Âge : En apparence une petite vingtaine d'années. En réalité, une quinzaine de plus.
Race : Arrancar de base Adjuchas.
Rang demandé : Membre de l'Exequias.

Description de votre personnage :



Quelques images:

Lona est d'origine coréenne, jeune femme plutôt chétive. Lorsqu'elle était humaine, sa petite taille a souvent été un problème pour elle, l'empêchant de se sociabiliser correctement de par les quolibets dont elle était victime. Se faire traiter d'insecte chaque jour de son adolescence n'est après tout pas le genre d'expérience particulièrement facile à vivre. Heureusement, elle rattrape désormais cela par un corps athlétique. Toujours loin d'être impressionnante, certes, mais elle n'a néanmoins plus aucun problème de confiance en elle désormais.

Au contraire, elle possède un très fort ego, consciente de ses charmes de femme fatale - les surévaluant même, sans doute - et de sa puissance. Sans crainte, elle met en effet son corps en valeur : pantalon blanc et très large, ayant la particularité d'être ouvert amplement à l'entrejambe laissant alors voir ses collants violets ; pour le haut, un fin dudou – lingerie traditionnelle chinoise, pièce de soie sous la forme d'un diamant ne couvrant dans son cas sa poitrine qu'en partie – attaché par huit cordons qui se rejoignent dans son dos sous la forme d'une veuve noire, animal la caractérisant particulièrement bien. Pour compléter l'attirail, des pieds qui ne sont couverts en partie que par un bandage sombre, alors que de longs gants violets sans doigts viennent la recouvrir sur la presque entièreté de ses bras. Aux poignets, des bracelets à pointes métalliques. Autre excentricité, ses cheveux sombres sont rattachés en deux cornes, tenues en place par des élastiques roses.

Bien sûr, elle porte également des marques évidentes de son appartenance à la race des Hollows. Ceux-ci cependant sont pour la plupart cachés. Son estigma est un reste de ses crochets se trouvant au niveau de sa gorge, et dissimulé par le col Mao de son dudou. Le trou laissé par la disparition de son cœur quant à lui se trouve au niveau de son plexus, invisible lui aussi, caché par sa tenue. Par contre, elle porte également une longue ceinture dont la boucle n'est autre que le crâne d'un minuscule Hollow qu'elle s'était amusée à torturer plus que de raison.

Point de vue caractère, l'on pourrait dire beaucoup de choses d'elle. Tout d'abord son instabilité, un côté lunatique très marqué où calme et agressivité peuvent se succéder en quelques secondes. Mais elle est de coutume plutôt joueuse, lascive et affriolante, aimant à provoquer autant par les mots que par les gestes. C'est aussi une solitaire notoirement attirée par le cannibalisme, mais elle préfère néanmoins laisser ses victimes vivantes afin qu'elle puisse les torturer à nouveau ultérieurement. Sa folie latente peut d'ailleurs parfaitement se lire dans ses prunelles roses incitant à l'amusement sadique qui est sa spécialité...

Citation :

Ses réactions (type de comportement) sont décidées aux dés à chaque post, son caractère lunatique étant donc parfaitement aléatoire.


Description de votre pouvoir :


Despedazo, Cazampulga !
Sur cette phrase, Lona libère son pouvoir. Son apparence physique change alors grandement. Elle se voit munie de huit membres au lieu de simplement quatre, le nombre de ses yeux quant à lui passant du simple au quadruple. Ses membres sont recouverts d'une cuirasse blanche très résistante, qui couvre également le nouvel appendice qu'elle a désormais dans le dos. Il s'agit d'un abdomen d'arachnide, duquel elle peut tirer le fil nécessaire à certaines de ses techniques. Inspirée de la Veuve Noire, elle est capable de produire du fil et du poison, mais le principal intérêt de cette transformation reste malgré tout l'amélioration de ses capacités physiques.


Histoire :



Vie Terrestre

Park Iseul a grandi à Ulsan. C'est également là qu'elle a toujours vécu. Après tout, il n'y avait jamais eu aucune utilité pour elle d'aller voir ailleurs. Une métropole portuaire, l'une des plus grandes villes de Corée du Sud, possédant sa propre université... Pourquoi mettre son nez dehors ?
Son père était un fier travailleur de la Hyundai Heavy Industries, chantier naval de grande importance. Sa mère quant à elle exerçait en tant que professeur de langues au sein de l'Université. Sans grands moyens, sa famille vit tout de même correctement. Heureusement, Iseul n'a pas connu la dictature, née deux ans seulement après la mort de Park Chung Hee. Trop petite donc pour se souvenir de la sortie politique de cette crise notable.

