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 Gang de requins [Acquisition PNJ]

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Daestra Chibiko
Gang de requins [Acquisition PNJ] Arr-ind
Daestra Chibiko
Rang : Requin solitaire

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MessageSujet: Gang de requins [Acquisition PNJ]   Gang de requins [Acquisition PNJ] Icon_minitimeLun 8 Avr - 17:48

Spoiler:

Flip.


Nous restions pétrifiées devant la scène se jouant sous nos yeux. Elle était là, confortablement assise sur les restes de ce qui avait été quelques minutes auparavant notre tête pensante. De ses mâchoires acérées pendaient les vestiges d’un avant-bras mastiqué, partiellement ingurgité. Partout du sang, et le silence à peine rompu par cet acte de nécrophagie impardonnable.

- … Non mais c’est vrai, on peut au moins lui reconnaître ça… Ouvrir sa grande gueule et me traiter de thon, fallait oser. Mais pourquoi ? Parce que vous êtes plus nombreuses mes poulettes ? * elle jeta son os à même le sol et se redressa nonchalamment, plus rouge qu’ivoire sous la clarté lunaire.* La chasse ça me connaît, et croyez pas que ça fera le poids. La preuve. Bon après je suis tout de même bien embêtée pour vous, votre amie m’a comblé l’estomac. Ce qui veut dire que je ne sais pas trop quoi faire de vos âmes, d’autant que clémence n’est pas à l’ordre du jour…

A cinq, nous n’avions effectivement pas pu tenir bien longtemps face à cette forteresse ambulante. Que dire maintenant que nous n’étions plus sous couvert de surprise, et que notre officier gisait inerte aux pieds du monstre. Une nouvelle tentative se solderait par un massacre pur et simple de l’escouade toute entière. Subir des pertes, flirter avec la défaite, voilà ce que fut notre pain quotidien à l’époque où comme tout Hollow nous errions à travers l’immensité du désert blanc en quête de pouvoir. Très vite pourtant s’imposa le besoin d’agir en groupe, afin notamment de partager et d’évoluer ensemble. Unies, souvent meurtries mais toujours nourries par l’ambition commune. Les noms de mes sœurs disparues restaient gravés dans un coin de ma mémoire, et la liste venait tout juste de s’agrandir à mon plus grand regret. Et bien que nous soyons habituées depuis l’aube, aucun signe n’aurait pu prédire cette rencontre infortunée. Car un si petit numéro, ne perd généralement pas son temps par-delà les murs de la cité d’ivoire pour se frotter aux déchets de notre espèce. Sauf exception. Tu parles d’une chance…

Ne pouvant qu’attendre le jugement du bourreau couronné, j’en profitais donc pour jeter un regard complice aux survivantes. A ma gauche Hammer, véritable statue constamment sur le point de bondir. Nous n’avions encore jamais pu comprendre sa notion du sacrifice, ni son insatiable faim de combats. Et bien que cela nous ait été profitable à maintes reprises, son mutisme de fond et de forme continuait à intriguer. Tout comme celui de Betelgeuse tranquillement assise à ses côtés, en lotus et le poing posé sur ce visage aussi lisse qu’un galet. Je n’avais encore jamais eu le plaisir d’entendre leur voix, ni même de croiser leur regard. Simplement parce qu’elles n’en avaient pas, ou plus. Si pour l’une cela pouvait s’expliquer par la présence du masque, pour l’autre toutefois on ne pouvait guère faire plus que de la spéculation. Le passe-temps favori de Stup, l’improbable nymphomane cannibale qui ne cessait d’ailleurs de pester et gesticuler à ma droite depuis l’arrêt du combat. Elle semblait visiblement très enthousiaste à l’idée d’offrir les mamelles de notre adversaire à sa gueule abdominale, à défaut de pouvoir empaler et surtout s’empaler sur une proie plus… virile. Quant à notre dernière sœur, il n’en restait plus grand-chose aussi s’attarder sur son sort ne me traversa pas l’esprit. Une plaie encore trop vive, une douleur à laquelle on ne peut manifestement pas se soustraire dans mon cas.

Non, je ne suis pas comme mes sœurs, du moins plus exactement. J’ai recouvré une part de conscience, perdu certains aspects primitifs et négligeables ce qui occasionne malheureusement des accès de sentimentalisme. Fort heureusement je n’ai pu enclencher la phase de mutation pendant l’assaut, ce qui m’a très certainement sauvé la vie. On dit que les prédateurs s’attaquent toujours au plus faible, mais dans son cas à ELLE la règle s’inverse. Allez savoir pourquoi, toujours est-il que cela ne m’arrange pas. Pour le moment.

