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 Scars [Pv Fumiko]

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Cheyenne
Scars [Pv Fumiko] Rea-gen
Cheyenne
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MessageSujet: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeVen 31 Mai - 18:41

- Bon, bah, quand faut y aller, faut y aller...

Cela faisait un petit moment qu'il devait s'y rendre, de toute façon. L'infirmerie ayant été le premier endroit qui avait accueillit les victimes de l'attaque de Karakura, cela faisait de ce lieu une source primaire d'information. Peut-être le personnel de la Quatrième Division aurait des informations sur le mal qui avait touché tout le monde lors de cette bataille, et peut être aussi pourrait on donner quelques précisions quant au dossier médical des anciens déserteurs aujourd'hui réintégrés dans les rangs du Gotei. Le truc avait été de trouver comment se pointer dans la place et demander des comptes. Ayant passé quelques temps à réfléchir à la question, le Kyuusei avait fini par tout envoyer balader, comme à son habitude, et à improviser un truc.

Ouais, une bonne contracture à l'épaule, un ligament trop étiré, un nexus spirituel en vrac, un truc du genre quoi...

Il avait de quoi faire, de toute façon. Son corps aurait pu être une vraie épave, s'il ne l'avait maintenu en état à force d'entrainement et de volonté. Il faut dire que passer deux cents ans à se fritter avec le Kenpachi à la grosse guillotine, ça laisse des traces. Et, plus récemment, il avait eu son content de gnons dans la tronche. En y réfléchissant bien, d'ailleurs, il finissait toujours par cramer comme un fétu de paille, ces temps-ci. Un tendance à la combustion non-spontanée qui commençait vraiment à lui couper l'envie de s'approcher à moins de dix mètre de tout combustible, allumé ou non. A ce rythme, il finirait avec une peau de vieux avant l'heure, ou pire, chauve.

C'est sur cette pensée horrible, lui arrachant un frisson d'angoisse, qu'il fini par pénétrer dans les quartiers de la Quatrième. Cette vénérable institution avait survécu au passage du temps et des cataclysmes ayant frappé le Seireitei. Assez ironique, lorsque l'on pensait à la façon dont les membres de cette Division étaient traités, comme des moins que rien n'ayant aucune valeur, puisque leur rôle les tenaient pour la plupart loin des batailles. Ils avaiet eu au moins le mérite de tenir tel un rocher face au flot d'attaques ayant tout ravagé, lors de l'agression sanglante du Vanderreich. Et puis, n'oublions pas que la première Kenpachi avait ensuite dirigé les soins médicaux, pendant une assez longue période. Tout ça pour dire que, même s'il cédait à l'éternelle tradition qui consistait à tarabuster un peu les grouillots de la Quatrième, il n'en jetait pas moins leur utilité aux orties.

Sitôt annoncé - son haori faisait office de carte de visite, il fut orienté par l'intendant en charge de l'accueil pour cette heure vers une salle d'analyse, d'où il devait attendre le médic qui s'occuperait de lui.

- Pas de lézard, j'attends bien sagement qu'on vienne m’ausculter. Promis je touche à rien, et je suis sage comme une image.

Quand on avait un passé comme le sien, il était normal que le personnel soit un tantinet coincé du trou de balle. Faire partie de la Onzième est comme une cicatrice à vie, un marquage qui signale clairement aux autres que cet éléments est à prendre avec des pincettes, ou pire, à coup de balai dans la tronche. Ayant tenté de se donner une image de façade respectable, le Kyuusei avait toutefois eu maille à partir par le passé avec quelques gens de la section médicale, le jour où on avait failli le pincer en train de chourer du matériel pour ses activités de contrebande. D'ailleurs, les alambics qui distillaient l'alcool dans la cabane au fond du terrain d'entrainement de la Onzième venaient de là...
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Satō Fumiko
Scars [Pv Fumiko] Shi-shi
Satō Fumiko
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeVen 31 Mai - 21:23

« Lieutenaaaaaaaaaaaaaaaante ! »

L'appel affolé surgit dans le couloir bourdonnant, comme une bouteille à la mer dans un océan en furie. La petite infirmière à l'origine du cri monta à l'assaut des Dieux Morts la séparant de sa cible, comme autant de vagues houleuses. Les bourdonnement s'était intensifié, la masse se solidifia autour de son centre. On exigeait, on demandait, on questionnait, on râlait parfois.
Un deuxième cri, nettement plus autoritaire cette fois.

« SILENCE ! »

La lieutenante leva les bras à l'horizontal et repoussa gentiment de la paume des mains ses subordonnés qui décidément étaient très envahissants ce matin, pour rétablir la virginité de son espace vital. Depuis son réveil ce matin, et à partir du moment où elle s'était montrée dans son bureau, des réclamations ne cessaient de lui parvenir. L'incident de la bombe à chaleur avait touché toute la division, dont les forces s'étaient retrouvés dispersées sur plusieurs fronts. Nettoyage, soin, archives, autant de choses hyper urgentes qui s’amoncelaient.

« On se pousse et on laisse son Lieutenant respirer ! Merci. Reprenons. Ryu-san, en ce qui concerne les dossiers Harakuri, sur mon bureau, triés. Makoda-san, non, nous ne pouvons pas donner plus de morphine à votre patient. Nous en manquons, et vous le savez. Kubo-san, vous avez raison, il n'y a plus assez de médecins aux consultations. L'alerte rouge est passée, nous sommes à nouveau en zone orange, vous pouvez donc déplacer Mio-san et Kodanu-san des services intensifs à votre service. Merci. »

Fumiko se tourna enfin vers la nouvelle venue, qui avait joué des coudes pour parvenir à elle. L'enfant se pressait presque contre son sein, comme un poulet effaré retourne sous l'aile de sa mère. Ils avaient vite pris confiance en elle, en tout cas.

« Pourquoi ces larmes, Hatsune-san ? »

Effectivement, la petite jeune fille avait l'air absolument terrifié. Plus encore que quand sa supérieure lui remontait les bretelles pour son insouciance. Fumiko fronça les sourcils.

« C'est... C'est... »

***

Elle entra sans frapper, tranquillement. Sur la table d'auscultation était assis l'homme qui avait fait couler les larmes de son petit personnel: beaucoup auraient ressenti de la peur, pas elle. Il n'y avait aucune raison, par ailleurs. Si l'homme avait été nommé à un tel poste, c'est qu'il en avait la capacité et la tenue, tout du moins pouvait-on l'attendre de sa part. Tout en refermant la porte, elle prit la peine d'observer celui qui était désormais le Capitaine de la IIe Division. Une transition amusante pour celui qui était réputé être un gros bourrin sans finesse, que de passer dans la division ninja. Elle s'autorisa un sourire amusé à cette pensée.

« Bonjour, Capitaine Kyuusei. Qu'est-ce qui peut bien amener un grand gaillard comme vous chez nous ? »

Elle commença à feuilleter le dossier du Capitaine que lui avait obligeamment donné un des médecins, tout en se rapprochant de la table. C'était une armoire à glace, comme attendue, à la blanche chevelure, aussi racé et tendu qu'un guépard sur le point de départ, bien qu'assis tout à fait nonchalamment. Il avait l'air calme et tout gentil, on aurait presque pu lui donner le bon Dieu sans confession.

« Je crois bien que vous faites une peur bleue à mes médecins. » Continua-t-elle d'une voix absorbée. « Quand j'ai demandé qui voulait bien s'occuper de vous, ils ont tous tourné la tête en sifflotant. Tant mieux d'ailleurs, j'avais justement quelque chose à vous demander. » dit-elle en souriant de plus belle, relevant les yeux vers Noboru.

« Oh, d'ailleurs, je ne me suis pas présentée. Je suis la Lieutenante Satô. Enchantée de vous rencontrer, Capitaine. »

Et, ce disant, elle lui tendit la main en geste de salut, l'autre toujours occupée par le dossier médical de l'homme. Étrange mélange de politesse asiatique et occidentale, ne put-elle s'empêcher de penser.
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Cheyenne
Scars [Pv Fumiko] Rea-gen
Cheyenne
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeMar 4 Juin - 18:40

La porte s'était ouverte sur un petit bout de femme à lunettes, qui entreprit de jauger immédiatement le Kyuusei d'un œil expert. Il ne s'y trompait pas: le Capitaine savait reconnaitre ce genre de regard, celui d'une personne ayant le soucis du détail. C'était un trait commun au personnel médical et scientifique, du moins pour la plupart, mais on pouvait aussi le retrouver chez les guerriers vétérans, ceux qui avaient fait leur chemin pendant que tant d'autres tombaient au champ d'honneur. Appréciable, en somme - ça lui évitait surtout l'inconfortable pensée d'être évalué comme un bestiau. Le tout fut même agrémenté d'un sourire, suivit d'une question innocente.