En somme, il s'agit donc d'une vie plus ou moins heureuse. Pas de grand bouleversement, mais pas de grande joie non plus. Manger à sa faim. Des vacances sur la plage de galets noirs de Jugeon. À côté de cela, c'est une jeune femme un peu perdue, incapable de se fixer sur l'avenir qu'elle se souhaitait. La seule passion qu'elle n'eut jamais fut la pratique du Taekwondo, l'aidant à reprendre confiance en soi dans une adolescence difficile. Elle vit en effet mal le fait d'être aussi chétive, provoquant souvent les moqueries de ses camarades. Devenir plus forte qu'eux l'aidait à se sentir mieux, et ce même si elle ne trouvait jamais le courage de leur rétorquer quoi que ce soit. En son for intérieur, elle sait qu'elle vaut mieux que ça.

Cela dit, ce serait faire un raccourci trop rapide que de définir sa vie comme purement triste. Et même si elle n'a jamais eu beaucoup d'amis, le peu qu'elle a réussi à se faire constituaient des liens solides, des bouffées d'air pur parsemant ses journées.
Iseul trouva même mieux un jour, lorsqu'elle fut contre toute attente invitée au bal de fin d'études. Elle qui s'était pourtant persuadée depuis toujours qu'elle n'y mettrait pas les pieds... Ce garçon, c'était Ryuu. Japonais d'origine, et tout aussi discret qu'elle l'était. Pour lui, sa taille ne semblait pas avoir d'importance. Et il lui avait même avoué qu'il la trouvait très jolie...

Bien sûr, ce qu'il devait arriver arriva alors. Une romance, la première de son existence. Pour une fois dans sa vie, elle avait une réelle raison d'aller de l'avant. Elle n'était réellement plus seule désormais. Rapidement, elle tomba enceinte, précipitant leur mariage. Rien pour lui déplaire cependant. Elle gagnait du même coup un mari et un enfant duquel elle allait pouvoir s'occuper. Ryuu quant à lui dû rapidement trouver un travail, au sein des magasins Lotte. De quoi subvenir aux besoins de sa nouvelle famille.

Iseul se faisait vraiment une joie de sa situation, même si elle n'attendait que d'être libérée d'une grossesse difficile. Et enfin, pour son plus grand plaisir, vint au monde un petit Jun. C'est alors que les choses se compliquèrent...


Triste Complication

Ainsi, Iseul se retrouva mère à vingt ans à peine. Un bonheur, il parait... Mais cela serait trop beau pour elle, n'est-ce pas ? Que tout se passe bien, qu'elle puisse préserver ce bonheur qui était sien désormais. Quel affliction pouvait donc bien la frapper là où elle n'aurait dû être que joie d'avoir enfanté une vie ? Fièvres, urine foncée, teint jaunâtre inhabituel... Le verdict du médecin tomba rapidement : hépatite B. Vinrent alors les traitements, tandis que l'inquiétude de cette nouvelle mère pour son nourrisson ne cessait de s'étendre. C'était de sa faute après tout... S'il était malade, c'était de sa faute. Elle lui avait transmis cela en même temps que ses gènes...

Ce puissant stress ajouté à sa fatigue plus que légitime constituèrent un cocktail explosif, l'entraînant doucement mais sûrement vers la dépression. Cette culpabilité qui la rongeait... comment s'en défaire ? Et bien sûr, tout son entourage ne trouvait rien de mieux que de tenter de la convaincre qu'elle n'y était pour rien, qu'elle n'aurait pas pu le prévoir, et qu'après tout cela serait traité et que Jun se porterait finalement comme un charme. Mais au fond d'elle, elle savait que ce n'était pas le cas... Une mère sait ce genre de chose ! Et son mari à ne pas vouloir comprendre la vérité ne faisait que l'exaspérer plus encore.

Le plus triste était sans doute que le destin allait lui donner raison. Des mois de traitement pour apprendre que son cas serait chronique, et qu'il devrait alors vivre avec. Ce qui ne manqua pas de plonger Iseul dans un plus grand désarroi encore. Elle avait donné la vie, oui... mais quelle sorte de vie ? Elle aurait mieux fait de s'abstenir. Et d'en finir il y a bien des années déjà de cette vie misérable ! La jeune femme n'était même plus capable de prendre son bébé dans ses bras sans se mettre à pleurer interminablement. De nouveau on tentait futilement de la rassurer. De lui dire de prendre du repos, qu'elle en avait bien besoin. Cependant, elle n'était plus capable que de se morfondre.

La vérité était donc bien obligée de lui apparaître et de la frapper de manière implacable. Non seulement elle était responsable de sa maladie, mais qui plus est, elle se trouvait dans l'incapacité de prendre correctement soin de lui. Elle n'était qu'une mauvaise mère, c'était d'une telle évidence. Elle ne gâchait non pas seulement sa propre vie, mais celle de ce petit Jun également, qui n'avait rien demandé à personne. Les semaines, les mois passèrent. Et son ressenti ne fit que s'aggraver, encore et encore...

