Aujourd’hui, Ulria était tranquille, il n’avait pas grand-chose à faire, à par peut être penser aux prochaines missions qu’il allait faire ou bien tout simplement manger une bonne poire. Il trainait un peu dans les jardins du Sereitei, regardant les arbres, sifflotant une musique ayant rythme ternaire et obsédant, toute fois il aimait bien là mélodie. Il prêtait plus vraiment attention à ce qui l’entourait comme si, il était seul, ne laissant ni un regard, ni un salut aux personnes qu’il croisait.

Il commençait à s’ennuyer un peu, la fraicheur de la verdure ne le dérangeait guère et pourtant il commençait à prendre une allure de moins en moins rapide, comme il allait changer de direction. Il décida de retournait vers son quartier pour voir si il y avait quelque chose à faire ; parler n’était pas le truc le plus chouette qu’il espérait faire mais il s’en contentait. Il quitta la jolie cours aux mille parfums floraux.

Arrivant dans les couloirs de la quatrième division, ses oreilles devaient s’habituer au son intérieur ; ce qui pouvait être légèrement désagréable. Les gens pressés, les gens posées sur la surface du mur qui discuté, les gens qui attendaient la pour on ne sait quelle raison. Ulria trainait un peu des pieds ralentissant sa cadence pour admirer de jolies filles qui était accostées sur un banc, non loin de sa trajectoire. Ne laissant place qu’à l’idée de leur parler il se précipita alors ;

Des épaules se cognèrent, entre lui et un shinigami qui passait par là, portant apparemment des livres. Quelques livres se retrouvèrent à terre. Et alors Ulria coupé dans son élan, répliqua d’un ton énervé :

- A bah c’est malin, tu ne pourrais pas faire attenti ...

C’est à ce moment précis qu’Ulria se rendit compte qu’il venait de bousculer le lieutenant du capitaine de la quatrième division. Sachant que c’était lui qui ne regardait pas son chemin. Il rétorqua avec politesse :

- Excusez-moi ! Je ne regardais pas ma route, je ne vous ai pas vu ! *en faisant des courbettes pour se faire pardonner*

Il se baissa alors une dernière fois pour ramasser les livres laissant une mauvaise image de lui ...
Ulria stressais a l’idée de qu’il allait répondre. Il se rappela encore du shinigami de la quatrième qu’il avait tabassé tout simplement par ce qu’il l’avait cherché. C’était un bon comme un mauvais souvenir, laissant des petites cicatrices moral ; son capitaine lui a mené la vie dure à ce moment-là.Des tâches ménagère, encore des tâche ménagère, il ne voulait pas revivre ce calvaire qu’il l’avait fait souffrir pendant toute une semaine. Et ayant peur que cela se reproduise. Il reprit alors très vite, quelque centième de seconde après :

- Oh excusez-moi ! Ce n’était pas ... ! Puis-je vous ... aider ?

Toute trace de sourire n’avait pu d’être lieu sur le visage d’Ulria comme si il n’en avait jamais fait. La sueur sur le front était survenue en une fraction de seconde. Ses yeux tremblaient. Qu’allait-il se passer ?

Dossiers s'éparpillant par ci par là sur le bureau, paperasse au pied de sa chaise. Le garçon s'était endormi, fatigué par la dose de travail qu'il venait d'accomplir ces derniers jours. Dire qu'il y a à peine deux jours, il obtenait un jour de repos bien mérité. Et pourtant, il l'avait passé à travailler. Pour se mettre à jour ne serait ce que pour quelques temps. Mais dans la médecine, ce n'est pas aussi facile. Quand un blessé rentre, il lui faut signer plusieurs papiers comme quoi il est venu, établir un bilan des soins qu'il a reçu, et une petite fiche comme quoi il a séjourné dans les locaux prévus à cet effet. Une petite dizaine de papiers donc, facile. Tout ça pour un homme avec une blessure légère. Pour une blessure grave, triplez la dose et ca sera bon. Donc quand une patrouille arrive se faire soigner, ca crée forcément des embouteillage et du travail en plus, tant sur les soins que sur les papiers.

Un de ses hommes vint mettre fin à son séjour chez Morphée en lui apportant des bouquins. Livres divers et variés qui avaient pour sujet la généalogie chez les shinigamis. Encore des problèmes d'identités qu'il y avait du avoir lors du check up sans doute. Quoi qu'il en soit, il fallait ramener tout les bouquins dans les quartiers de la Cinquième, ce à quoi le médecin demanda pourquoi l'autre ne le ferait pas. Et là, il sortit la pire excuse qui soit, mais non punissable directement. "J'ai pas envie." Sur le coup, Shin se frotta les yeux pour bien se réveiller. Avait il bien entendu ? Était ce bien un refus de la part de l'individu arborant l'uniforme de la Troisième Division. Il n'eut pas le temps de répondre que l'autre énergumène prit ses jambes à son coup, laissant les bouquins sur le sol. Par pure flemme, le lieutenant ne le poursuivit pas. Il règlerait le problème avec la haut gradée de la Troisième, Azumi. Une sanction exemplaire lui serait réservée, et Shin ferait en sorte qu'elle soit mise en œuvre.
Attrapant la pile de bouquins, il prit donc le chemin de la Cinquième division. Il y en avait pas mal, et ca gênait un peu pour voir devant lui. Du coup, le garçon regardait sur le sol pour essayer d'anticiper au maximum les problèmes à venir.