"Je suis là pour jouer au tennis" faillit-il lui répliquer, mais il la laissa continuer, s'amusant sur le fait que personne ne voulait le prendre en charge. Enfin, s'amusant, y avait aussi une pointe d'agacement. Juste une pointe. Il n'était quand même pas un monstre, bordel. Shinjirô, lui, ok. Il cassait tout ce qu'il touchait. Et il n'avait aucune conscience de son gabarit, la plupart du temps. Quoique, non, pour être plus exact, il s'en foutait royalement. Mais Noboru, lui, c'était un gentil, maintenant, non? Un tout fraichement promu Capitaine, bien sous tous rapports. Pas le genre de type à faire peur aux infirmiers.

Ouais, je peux baver et me persuader qu'il pleut...

Apparemment, la jeune femme avait quelque chose à lui demander. Elle paraissait affable, ce qui n'empêcha pas le Vif Argent de se rétracter un peu, un moment sur la défensive. Si c'était par rapport à ses activités occultes, il n'était coupable de rien. D'ailleurs, rien ne se passait chez lui - du moins pas encore. Savoir que les Omaheda campaient dans sa Division l'obligeait à marcher sur des œufs. Tout restait donc à la Onzième Division. Bref, la nouvellement présentée Lieutenante Satô tendit la main, et l'autre s'empressa de répondre, laissant sa grosse pogne englober la sienne, appréciant la poignée énergique de la femme. C'était bon de savoir que l'on mettait des types gonflés à bloc à des postes comme celui-là.

- Plaisir partagé, alors. Hum, pour les docs, je sais pas...dites leur juste que j'ai bien mangé ce matin, et que j'ai pas prévu de faire d'eux mon quatre heure. Enfin, non, ça, ça va rassurer personne...bah, sortez leur un truc, n'importe quoi, qui leur fasse comprendre que je vais pas les brutaliser. C'est pas le genre de la maison, ils devraient le savoir avec le temps. Et puis, y a ça aussi, ça signifie que je suis et que je dois être réglo.

Il avait tiré sur son haori, pour le désigner. Bon, c'est vrai que le côté "déchiré aux coutures des manches" aidai peut être pas à le faire passer pour un enfant de cœur. De toute manière, grade ou pas grade, il n'avait jamais voulu se farcir un quelconque membre de la quatrième. D'une, c'était pas sport. De deux, ç'aurait été comme de pisser là où on mange. On va pas flinguer ses propres médics alors que le monde autour part en sucette.

- Bon, bref, je venais pour un contrôle, vu que ça me tire toujours un peu partout, suite au bordel à Karakura. Normalement, je suppose que vous avez tout dans mon dossier médical, la tendance de ces derniers temps à finir en torche, ce genre de chose...Mais vous disiez que vous aviez un truc à me demander?

Toujours droit au but. Autant éviter de tourner trois plombes autour du pot. D'autant que lui aussi devait grappiller quelques informations, alors autant que tout cela tourne à l'échange de bon procédés. En plus, la petite Satô était aimable comme tout. Un genre de baume pour l'esprit du Vizard, qui avait l'impression d'être entouré de sales cons. Oh, il y avait bien ds gens sympathiques, mais dans le cheptel des décideurs du Gotei, il pouvait les compter sur les doigts d'une main. Ou de deux. Il avait pas vraiment envie de se perdre dans de telles considérations mathématico-socio-philosophiques. Pour l'heure, il était tout à la jeune femme qui allait prendre soin de lui. Enfin, il espérait qu'elle le ferait. On savait jamais ce qui passait par la tête des scientifiques. Un moment ils vous sourient, l'instant d'après ils vous clouent sur une table histoire de voir si votre rate a la même forme que celle des autres.
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Satō Fumiko
Scars [Pv Fumiko] Shi-shi
Satō Fumiko
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeVen 7 Juin - 20:50

Fumiko étira sa main comme elle put. Elle était grande et sèche, et calleuse, la main du Capitaine, mais aussi puissante. Un peu plus, et il la broyait. Il n'avait pas l'habitude des petites médicos, de toute évidence, la gentille grande brute. Elle posa le dossier sur la petite commode derrière elle, se passa sur les mains du liquide anti bactérie -la IV était à la pointe de la technologie, qu'on se le dise !-. Tout en frictionnant ses mains pour s'assurer que le gel passe bien partout, elle appuya son bassin sur le même meuble en faisant face à son nouveau patient. Même assis, il restait bien plus grand qu'elle et, quoi que la table d'auscultation fut surélevée, les pieds de l'homme touchait sans souci le sol. Cependant, malgré sa supériorité centimétrique , l'homme n'en profitait pas, tout du moins pas à l'instant, pour l'écraser sous sa masse. Tentative d'intimidation qui n'aurait eu de toute façon que peu d'effets sur la jeune femme, même si l'absence d'essai rendait l'animal moins bestial. Elle sourit de plus bel.

« Allons allons, ne prenez pas mes petites plaisanteries pour vérité vraies. Le service est simplement bien chargé avec les événements récents, même s'il commence enfin à se dégorger... Je prête seulement un coup de main à mes hommes. Mais je m'égare, vous n'êtes pas là pour m'entendre râler. »

Ce faisant, elle leva la main droite, murmura quelques mots. Sa paume se nimba d'une lueur bleutée, faible au début, mais qui s'intensifia au fur et à mesure de l'incantation. Elle n'avait pas l'intention de dissocier discussion du travail. Le Capitaine avait besoin d'un check-up, et beaucoup de travaux attendaient encore la médecin. Elle ne pouvait faire trop durer l'agréable entrevue. Cependant, elle avait clairement vu le sourire amusé de son vis-à-vis lors de sa première question. Visiblement, il ne l'avait pas pris au sérieux, il allait falloir rectifier le tir.

« N'allez pas croire, Capitaine, que je vous demandais ce qui vous amène simplement pour commencer la discussion. Aucun médecin digne de ce nom ne se fiera jamais seulement à un dossier, d'autant plus qu'ils sont absolument impossibles à déchiffrer. La réputation de cochon de la plume des médecins n'est pas volée, vous savez. » Commença-t'elle d'une voix absorbée. Elle approcha sa main de la poitrine de l'homme, paume parallèle au thorax. La lumière s'intensifiait encore. « Sans compter que les rapports sont extraordinairement imprécis. C'est bien beau de savoir comment vous avez été guéri, mais ça ne me dit pas quels sont vos faiblesses physiques, vos douleurs, leur intensité, leur type, ainsi de suite. Je vous l'accorde, nous devons revoir sérieusement tous ces vieux formulaires.
Mais ce n'est pas tout. Vos mots précis, votre sensibilité vis-à-vis de vos blessures me permet de savoir comment vous les vivez, les acceptez. La tête a bien des choses à voir sur le corps, même si vous ne vous en apercevez pas. Et puis enfin, vous n'allez pas me faire croire que votre dossier fait mention d'absolument toutes vos blessures...
»

Elle faisait référence bien sûr au Rukongai, à la vie errante qu'avait été celle de Kyuusei avant son entrée au Sereitei et qui était connu de tous, mais aussi à ces quelques mois au Sereitei, où, durant ses entrainements, il n'avait sûrement pas tenu un compte-rendu précis de tous ses petits bobos...
Fumiko savait que l'homme n'avait probablement pas compris toutes ses explications, elle n'en avait cure. Elle n'avait pas besoin qu'il connaisse les détails, simplement qu'il soit concis et efficace. Pour qu'elle le soit, elle.

« Quant à ma demande, j'espère qu'elle ne vous dérangera pas. A l'inverse, elle vise plutôt à vous arranger. J'aurai besoin des dossiers médicaux de la II, qui pour des raisons absurdes, restent au secret dans vos locaux. Vous imaginez combien c'est pratique quand un de vos ninjas arrive mourant chez nous et que nous l'achevons involontairement en lui administrant un produit auquel il est mortellement allergique. J'ignore si vous le savez, vous nouveau Capitaine, mais 20% de vos pertes sont dûs à un traitement inadapté, alors même que les blessés avaient été ramené dans les temps et avaient les meilleurs chances de sortir. Si les médecins avaient toutes les cartes en main... »

Elle laissa sa phrase en suspens, la suite étant limpide. Même si elle ne donnait pas toutes ses motivations, à savoir garder un oeil sur tous les Dieux Morts du Gotei, elle était parfaitement sérieuse quant à cette nécessité. La IIe avait à cause de cette tendance mortifère des statistiques de perte presque plus lourdes que la Onze, et ce n'était pas un mince exploit. Kyuusei était nouveau Capitaine, point encore formé à la méfiance maladive et paranoïaque typique de tout membre de la II, tout du moins l'espérait-elle. On pouvait toujours penser qu'il saurait entendre la voix de la raison...

Elle se re-concentra sur son sort et saisit le poignet ensorceleur pour soutenir son bras.