Jusqu'au jour où une solution lui vint à l'esprit. Radicale, mais la seule viable après tout ! Son état commença alors petit à petit à se stabiliser aux yeux de ses proches. Même si son sourire ne revenait pas, elle ne passait plus des heures à écraser ses larmes non plus. La vie sembla reprendre son cours. Iseul recouvrait un peu de son appétit même. Comme si le fait de voir les choses d'une manière différente, un nouveau but, l'avait soudainement orienté sur une voie moins sombre.

Tout bascula un soir anodin. Mari et femme dînaient, chacun à son bout de table. Lui qui racontait sa journée, d'un ennui suprême. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'écoutait plus, mais elle poursuivait tout de même à hocher de la tête et sortir quelques « hmhm » de manière périodique afin de simuler un semblant d'attention. Des cris vinrent la tirer de cette situation. Son bébé réclamait sa maman. Elle se dirigea vers sa chambre, le prit dans ses bras et le câlina un instant...

Quelques minutes plus tard, le silence est rétabli à l'exception de ses pas la faisant lentement revenir vers son mari. Elle s'arrêta juste derrière lui, à une distance approximative d'une bonne cinquantaine de centimètres.



Tiens, ça a été rapide cette fois. C'est une bonne chose je suppose...
Une mère sait comment apaiser son enfant. Même quand elle est aussi mauvaise que je le suis...
Qu'est-ce que tu-


À l'entente des sanglots dans sa voix, il s'était retourné, et n'avait pas eu l'occasion de terminer sa phrase. Qu'a-t-il senti en premier ? Une douleur fulgurante ? L'humidité de son sang se répandant en flots saccadés ? La peur de mourir ? Impossible de le savoir exactement. Il ne pourrait pas en parler après tout, chose peu aisée lorsque l'on se retrouve avec la gorge tranchée. Son visage n'indiquait en tout cas qu'une incompréhension légitime, fixant dans les derniers instants ce couteau de cuisine dans la main de son épouse, avant d'expirer son dernier souffle dans un gargouillis ignoble.

Iseul au regard vide lâcha la lame, et sans s'inquiéter de sa tenue désormais tachetée de projections carmines retourna s'asseoir, terminer son repas... Pour la première fois depuis des mois, elle pourrait manger au calme. Certaine que son fils ne la dérangerait pas, maintenant qu'il était lui aussi parti pour un monde meilleur. Ainsi, il ne souffrirait plus, étouffé contre le sein de sa génitrice. Une meilleure fin pour eux tous. À l'exception de la sienne... C'était le moment à présent, mais elle ne pouvait y parvenir. Une scission importante en son esprit, l'empêchant de se rendre pleinement compte des actes irréparables qu'elle venait de commettre.

Ainsi, plusieurs jours durant, elle s'occupa jour et nuit d'un nourrisson aussi vivant que n'importe laquelle des peluches garnissant sa chambre d'enfant. Cuisiner pour un mari qui ne pourrait plus avaler la moindre bouchée. Incapable de trouver le sommeil, incapable de verser ne fusse qu'une larme. Et ce jusqu'à ce que l'odeur et la fatigue en deviennent insupportable. Là, les somnifères l'aideraient à dormir. Pour toujours...


Les Chaînes du Désespoir

Pour toujours ? Manifestement non. Ses paupières se rouvrirent finalement. Et le moins que l'on puisse dire était que son monde avait changé. Son mari et son fils étaient là, de nouveau. En parfaite santé tous deux. Une famille souriante, heureuse et aimante. Son rêve finalement réalisé. Seul bémol, cette chaîne fixée en sa poitrine et qui semblait la relier à cette demeure qu'elle ne pouvait plus quitter. Mais en avait-elle réellement envie à présent que tout était parfait ? Pourquoi se mettrait-elle en tête de mettre le pied dehors ? Elle n'avait plus besoin de se nourrir, tout ce dont elle pouvait avoir besoin était l'amour et la gaieté qui régnait en cette maison.

Une nouvelle fois, cela n'avait pas pour vocation de durer. Des intrus... à de multiples reprises ! La disparition de ses meubles, des visites contre lesquelles elle ne pouvait rien... À chaque fois, ses êtres chers disparaissaient pour ne reparaître que plus tard, lorsqu'elle se retrouvait à nouveau au calme, seule. Une perturbation qu'elle oubliait bien vite dès qu'elle entendait les rires de son fils et les compliments de son époux. Un tel bonheur que cela parvenait même à lui faire oublier les douleurs atroces qu'elle pouvait ressentir lorsque cette maudite chaîne accrochée à sa poitrine perdait l'un de ses maillons. Un phénomène qu'elle ne comprenait bien sûr pas, et qu'elle n'estimait que comme un prix à payer pour pouvoir jouir d'une si heureuse famille.