Et bien hélas pour lui, rencontrer personne au début ne dura pas. Le choc ne fut pas violent en soi, mais suffisant à ce que quelques livres partent dans tout les sens. Le fauteur de troubles était un garçon, blond de petite taille. Shinigami aussi. Et par le plus grand des hasards, il venait de la Troisième aussi. Exactement comme le gugusse qui lui avait manqué de respect juste avant. Partant dans le but de s'excuser, Shin se fit limite passer un sermon par le blond aux longs cheveux, avant de se raviser à la vue de l'insigne que le médecin portait. C'était un signe commun chez la Troisième, le fait d'insulter avant de parler ? Fallait croire que la Onzième était bien plus civilisée qu'eux. En tout cas, il se baissa pour ramasser ce qu'il avait fait tomber. Une sorte de domination dont Shin put se délecter quelques instants. Il y avait moyen d'en tirer parti de ce p'tit bonhomme. Voyons voir déjà qui il est.

Merci, mais.... T'es qui ? Parce que pour me parler comme ca, tu dois être un personnage important. Alors ? J'attend moi !

Aie, aie et encore aie. Ulria qui ne pouvait s’empêchait de penser aux centaines de sermon que son capitaine lui ferait si jamais le lieutenant décidait d’aller le voir pour régler son compte. Et s’ils décidaient de le virer temporairement ou encore définitivement, il ne pourrait pas s’en remettre, pour ce qu’il avait déjà accompli. Mais avant de penser à sa le jeune shinigami devait donner des explications au vice-capitaine :

- Je m’appelle Ulriamu. Rugo Ulriamu monsieur. Je ne suis que septième siège, de la 3eme division. Je ne suis qu’un imbécile je n’ai pas vu là où je mettais, étant pressé je devais faire quelque chose d’important. Je n’avais remarqué pas que vous étiez lieutenant.

Il baissa les yeux après avoir tenté d’expliquer le « pourquoi » du mal entendu. Ulria ne voulais surtout pas que cela se passe mal. Il savait que les conséquences en seraient terribles. Ses mains moites étaient jointes derrière son dos. Il serrait les dents tellement fortes, qu’on aurait cru qu’on lui avait attaché un morceau de tissu à la bouche et qu’on le torturait au petit feu. Mais il se préoccupait plus des conséquences ... Il ajouta alors :

- Monsieur c’est un mal entendu, je ne voulais pas ... je vous en conjure, n’informait pas mon supérieur de ce problème.

Ulria en avait presque une larme à l’œil, ne laissant qu’une expression du visage d’une personne triste voulant persuader son interlocuteur. Qu’allait-il faire si on venait à le virer, il serait une honte dans tout le Gotei 13. Il lui vint une idée pour se faire pardonner de son imprudence et de son conflit avec le lieutenant :

-Pour me faire pardonner, je peux vous aider dans n’importe quelle tâche. Peu importe soit elle. Mais ne dites rien à mon capitaine s’il vous plait.

Attendant la réponse, du supérieur de la 4eme, Ulria regrette déjà ce qu’il venait de proposer. Quelle tâche qui ne pouvais ou ne pouvait pas être ingrate, pourrait-il bien lui donner pour excuser l’affront qui s’était passé, si toute fois il acceptait sa proposition. Quelque personne était témoin de la scène. On pouvait entendre leur gloussement qui agaçait le shinigami angoissé. Une journée de repos qui finira peut être en bannissement de l’armée.

Le Septième siège. La place que le médecin avait occupé lors de son arrivée à la Quatrième. Le motif semblait valable, mais il n'empêche que l'autre avait pas trop bien choisi son moment pour prendre la tête au garçon. M'enfin, il avait aidé à ramassé les livres et vu son air abattu, le punir sévèrement serait sans doute mal vu par ses compères. La foule commençait à s'amasser autour d'eux, ce qui semblait mettre le siège Rugo en rogne. Dissiper tout malentendu en attrapant par l'épaule le personnage de la Troisième et se déplacer, feintant une vieille connaissance avec un grand sourire. Fallait pas que l'on pense que le garçon n'ait pas d'autorité. Déjà qu'il ne se considérait pas trop comme un bon lieutenant, le manque d'autorité serait la cerise sur le gâteau.

Je viens de t'empêcher d'avoir la sentence maximale la. Donc tu vas m'être utile pour la journée. Tu vas venir avec moi à la quatre, j'ai du rangement à faire. Mais d'abord, tu vas me payer un coup à boire.