« Vous permettez... ? »
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Cheyenne
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Cheyenne
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeMar 11 Juin - 19:47

Autant c'était un petit bout de femme, autant elle avait du charisme à revendre. Savoir que ce genre d'individu tenait la baraque au niveau de la Division des docs était rassurant. Et puis, ce genre d'attitude franche faisait écho à celle du Kyuusei, ce qu'il appréciait d'autant plus. Pas de perte de temps ni d'énergie pour se faire comprendre. Et des relations de travail bien plus simples et efficaces. Bien sûr, par les temps qui couraient, valait mieux faire dans le concis. Comme elle le disait si bien, son service venait tout juste de se désengorger un peu après les batailles du Hueco et de Karakura, ayant finalement réussi à catapulter la plupart des souffrants dans leurs divisions respectives.

Toute à son diagnostic, à présent, elle étoffa sa demande auprès de celui qui était maintenant son patient du moment, tout en accompagnant son discours d'une "palpation magique" - c'était le terme qui décrivait le mieux ce que Noboru ressentait. Elle voulait tout savoir du passé du Capitaine, ne se fiant que peu à son dossier médical, qui devait de toute façon s'apparenter à une chronique en plusieurs épisodes. Mais soit, elle voulait une énumération de son périple, elle allait être servie! Il allait d'ailleurs ouvrir la bouche quand elle enchaina sur sa véritable question, relative à la demande de faveur qu'elle avait soulevé plus tôt. Les dossiers des membres de la Deuxième? Historiquement, ils restaient consignés dans les quartiers de la Division, pour préserver l'intégrité de ses membres. Lorsque l'on appartient aux forces spéciales, et de surcroît à la sécurité intérieure, au personnel pénitentiaire ou aux renseignements, on a pas des masses envie de dévoiler son allergie aux arachides ou ses faiblesses corporelles. Et on a encore moins envie de dévoiler ses forces. Mais bon, dans les fait, tout cela restait tout de même assez excessif. Les types étaient sensés suivre un entrainement rigoureux, qui travaillait tant sur leurs forces que leurs faiblesses, et se devaient de toute manière d'être en pleine santé pour exercer leur office. Cela dit, les aspirations de la Vice Capitaine venaient de guider le Vif Argent vers un chemin qui jusque là ne s'était pas présenté à lui, et qui lui plaisait beaucoup, tout compte fait. Mais d'abord, le laïus sur son état général.

- Alors je vais tenter de la faire juste. Si je ne suivais pas un entrainement quotidien depuis deux cents ans et des poussières, je serais sûrement aujourd'hui dans un fauteuil. J'ai passé deux siècles à me faire battre comme plâtre par ce gros lourdaud de Shinjirô, et j'ai par conséquent de multiples fractures à la mâchoire, au crâne, aux côtes, et aux membres. Toutes ses sont ressoudées comme elle le pouvaient. C'était pas dans les confins du Rukongaï qu'on peut bénéficier du meilleur traitement pour se remettre d'aplomb. J'ai aussi une tripotée de microfractures aux phalanges et aux tibias, mais ça, c'est parce que à un moment il a bien fallu que je me défendes. Ah oui, et bien sûr je dois avoir mon content de cicatrices un peu partout. Mais quand on voit le zanpakutô du Kenpachi, on peut dire que c'est pas si mal de se payer le minimum syndical. Et depuis peu j'ai tendance à jouer les Icare, mais sans passer par la partie "je m'envole, c'est trop bien". Non, juste celle ou je me fais cramer comme un méchoui. Ah, et pas le moins important, j'ai un vilain truc tout moche à l'intérieur de moi qui s'évertue à me pourrir la vie et à vouloir se la jouer solo lorsque je dois me coltiner des adversaire un peu gratifiants.

C'était un tableau assez honnête de son état général. Il avait réussi à compenser ses petites douleurs du quotidien par le travail systématique de ses muscles, servant à compenser les défaillances de son squelette. Et puis, être une âme douée de pouvoir aide quand même à supporter le passage du temps.

- Concernant le reste, j'aimerais pouvoir allier la tradition ancestrale à la paranoïa de mes petits gars à votre envie de bien faire. Serait-il donc possible d'installer une antenne médicale issue de votre Division aux seins de nos locaux? Cela permettrait en outre de former à la longue vos hommes pour qu'ils assistent les combattants sur le terrain, nous assurant ainsi une chance de pas nous la jouer chair à pâté, comme ça a été le cas il n'y a pas si longtemps.

Ce pourrait être un avantage décisif dans la guerre qui opposait maintenant le Gotei face aux Mahô Tsutruc. La dernière fois, tout le monde s'était retrouvé à jouer les Pinocchio au bout des ficelles de ces empaffés de sorciers, et personne n'avait réussi à bouger le petit doigt. L'une des raison était l'état général des troupes après l'assaut contre le Monde Creux. Après s'être gentiment foutu sur le coin du trognon, les types étaient pas en état de se la jouer conquérant.

- Ça me permettrait de mon côté de la jouer politique, du votre d'assouvir vos envies de connaissance, et on pourrait bosser main dans la main. Le rêve!

Il appuya sa phrase en tendant sa pogne en direction du coude de la femme, soutenant son bras pendant qu'elle s’échinait à l'analyser.

- Vous permettez?
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Satō Fumiko
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Satō Fumiko
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeVen 28 Juin - 18:39


Fumiko, les bras croisés, écouta placidement le rapport de l'homme. C'était imprécis au possible, il avait de toute évidence oublié qu'ils ne se connaissaient pas depuis le bac à sable, bien que l'indice « Shinjiro » lui donnât bien des éléments pour travailler le personnage: elle en avait vu défiler, des crevés avec qui le bestial abruti avait fait mumuse. C'était même souvent son pain quotidien -qui d'autre qu'elle aurait pu avoir assez de doigté pour refermer les grands coups de hachoir de cet auguste débile ?-. Et heureusement que les dossiers expliquaient un peu l'histoire de la combustion, sinon la jeune femme aurait été obligé de faire cracher lettre après lettre au blanchinet. Elle pouvait désormais partir sur une base de cramé, cassé, emmêlé. Parfait, le monsieur devait avoir à peu près tous les bobos qui existaient. Et Fumiko qui s'ennuyait durant ses heures de pause: heureusement que la Onze était toujours là pour remplir les jours de la Quatre de leur chaleur existentielle. Les charmants bambins.
Elle hocha vaguement la tête à l'évocation du Hollow intérieur, comme compatissante. Il aurait été impossible de savoir qu'elle pensait à l'instant à son propre hôte indésirable, autrement plus taquin que celui du Capitaine... Ils pourraient se donner des petits conseils mutuels, joie & bonheur ! Tout ceci, finalement, la fatiguait par avance. En vérité, quand elle avait appris la venue de Kyuusei, elle avait cru qu'il s'agissait d'une visite de curiosité pas très habilement camouflée: elle ne se serait jamais attendue à ce que ça tourne en supplice de Sisyphe, d'autant plus que les membres de la Onze, même mutés, n'étaient pas réputés pour empêcher la pierre de dévaler la colline.

Elle écouta son laïus sans l'interrompre, absorbée par le sort. Une chose à la fois, mon petit: on arrivait à la partie la plus délicate de l'affaire. Et il ne demandait pas rien, l'animal. Autant y réfléchir une fois que les choses seront parfaitement à plat.

Et il se permit de prendre sa main pour la soutenir. Une promiscuité soudaine qui n'était pas pour lui plaire spécifiquement, de par la puissance spirituelle de l'homme. Elle ne le repoussa pas, ne voulant pas le froisser ou l'amener à penser qu'elle considérait négativement sa proposition, mais ne put empêcher une légère crispation transparaitre sur son visage. Il avait un reiatsu comme une lime sur les barreaux de la cage de Kumo, l'infernal Zanpakuto. Fumiko ferma les yeux, abandonnant le regard franc de Kyuusei sous le couvert de la préparation du sort. Pas la peine de se mettre en danger inutilement...

Et brusquement, la lumière qui nimbait la main de la jeune femme disparut, comme si l'on avait appuyé sur un interrupteur invisible. Un profane aurait pensé que l'examen était achevé, il n'avait même pas commencé. Le sortilège était prêt: elle allait pouvoir commencer son travail. La main toujours soutenue par la chaude paluche de son patient, elle se fraya un chemin entre les deux pans de son uniforme, appliquant fortement sa paume sur son plexus. Fumiko l'y laissa quelques instants, prenant le temps de la poser bien à plat, et de murmurer la phrase de libération, toute son attention focalisée sur la large poitrine du Capitaine.