Son espace allait cependant se trouver bien rapidement violé. De nouveaux meubles. Une nouvelle famille. Depuis qu'ils avaient investi sa maison, son mari et son fils étaient de nouveaux introuvables. Iseul a pourtant tenté de raisonner ces gens. Leur dire de partir. Que ce foyer était le sien et qu'elle ne souhaitait pas le partager. Que s'ils ne quittaient pas les lieux, elle serait malheureuse jusqu'à la fin de ses jours. Comment pouvaient-ils être aussi insensibles et ne même pas l'entendre ? Eux avaient le droit d'aller où ils voulaient, n'importe quelle résidence, partout dans le monde. La jeune femme, elle, demeurait liée à cet endroit sans aucun espoir de sortie.

Bon sang, ne pouvaient-ils pas simplement l'écouter, et par charité humaine la laisser reprendre le cours de son existence ? Cette situation ne lui laissait qu'amertume, et cette situation fut le nid d'une rage vorace... Les voir si heureux, alors qu'elle était privée des siens ! Comment être aussi inhumains ? Elle se nourrissait désormais de son courroux, accentué par une évidence qu'elle avait si fortement tâché d'oublier : elle était morte. Sa famille également. Son esprit dérangé était parvenu à créer des illusions de ceux qu'elle aimait, mais la présence de vivants ne pouvait que la perturber et balayer ses chimères pourtant si salvatrices. Ajoutons à cela ses intenses douleurs, de par la disparition de ses maillons dont la fréquence tendant à augmenter.

Mais la veuve allait comprendre certains mécanismes. Elle allait s'assombrir, et leur montrer... Si elle n'était pas encore assez forte pour leur faire réellement du mal, elle devenait capable au coût de nombreux efforts de déplacer certains objets. Ce fut un hasard la première fois, une réelle découverte. Néanmoins, à voir les réactions de peur que cela provoquait, elle n'avait pu que se trouver incitée à poursuivre, et même frapper plus fort encore. Elle le sentait, ça allait finir par fonctionner. Leur terreur atteindrait finalement un tel sommet qu'ils s’enfuiraient, la laissant reprendre son existence de songes où elle se pourrait s'en complaire et se convaincre de sa réalité. Elle ne demandait rien d'autre...


Monstruosité

En place de cela, ce fut l'arrivée d'un nouvel inconnu. Un soir d'orage. De petites lunettes rondes aux verres fumés, mouillées malgré le chapeau melon qu'il portait. Une canne blanche à sa main. Aveugle, de toute évidence. Et manifestement peu enclin à passer le seuil d'entrée alors pourtant que les nouveaux propriétaires – usurpateurs selon elle – l'y incitaient.



Je sens... Je le sens... Une grande colère. C'est un esprit puissant auquel nous avons affaire. Nous ne sommes pas les bienvenus ici...


Le couple fut médusé, tandis qu'un sourire sardonique se dessinait sur le visage d'Iseul. Bien vu l'aveugle, c'est tout à fait ça. Allait-il pour autant faire demi-tour et respecter sa volonté ? Inciter ces intrus à quitter les lieux ? Non... apparemment, non. Il pénétra la demeure lentement, faisant taper sa canne de gauche à droite afin de s'assurer qu'il ne heurtait rien. Guidé jusqu'à une table par l'hôte, il y déposa sa sacoche et en sorti toute sorte de matériel donc Iseul n'avait pas la moindre idée de l'utilité. Des fioles, des appareillages étranges, de fines feuilles sur lesquelles étaient inscrits des caractères qu'elle ne pouvait lire.

Ce n'est que lorsqu'il expliqua au couple la manière dont il allait procéder qu'elle comprit ce pourquoi il était là. Un exorciste, se reconnaissant la capacité d'éjecter la veuve de sa propre demeure. Mais pour qui se prenait-il ? Elle était ici chez elle ! Et puis... Ce n'était pas comme si elle avait fort le choix, avec ces chaînes qui la retenaient ici. De toute manière, le choix ou pas, elle ne comptait pas quitter son foyer, ce n'était pas quelque chose de négociable. Cependant, aurait-elle vraiment son mot à dire ?

Elle entra alors dans une rage folle, et décida de passer à l'action la première. Projeter tout ce qui lui passait sous la main dans un premier temps, mais cela ne suffit rapidement plus. Le pauvre petit couple se coucha au sol dans quelques cris apeurés. Même l'homme à la canne sembla quelque peu surpris d'autant de violence, mais resta pourtant droit. Peut-être que le fait qu'il ne puisse se fier qu'à son ouïe le rendant incapable de se pisser dessus à voir la décoration des lieux ainsi malmenée ? Toutefois, son absence de réaction la rendait plus instable encore, la poussant à se jeter sur lui. Miracle, pour la première fois, il y eut réel contact... Elle pouvait lui faire du tort, agripper ses mains autour de sa gorge, et serrer...



Quitte cet endroit, démon ! Rejoins le Royaume des Morts, je te l'ordonne !