Tout allait bien donc, Shin allait avoir consommation gratuite sans avoir besoin de bouger le petit doigt. Ce petit homme tombait bien finalement, et peu importe si c'était son jour de repos ou non, il avait une occupation désormais. Une fois au bar, le médecin lui fit un geste de la main, lui sommant de ne pas l'approcher. Aller avec un homme au bar, ca fait pas trop trop. Surtout lorsqu'il est fréquenté par la gente féminine. Prendre un peu de bon temps à raconter deux trois anecdotes sans regarder où l'autre est. De toute façon, Shin avait bien préparer le coup puisque le patron était prévenu que ce serait le sieur de la Troisième qui payait tout.
Après s'être bien rempli la panse et choyé par toutes ces jolies filles, vint le temps de quitter les lieux. Et chose promise, Shin embarqua son servant de la journée à la Quatrième pour la suite de ses travaux d'intérêts généraux. Et pas n'importe où, car ce fut les latrines du centre principal de soins. L'endroit où les patients de longue durée séjournaient. Tout en gardant son calme, il expliqua à son hôte ce qu'il allait devoir faire.

Le personnel étant en congé, tu es recruté d'office pour nettoyer les lattrines. Des objections venant de ta part sont bien sur pas tolérées. Je te laisse, je vais finir mes papiers. Le Huitième siège Hanataro prendra soin de te dire si c'est propre ou non. N'est ce pas, siège Yamada ?

Oui, bien sur.

Il aurait bien pris quelqu'un d'autre, mais Hanataro était parfait pour le rôle. Il avait pris un peu plus d'assurance et Shin lui avait donné le feu vert pour se montrer plus ferme. D'autant plus qu'Ulriamu n'était pas de la maison, donc il ne pouvait pas exprimer son refus. Pire encore, s'il décidait de se rebeller et de frapper le Huitième siège Yamada, la sanction serait exemplaire.

Ulria n’en croyais pas ses oreilles. C’était impensable et complétement inconcevable qu’un capitaine lui demandait ça. Il resta pendant quelque seconde la bouche bée comme si on lui avait annoncé un décès de ses proches. Cependant, il ne rêvait pas il avait bien entendu. Certes il s’en doutait qu’il devrait ranger des choses pour le lieutenant. Mais la deuxième tache, qui n’en était pas vraiment une, laissa Ulria perplexe. Le Vice-Capitaine Shin lui avait demandait de lui payer un verre.

Il ne pouvait pas refusait, mais sa le contraria beaucoup de faire une chose pareil. Comment un shinigami avec un grade supérieur au sien pouvait se permettre de demandait une telle chose. Ulria devait répondre vite sous peine d’avoir l’autre sentence qui était plus différente et plus démoralisante que jamais.

- Merci, monsieur et j’accepte sans réflexion votre demande. – d’un ton dépressif

Arrivés tous deux au bar, il s’éloigna du jeune blond et lui fit un geste de ne pas l’approchait plus que ça. Sur ce coup Ulria compris l’acte de Shin, seul raison évidente, les filles. Dans son coin seul sirotant un peu de saké, le jeune garçon regardait le lieutenant, Entouré de quelque belle femme. Le garçon aurait pu être à sa place s’il avait fait attention l’espace d’un instant.
Dans la pensée d’Ulria :

- Quelle arrogant celui-là ! Je vous jure ... en tout cas j’ai évitait le pire, mais le vrai pire dans tout ça c’est que je vais devoir nettoyer. Misère, pourquoi moi. - *soupire*

Il ne donna même pas une pièce pour cotiser entre eux. Il le laissa payer, pas un seul verre, mais pour tout un groupe de femme qui discutait avec lui.

Ca y est, Shin en avait fini après 30 min de discut’, le cauchemar pour Ulria ne faisait que commencer. Ils se redirigèrent vers la quatrième division.

Ils y retrouvèrent là-bas un certain Hanataro Yamada, qui devait lui servir de guide. Tu parles d’un guide. Un guide pour nettoyer des latrines. De plus Il y avait une odeur désagréable, de ... ; Inexplicable. Le lieutenant précisa bien au huitième siège, avant de partir, de ne pas se laisser faire devant toutes injures que pouvait tenir le garçon.

Ah la la, Ulria brossait tellement fort avec la colère qu’il faillit déchirer les morceaux de tissus qui lui permettait de nettoyer les trous de déjection fécale. Sa commençait à lui taper sur le système, avec l’autre qui lui rabâchait sans arrêt :

- Là, et là et ici et là.

Il en avait enfin fini. Il reparti voir Shin en compagnie de Yamada pour lui annoncer le dévouement qui verrouillait la liberté de sa journée. Shin étant satisfait de son travail le remercia tout en lui rappelant que la prochaine ne sera pas la même. Ulria fit un petit :

- Oui, oui monsieur.

Et s’en alla à toute vitesse, retrouver son quartier pour se doucher et se reposer par la suite. Plus jamais il ne refera la même erreur.