AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

CreativeJuiz

OuvrirFermer






Le forum est fermé. Vous pourrez nous retrouver sur notre nouveau projet ICI
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 Sarujie Akahebi [Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Sarujie Akahebi
Sarujie Akahebi [Terminé] Arr-esp
Sarujie Akahebi
Rang : Novena Espada

Messages : 89
MessageSujet: Sarujie Akahebi [Terminé]   Sarujie Akahebi [Terminé] Icon_minitimeDim 9 Nov - 17:54

    Avatar : Grell Sutcliff, de Black Butler.
    Parrain : /
    Comment avez-vous découvert le forum ? Une recherche classique sur un topsite quelconque.

Sarujie Akahebi

    Âge : 24 ans physiquement, 477 ans réellement.
    Race : Arrancar.
    Rang demandé : Espada numéro 9 ou 10 (Il a à cœur les intérêts des hollows mais ne croit pas une seule seconde à un soi-disant "dieu", d'où cette place souhaitée dans l'Espada).

    Description de votre personnage :

    Akahebi, comme son nom l'indique si bien est en premier lieu un inconditionnel, un obsédé, un dingue de la couleur rouge, sous toutes ses formes, qu'elle soit aussi bien à l'état de tissu, d'objets divers et variés ou encore de liquide. Son apparence s'en fait ressentir expressément, de ses cheveux à sa garde-robe en passant par la monture de ses lunettes à bibelots, il ne jure que par le rouge et pour le rouge, le répandant et l'observant, le manipulant et le jugeant, et pourtant, finalement, tout n'est pas que rouge dans son accoutrement. Effectivement, contradiction est son maître-mot, mais aussi son credo, et il sera le premier à arguer que trop abuser d'une chose peut nuire à sa beauté véritable. Parcimonie et démesure ne font jamais bon ménage, pour palier à cela, notre allumé arrancar aime à porter une simple chemise blanche, enfin « chatoyante tel l'albâtre » comme lui le dirait si bien, avec un ordinaire veston marron aux bords noirâtres par dessus, fermé bien évidemment. Pour parfaire le haut, accuser la longueur de son cou et la finesse de son visage, un ruban finement noué, blanc et sang, orne son col. Il porte constamment sa longue veste écarlate de manière bien originale, en dessous de ses épaules, cette dernière descendant jusqu'à ses mollets. Ses chaussures et son pantalon, noirs, de même que ses gants, closent l'habillement d'un homme qui se prétend classieux et avenant en toutes circonstances.

    La première impression est importante à ses yeux, et son regard de jade pénétrant n'hésite jamais un seul instant sur quoi penser, mirer ou confronter. Son faciès, toujours rieur, est fin et féminin, son nez est à l'image du reste, bien placé et à sa place, sans déborder nulle part. Ses sourcils et ses lèvres sont effilés, et dans le même ton de couleur que sa longue chevelure, cette dernière justement lui arrivant en bas du dos. Dernier détail et non des moindres, car il a tendance à jouer en sa défaveur à partir du moment où il se met à sourire : sa dentition, très pointue à n'en pas douter. Le Sarujie se complaît à argumenter qu'un esprit génial et fantasque comme le sien est un fardeau, et qu'en compensation il avait dû faire cette aiguilleuse concession. Les plus malins répondront que ceci n'a rien à voir avec sa psyché de détraqué, mais plutôt avec sa nature d'arrancar et d'ancien vasto lorde, et pour preuve, ses lunettes constituant le vestige de son passé, constituée des restes de son masque.

    Sa silhouette est fine et élancée, bien qu'il soit relativement musclé, même si cela ne transparaît pas forcément de prime abord. Il mesure un bon mètre quatre-vingt, pèse soixante-sept kilos et prend bien soin de cacher le trou béant situé en plein milieu de sa poitrine sous ses vêtements. Il n'a pas vraiment honte de sa condition d'arrancar, pour lui ce n'est qu'un état, ou une étape sur ce long et sinueux chemin de la non-vie. Cependant il est nécessaire de préciser qu'il est très attaché à son image, son idée de la beauté étant fixée à une norme absolument dépendante de sa vision des chose. On pourrait véritablement le prendre pour un étrange, excentrique et effrayant humain aux dents limées à s'y méprendre.