Pour qui se prenait-il à lui ordonner quoi que ce soit ? Elle serra plus vivement encore. Le vieil homme quant à lui psalmodiait désormais dans une langue inconnue. Il était encore capable de parler le bougre... Malgré tous ses efforts, elle ne serrait pas encore avec assez de puissance. Il leva alors sa canne, sur de nouvelles incantations plus hâtives, dans ce qui ressemblait plus à un ordre impérieux qu'à une simple litanie.

Soudain, il tendit sa canne droit devant lui, en un coup unique qui la frappa en plein plexus. Iseul relâcha sa prise sous la douleur abominable. Pas seulement là où elle avait été frappée, mais se répandant dans tous son corps. Ses chaînes se fissurèrent, juste un instant avant que son corps et son esprit n'explosent et se dispersent...

L'affaire de quelques instants, l'homme se félicita d'avoir renvoyé le démon en Enfer. S'il savait à quel point il était loin de la vérité... Il venait juste, en fin de compte, d'accélérer grandement la transformation d'une âme en perdition, un Jibakurei, en un monstre vorace que les Dieux de la Mort appelaient Hollow. C'est sur le toit de la maison que son corps se reconstitua. Ou plutôt qu'un nouveau corps serait le réceptacle de sa colère.

Six longues pattes soutenant un abdomen arachnéen. Un buste humanoïde y est greffé, un trou apparaissant légèrement en dessous de deux bosses sensées symboliser sa poitrine. Deux bras qui se terminaient en fuseau tranchant. Un visage, son visage, encore humain mais pour quelques secondes seulement. Dans un hurlement bestial, une masse blanche liquide qui sort de sa bouche grande ouverte et le recouvre, devenant un masque solide monstrueux muni de deux crochets acérés. La blancheur de ce masque tranchait fortement avec la couleur très sombre de sa peau, alors que sur le dos de l'abdomen animal se trouvaient des motifs symétriques d'un rouge carmin.

La souffrance était toujours là. Mais il y avait également quelque chose de nouveau. Une sensation de vide insondable. De creux que son instinct lui dictait de combler. Et la seule manière à sa portée pour se faire était des plus basiques : manger. Se nourrir. Se remplir comme elle le pouvait. Et pour son premier festin, elle se ferait un plaisir de dévorer les intrus qui étaient responsables de son état actuel. La petite femme au foyer, son trouillard de mari, leur enfant dont les cris n'avaient cessés depuis le début de l'exorcisme totalement raté. Insipides, tous. Ils ne pourraient en rien combler sa faim. Par contre, le vieil homme avait contre toute attente eu un goût délicieux. Comme s'il possédait un truc en plus, quelque chose le différenciant du commun des mortels. Un mets de choix... Le premier d'une longue série !


D'un Terrain de Chasse à un Autre

Iseul n'était plus. Le monstre qui avait pris sa place n'avait plus qu'une chose en tête : se nourrir, encore et encore. Toutes ses pensées tournées vers ce seul objectif. La faim était devenu un trou noir, aspirant tout ce qu'elle avait pu être par le passé. Elle avait tout perdu de ses souvenirs, jusqu'à son nom. Quelle importance ? Ce n'était pas comme si elle avait souvent l'occasion de se présenter à qui que ce soit. « Jamais » serait même plus exact. Pas de grande discussion. Juste de la découpe rapide et sauvage avant d'engloutir les morceaux. Parfois, elle s'amusait tout de même à jouer un peu, se servant de ses fils pour emprisonner ses proies. Mais le résultat était toujours le même. Ils atterrissaient tous dans son estomac au final...

Trouver une nourriture de qualité n'était cependant pas chose aisée. Une ressource rare à vrai dire, en comparaison de ces nombreux humains sans intérêt. Mais la ville était grande, un terrain de chasse suffisamment étendu que pour subvenir à ses besoins. Bien sûr, vous connaissez l'histoire. Elle se répète toujours. Une situation convenable ne peut jamais s'éterniser bien longtemps. C'est une loi de l'univers, tout fini toujours par se dégrader. Parfois de manière plus violente que d'autres...

Ses nombreux repas n'avaient pas manqué d'attirer l'attention d'autres sortes de chasseurs. De ceux qui feraient d'elle la proie. Ce fut alors sa première rencontre avec un Shinigami. Ce Dieu de la Mort lui avait semblé délicieux, bien plus que toute la nourriture qu'elle avait pu trouver jusque là. Elle se régalerait de celui-ci, elle le savait. Tout comme elle avait pris conscience que ce serait un réel défi. De toute manière, la confrontation arriverait obligatoirement. Elle désirait s'en nourrir, et lui la traquait. Tout ce qu'elle avait à faire était de s'arranger pour le laisser croire qu'il avait l'avantage, qu'elle ne se doutait de rien... et ainsi l'attirer dans son piège. Prise de risque calculée, combat âpre tout de même et surtout repas délicieux en fin de compte.