« Miru »

L'effet ne fut cette fois-ci pas visuel, mais physique: pour l'avoir vécu, Fumiko savait qu'une large onde de choc venait de traverser le corps entier de Noboru sans le faire bouger. Elle sentit la crispation musculaire provoquée faire sursauter le Capitaine. Elle retira vivement sa main, ferma les yeux et posa le bout des doigts de sa main libre sur son front. La « photographie » créée par l'onde vint s'imposer à son esprit, et Fumiko se figea telle une statue de marbre, raide. C'était comme avoir un modèle 3D directement vissé au cerveau, vision qui vous coupait du monde tout le temps que durait l'analyse. Et aujourd'hui, celle-ci allait s'avérer être très longue. Kyuusei méritait le titre de patient: elle avait rarement eu l'occasion de voir un loubard aussi abîmé et insouciant de son état en même temps. C'en était effrayant. Il n'était pas rare de voir des guerriers abîmés par les combats réussissant à se maintenir sans problème apparent grâce à leur puissance spirituelle, mais la jeune Lieutenante n'avait encore vu un sujet si atteint. C'était bien la première fois qu'elle faisait l'échographie d'un Dieu Mort aussi puissant, et le voir aussi brimé par ce corps en hachis avait quelque chose d'assez triste. Une saveur de déception s'aventura dans sa bouche, relevée d'une pointe de jalousie. Ah, si elle avait eu un tel potentiel...

Mais déjà l'effet pervers du sort s'estompait, et si elle avait toujours l'image gravée en tête, accompagnée maintenant d'une légende faite par ses bons soins, elle reprenait pied dans le monde réel. La scène avait duré bien deux minutes; mais le diagnostic était fait. Elle rouvrit les yeux, déglutit et battit des paupières.

« Et bien, Capitaine, je crois que nous avons du travail... »

Fumiko dégagea doucement son poignet toujours ceint dans la poigne de l'homme et alla se saisir d'un stylo. Le dos tourné, elle se permit quelques secondes avant de reprendre sa phrase.

« Aussi bien entre nos divisions que sur votre personne. Votre proposition est particulièrement intéressante... Les temps changent et la Quatrième ne peut plus rester cloitrée dans ses murs comme une pucelle en sa tour... Cependant je ne peux vous répondre immédiatement. Nous avons encore trop de travail sur les bras, notre réorganisation est loin d'être terminée et les blessés ne sont pas tous renvoyés dans leur division. »

Elle se saisit du dossier de Kyuusei et se mit à y gribouiller quelques notes de sa patte de mouche. Le traitement qu'elle allait lui infliger commençait à prendre forme dans son esprit, et elle savait que ce qu'elle allait dire n'allait pas plaire.

« Mais nous parlerons de cela plus tard. L'urgence pour le moment, c'est vous. Le bilan que vous me dressiez est encore plus catastrophique qu'attendu: vous êtes un puzzle humain, Kyuusei Noboru. Et si je ne savais pas déjà que tous les hommes de la Onze sont des têtes de mules finis, je vous clouerais dans un lit à l'instant. »

Fumiko se retourna et se rapprocha de son nouveau patient, lui tapant le genou du plat du dossier de l'homme d'acier, un air sévère plaqué sur le visage.

« Mais je ne suis pas stupide au point de croire réussir un tel exploit. Vous voilà donc mon patient à compter de ce jour: vous viendrez me voir au moins deux fois par semaine pour que j'essaye de sauver ce qui n'est pas foutu. Et vous n'avez pas intérêt à m'oublier, sinon je vous poursuis à travers tout le Sereitei. »


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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeMar 2 Juil - 19:14

Au moins ne le repoussa-t-elle, acceptant son aide pour se focaliser sur son sortilège. Enfin, du moins, c'est ce qu'en déduisit le Kyuusei, à voir sa mine crispée, sérieuse, habitée. En tout cas, sa mimine fit encore quelque temps de la lumière, puis finit par s'éteindre définitivement. Était-ce le fin de l'examen? En tout cas, le Capitaine n'avait rien senti de particulier. Jusqu'à expérimenter dans sa chair l'onde de choc silencieuse initiée par la Lieutenante de la Quatrième. Ainsi, on en avait été jusque là qu'aux préparatifs...intéressant. L'autre ne pigeait rien aux techniques de nécromancie, qu'elles soient offensives ou, comme dans ce cas particulier, mises au service des soins. Cependant, il apprécia à sa juste valeur le potentiel d'une telle arcane - qui lui avait en passant bien secoué le cocotier. La jeune femme passa à la suite, plaçant les doigts sur son front, l'air tout aussi absorbé que la minute précédente. Elle resta ainsi au moins deux tours d'horloge, qui laissèrent son patient un peu à l'abandon, tentant d'appréhender cet arrêt subite d'activité. Il eut même l'audace de passer la main devant le visage du doc - stupide en soi, puisqu'elle fermait les yeux - et de se racler la gorge. Ouais...il n'était pas tellement doué pour ce genre de choses.

Puis ce fut fini. Retour à la réalité. Et à voir la tête que faisait la Satô, y avait du pain sur la planche. Elle embraya sur la possible collaboration entre leurs deux unités, laissant une ouverture tout en signifiant clairement que ce ne serait pas à l'ordre du jour. Ses priorités allaient d'abord à l'état de son patient, qui était selon elle au fond du trou. Amusé, le Kyuusei faillit même lever les bras à la mention teintée de dramatique de son diagnostic, s'exclamant par la même "ouais! j'ai gagné un truc?", mais il se retint. Il n'allait pas chier sur les chausses de la dame alors qu'elle prenait sa santé à cœur. En tout cas, il ne pu s'empêcher de sourire, rictus qui s'élargit même à la mention d'un alitement, alors que la jeune femme reconnaissait que ses espoirs étaient vains, à renfort de petits coups de calepin.

- Ouais...tout ce qui tient le puzzle en place refuserait catégoriquement d'être cloué au lit. Après je dois dire doc que je me sens bien à l'intérieur, hein...c'est pas comme si j'avais le corps élastique d'un petit garçon, mais je me défends comme je peux. Ça tire un peu le matin, mais en ce moment, je crois que tout le monde est à la même enseigne, non?

Être comme lui un expert du hakuda lui permettait de passer outre toutes ses faiblesses, de travailler dessus tous les jours pour tenter d'en faire des forces, des meurtrières imprenables de la forteresse qu'était son corps. Restait à savoir si le suivit de la Lieutenante était un problème ou non. Le pragmatisme naturel du Vizard le poussait à se faire rafistoler. Après tout, la santé, c'était pas le genre de truc avec lequel il fallait déconner à plein tube. D'un autre côté...il avait toujours de centaines de trucs à faire. Qui urgeaient, du genre pour la veille. Et puis, si on prenait en compte les autres activités auxquelles il s'adonnait...

- Bon, pas de problème. Je serais gentil et je viendrais vous voir à chaque rendez-vous. De toute façon je suppose que je peux pas y couper, hein?

Il lui avait fallu du chemin avant qu'il ne procède à cette conclusion. La Vice Capitaine semblait aussi têtue que lui, pas besoin de fouiller en profondeur pour le voir. Deux mules savaient se reconnaitre mutuellement. Et puis, d'autres avaient tendance à l'oublier, mais chaque Division était maitresse en son domaine. Donc, quand on recevait l'ordre d'aller à un rendez-vous assigné par la Quatrième, on s'y pliait, Capitaine ou pas. Le sens du Commandement du Vif Argent s'accommodait très bien avec cette façon d'expliquer les choses.

- L'avantage, c'est qu'on va pouvoir continuer à discuter de ce qu'on fait, faire connaissance, tout ça...le meilleur moyen de savoir à qui on a affaire, et sur qui compter lorsque ça va chauffer. Je vous fais une promesse, tiens: vous me redonnez ma peau de bébé, je m'arrange pour que la Quatrième n'ait plus jamais à souffrir des attaques des autres Divisions.

Et ce même s'il devait foutre un planton derrière chaque porte. Ce serait peut être le meilleur moyen de satisfaire les deux parties concernant la proposition faite par les deux gradés un peu plus tôt. Du tout bénef, le genre de truc à méditer.

- Vous disiez qu'il vous reste encore pas mal de monde à remettre sur pieds?

Après les assauts consécutifs du Hueco Mundo et de Karakura, beaucoup avaient perdus plus qu'ils n'étaient venus gagner. Certains auraient bien du mal à reprendre leur routine. On ne pouvait pas leur en vouloir, vu comment ça avait été sale, là-bas. Quant à savoir si les effets du sort jeté par les Mahô Tsukai avait laissé des séquelles, le Kyuusei ne pouvait que se perdre en supposition. A voir ce qui était déjà arrivé dans le passé, il semblait que la présence d'un de ces enfoirés soit nécessaire à maintenir le contrôle.

- Personne avec un comportement suspect? Je veux dire, pour des souffrants. J'imagine bien qu'au milieu de gars touchés par des syndromes post-bataille, ça doit pas être facile de trouver une brebis galeuse. Si jamais ça tournait au vinaigre, utilisez le canal d'urgence, la cavalerie viendra vite fait vous prêter main forte.