    Et pourtant, son aura de folie, de génie, de monstruosité se dégage de par tout les pores de sa peau, se révèle dans chacune de ses expressions, de ses mimique, dans sa façon de se mouvoir, d'aborder l'existence. On le prend souvent pour un illuminé, mais il est tout le contraire, il a définitivement les attraits d'un individu plutôt terre à terre. En effet, il fut un scientifique dévoué à la science pure et dure dans sa vie d'antan, pour ensuite se changer en abomination cannibale à la recherche de réponses, puis en horreur rampante et dévorant ses semblables en quête d'informations, suivit de son état de « grâce », son apogée de vasto lorde avant sa dernière et seconde naissance, celle d'arrancar, renouant avec sa nature profonde de scientifique dévoué à la science pure et dure. Sadique, excentrique, fou, sans pitié, prêt à tout, extravertie, narcissique, sont ses principales qualités, il se dévoue corps et âme à sa passion, à sa soif inextinguible de connaissance, et il ne se fixe aucune limite dans l'exercice de son « art ».

    Description de votre pouvoir :

    En premier lieu, précisons qu'Akahebi déteste se servir de sa ressurección, qu'il juge tout bonnement abominable, lui rappelant avec dégoût qu'il ne fût pas toujours sous son meilleur jour. Ensuite, il est nécessaire de dire que son zanpakuto se trouve harnaché dans son dos, camouflé par sa veste, car il ne l'utilise pour ainsi dire jamais en situation de combat, préférant s'en remettre à ses inventions. Lorsqu'il récite ces sombres paroles tout en dégainant son sabre : « Aplasta y envenena, serpiente ! », son corps se déforme et il prend alors l'apparence d'un grand serpent à tête rouge de plusieurs mètres de haut.

    Spoiler:

    Et là, toutes sortes de civilités et de fariboles deviennent chimères, seuls restent une force colossale, un désir de destruction immense, et un poison à base d'énergie spirituelle semi-paralysant légèrement toxique, voire même très nocif contre les plus faibles, suintant de ses écailles et étant présent à très haute dose au niveau de sa gueule et de ses dents. Celles-ci, de leur côté, sont aussi tranchantes que des armes de shinigami. Peu de subtilité pour un hollow qui se veux moitié gentleman, sa vitesse et sa précision chutant au même titre que l'amplitude de ses attaques croissent, cero compris.

    Histoire :

    Certaines histoires parmi les plus extraordinaires commencent de la manière la plus banale et innocente qui soit : une naissance. Une personne ne peut « être » qu'une fois qu'elle « est », ceci est un concept universel, et notre futur gentilhomme qui n'eût de gentil durant sa vie qu'une partie de son appellation, naquit donc au japon en pleine période Sengoku, où conflits militaires et intrigues politiques étaient le pain quotidien de tous, à son plus grand bonheur. En effet, si ses quinze premières années furent aussi calmes qu'elles puissent l'être au sein d'une famille très aisée de l'époque, dont le nom fut perdue quelques siècles plus tard, par la suite, notre épatant jeune homme développa un intérêt un peu trop insistant pour le corps humains et tout ses fluides. De ce temps là, on croyait en beaucoup de choses et on en appliquait très peu, la peur et la foi faisaient forces de loi, et la médecine n'existait pas. Bien sûr, il y avait des guérisseurs, qui causaient majoritairement plus de mal que de bien, qui pensaient être des savants armés de plantes divines et miraculeuses. Le Sarujie en riait du haut de son adolescence, et à la manière d'un Mozart ou d'un Bach chacun à leurs époques respectives, il fut très en avance sur son temps et dans son travail. La dissection d'êtres vivants lui procurait des sensations inédites, et il en arriva assez vite aux humains. Il vit rouge, LE rouge, et décida d'en faire le grand but de sa vie. Attention, il avait beau déjà être relativement imbu de sa personne et sadique, jamais il ne commit de meurtre, il s'arrangeait pour se procurer des corps inertes, rien de plus facile en temps de guerre. Il avait à cœur la réputation de sa famille malgré tout.