Si on le lui avait demandé, elle aurait volontiers dit qu'elle en voulait d'autres. Mais... certainement pas autant ! À peine deux nuits plus tard, ce fut une véritable équipe qui venait en renfort, et malgré son appétit insatiable, elle n'était pas prête pour ce genre de confrontation perdue d'avance. C'était sans doute le bon moment... Un repli stratégique s'imposait. Elle avait déjà vu à l’œuvre d'autres comme elle qui pénétraient en ce monde par des trous noirs afin de se repaître des mortels. Même de bien plus faibles qu'elle. Ce ne devait donc pas être si compliqué...


De Festins en Festins

Une réussite ! Ce n'était en effet pas sorcier. Ce monde était bien différent, fait d'étendues de sable blanc à perte de vue. Mais il y avait toujours autant de nourriture, elle le sentait bien. D'autres, comme elle. Possédait eux aussi un pouvoir, une puissance. Ils devaient sans doute être délicieux...
Ce simple constat fut rapidement confirmé, et entraîna alors un régime entièrement basé sur le cannibalisme. Pourquoi donc vouloir retourner sur terre ? Il y avait plus de défi, certes, mais il n'y avait ici même plus à faire le tri. Tout être vivant en ce monde était un repas de choix !

Parfois un peu trop coriace, certes, cela se percevait rapidement. Et dans ce cas, il n'y avait qu'à s'en cacher et attendre une autre plus plus accessible. Ce n'était vraiment pas ce qui manquait après tout... L'impatience n'était pas un bon guide. Tisser sa toile, et attendre que l'on vienne s'y prendre. Très rapidement, ses crochets avaient anéanti une grande quantité de ses semblables. Peu importe, il y en avait tellement plus ! Et plus elle mangeait, plus elle avait faim. Une véritable frénésie qui allait se finir de manière grandiose.

Elle se retrouva un jour dans un grand afflux d'Hollows possédant un appétit similaire au sien s'étaient rassemblés dans un festin démentiel. Pouvait-on d'ailleurs toujours y appliquer ce terme ? Pour elle, celui d'orgie convenait tellement mieux ! Tous ces corps entremêlés, prenant autant de plaisir à manger qu'à être mangés. D'autres arrivèrent encore, s'ajoutant à la débauche dans un maelström de membres, de masques et de crocs. Jusqu'à ce qu'une réaction stupéfiante vint à se produire, par l'agglomération de ces multiples individus en une masse sombre comme la nuit la plus profonde. Un nouvel être gigantesque en fut le fruit, garni d'un masque muni de deux crochets...

Une personnalité était en effet parvenue à prendre le dessus sur toutes les autres. Celle qui fut Iseul et qui avait été une jeune femme menue, discrète et effacée. Et la voilà à présent, haute de plusieurs étages, dominantes parmi les dominants. Chassant désormais au sein de la forêt des Menos, sous-sol de l'infini désert où elle put une nouvelle fois modifier son régime alimentaire. Les simples Hollows ne lui suffisaient plus en effet, à elle qui n'avait rien perdu de son appétit démesuré. Et si elle pouvait s'attrister de la perte de son habile mobilité, il fallait bien reconnaître le fait que ce n'était pas réellement nécessaire. Les autres Gillians n'étaient que des masses stupides. Du bétail, de simples vaches mais dans un format autrement plus respectable.

Cela dura un temps. Elle abattait vite et mangeait bien. Observatrice d'autres chasses également. Des êtres plus évolués vivaient également en cette forêt souterraine. Et qui prenaient plaisir eux aussi à s'entre-dévorer. Un éternel recommencement. Quel goût devaient-ils avoir ? Sans doute quelque chose de fabuleux. Elle serait heureuse d'y goûter mais savait que toute tentative dans ce sens ne se solderait que par son annihilation. Sauf si la chance se décidait à lui sourire...

Ce qui arriva un jour. Un combat violent, opposant deux mâles bien décidés à se croquer l'un l'autre. Acharné, jusqu'à ce que l'un d'eux tombe... rapidement suivi du second. Formidable chance, effectivement. Non seulement un, mais deux. Une main griffue sortit du tissu sombre qui la composait, alla happer ces corps et les porter à sa bouche. Un véritable régal, en effet. Une sensation de chaleur intense en ses tripes. Suivi d'une explosion de lumière et d'une soudaine élévation de conscience...


L'Arrachée

Il est des choses que nous connaissons de manière innée. Des choses qui ne nécessitent pas qu'un maître nous l'explique, ou le voir de nos yeux. Des choses ancrées dans notre code spirituel si bien que nous en avons pleinement conscience, tout simplement. Le sol tient sous nos pieds. Manger pour survivre. La quête à l'évolution et à la puissance en faisait partie. Du moins c'est ainsi que cela s'est déroulé pour elle.