Sa paranoïa parlait encore une fois. A croire qu'il voyait des ennemis partout. Depuis un certain temps, cela le prenait comme des poussées d'adrénaline, le genre de truc pas naturel du tout. Sauf qu'il ne s'en rendait pas compte, mettant cela sur le compte du boulot qui voulait ça.
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Satō Fumiko
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeDim 7 Juil - 22:57

Fumiko posa le rapport sur le rebord de la table d'auscultation, écoutant attentivement son vis-à-vis. La réponse du Capitaine la satisfaisait pleinement: elle pensait au départ qu'elle aurait à insister bien plus lourdement auprès de Kyuusei, comme elle avait souvent à le faire auprès de ses patients bourrins. Etait-ce une preuve d'intelligence ? La jeune femme ne pouvait pas s'avancer pour autant. L'homme avait l'air rusé et retords, mais elle n'avait pas encore eu l'occasion d'entrer en confrontation avec lui. Qui savait ?
Mais voilà: si Fumiko savait pour connaitre Shinjiro que s'il n'y avait pas besoin d'avoir inventé l'eau chaude pour devenir Capitaine de la Onze, les Services Secrets demandaient des qualifications bien différentes, et des qualités intellectuelles autrement développées. Et vu les sujets qui avaient été mis sur la table depuis l'entrée de la jeune femme, il lui serait nécessaire de prêter attention à chacun des gestes de l'homme pour ne pas être surprise ou pire, doublée. Ainsi les séances de soin lui seraient une excellente source d'information sur l'homme, pour le décrypter, l'analyser afin de le mieux se mettre dans la poche, comme il l'avait fait remarqué, avec moins d'arrière-pensées sans doute. C'était peut-être bien la raison pour laquelle elle avait dressé un tableau si négatif de l'état de santé de l'homme… Non pas que ses dires fussent faux, mais à l'entendre on eût cru que Kyuusei tenait plus du cadavre ambulant que du guerrier en parfait état de fonctionnement. Elle avait noirci la chose, mais le fond restait plus que vrai. Kyuusei avait véritablement besoin de ces soins. Evidemment, assurer ces soins elle-même la mettrait encore plus sur les rotules qu'à l'accoutumée, mais il fallait faire le nécessaire pour s'assurer du futur. Et ce même si elle aurait pu laisser l'homme à d'autres mains, moins expertes.

Cependant, la suite du discours du Vif-Argent n'eut pas l'heur de plaire à Satô. Son visage se pinça. Là, il allait trop loin. C'était un secret, mais Fumiko avait l'orgueil développé, et assez facilement irritable. Et là, l'inconscient personnage venait d'y gratouiller sans le savoir. Les interventions des autres Divisions dans ses petites affaires étaient un sujet sensible pour elle, et autant à éviter que possible, pour des raisons plus ou moins louables. Et quoi que passablement énervée par la proposition, elle savait que celle-ci partait d'un bon fond et donc que l'homme ne lui voulait que du bien. Un type qui cherchait à ne pas avoir de dettes, quelqu'elles soient, ne pouvait pas être totalement méprisé par Satô. Autant ne pas griller ses cartouches tout de suite, mais il lui fallait être claire sur les limites à tenir.

« Redonner une peau de bébé à mes patients, Capitaine, c'est mon travail. Je n'ai besoin d'aucune contre-partie pour cela, si ce n'est la satisfaction d'avoir accompli mon devoir. Quant à votre proposition de protection, c'est très aimable à vous, mais je ne pense pas que ce soit d'une grande efficacité. Ma Division doit se relever et s'imposer par elle-même si elle veut être pérenne, et sachez que je la pense parfaitement capable d'un tel exploit. »

Satô releva ses lunettes du bout de son style encapuchonné, adressant un regard sévère à l'homme. Poser les limites, encore et toujours… Ne permettre aucune ingérence. L'affaire Tatsugami avait prouvé que que c'était tout à fait possible, et Fumiko comptait bien s'en tenir à cette ligne de conduite. Elle se dérida soudain et chose étonnante entre toute, esquissa un sourire qui se fit véritable chaleur sur son visage, teintée d'une pointe de remord, qui l'ensoleilla soudainement. Un spectacle d'autant plus rare qu'il était sincère, et cela l'embellissait étonnamment. Son patient était réglo, aimable, serviable, sincère. La lieutenante n'était pas du genre à se laisser aller au piège d'une gentillesse factice, mais rien dans ce qu'elle avait jamais lu ou entendu à propos de l'homme lui permettait de douter de lui, même si elle ne baissait pas ses radars pour autant.
Fumiko appréciait Noboru, et elle ne s'en cachait pas.

« Veuillez excuser ma sècheresse… Je ne doute pas un instant de votre bonne volonté, mais beaucoup cherchent à s'immiscer inconsidérément dans nos affaires internes, dans un but louable certes mais mortifère pour notre reconstruction. Nous avons été sans tête depuis longtemps, mais je me dois assurer ma fonction au mieux de mes capacités et de celles de mes hommes. Les mettre sous la protection d'autrui ne ferait qu'accentuer moqueries et quolibets. Ils doivent apprendre à se débrouiller seuls. » Elle fit sauter l'embout du bic qu'elle tenait de l'ongle du pouce, le rapport toujours en main et y écrivit quelques mots de plus, énigmatique. « Quant à nos patients… Je dirais qu'au vu des blessures infligées au cours des combats contre les fameux Mahô Tsukaï et les habitants du Monde Creux, nous nous en tirons particulièrement bien. Nous ne comptons plus à ce jour de patients en danger de vie ou de mort. Les morts ont été rapatriés, les vivants soignés ou en voie de l'être, et le plus souvent déjà retournés dans leurs pénates. Et en ce qui concerne une brebis galeuse… » Le regard de Satô se fit plus incisif. Etait-ce là la cause originelle de la venue du Capitaine ? Au vu du caractère hautement paranoïaque du sujet, probablement. Mais cela cachait-il quelque chose de plus qu'une simple enquête de routine… ?
« En temps normal, j'aurai pu vous donner chacun de leurs faits et gestes à la seconde près… Mais ce ne sont pas des temps normaux. Je n'ai rien remarqué pour ma part, et mes soigneurs n'ont rien fait remonté jusqu'à moi. Pour autant, cela ne veut pas dire qu'une pomme pourrie ne se cache pas dans la panière… Désolée de ne pouvoir être plus précise. »

Elle posa le dossier avec son stylo sur un des meubles, releva ses manches en les enroulant et saisit un pot d'argile peint en rouge qu'elle ouvrit. Il se répandit immédiatement dans la pièce comme une odeur vague et piquante d'ortie.

« Nous allons commencer le traitement tout de suite, pour voir à quoi nous devons nous en tenir. »

Fumiko plongea la main dans le vase, en ressortit une noisette d'une crème huileuse de couleur bleuâtre qu'elle entreprit d'étaler avec soin sur ses mimines, avant d'adresser encore un autre sourire à Kyuusei, qui se voulait cette fois-ci tout aussi chaleureux, mais rassurant en plus.

« Enlevez votre Haori et le haut de votre uniforme et allongez-vous sur la table d'auscultation, je vous prie. Vous pouvez garder votre hakama. »


Dernière édition par Satō Fumiko le Mer 11 Sep - 21:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeMar 9 Juil - 23:09

Il put sentir autant qu'il vit qu'il faisait une boulette. Vu la mine constipée qu'affichait maintenant la Lieutenante, il avait sauté droit sur une mine qu'il aurait mieux valu éviter à des kilomètres. En out cas, sa réponse avait la sécheresse du désert, même si elle était couverte par une vernie de politesse. Le Kyuusei la regarda avec des yeux de poisson mort, la mâchoire pendante, dont l'écart s'accentua encore alors que la demoiselle partait d'un grand sourire qui ramenait de la vie dans leur dialogue. Ouais, il était largué, comme d'habitude lorsqu'il avait une conversation avec un membre du beau sexe. Impossible de se faire à l'imprévisible caractère des femmes, c'était pour lui pire que de souffrir milles batailles. Au moins, il pouvait se donner à fond, et savait sur quoi s'appuyer pour avancer...là, il avait l'impression de reposer constamment sur des chausses trappes.

- Nan mais enfin, c'est à dire...

Ouais, en fait je sais pas quoi dire. Chapeau le Capitaine de mes deux!

De toute manière, Fumiko lui sauva les miches, s'excusant puis expliquant le pourquoi de sa réaction. Ouais, il pouvait comprendre le truc pour le coup. Et il réalisait aussi qu'il avait pu passer pour un gros lourd, faisant passer les gens de la Quatrième pour des faibles et des couards, juste dans la tronche d'une de ses dirigeantes.

Super fin le mec, vive moi! Je crois que je vais fermer ma gueule pour le restant de la conversation, ça sera salutaire pour tout le monde...