Mon nom est Flip, je suis désormais la seule Adjuchas et nouvelle cheftaine de cette meute dégénérée.

_____________________________________________________________________________

La Principessa.


Entre deux feux. Depuis ma récente excursion sur Terre, les choses semblent bouger à un rythme plus que soutenu. J’y ai vu la fougue de ses défenseurs mais aussi leur navrante faiblesse, exception faite de l’hybride dont l’arôme demeurait aussi mystérieux que familier. J’y ai vu une réserve de nourriture infinie, du gibier aux saveurs inconnues et de qualité supérieure. J’y ai vu un terrain de chasse et de jeu cachant nombre de secrets, posant nombre de questions quant à mon existence passée. Y avais-je vu des indices ? Y avais-je vécu ? Paraîtrait que nos âmes habitent l’un de ces corps innocents pas plus d’un siècle avant de rejoindre les limbes. Le simple fait de m’imaginer à leur place, dans cette carapace molle me révulse, sans que cela ne tarisse ma faim pour autant. Il n’est rien qui puisse combler ce vide intestinal à long terme, chaque fois le même manège s’installe. D’abord les crampes, puis une tension nerveuse palpable et enfin, le passage à l’acte. Beaucoup se demandent pourquoi un membre de l’élite tel que moi passe le plus clair de son temps à l’extérieur des murs. Aucun n’est en vie à ce jour pour témoigner de mon état lorsqu’il est l’heure d’assouvir mes besoins primaires dans un espace fermé. Les murs s’en souviennent, la lune pâle se souvient des hurlements qui précèdent le trépas, du festin sanguinolent.

Et depuis tout ce temps je ne peux mettre le doigt sur la source du problème. Dans le complexe souterrain le personnel ne me livrait que des prisonniers. L’accoutumance serait-elle venue ensuite ? Une fois en liberté je me suis pourtant tournée vers le menu fretin, puis le gros gibier et pour clore le tout : une Tercera Espada. Après quoi il ne me fut plus possible de chercher plus fort, à moins de finir à mon tour désossée les entrailles aux quatre vents. C’est de là que vient cette idée de fuir toute forme de prison, de vagabonder sous le sable ou rien, RIEN ne peut réveiller le monstre. Et lorsque la faim me submerge, laissant jaillir mon identité véritable sous le regard impassible de l’astre mort, alors seulement le contrôle m’échappe. Je crois savoir, ou me souvenir, des stades d’évolution propre à ma nouvelle existence. Or, je ne corresponds à aucun d’entre eux à proprement parler. Trop humaine pour un Gillian, trop puissante pour un Adjuchas, trop bestiale pour un Vasto Lorde. Être le fruit d’une expérience en laboratoire, porter les vestiges d’une existence, combiner avec l’actuelle et vous obtiendrez la créature la plus improbable mais surtout la plus redoutable de toutes. Du moins lorsque sera achevée la métamorphose. Et à en juger par le chemin parcouru depuis les geôles il va sans dire que le point de rupture est proche sinon imminent. Passé ce cap j’aurais probablement un choix déterminant à faire pour la suite. Pourvu qu’il ne me soit pas imposé.

- Tu ne t’arrêteras donc jamais… Ne te manque qu’un collier pour ressembler aux chiens de la Terre…

Lui aussi, j’avais encore du mal à le considérer. A le voir se frotter frénétiquement l’entrejambe contre l’une des miennes et le tout dans un profond sommeil, on aurait peine à croire qu’il s’agisse d’un puissant guerrier. J’en avais douté moi-même, jusqu’à notre illustre bataille dans les ruines d’un quartier résidentiel. Déjà à notre rencontre, et malgré sa folie naturelle je soupçonnais un incroyable potentiel. Il adorait encaisser les coups, pour riposter ensuite avec une force démentielle. Parfois, dans ses accès de schizophrénie je me surprenais à tomber sur son penchant suicidaire, celui-là même qui l’avait amené à m’encourager pendant que je le dévorais d’une traite. De loin mon préféré, lui et son monstre de perversité ex aequo.