    Puis six jours après ses dix-sept ans, on le découvrit en plein milieu d'une inspection en règle du dernier repas d'un cadavre frais de plusieurs jours. On le taxa de monstre, de sorcière à cause de son côté un peu trop efféminé et de sa proportion à répandre un maximum de sang aux alentours durant ses différentes entreprises. Son père voulut le faire tuer, un homme charmant, et sa mère qui n'avait pas son mot à dire mais qui n'en pensait pas moins, s'arrangea pour faire échapper son fils à son funeste destin. Il fut donc en cavale, mais il ne pouvait s'empêcher de continuer ses pratiques, même s'il prenait désormais énormément plus de précautions. Il en apprenait des tonnes et consignait tout ce qu'il constatait dans un petit carnet, pour la postérité. Il savait qu'un jour où l'autre on reconnaîtrait son talent. Il commençait à émettre des hypothèses intéressantes et avant-gardistes sur la chirurgie, il lui paraissait tout à fait probable de pouvoir guérir certains problèmes en ouvrant les gens lorsqu'ils étaient encore en vie... Á peu près. Vint alors le moment de sa mort sept ans plus tard, il ne tenait plus en place, il se devait de partager ses connaissances avec les autres. Il se pointa dans un village, démarcha les personnes importantes, fut reconnu à cause de son visage si particulier, enchaîné, envoyé à son père et exécuté à peine quelques heures plus tard. Pour le coup, il n'avait rien vu venir.

    Il ouvrit alors les yeux, comme si c'était de nouveau la première fois. Cette pensée le fit rire, lui qui se prenait pour un génie, il faisait preuve d'une philosophie bien contradictoire. Une chaîne reliée à son corps, relativement longue et disgracieuse la bougre, pendait à ses pieds. Plus personne ne pouvait le voir ni le toucher, mais ce qui l'attrista le plus fut le fait que lui-même ne put plus pratiquer sa passion, son « art ». Au bout d'une dizaine d'années à errer comme une âme en peine, enfin pas vraiment comme, vu qu'il en était carrément une, son côté pragmatique et scientifique reprit le dessus, il se devait d'évaluer tout les paramètres de son nouvel état. Il voyagea encore jusqu'à s'arrêter en France, éprouvant une certaine forme d'affection pour le raffinement dont faisaient preuve ses habitants, si tant est qu'on puisse parler de réel « raffinement » de la noblesse française au seizième siècle. Bref, notre joyeux luron croisa d'autres esprits durant ses pérégrinations, et bien que ses questions se multipliaient exponentiellement jour après jour, il obtenait de satisfaisantes réponses quelquefois. Il apprit l'existence des shinigamis, des reapers et des hollows, mais il mit un point d'honneur à esquiver tout ces personnages le plus longtemps possible, persuadé de pouvoir percer les secrets inhérent à sa condition de fantôme, convaincu de pouvoir faire une grande découverte. Mais bon il ne fallait rien exagérer, il n'était rien et tôt ou tard il se ferait attraper, il le savait, ce n'était qu'une question de temps. Sauf qu'il en eût beaucoup moins qu'il ne le pensait.

