de la taille d'un ballon de football, arborant une flammèche au bout de sa queue, et dont la langue reptilienne se dardait de temps à autre pour humer l'air qui l'entourait.
Vision de son esprit, c'était là l'incarnation de son sabre qui se manifestait à lui.

"Kssss ! Parle moi autrement espèce d'imbécile heureux ou je te jure que je te fais cramer sur place !"

"Nan mais oh ! Abruti de lézard enflammé, viens donc que je te fasse passer au grill !"

"AHHHH ME PARLE PAS DE GRILL !!! J'ai trop faim..." se plaignit l'esprit avant de se rouler sur le dos et de se poser les pattes sur le ventre.

En réponse, l'estomac du combattant se mit aussi à gargouiller férocement et ce dernier tomba également sur le dos dans le sable.

"Baahhh... T'as raison c'est vraiment un endroit déplaisant ici... Y a rien à bouffer à des kilomètres à la ronde et les ravitaillement arrivent qu'une fois par semaine et durent deux jours à nous deux."

"On devrait peut être se calmer..."

"Ca va pas la tête... Sans nourriture, j'ai pas de forces, et sans force, je maitriserais jamais ton Bankai avant un siècle..."

Reprenant alors son sérieux, il se redressa, reposant ses mains sur sa lame.

"On va endurer ça, en plus de tout le reste Sanshouuo... Il n'y a que comme ça que nous nous en sortirons. S'ils nous ont placé là, je suis sur que ce n'était pas uniquement pour nous mettre à l'écart, enfin si peut être, mais profitons de la chance qui nous ai donné d'avoir tout cet espace pour nous entrainer."

Se mettant assise, la salamandre afficha une moue déconfite.

"Bin oui mais j'ai toujours faim..."

Pour toute réponse elle se prit un coup de poing sur la tête où une large bosse se mit alors à grossir à vue d'oeil.

"Bon bon d'accord, retournons au travail..."

:: AN 2015 ::

Les neufs personnes les plus haut gradés de la 10ème division, le Capitaine Hitsugaya mis à part, étaient présent dans ce qu'il restait de la salle de réunion de leur section.
Les mains derrières la nuque, le troisième siège se balançait sur sa chaise attendant qu'un responsable se présente afin de leur expliquer tout ce merdier...

Lui regardait le plafond de manière distraite tout en sifflotant, son Nodachi disposé contre le mur craquelé qui tenait encore par on ne savait quel miracle.
Les autres semblaient perdus, ne sachant trop ce qu'il s'était passé ici, si ce n'était qu'une altercation avait eut lieu et que visiblement, cela avait des conséquences pour la division. Tous se regardaient brièvement, et une certaine tension était présente dans la salle.

Ce fût l'instant que choisit le Capitaine-Commandant pour faire son entrée dans la pièce, vêtu de ses habituels habits fantasques et de son cache oeil, souvenir de la grande guerre.

Cessant alors de se balancer, l'exubérant Eiichirō se retrouva un instant en équilibre sur deux pieds avant de sauter de sa chaise pour se mettre au garde à vous comme tous ses camarades, ce qui eut le mérite de faire légèrement sourire Shunsui.

"Bien... Si je vous ai réunis ici, ce n'est pas pour vous annoncer une bonne nouvelle." il soupira alors songeant au ridicule de la situation "Il se trouve que le Capitaine Hitsugaya a été prit dans un incident un peu bête, entre la 9ème et la 11ème division qui sont, à mon grand regret responsable de tout ceci" déclara-t-il en montrant l'état branlant des locaux de la 10ème.

"A vrai dire, outre le fait que cet incident est quelque peu dérangeant en ce qui concerne nos relations interne, elle a également été pénalisante pour votre Capitaine qui s'est retrouvé entre deux feux... Toujours est il qu'en protégeant la Division, il s'est retrouvé dans l'incapacité de pouvoir exercé son devoir jusqu'à nouvel ordre. Par conséquent, vous devez donc comprendre la raison de ma présence ici." il tourna alors son regard vers le troisième siège aux apparats d'or.

"Troisième Siège Katsujirō-san, veuillez me suivre je vous prie..."

Surpris, le porteur de Sanshouuo regarda alors le Vice-Capitaine sans vraiment comprendre pourquoi c'était à lui que l'on faisait appel.

"Euh, bien Kyoraku-sama..." dit il d'un ton peu assuré

Tout deux se retirèrent alors dans les bureaux du Capitaine de la 10ème, laissant là le reste des hommes qui commencèrent à murmurer, tous aussi surpris que l'étaient l’intéressé.
A vrai dire, Eiichirō bien que surpris, comprenait la logique de tout cela. En tant que troisième siège, si l'on prenait la règle des vases communiquant, il n'était pas si étonnant que cela qu'il passe Vice-Capitaine, grimpant alors d'un échelon dans la hiérarchie.

C'était avec cette idée en tête que le jeune homme s'installait en face du bureau du Capitaine, avant que le Commandant ne se fende d'un petit rire.

"Et bien et bien... Tu devrais en fait apprendre à t'habituer à l'autre coté, Eiichirō-san."

Se retournant prestement, il fixa alors Shunsui, la mâchoire détaché lui donnant un air plutôt stupide.

"Si c'est une blague Capitaine Commandant, elle n'est pas drole..." lança-t-il sans ambages.