J’eus d’ailleurs grand peine à m’extraire de son étreinte sans le réveiller, chose à ne surtout pas faire sans quoi nous serions repartis pour plusieurs heures de rodéo avant qu’il finisse par me lâcher la grappe. Ici aussi, j’avais eu bien du mal à me faire une raison. Aleksi ne m’avait clairement pas montré son envie de faire cavalier seul, et ne perdait pas une occasion d’aller au contact. Face à ses avances toujours plus virulentes je répondais du poing, du pied, ou à grands renforts d’explosifs. En vain. Nous avons donc fini par conclure un accord. Il me prouvait son utilité, et je lui accordais le droit de me besogner à sa convenance. Il fut par ailleurs l’un des rares en ce monde à m’observer sous ma véritable apparence, même si je devais par moment conserver ma cuirasse face à sa fougue destructrice. Un mal pour un bien, nous n’étions après tout que deux monstres en quête de satisfaction. Nul besoin d’approfondir sur le sujet, l’ordre apocalyptique de mes appartements jouissait d’une éloquence sans pareil. L’un comme l’autre, ne connaissons la demi-mesure. Ça saute aux yeux. Pour l’heure un appétit bien différent m’échauffait les entrailles, je me rapprochais donc de la meurtrière surplombant le désert pour y fondre l’instant suivant, sous les traits de la Principessa.
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Daestra Chibiko
Gang de requins [Acquisition PNJ] Arr-ind
Daestra Chibiko
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MessageSujet: Re: Gang de requins [Acquisition PNJ]   Gang de requins [Acquisition PNJ] Icon_minitimeLun 8 Avr - 17:52

La Principessa.


Un minuscule sillon se forme, et progresse à vive allure. Sous l’épais manteau granuleux se cache l’un des plus redoutables prédateurs du Hueco Mundo. Sur Terre on lui donnerait volontiers le nom de sirène de par sa nature de monstre habilement dissimulé sous un masque de beauté fatal. Bien qu’elle n’use guère de ses charmes ici, préférant les réserver aux proies les plus récalcitrantes. A cet instant il n’est pas possible de déterminer avec précision ce que lui réserve sa cible, toujours est-il qu’elle s’en rapproche dans le plus grand silence. Tenaillée par la faim depuis son départ de Las Noches la Principessa constate toutefois que les blessures générées par sa dernière « bataille » avec Aleksi ne sont plus qu’un vague souvenir. Avec le temps sa capacité de régénération devient plus performante et rapide jusqu’à devenir aujourd’hui, à force de pratique, une aptitude passive diablement efficace. Il faut dire que depuis l’épisode de Karakura, elle n’avait pas eu loisir d’en user proprement, quant à ceux antérieurs à sa nomination au sein de l’Espada… Disons qu’il lui fallait généralement plusieurs jours de repos intense dans les cas les plus graves. Nous approchions donc de la maîtrise totale, pour son plus grand bonheur.

La distance s’effrite. A cet instant précis l’hybride détecte nettement une silhouette immobile, à découvert. Mais ce n'est pas tout. Quantité d’âmes primitives pour la plupart se sont positionnées alentours, en formation de cercle. Sous le sable, ce qui laisse à penser qu’il s’agit d’un piège. Une tactique bien connue de l’Arrancar qui pourtant ne change pas de cap. Elle se contente de renforcer son camouflage afin de ne pas être détectée, et garde sa trajectoire initiale. En autant de temps qu’il faut pour crier gare, l’aileron arrive à destination et disparaît subitement.

S’en suit l’assaut, ou plutôt la débâcle. A peine Daestra surgit-elle de sa couverture que son bras transperce littéralement le torse de l’appât qui ne peut que jurer et gémir de douleur, signalant ainsi aux autres l’urgence de la situation. Les chasseuses au nombre de six abandonnent à leur tour l’abri d’ivoire et fondent ensemble sur ce qu’elles croient être un gibier. Devant tant de forces déployées et malgré ses yeux caves la Tercera se lance dans une brève analyse. Cinq Gillians, et deux Adjuchas dont une à bout de bras. Toutes femelles et visiblement du même bord. Les attaques fusent mais ne percent à aucun moment sa cuirasse. Elle profite donc d’une énième tentative pour agripper la main d’épée d’une assaillante, retirer son bras du torse de la mourante pour finalement apposer tranquillement sa paume sur le visage de l’autre. Tout devient blanc. Une formidable détonation retentit, pour ensuite générer une pluie de sable et de chaire. Ce n’est qu’une fois le paysage de nouveau en place que le monstre fuse et embrasse les cieux, pour retomber de plus belle dans une explosion encore plus redoutable que la précédente. Cette fois-ci chacun des protagonistes est projeté à plusieurs mètres de distance.