    Sans crier gare, peut-être était-ce le résultat d'une certaine forme de frustration, ou tout simplement qu'il n'était plus apte à arpenter son chemin à sa manière, il s'évanouit et se réveilla sous la forme d'une horreur sans nom. Il se dégoûtait, il en voulait au monde entier, ou plutôt aux mondes entiers, étant devenu une sorte de serpent masqué aux dents pointues et à la soif insatiable de destruction et de connaissances. Oui, il était retourné à un état pour le moins primaire et pourtant ce qui l'avait motivé jusque maintenant persistait, sous une certaine forme. Chaque âme dont il se repaissait lui permettait de recueillir des informations diverses et variées. Combien de temps pouvait-il tourmenter un esprit plus faible avant qu'il ne meurt, les joies de la torture, la mise en place de stratagèmes afin de parvenir à ses fins par exemple. Certains hollows, même parmi les plus faibles, se voyaient attribuer un petit surnom lorsqu’ils étaient particulièrement insaisissables ou faisaient preuves de capacités inédites. Sarujie Akahebi, le fourbe serpent rouge, cela pouvait paraître grandiloquent mais il reflétait assez la nature de notre compère, tel fut son nom de code. Outre ses méthodes particulièrement vicieuses pour attraper ses proies, qu'elles soient des âmes humaines ou ses propres semblables, peu importait, il s’arrangeait toujours pour assurer une porte de sortie, une échappatoire. Une véritable anguille en guise de serpent, les shinigamis se trituraient les méninges pour le piéger lorsqu'il passait au japon, son pays d'origine, et les reapers fulminaient qu'un être aussi pathétique, car oui il n'était pas ce que l'on pouvait appeler un pur « monstre » de puissance spirituelle, puisse encore leur échapper par d'habiles et inattendues pirouettes. Il n'était pas fort, juste assez malin pour s'en sortir.

    Cependant, après un siècle tout entier, il avait assez échauffé les esprits, ou plutôt dévorés, pour qu'on commence à le prendre très au sérieux. Il faillit mourir plusieurs fois lors d'embuscades savamment orchestrés par ses détracteurs, à chaque fois plus proche du néant que l'autre. Il était devenu lâche, et son mode de pensée étant ce qu'il était, il suivit son instinct et partit se réfugier au Hueco Mundo, là où il savait que personne n'oserait le poursuivre. Il croyait être en sécurité, alors quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'à peine arrivé, il se retrouva encerclé par tout un tas de hollows aussi misérables que lui. Il n'avait pas eu le temps de planifier sa fuite, comme à l'accoutumée, et une mêlée générale s'en suivit, violente, brutale, sanglante. Tout était si confus, si désordonné, Akahebi mordait à tout va, frappait de sa queue, essayait tant bien que mal d'en réchapper, mu par l'envie de survivre. Puis le tas informe que formait cette enchanteresse assemblée fusionna dans un bruit de succion horrible, créant ainsi un menos grande tout ce qu'il y avait de plus basique. Grand, le caractéristique masque à long nez, il ne payait vraiment pas de mine parmi ses confrères de la même espèce. Mais à y regarder de plus près, ce conglomérat infect abritait un être plus retord que la moyenne, plus astucieux, comme une sorte de conscience, de guide savant et sage. Notre gillian avait tendance à user de la traîtrise et de la sournoiserie bien plus que de coutume, il pouvait même paraître réfléchi, bien qu'il ne puisse plus parler correctement, si ce n'était plus du tout. Au sein du monde d'en bas, il dévora énormément de ses congénères par des entourloupes et des arnaques. Il s'amusait à faire semblant d'être à moitié attardé par exemple, fonçait dans un arbre pendant plusieurs heures, puis dès qu'un téméraire osait s'approcher de lui, l'ayant observé longuement et déduit qu'il serait une cible facile, il le dévorait en se retournant sans autres formes de procès, la victime ne sachant même pas ce qui lui était arrivé.

    Chacune de ses escarmouches perfides lui fit gagner en assurance, en puissance, jusqu'au jour de l'évolution, de sa transformation en adjuchas. Il retrouva la parole, et une apparence disgracieuse quoique plus élégante tout de même. Ses dents étaient devenues pointues, il avait récupéré un visage humanoïde et un corps avec des bras, et en lieu et place des jambes il possédait une puissante et longue queue de reptile écailleuse. Et surtout, il avait sauvegardé son intellect, son savoir, son intérêt pour les humains et leurs entrailles, ce qui le mit dans une joie indescriptible pendant plusieurs semaines. Son intérêt renouvelé donc, il s'empressa de partir sur terre, discrètement, sans faire de vague, sachant pertinemment que même s'il n'était plus apparu depuis plusieurs décennies, on pouvait encore guetter des signes de son existence. Il piégeait les âmes humaines beaucoup plus subtilement, en leur proposant divers services, des sortes de pacte dont lui seul pouvait en ressortir gagnant. Jamais il n'opérait trop de fois et à trop grande échelle au même endroit, pour endormir toutes formes de soupçons. Il continuait évidemment à dévorer ses semblables quasiment systématiquement, les considérant comme des monstres méritants d'être supprimés, non sans les avoir observé ou pratiqué certaines expériences sur eux au préalable, avec les moyens dont un adjuchas pouvait disposer à l'époque. Il se passionnait aussi pour la science mortelle, l'étudiant à la dérobée lorsqu’il pouvait se le permettre. Il essayait même de la mettre en pratique au Hueco Mundo, lorsqu'il y retournait de temps à autre, s'attirant les railleries de ses pairs. Car oui, sa réputation était grandissante sans être glorieuse, bien qu'il soit un solitaire endurci jusqu'à présent. Le serpent rouge à la langue bien pendue, le savant fou qui se prenait pour un éminent chercheur alors qu'il n'était en réalité qu'une abomination, comme toutes les autres.