En tout cas, la Satô ne pouvait pas le renseigner sur d'éventuels comportements suspects. Au moins resterait elle sur ses gardes, après cette discussion. Ouvrir les yeux sur certains comportements par rapport à un contexte donné était le plus sur moyen de débusquer les traitres. Tout le monde se devait d'être sur le qui-vive. Mais il était vrai, comme le soulevait la doc, que la fourmilière avait reçu un sacré coup de pied, et que ce bordel n'était pas propice à une surveillance sans faille. Il réfléchissait à tous les tenants et aboutissants de cette situation lorsqu'il avisa une odeur particulière, provenant d'un pot de terre cuite que la jeune femme venait d'ouvrir. Le front plissé, les yeux exorbités, il leva le bras à mi hauteur, le coude plié, le doigt tendu.

- Euh...c'est quoi ÇA?

Et elle lui demandait de se dépoiler en plus. On passait la vitesse supérieure, sans même le passage par la case restaurant et dernier verre. Il aurait du exécuter les ordres comme il avait l'habitude de faire, comme un gentil soldat, mais tout ce qu'il put voir en cet instant fut l'horrible image de Shinjirô se pointant dans le cabinet pour se poiler à s'en tenir les côtes. Le genre de truc qui refroidit. "Hey mon pote! Tu la joues cure thermale? T'as mal à tes vieux os, le papy? T'as choppé une Tenzenite? Muahahahahahah!"

- Ouais, euh...je pensais qu'on allait me filer une petite tisane, pas une cure à base de cataplasmes sur tout le corps...ouais, laissez tomber, j'ai rien dit, je veux pas que ma bêtise soit mal interprétée. Vous savez quoi, vous êtes maitresse en votre domaine. Ébruitez juste pas le truc, j'ai des gars qui seraient prêts à donner un rein pour n'avoir ne serait ce qu'une rumeur concernant ce qui va suivre.

C'était net. Si la Onzième savait ça, il était foutu. Maudit pour des centaines d'années. Il avait déjà assez de mal à éviter les bourdes, c'était pas pour en rajouter en faisant le cobaye cosmétique. Son tempérament étant ce qu'il était, il se résolut tout de même à retirer le haut. Lentement, avec effort, comme si chaque centimètre de découvert le mettait à la merci de la cruelle morsure d'un soleil de plomb. Il finit par dévoiler un corps couturé de cicatrice, d'une musculature point trop impressionnante, mais sèche, taillée pour la vitesse. Le genre de corps arboré par un seigneur des steppes, un combattant d'infanterie. C'était bien la première fois qu'il se retrouvait à être gêné de se dévêtir de la sorte. N'était-il pas dans cet état sous bankai? Ouais, mais dans ces moments là, il n'avait pas à se faire enduire de vase, ni à penser à Shinjirô en train de se foutre de sa gueule. La belle affaire...

- Hop, voilà c'est fait...Ah ouais, faut que je m'allonge aussi. Dites, c'est expérimental, votre truc? Genre, ça va nous servir à voir comment traiter le reste, si j'ai tout pigé. On ferait pas mieux de me foutre dans une cuve au bacta ou un truc du genre, et attendre que tout se remette tranquille? Parce que si faut revoir toutes les fractures, ça implique de toutes les reclasser et de les remettre droit, et on a pas fini...

Pourquoi diantre ergotait-il comme un gamin? Elle était belle la tête des Forces Spéciales!

- J'ai compris. Motus. Hey tiens, je pense à un truc, comme ça. Z'avez déjà eu à soigner l'un des gradés pour un truc pas cool? Genre un peu honteux?

Il aurait adoré qu'on lui confie que le père Tenzen souffrait d'incontinence, ou un truc du genre. Même que Reisen avait un ignoble furoncle sur le derche. Juste de quoi avoir à leur remettre dans la tronche, au cas où...
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeMer 17 Juil - 23:35

Tout en frottant ses mains avec vigueur pour bien y passer le produit, Fumiko suivait avec amusement les différents comportements du Capitaine, qui allait du soldat sérieux à l'enfant n'en menant pas large, en passant par le jeune homme enthousiaste. Les petites sautes d'humeur de la jeune femme en créaient chez l'homme, pour le plus grand plaisir de Satô. Elle savait qu'il était rare de voir ce genre d'homme autrement que sous la facette du combattant terrible, de l'animal sauvage qu'on percevait derrière, sur, dans les traits dans l'homme aux cheveux blancs. Il perdait un peu de son aura terrifiante, quand il se mettait à bredouiller devant la perspective d'une grosse piqûre. Ou plutôt de se faire tripoter à coup de vaseline par une guérisseuse.
Il était vrai que la situation portait à sourire, et si Fumiko n'avait pas peur d'effaroucher encore un peu plus le pauvre homme, elle aurait explosé de rire. Il fallait le voir rougir comme un puceau perdu devant sa première femme. Qui sait, peut-être que le Capitaine ne connaissait pas les joies de la chair ? Dans ce cas, être soigné de manière aussi physique aurait dû être la dernière de ses préoccupations... Les membres de la Onze n'étaient pas réputés pour être tendres avec les pubères qui n'avaient jamais fait mumuse. Ou alors, il avait une petite amie très jalouse.

Ou plutôt une ex-Division très envahissante. Elle ne put empêcher à sa réponse un petit rire amusé. Ainsi, le féroce Kyuusei, terreur du Rukongaï, Empereur Terrible, Tueur des Ombres, Crainte des Hommes, (les jeunes filles de la Quatre redoublaient d'imagination quand le sujet du beau Capitaine venait sur le tapis) craignait pour sa réputation ! Une information intéressante, qu'elle mettrait à profit.

« Merci de votre confiance, Capitaine... Je serais une tombe. »

Il lui jetait des regards de renard terrifié, comme pris au piège, tout en enlevant sa tunique noire. Pour sa part, elle jubilait, d'autant plus que le spectacle était loin d'être désagréable. C'était bien l'un des avantages d'être mutée aux Soins que de pouvoir mater sans souci aucun d'être accusée de voyeurisme. Elle se frottait littéralement les mains, tandis que Kyuusei tombait le haut lentement, très lentement, comme si on l'écorchait vif. Puceau, vraiment ? C'était déraisonnable de le croire. Une impuissance ou malformation aurait été signalé dans le dossier de Noboru... Ou peut-être homosexuel ? Non, ça ne justifierait pas une pudeur aussi excessive. Ne restait qu'une solution. Peut être voulait-il simplement faire admirer une musculature des plus sculpturales...
Fumiko opta pour cette dernière option. L'idée était tout à fait séduisante, au moins autant que le spectacle.
Et lui de bredouiller comme un enfant. Cela le rendait encore plus charmant, à vrai dire. Il ne lui manquait que quelques rougeurs sur ses pommettes comme des rasoirs pour achever le délicieux tableau... Et elle n'avait pas l'intention de le laisser partir avant de voir la chose faite.

Elle s'approcha de l'homme qui s'était allongé, et posa ses mains bien à plat sur ses omoplates. Il était tendu, les muscles presque saillants. Un peu plus de pression, et ses yeux ressortaient de ses orbites. A vrai dire le traitement auquel elle avait d'abord pensé n'impliquait pas spécifiquement de tripatouillis de torse dénudé de beau Capitaine, mais puisqu'il insistait... Elle ne pouvait décevoir ses attentes et ainsi baisser dans son estime, ce serait bien fâcheux. Elle l'observa un instant, faisant peser son regard sur les épaules puissantes et le cou racé de l'homme. Il était vraiment beau...
Et la jeune femme de se mettre à la tâche avec passion et générosité, c'est à dire qu'elle se mit à lui masser les épaules avec la vigueur d'une gymnaste russe. Elle ne s'était pas exercée à la chose depuis longtemps, mais elle n'avait visiblement pas perdu la main. La crème la faisait un peu glisser. Elle n'était pas censée être employée à cette fin, aussi, généralement elle servait plutôt de conducteur de reiatsu de soin mais booooon.... Une occasion si musclée ne se présenterait pas si souvent.

« Détendez-vous, Capitaine, je ne peux rien faire tant que vous serez à cran ainsi. » (Mensonge.) « Vous savez pertinemment que je n'ai pas le droit de vous parler de ce genre... » Elle s'était penchée sur lui, près de son oreille, son haleine chatouillant presque l'oreille de Noboru. « Cependant, puisque vous êtes amis et qu'il n'était pas encore entré au Gotei, je peux bien vous dire que j'ai déjà eu l'occasion de voir le capitaine Kiryû aux portes de la mort. Je ne pense pas que cela puisse vous détendre autant que l'état de la prostate du Capitaine Yakushiji, mais je trouve ça presque aussi... surprenant. »
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeMar 10 Sep - 14:16

Et voilà, il l'avait fait. Il se retrouvait torse nu devant cette femme - ce médecin, ce médecin, bordel fallait vraiment se le répéter - et le simple fait d'avoir eu à enlever le haut était comparable à l'attente qui précède l'application de tisons fumants sur la peau. Pourquoi donc se monter autant le bourrichon? Au final, il se donnait l'impression d'être une pucelle effarouchée, un gros bébé hyper sensible mais tout autant pathétique. Bordel, il était temps d'arrêter de jouer au con et de sortir ses couilles du placard. Enfin, façon de parler...