"Non ce n'en est pas une, c'est le Capitaine Hitsugaya lui même qui t'as recommandé à ce poste, et au vu des rapports qui ont été fait sur toi concernant ton séjour dans le monde réel, je ne pense pas me tromper en approuvant son jugement."

"Qu'est ce que vous voulez dire ?"

"Tu penses réellement que nous envoyons nos hommes dans la nature sans garder un oeil sur eux, pour leur sécurité mais aussi celle du Gotei ? Nous savons que tu as réussis à maitriser ton Bankai au prix de grands efforts, et depuis ton passage à l'académie, nous connaissons le potentiel qui réside en toi et en ton reiatsu monstrueux. A vrai dire, je ne doute pas que le Vice-Capitaine actuel pourrait également prendre le poste, mais comme tu auras pu le constater, nous manquons clairement de jeunesse parmi nos têtes dirigeante, et avec le départ de Toshiro-kun, renforcer cela ne serait pas une bonne idée à mon sens. Voilà donc pourquoi tu remplirais ce rôle idéalement selon moi... Et bon puisque tu as déjà deux recommandations dont une du Capitaine Commandant, et que nous sommes dans une situation plutôt spéciale suite à la grande guerre, je pense que cela suffira pour faire accepter ta candidature à la Chambre des 46."

Toutes ces informations se bousculaient dans sa tête, le troublant et en même temps, le remplissant d'une immense fierté alors que l'homme qu'il admirait depuis sa plus tendre enfance lui faisait l'éloge de sa jeunesse et de sa force. Ce lointain cousin qu'il avait voulu rejoindre et égaler l'adoubait en quelque sorte en l'intégrant dans le cercle fermé des Capitaines de Division.
Serrant le poing d'excitation et affichant un sourire naissant sur son visage, le jeune homme se mit alors au garde à vous.

"Ce serait un honneur pour moi, Kyoraku taisho ! Je tacherais de ne pas vous décevoir dans les nouvelles fonctions que vous m'attribuez et de remplir au mieux mon devoir de Capitaine du Gotei 13 !"

"Ouahhh... Est ce que ca veut dire que je vais avoir plein de bouffe ?!"

Au creux de son esprit, la voix de Sanshouuo s'éveillait devant cette perspective nouvelle d’acquérir toujours plus de nourriture.

"La ferme, viens pas nous pourrir tout avec ton estomac d'hippo, lézard fumant !"

"Je vais te cramer la gueule Eiichirō, fais gaffe !"

"AHHHH TU V..."

Cette altercation intérieure fût interrompu par le borgne qui vint lui apporté son Haori soigneusement plié, symbole de son nouveau rang.

"Prends en soin, jeune Capitaine, il est le symbole de ta force mais également de tes devoirs envers le Gotei 13... Bienvenu, Jūbantai Taisho, Katsujirō Eiichirō..."

Attrapant le tissu fébrilement, le jeune homme l'apporta devant ses yeux, ne sachant trop comment réagir à tout cela en définitive. Relevant son regard vers le Commandant, il se contenta d'un sourire et d'un simple salut de la tête avant que l'homme ne se retourne et quitte ses nouveaux quartiers.
Le cœur bondissant, il regardait alors les kanjis présents sur le dos du Haori avant de l'enfiler...

Le nouveau Capitaine de la Dixième Division entrait désormais en scène !

Terminé, excusez la présentation du personnage un peu rapide, j'arrive en bout de course niveau fatigue

Bonsoir,

Alors déjà, vas falloir oublier le principe d'armure médiévale car les Capitaines portent des Haoris et c'est leur tenue officielle. Tu peux à la rigueur amené cela différemment mais pas en l'état.

Changes tes couleurs de dialogues dans les prochains RP ou évites de les mettre en gras, cela est assez embêtant pour nos petits yeux (et le ROSE pour le SOTAISHO, non quoi). Pas mal de fautes un peu inutiles par un manque de relecture ; en outre je note une utilisation excessive du participe présent, c'est dommage à mon sens car lourd à la lecture.

Alors, aux dernières nouvelles, personne ne connait l'emplacement de l'Ouken et encore moins l'endroit où se trouverait sa chambre forte, Aizen aurait été ravi d'une telle facilité. Que tu deviennes le "protecteur" de l'Ouken est impossible car trop dangereux pour la Soul Socitey, seul le Commandant Général connait ce secret et le transmet uniquement à son successeur. Hors, Yamaji est mort avant même de l'avoir préciser à qui que ce soit.

Je te demanderai donc de changer la fin et de revoir les points vues ci-dessus pour correspondre à notre attente. Je réserve mon jugement pour plus tard en attendant.

De plus, nous déconseillons à tous de faire usage des personnages de la série. Une p'tite intervention vite fait, ok, mais pas de relation privilégiée avec Yamamoto, ni de longs dialogues de Shunsui quoi.

Modifications apportées !

- Description Psycho / Physique refaite
- Armure => Bankai
- Histoire changée dans sa quasi intégralité

Bonsoir,

Bon bah voilà, plus simple et plus correct, même si le pavé sur le Sotaisho est quand même là. Enfin passons, je te valide au niveau 3 en tant que Capitaine de la 10ème Division, tu peux faire ta fiche technique et tout ce qui s'en suit...

Félicitations et bon jeu sur BBS !