    Un « rival » de son espèce, si on pouvait appeler cela comme ça, décida d'annexer le minuscule territoire que le Sarujie s'était attribué, en quelques sortes, sans jamais l'avoir proclamé. Il avait beau ne s'intéresser qu'à ses études, il avait tué énormément de hollows et emmagasiné un sacré paquet d'âmes, et ce durant plus d'un siècle après son ascension, devenant relativement puissant, une cible à abattre. Son opposant envoya la totalité de ses sbires, mais il étaient pitoyables de faiblesse, ils furent balayés et ingérés en un instant par Akahebi, qui pour la première fois depuis bien longtemps éprouvait une certaine forme de rage du sang. Il avait été piqué dans son orgueil par cette provocation, et ne fit preuve d'aucune pitié à l’égard de son adversaire, qui se révéla bien plus coriace qu'il n'y paraissait. Ils s'affrontèrent durant trois jours et trois nuits, se ruant de coups, usant de toutes leurs ressources pour mener à bien cet affrontement. Á l'aube du quatrième jour, notre traître en puissance proposa une trêve, que son antagoniste accepta... Sa dernière erreur. Il tourna les talons, prêt à s'en aller, et ce fut à cet instant précis que le fourbe frappa, directement à la gorge, pour ensuite le gober d'une traite, à la manière des pythons. Il savait que si l'affrontement avait duré serait-ce qu'une journée de plus, il aurait probablement perdu, une donnée qui n'avait pas été prise en compte des deux côtés apparemment. Le pouvoir qu'il gagna alors fut au delà de son imagination, le précipitant directement à un stade qu'il pensait impossible à atteindre, celui de vasto lorde.

    Il récupéra des jambes dans le processus de transformation, enfin, mais resta très reptilien dans la plupart de ses aspects, son apparence ne le satisfaisait pas encore complètement. Ce nouvel état atteint, il décida de s'entourer d'assistants, plus ou moins moches et utiles, usant de son statut et de menaces pour les soumettre. Il occupa ensuite tout le territoire de son précédent adversaire mort et entreprit toutes sortes d'expériences durant près d'un autre siècle. Durant cette période, il se composa une petite armée, certes quelque peu disparate et pathétique, mais c'était déjà ça. Il écrasait quiconque remettait son autorité en cause, n'hésitait pas à torturer et à faire des exemples, consolidant toutes les rumeurs circulant à son sujet. Très vite, on arrêta de l'embêter et on le laissa expérimenter dans son coin, de toutes façons il ne faisait pas vraiment de mal à grand monde si on se contentait de l'ignorer. Arrivèrent certains bruits de couloir sur les arrancars, sur leur forme plus ou moins humaine et leur force, ce qui intéressa bien sûr le Sarujie au plus haut point. Il ne lui fallut pas très longtemps pour percer à jour les tenants et aboutissants de l'affaire, à savoir l’importance que revêtait le fait de devoir retirer son masque. Il n'était pas l'inventeur de cette théorie, bien loin de là, il se doutait même qu'il était carrément très en retard sur le sujet, mais décida de s'y mettre sans aucune hésitation. Il se heurta à un obstacle de taille : ce foutu masque était sacrément bien accroché, et peu importait ce qu'il tentait, il n'y avait pas moyen de le retirer. Dans un accès de colère, il tua la moitié de son personnel et les assimila, puis laissa le reste s'échapper sous son regard courroucé. Pourquoi n'y parvenait-il pas ? Il essaya pendant longtemps, s'étant remit en chasse et ayant laissé sur la touche sa soif de connaissances, il voulait retrouver une apparence humaine, il était prêt à tout pour mettre fin à son existence de monstruosité à la mine si peu convenable. Ce fut aux prix d'efforts colossaux qu'une nuit, il réussit, hurlant de douleur et de bonheur, arrachant ce qu'il considérait depuis quelques temps déjà comme une excroissance malencontreuse.