Elle avait retrouvé une forme se rapprochant de ce qu'elle était avant cette fameuse orgie, bien qu'elle soit désormais plus imposante mais surtout bien plus puissante. Sa personnalité était aussi plus affirmée. Joueuse, sadique... et toujours aussi affamée ! Le système était bien compris désormais. Plus elle mangerait d'âmes puissantes, plus elle le deviendrait elle-même. Sa quête était donc bien loin de s'arrêter. Orgueilleuse aussi, elle s'était décidée à se trouver un nom afin de pouvoir le lancer aux Adjuchas qu'elle croquait. Leur donner la mort n'était plus nécessaire. Une seule bouchée suffisait. Qu'ils la maudissent et répandent son nom. Celui qu'elle s'était choisi : Lona Mordediosa. La Veuve Noire, aussi, telle que son apparence l'indiquait avec netteté.

Pourtant, malgré ses multiples réussites, elle savait que d'autres étaient encore plus puissants. D'autres étapes, forcément. D'autres qui s'étaient déjà nourris en quantité plus importante qu'elle ne l'avait fait, et ce même si Lona n'avait pas chômé. Se retrouver confrontée à quelqu'un de plus fort que soit, contre qui l'on ne peut rien, même pas fuir... voilà bien la frustration extrême qu'elle eut la malchance de connaître.
Le pire ? Sans doute qu'elle s'était faite avoir à son propre piège ! Une proie intéressante, qu'elle s'était mise à traquer. Un guet-apens auquel elle ne s'attendait pas. Une unique morsure, suffisante pour balayer le château de carte de ses espérances.

La Mordediosa ne se faisait en effet pas d'illusion. Elle savait ce que cela signifiait. Elle n'était pas morte, mais se retrouvait figée sous la forme qui était sienne. La fin d'une ascension qu'elle espérait magnifique. Que lui restait-il donc ? Quel but pouvait-elle encore se donner ? Rien... rien de plus qu'un mot. Un seul, unique et suffisant. Rien que d'y penser, elle s'en sentait même particulièrement excitée. Vengeance...

Elle le traqua alors. Longuement. Des années durant. Cherchant l'opportunité de lui faire payer ce qu'elle avait pourtant administré elle-même à tant d'êtres auparavant. Ce créneau se présenterait forcément un jour ou l'autre, même si cela devait prendre des décennies. Ce qui ne fut heureusement pas le cas. Il fut battu à son tour, ce qui aurait fait palpiter son cœur à des fréquences rarement atteintes si seulement elle en avait été doté. Elle n'espérait qu'une chose. Qu'il ne soit pas mort, et que son bourreau lui laisse la chance de l'achever.

Ce dernier était d'ailleurs bien particulier. Une forme humanoïde, recouverte d'une cuirasse immaculée. Un petit bout de femme selon ses courbes dénudées. Un aileron dorsal indiquant de quel type de prédateur il s'agissait. Elle le saisit alors par la gorge et le souleva ainsi, malgré une différence de taille et de poids plus que notable. Elle allait l'achever, cela devenait évident. Lona allait perdre son but, sa vengeance... Pouvait-elle cependant ce permettre d'intervenir ? Seulement si elle optait pour une certaine forme de suicide, sans doute. Pourtant, son hésitation était bien présente.

La voix féminine de l'Arrancar se faisait entendre, mais la distance était trop importante pour que la Veuve Noire puisse en comprendre quoi que ce soit. Puis, son autre main s'éleva. Le coup final était imminent. Il fallait se jeter sur elle, l'en empêcher... Ce qui fut finalement impossible. D'un geste vif, trop pour que ses yeux puissent le suivre, elle venait de lui arracher son masque avec brutalité, le laissant alors retomber mollement au sol. Était-il mort, ainsi que sa promesse de vengeance ? Elle ne pouvait encore s'en assurer. Courir le risque de se retrouver face à un tel adversaire serait une pure folie. Et certes, elle n'était pas particulièrement saine d'esprit, mais son instinct de survie était tout de même capable de prendre le dessus dans ce genre de situation.

La femme s'en alla, et Lona n'osa toujours pas bouger d'un cil. Pas encore. La laisser s'en aller, ne certainement pas attirer l'attention. Fixer toujours ce corps au sol, qu'elle s'était promise d'envoyer ad patres par ses propres moyens. Dans ces réflexions, une chose étonnante vint à se produire alors. Les morceaux éparpillés du masque de son ennemi se mirent à scintiller, puis à se transformer. Des bandes blanches qui vinrent entourer le corps inanimé dans un épais cocon.

Intriguée, la Mordediosa l'était sans conteste. Une curiosité qui la poussa enfin à faire les premiers pas, s'approcher de cette trouvaille. L'observer sous toutes les coutures. Son masque avait été perdu, et au lieu de simplement disparaître, il en avait résulté ceci. Comment ne pas se questionner ? Quel but pouvait avoir ce cocon ? En ressortirait-il ? À vrai dire, même si ces questions se multipliaient en sa tête, elle ne comptait pas se contenter d'attendre que cela se produise. Longtemps, elle avait attendu une chance. Maintenant, elle l'avait... et s'en donna donc à cœur-joie !