La Fumiko ne lui laissa de toute manière aucun moment pour douter. Posant ses mains sur les omoplates de l'homme, tel un rapace fondant sur sa proie, elle commença à le frictionner vigoureusement. Et lui, tendu comme un slip, de hoqueter à chaque pression, ses yeux se fermant en même temps qu'il remontait les épaules, sous la pression exercée par les petites mains du docteur. Fichtre et foutre, cette femme devait être une experte en hakuda pour le modeler de la sorte! Il avait l’impression d'être une pâte à pain récalcitrante, qui serait tancée à loisir par un boulanger démoniaque.

- Aïeaïeaïeaïeaïeaïeaïeaïe...j'croyais qu'on allait me réparer deux trois trucs, pas qu'on allait tenter de briser c'qu'il restait!

A cela elle l’enjoignit à se calmer, prétextant que sa tension n'aidait pas à faire fonctionner le processus. Quel processus? Celui de le réduire à l'état de blob sans os? Nan, il divaguait. En tout cas, au fur et à mesure, les frictions se faisaient moins pesantes, moins douloureuses, les mimines finissant par glisser vite et bien grâce au baume miracle. De l'état de viande hachée, le Kyuusei était passé à celui de sumo oint par les bons soins de son infirmière. C'était presque bon...ah oui, on y était, ça le devenait.

Ce fut précisément à ce moment là que la jeune femme passa sa tête tout près de la sienne, lui susurrant des mots doux au creux de l'oreille, à lui décrocher la chair de poule...non, en fait, c'était plutôt un aveux.

- Doc, je suis tout mou entre vos doigts...attendez, répétez pour voir?!? Shinjigros tout prêt de casser sa pipe? Tenzen et sa prostate? Là je suis perdu...pas loin de caner, vous dites? Nan...vous me charriez.

A vrai dire, il avait le plus grand mal à imaginer son roc d'ami finir ad patres de quelque manière que ce soit. Non...c'était comme penser qu'un jour le soleil exploserait. Ou que la Lune tomberait sur Terre. Ou que...ne pouvait il pas trouver une comparaison qui ne le fasse pas passer pour un amoureux transi? Çà faisait un peut tâche, pour le coup.
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeJeu 12 Sep - 20:38

Ce qui était une masse de nerf sous tension commençait à s'attendrir, doucement, très doucement. L'homme, auparavant stressé par la seule idée de se déshabiller, s'amollissait tant qu'il en faisait des remarques peu convenables, ce qui prouvait qu'elle n'avait pas perdu la main. Elle appliquait à l'instant une technique apprise par sa grand-mère pour calmer les blessés aux muscles trop tendus par la douleur et la peur pour parvenir à une véritable guérison -ou alors était-ce le truc pour garder son mari dans la couche conjugale, enseigné par le même vieux et honorable Crouton, quand elle avait eu l'espoir de la marier ? C'était difficile à dire. Quoi qu'il en soit, c'était redoutablement efficace, puisque l'homme était devenu effectivement mou comme beurre au soleil, sous ses doigts. A vrai dire, le baume devait y être pour beaucoup. Le reiatsu de soin imprégnait mieux le corps quand celui-ci n'était pas stressé au point de se blesser ou de se rendre malade, et son produit avait été fabriqué pour parvenir à ce résultat. Et puis en plus cela sentait bon... Elle allait vraiment lui redonner une peau de bébé.

« Personne n'est invulnérable, même pas lui. Et puis, je suis médecin, je vois malheureusement les gens plus souvent malades et blessés qu'en bonne santé. »

Elle n'en dit pas plus. A vrai dire, elle avait encore au cœur une petite pointe d'amertume quand elle pensait à son vieil ami, son plus vieil ami. Elle ne l'avait encore qu'aperçue, depuis son retour au Gotei. Sa promotion, son dernier accrochage avec l'Araignée, où elle lui avait encore une fois involontairement laissé la barre, la mutation d'Unohana, enfin le travail qui s'était accumulé durant l'absence de gradés dans la Division, tout l'avait séparé d'une réunion qui l'effrayait.
Quand on lui avait dit qu'il était rentré, elle ne l'avait pas cru. Seul la vision du cadavre de Madarame, aux plaies signées Kiryû, l'avait convaincu. Et elle avait été incapable d'aller à sa rencontre. Trop de vieux souvenirs pesaient sur sa mémoire, même si l'homme ne s'en était probablement jamais rendu compte. Son départ soudain avait été trop douloureux. Shinjirô avait été la seule personne en qui elle avait jamais eu réellement confiance, en dehors de sa grande-mère, peut-être parce qu'il était l'un des seuls à savoir pour l'Araignée. C'était un abruti, un malade, un fou dangereux qui ne vivait que de sang et de coups de hache, mais c'était son ami. Et on avait toujours besoin de ses amis, surtout Fumiko, surtout l'année où l'Araignée était sorti de son trou pour monter à l'attaque de l'esprit de la jeune femme.
Il partit trois ans après le massacre du baraquement et de la découverte de la première forme de son arme. Désorientée, terrifiée par toutes les horreurs que lui faisaient subir son arme, Fumiko ne s'était jamais vraiment remise de ce qu'elle avait vécu comme un abandon.
Et voilà qu'elle se trouvait face au comparse qui l'avait remplacé... Peut-être même la cause de son départ. Oh, Fumiko avait depuis longtemps fait la part des choses. Elle s'était relevée et avait combattu seule, et n'avait pas gardé rancune contre l'Argenté. La jeune femme s'était endurcie, durant toutes ces années. La solitude lui allait mieux au teint, tout du moins l'avait-elle décrété. Elle avait avancé, même si elle avait dû tout enterrer au fond d'elle-même pour oublier sa couronne d'épines.
Ce qu'elle avait plutôt bien réussi, puisqu'elle arrivait maintenant à masser avec joie et bonheur les épaules de celui qu'elle aurait voulu tuer de jalousie et de désespoir, si elle avait connu son existence, à une époque.

Ces souvenirs, fugitifs, n'avaient surgi dans son esprit qu'à l'évocation du traître. Aussi dit, aussitôt oublié. Elle n'avait même pas dévié son attention du beau Capitaine pour se rappeler ces souvenirs douloureux. La séparation était consommée, cela faisait longtemps qu'elle ne s'apitoyait plus sur elle-même. La Lieutenante Satô n'avait plus rien à voir avec la fragile et déstabilisée Fumiko d'il y avait deux siècles.

Elle recula un peu et arrêta son massage. Elle avait été efficace. Un instant, l'envie de lui demander si celui qu'elle avait auto-proclamé, inconsciemment peut-être, frère lui avait parlé d'elle. Elle chassa l'idée sans même s'y attarder.

« Vous pouvez vous rasseoir. »

Satô se saisit d'un torchon, y essuya ses mimines et se plaça de façon à faire face à son mignon patient.

« Alors, on commence par quoi ? Les bras, les mains ? »

Et s'il posait la question de l'utilité du massage de dos ? Hu... Nan, il n'y penserait sûrement pas.
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Cheyenne
Scars [Pv Fumiko] Rea-gen
Cheyenne
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeLun 16 Sep - 8:53

Elle lui avait répondu avec calme et assurance, deux signes d'un professionnalisme avéré, surtout dans son domaine. Voir des blessés était le quotidien des soigneurs de la Quatrième, au même titre que pour les combattants de la Onzième, qui étaient pour la plupart à l'origine des blessures à traiter. Enfin, cela sentait l’exagération, mais le Capitaine était plus ou moins certain que cette théorie se vérifiait en ayant recours aux statistiques. La réponse de la Satô était par contre pareille à un cheveux sur la soupe.

- Ouais, je présume que votre description colle bien à votre job. C'est juste que, imaginer la montagne aux soins intensifs, ça me fait tout drôle. Un peu comme si on m'apprenait que mon père était souffrant, vous voyez le genre? Ce mec est sensé être en fer forgé. En tout cas, il n'a jamais ni cassé ni plié depuis que je le connais. Ça lui a peut être servi de leçon.

Et ça, il pouvait en être le témoin. N'avait il pas été son partenaire d'entrainement pendant deux centuries? Même si cela lui avait coûté cher, au fil du temps, le Vizard avait été lui même l'instigateur de bon nombre de contusions et coupures plus ou moins profondes à l'encontre de l'Argenté. Mais jamais, de toute sa vie passée aux côtés de l'homme, il ne l'avait vu gravement blessé. D'ailleurs, le sujet n'avait jamais été évoqué par Shinjirô, ce qui laissait supposer que les cicatrices résultant de cet événements n'étaient pas toutes physiques. Un autre point dérangeant, quand on connaissait le caractère volontaire de l'animal, sans faille apparente.