    Il se réveilla, comme au premier jour de sa vie, comme s'il revenait de loin, comme si tout ce qu'il avait vécu jusqu'ici n'était qu'un simple cauchemar. Ce sentiment ne dura pas plus d'une demi-seconde, il se rappela tout depuis le début, et bien qu'il y eu des passages moins fameux que d'autres, il était assez fier de son parcours. Il avait repris forme humaine, en mettant de côté le trou en plein milieu de sa poitrine, les restes de masque et cette maudite dentition. Il se procura des vêtements de gentleman à l'anglaise, mélangeant le rouge, le noir et le blanc, s’accommoda de ses nouvelles lunettes imposées, de toute façon elles lui donnaient un air plus érudit et coiffa sa chevelure de braise avec attention. Il prit bien soin de cacher tout ce qui pouvait rappeler de lui qu'il était un arrancar, y compris le zanpakuto qui était tombé au sol près de lui lors de sa précédente métamorphose. Il était fin prêt, s'était enfin forgé l'image qu'il attendait de lui, il n'avait plus qu'à reprendre ses recherches là où il les avait laissé. Et à son grand étonnement, mis à part son éternel intérêt pour la dissection, il éprouva un étrange sentiment d'unité avec le monde qui l'entourait, une envie irrépressible de faire avancer les choses pour son peuple. Oui, les hollows pouvaient paraître horribles mais il se rendit compte que jusqu'à présent ils avaient été son quotidien, avec son lot de déception et de surprises, agréables ou pas. Il ne se gênait pas pour tuer ceux qu'il jugeait indignes de son attention, bien sûr, mais entreprit de faire les choses au nom de cette cause qui lui semblait plus qu'honorable. Puis franchement, déchiqueter, lyncher, opérer, torturer, tourmenter et j'en passe et des meilleurs, le tout au nom du bien commun, c'était plus que joindre l’utile à l'agréable.

    Un beau jour, alors que tout se passait exactement comme d'habitude, Akahebi, effectuant ses travaux accompagné de nouveaux camarades de fortune, vit défiler une véritable horde aux portes de son territoire, et lorsqu'il demanda des explications, nul ne put lui en donner de concrète. Sima les appelait, un dieu, rien que ça, c'était insensé, rien de tel existait. Et pourtant, lui aussi, un scientifique, ressentait cette étrange attraction, cette envie irrésistible de partir, de rejoindre Las Noches. Il avait toujours vécu à l'écart de cette zone et de tout ses conflits, il ne voulait pas se mêler des affaires des autres. Il avait soigneusement évité Karakura lors de l'attaque des ombres, se renseignant sur la progression du conflit sans jamais s'investir. Il savait que Grimmjow, leur dernier Rey avant qu'il ne se fasse exécuter par les reapers, avait tenté de s'imposer de bien des façons, mais jamais il ne s'en était préoccupé, il vivait bien trop en autarcie pour cela. Il connaissait toutes les ficelles politiques, s'était tenu au goût du jour en matière d'avancées technologiques et historiques, mais encore une fois, jamais il ne s'était vraiment manifesté de lui-même. Il était vaguement connu car les vasto lorde ne courraient pas les rues, encore moins les arrancars issus d'une évolution naturelle, mais cela s'arrêtait là. Il espérait donc faire son petit effet une fois arrivé dans la capitale du Hueco Mundo, mais les réactions furent bien éloignées de ce qu'il s'était figuré. Il avait beau jouir d'une certaine énergie spirituelle, on le prenait pour un marginal excentrique complètement fou, et même s'il prenait un malin plaisir à faire étalage de sa science et de sa force en tuant ses plus virulents agresseurs, cela ne suffisait pas. Et puis c'était quoi cette histoire de dieu ? Qui pouvait prendre cela au sérieux ? Il se devait d'étudier ce phénomène, déceler d'où pouvait venir cet étrange attraction, et pour cela, il n'avait d'autres choix que de siéger au plus près de Santo Pastor, le Rey, le prophète. Il demanda à avoir une place dans l'Espada, formée parmi les fidèles les plus fervents de cette nouvelle secte... Pardon, religion, dissimulant son scepticisme derrière son intérêt pour sa race, les hollows, avançant qu'il pourrait être d'une grande utilité à son nouveau dirigeant. Il attendit donc la réponse fatidique, en espérant que son intelligence et sa ruse lui permettrait d'honorer ce poste.