Lorsque toutes se redressent en position d’attaque, leur cible commune siège avec un naturel désinvolte sur le cadavre d’une comparse, se délectant de sa chaire et se baignant dans son sang. Un silence macabre s’installe pendant de longues minutes, avant que celle-ci daigne enfin le briser. A la fin de son intervention, et devant les regards apeurés s’engage finalement un échange. La plus menue s’avance, mais ne souhaite tout d’abord pas décliner leurs identités. La prédatrice tend alors son bras au hasard, et une ultime gerbe lumineuse pulvérise la cible désignée. En insistant bien sur le fait qu’un nom valait certainement mieux qu’une mort sans cérémonie, l’enfant finit par faire le tour de l’assemblée.

- Pour le nombre, passe encore. J’ai pas vu ça avant, c’est plus malin que se trimballer toute seule sur mon territoire. J’ai malgré tout un problème. Je tue pas sans raisons. Je mange, mais j’aime bien jouer aussi quand on le fait avec mes nerfs. Maintenant je connais vos noms, ça m’oblige à ne plus le faire. Va falloir que je les retienne, comprenez. Quand je demande à mon repas comment il s’appelle, c’est souvent une insulte. Donc aucun intérêt. Là en revanche…

- Que voulez-vous dire ? Pourquoi les retenir ?

_____________________________________________________________________________

Flip.


- A ton avis ?

Je me suis alors tournée vers les autres. Seule Stup me renvoya une moue incompréhensible, Hammer et Betelgeuse se contentant de mimer l’indifférence. Apparemment, ce serait à moi de décider du sort de la compagnie. J’engageais donc une discussion avec celle qui s’avérait finalement être Tercera Espada, et dont l’occupation principale consiste à dévorer ses semblables. Choses peu communes pour un membre d’élite car selon nos connaissances en la matière les Vasto Lorde, stade auquel elle appartenait sans nul doute possible, n’avaient plus aucun intérêt à pratiquer ce genre de hobby si ce n’est par pur sadisme. C’est là que nous intervenons. Puisqu’il lui est impossible de toutes nous ingurgiter d’un coup ce qui n’est pourtant faute de le vouloir, notre rôle dans un futur proche serait à priori celui d’un garde-manger. Elle venait de nous offrir la possibilité de survivre au moins jusqu’à son prochain repas. Ce fut toutefois sa dernière proposition qui recueillit l’unanimité des suffrages.

Je découvris sans surprise qu’elle avait bien su nous repérer avant l’assaut, ce qui expliqua notamment la vitesse à laquelle elle brisa notre embuscade. Mais à l’entendre, tant d’efforts méritaient qu’on creuse davantage. Je lui ai donc raconté notre parcours, nos rencontres aussi hasardeuses que la sienne mais qui finalement se sont transformées en collaboration, vint ensuite la création de notre actuelle sororité avec ses pertes et ses recrutements. Il me fut impossible de nier ma nature dominante puisqu’elle l’avait également décelé. Pour ce qui est en revanche de ma resureccion, je n’en fis pas mention pour des raisons évidentes. Nous primes enfin la route ensemble tout en continuant notre historique mutuel, sans perdre de vue la possibilité d’une exécution. Avec ce genre de créature, et vu sa puissance, nous pouvions nous attendre à n’importe quoi. Sauf à sa demande.

- Si la mort ne vous sied guère, je vais vous apprendre à la donner. Correctement. J’ai grand besoin de boucliers vivants, des temps de trouble s’annoncent et bien que je possède une arme redoutable… Vous avoir sous mon aile pourrait faire pencher ma balance. Face à toutes ses brutes, rien de mieux qu’une équipe de taupes.

- Nous préfèrerions sans doute cela, plutôt que de finir chacun notre tour dans votre assiette.

- Ce ne sera jamais à exclure. Et puis, vous en viendrez vite à envier vos mortes. Mon arme n’est pas redoutable pour rien… Un conseil : serrez les fesses.

Avec du recul, elle n’avait effectivement pas tort. Mais j’étais loin de me douter que l’arme en question portait un nom, et une chose encore plus terrible que n’importe quel objet de torture. Au moins nous étions vivantes, pour une durée indéterminée, mais en sécurité sous le joug de notre bourreau couronné. Tout ce que nous aurions à faire, serait de démontrer combien nous sommes utiles sur un champ de bataille. Ou pas.
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