De toute manière, la doctoresse mit fin aux réflexions de son patient, stoppant le massage et nettoyant les dernière traces de baume sur ses mains. Le charme était rompu, du moins pour le moment. Se relevant sous son injonction, le Kyuusei s'assit, attendant la suite. La demande de la Fumiko le laissa perplexe.

- C'était pas fini? Moi qui pensais que le traitement se résumait à ça! Ben...que pensez vous des mains?

Dit-il en lui présentant ses paumes levées vers le plafond, tel un prisonnier attendant qu'on lui ôta ses fers.

- Ma foi, je dois avouer que je ne comprends rien du tout à vos trucs de guérisseurs. Et quand je comprends pas, ça m'énerve. Va me falloir des cours du soir, j'en ai bien peur. Les seuls tours que j'ai appris, si loin que je me rappelle, c'était de bien nettoyer une plaie avant d'y mettre des bandages. Et de faire des attelles après une fracturation. Ouais ça, les attelles, ça me connait. Vu la position dans laquelle je me trouve, maintenant, à diriger les petits ninjas en collant, va falloir que je me mette à niveau sur plein de domaines. Du coup, je rebalance l'idée de la collaboration. M'avoir comme cobaye, ça vous dirait? On a qu'à faire simple: vous me soignez, et vous m'expliquez ce que vous me faite. Je comprends mieux les choses quand on me les incruste dans la peau, quand je les ressens dans ma chair et mes os.

Il en avait profité pour avancer ses paluches et attraper les mains de la jeune femme. Les observant intensément pendant quelques instants, il put en extirper chaque détail.

- Des mains calleuses, hein, surtout au niveau de la jonction entre les phalanges et la paume. On dirait des mains de moussaillon. Ça vous arrive souvent de tirer sur des cordes? En tout cas, vos petites mains, non seulement elles sont puissantes, mais vives. Des vraies petites pattes de travailleuses fourmi.

La convenance ne voulait pas qu'il garde plus longtemps la jeune femme sous son emprise, aussi se rétracta-t-il. Il n'avait pas envie de provoquer un autre scandale dans l'enceinte de l'hôpital, même si la jeune femme avait commencé les hostilité en le oignant comme un jambon à la broche. Aussi attendit-il sagement qu'elle refasse le premier pas, les mains grandes ouvertes, prêtes à être à leur tour auscultées.
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Satō Fumiko
Scars [Pv Fumiko] Shi-shi
Satō Fumiko
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MessageSujet: Re: Scars [Pv Fumiko]   Scars [Pv Fumiko] Icon_minitimeDim 3 Nov - 14:56



Si vous saviez tout ce qu'il vous cache...
Cette remarque, Fumiko la garda pour elle de justesse. Hors de question, oui, il était hors de question d'entrer dans le douloureux sujet qu'était Kiryû Shinjirô. L'écheveau de la discussion les amènerait, elle le savait parfaitement, à de vieilles cicatrices qu'elle se plaisait à croire fermées depuis longtemps. L'amertume emplit sa bouche, un instant. Et lui, il savait... Oui, il savait probablement à quoi elle devait tant de souffrance. Raison de plus pour que le sujet ne vienne jamais sur le tapis. De toute évidence, Shinjirô ne lui avait jamais parlé d'elle, et donc probablement assez peu de sa vie passé. Un pincement de mesquinerie naquit dans son esprit: au moins, elle n'était pas la seule à se voir cacher des choses par ce salopard.

Sans doute.

Et lui de continuer dans son blabla: au moins il était à l'aise, ça ne faisait plus un doute. La friction eu le double avantage de remonter son moral et de le mettre en confiance. Et le voilà, le dos encore luisant d'huile, qui babille comme un enfant, sans se soucier plus un instant de son regard, de ses gestes, de sa présence. Elle était admise, désormais, dans le cercle de confiance du mastodonte. Tout du moins, c'est le sentiment qui se dégageait de la tranquillité nouvelle de l'homme. Et tant mieux, car si elle devait le voir une fois par semaine, autant que les regards gênés soient bannis de leurs petites réunions intimes.

Raison qui la motiva à soigneusement passer sous silence les motifs initiaux du massage.

Pardonnez cette remarque, Capitaine, mais vous aimez décidément trop passer des pactes et des contrats. Je ne suis pas mesquine au point de vous faire payer oeil pour oeil, dent pour pour dent chacun des services que vous me demanderez... Et il me semble dans l'ordre des choses que de vous expliquer toutes les horreurs que je vais vous faire subir, tout de même.

Elle accompagna sa remarque d'un sourire complice. Nulle critique ni reproche dans sa voix, cette fois: une simple mise au point, qui ne guérirait probablement le blanc renard de ses habitudes de filou. La Quatre n'avait pas une réputation de roudoudoux à la guimauve seulement par hasard, ou par faiblesse d'esprit. C'était la nécessité qui avait fait naître cette douceur de vivre et cette gentillesse, esprit unique et particulièrement détonnant au Gotei. C'était ce qu'on lui demandait, après tout, cela faisait partie du pack des soins: ménage, cuisine, soins, sourire, chaleur. La Quatre était l'âtre où les grands-mères allaient réchauffer leurs vieux os et, bien que les hommes aimassent à se moquer de ceux qui restaient hypnotisés par cette lueur, ils étaient les premiers à se trouver soulagés, une fois rentrés, de trouver sa présence réconfortante.
Et Fumiko, malgré ses piquants et sa mine sévère, savait être la vitrine parfaite de cet état d'esprit. Beaucoup auraient voulu ne voir en elle qu'une infirmière sadique et vicelarde. On l'accusait d'hypocrisie, d'ambition mal placée, de calculs malveillants. On se trompait, du moins en partie. La jeune femme n'aimait guère à dévoiler les élans de sincérité qu'on devinait parfois sous ses autours de maman poule.

Elle n'eut pas le temps d'aller plus loin dans ses explications, d'avancer une explication solide sur le pourquoi du comment du traitement. Déjà il se saisissait de ses mains, les enfermant dans une prison de chair pour y poser son regard intense. Interdite, elle ne réagit pas tout de suite. Et sa première réaction, elle lieutenante la Quatre, fut de rougir façon tomate cerise.

V-Vous êtes observateur.

Et bien oui, Fumiko touche mais n'est pas touchée. C'est comme ça. Sale inconvenant. Cela dit, elle n'avait pas détourné le regard et, hormis, la chaleur qu'elle avait senti poindre sur son visage, rien ne laissa apparaître son trouble intérieur.
Idiote, évidemment qu'il connait ton dossier par coeur... T'as plus l'habitude, hein. Idiote idiote idiote.
Il finit par libérer ses instruments de travail de son emprise, et elle retira ses mimines, elle le sentit, un peu trop vite, pour les frotter l'une contre l'autre, comme pour en effacer les marques traîtresses. Un peu plus et, à la manière d'une adolescente, elle les aurait cachés dans ses manches pour ne plus avoir à y penser. Décidément, la conversation tombait de Charybde en Scylla. Il n'avait plus qu'à lui faire la morale sur le tabac et les trois sujets honnis de la jeune femme auront été évoqué. Merveilleux.
Pourtant, elle n'arrivait pas à en vouloir à l'homme-bambin. Il avait trop d'étoiles dans les yeux quand il réfléchissait.

Elle se pencha, à nouveau, quittant le regard brûlant de l'homme pour se plonger dans l'examen attentif de ses grandes pognes, à son tour. Etrangement, et elle refusa absolument la constatation, les rougeurs quittèrent son visage aussi vite que ses yeux avaient glissé sur les paluches de l'homme-montagne.

Au moins vous avez des bases, et c'est un luxe que je n'ai pas souvent le plaisir de trouver chez mes patients. Elle posa l'index sur la jointure haute du pouce. Qu'est-ce que vous voulez apprendre, exactement ? Des sorts de soins ? L'usage des plantes, ou celui du bistouri ? Comment rendre les os durs comme le diamant, comment faire revenir le sang versé dans vos veines ? Comment faire repousser les os et les organes, fermer la peau ? Son doigt était maintenant sur son majeur, et s'était arrêté sur toutes les jointures croisées en chemin. Ou peut-être plus simplement comment vous réparer, si jamais vous veniez à rencontrer à nouveau le Capitaine de la Onze... Elle retira enfin sa main, après avoir ausculté toutes les articulations et se lança dans l'inspection de la main droite de son vis-à-vis.

Vraiment, si maintenant les patients se mettaient à toucher et analyser les médecins... Où allait le monde ?



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Scars [Pv Fumiko]

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