Le cocon fut déchiqueté, tout comme ce qui se tenait à l'intérieur. Ce ne fut que lorsque son souffle fut sévèrement saccadé qu'elle se permit une pause. La tête avait été gardée de côté, afin de pouvoir y administrer un coup final. Mais avant cela, elle put constater une légère modification, loin d'être anodine. Les vestiges du masque encore présents sur sa carcasse avaient rétréci quelque peu. Mais surtout, son visage avait entamé une modification, retournant vers une forme humaine... D'autres questions viendraient encore, mais pour l'heure, elle compléta son châtiment en enfonçant l'une de ses pattes tranchantes dans ce qui restait de son ennemi.



Citation :

La permission a été donnée par Daestra de faire référence à son personnage dans ce chapitre.


Exécution

Que peut faire un être à qui il ne reste rien d'autre que des questions ? Rien à perdre, tout à gagner... Pouvait-elle, elle aussi, atteindre cette forme de cocon ? Que se passerait-il alors ? Figée ainsi à jamais ? En sortirait-elle affaiblie ou plus forte ? Retourner vers une forme humaine, cela n'annonçait pas grand chose de bon après tout. Mais était-ce vraiment un risque ? Elle avait eu ce qu'elle voulait, après tout. Qu'importe les risques. Qu'importe la déchéance encourue. Une femme-araignée n'était-elle pas faite après tout pour être irrémédiablement attirée par l'idée de fils recouvrant son corps tout entier ?

Chacun est libre de choisir sa mort. Et à choisir, si cela devait finir ainsi, et bien soit ! Lona s'accorda alors un dernier festin, particulièrement copieux. Elle ne laissait rien de ses victimes. Durant toute la période de sa traque, elle avait versé dans la malnutrition, et avait donc décidé de rattraper ça une dernière fois. Quitte à se lancer dans une expérience risquée et potentiellement néfaste, autant le faire le ventre plein !

Cela fait, elle prit une grande inspiration avant de ficher ses deux pattes supérieures dans la partie la plus épaisse de son crâne. Une douleur intense lui rappelant en écho celle ressentie il y a des années, comme si cela avait été une autre vie... ce qui était tout de même un peu le cas, à dire vrai. Mais sa conscience tâchait de s'en détourner. De se rattacher à une chose : survivre !




* * *


Nue... même pas un souffle de vent pour la couvrir. Elle leva sa main droite devant son visage, l'observa longuement. Humaine... tellement humaine... Ce corps, elle l'avait oublié depuis longtemps. D'Iseul à Lona, bien des choses s'étaient passées. Une autre vie, effectivement.
De nombreuses sensations nouvelles. Ou qui semblent l'être du moins. Comme ces cheveux sombres qui ruissellent contre son dos. Se tenir droite sur ses jambes. Voir le monde de bien plus bas. Mais aussi sentir cette puissance phénoménale qui ne demandait qu'à s'exprimer.

Ce fut alors une période d'exploration pour elle. User de cette lame dont elle avait hérité. Mesurer ses progrès. Tester ses limites. Elle était même retournée sur terre afin de voir les effets destructeurs de ses capacités. Détruire des immeubles, voilà tout de même une activité bien plus passionnante que de remuer du sable... Elle y avait également trouvé de quoi se vêtir et se sentir ainsi plus à l'aise, sans doute par instinct de mimétisme. Pas par pudeur en tout cas, ce n'était pas réellement son genre...

Au Hueco Mundo, elle s'était plu à défier et abattre. Les Adjuchas n'étaient désormais plus que de simples insectes sous la puissance redoutable de ses coups. Bien sûr, arrogante, elle aimait à déployer sa puissance aussi souvent que nécessaire, et ce sans qu'il n'y en ait réellement l'utilité. Ce qui bien sûr finit par attirer l'attention. Plusieurs êtres, aussi puissants qu'elle. Plus ? Elle ne le reconnaîtrait pas. Elle pourrait sans doute démolir la plupart, mais le nombre parlait pour eux. De plus, leur meneur n'avait pas réellement l'air d'être là pour rigoler. Un blond, dont la chevelure lui barrait le visage. Voici venir sans doute une nouvelle forme d'amusement pour la petite Lona...



Citation :

Avec l'accord de Borick, la suite et le recrutement effectif seront joués en RP.

Bonsoir et bienvenue sur BBS !

Je te valide au niveau 4 en tant que Membre de l'Exequias. Tu disposes de 25 points de compétence à répartir comme bon te semble lors de la création de ta Fiche Technique dans la partie HRP de ta faction. Tu obtiens de plus un bonus de 20 XP à dépenser comme bon te semble pour avoir rejoint Las Noches.

Bon RP ! °°