Dernière édition par Sarujie Akahebi le Mar 11 Nov - 18:19, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2741-sarujie-akahebi-termine
Sarujie Akahebi
Sarujie Akahebi [Terminé] Arr-esp
Sarujie Akahebi
Rang : Novena Espada

Messages : 89
MessageSujet: Re: Sarujie Akahebi [Terminé]   Sarujie Akahebi [Terminé] Icon_minitimeLun 10 Nov - 19:41

Et voilà, fiche terminée, en espérant que le niveau est suffisant pour accéder à ce grade o/
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2741-sarujie-akahebi-termine
Melody MacKenzie
Sarujie Akahebi [Terminé] Hum-ind
Melody MacKenzie
Rang : Ϟ Espiègle Valkyrie

Messages : 2108
MessageSujet: Re: Sarujie Akahebi [Terminé]   Sarujie Akahebi [Terminé] Icon_minitimeMar 11 Nov - 16:57

Bonjour et bienvenue sur BBS !

Ça n'a pas grande importance, mais si on parle de débris de masque (estigma), c'est... Parce qu'ils se situent là où était le masque. Les avoir au niveau des chevilles ne fait pas grand sens, il aurait été plus logique de dire que tout comme Szayel tes lunettes le constituaient par exemple. À toi de voir si tu veux modifier ça ou le laisser en l'état cela dit, on ne t'embêtera pas pour si peu.

Nonobstant ceci, je te valide au Niveau 4 en tant que Novena Espada (base Vasto Lorde). Tu disposes de 25 points de compétence à répartir comme bon te semble lors de la création de ta Fiche Technique, que je t'invite à faire dans les plus brefs délais. Celle-ci est en effet indispensable pour prendre part aux Events et Missions que nous organisons régulièrement. Si tu as des questions, n'hésite pas à faire un tour du côté du bureau du staff.

Tu as également droit à la prime de 20 XP offerte à ceux rejoignant Las Noches.

Bon RP !
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1637-melody-mackenzie
Sarujie Akahebi
Sarujie Akahebi [Terminé] Arr-esp
Sarujie Akahebi
Rang : Novena Espada

Messages : 89
MessageSujet: Re: Sarujie Akahebi [Terminé]   Sarujie Akahebi [Terminé] Icon_minitimeMar 11 Nov - 18:21

Merci beaucoup, pour ta remarque et la validation. J'avoue que cela ne m'avait même pas traversé l'esprit, mais utiliser le prétexte des lunettes pour en faire des restes de masque, j'approuve à 100%. J'ai donc modifié tout les passages concernés dans ce sens, c'est plus cohérent et classe.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2741-sarujie-akahebi-termine
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Sarujie Akahebi [Terminé]   Sarujie Akahebi [Terminé] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Sarujie Akahebi [Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Sarujie Akahebi
» Vivi [Terminé]
» Jigen [Terminé]
» Hi, what can I do for you? ☆ Terminé
» Belial [Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach - Before the Shadows :: Archives :: Archives-