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 [PV Satō Fumiko ] Bonne entente

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Umezawa Kai
[PV Satō Fumiko ] Bonne entente Shi-vic
Umezawa Kai
Rang : Ni Ban Tai Fukutaisho

Messages : 52
MessageSujet: [PV Satō Fumiko ] Bonne entente   [PV Satō Fumiko ] Bonne entente Icon_minitimeLun 16 Sep - 19:12

Savoir s’adapter. C’était là un des commandements cardinal qui de l’art du combat que les membres de la Seconde Division avaient su faire leur. Fluide, souple et alerte, un membre du Goteï 13 ne pouvait jamais s’autoriser à être pris au dépourvu. Le châtiment pour celui qui ne parvenait pas s’ajuster était immédiat et sans appel : la mort. Le bon soldat était celui qui ne se reposait pas sur sa force, don généreux d’une Nature capricieuse, mais qui savait trouver en lui la force et l’humilité pour se remettre en question et avancer. Les champs de batailles du Goteï étaient protéiformes, et requéraient des talents qui ne résumaient pas au seul maniement du sabre. Stratégie, diplomatie, siège, intrigue. Un esprit aiguisé était bien plus meurtrier que la plus solide des lames. La nouvelle vice-capitaine de la Seconde Division savait mieux que quiconque ces leçons. Le privilège d’être un acteur dans les rouages huilés de sang du Seireteï avait été le sien durant suffisamment de temps pour qu’elle ne s’illusionne pas à ce sujet. Cependant jamais l’idée ne l’avait traversée qu’un jour elle aussi elle aurait à quitter le domaine auquel elle s’était restreint pour poser pied sur le terrain mouvant et inconnu de ce qu’on nommait les « relations d’entente et de coopération entre Divisions ». Derrière ce nom ronflant on tentait de masquer les tensions qui pouvaient exister entre les 13 du Goteï. Les affrontements fratricides n’étaient pas chose rare au sein d’une pareille organisation guerrière, et lorsque le sang coulait plus que de raison les Corps Correctionnels intervenaient. Mais aujourd’hui Kai n’intervenait pas en tant qu’arbitre, aujourd’hui elle avait un nouveau titre non moins vide de sens : celui d’émissaire de liaison. Elle devait ce nouveau « poste » à un brusque éclair de lucidité stratégique de son capitaine pour qui s’adjoindre la présence temporaire de membres de la 4eme Division au sein de leurs rang comme « soutient médicalisé » était une idée digne de mise en pratique.

Le projet était, à la surprise non feinte de la jeune femme, suffisamment valable et concret pour ne pas relever d’une simple lubie. Ce que son supérieur lui avait caché c’était qu’il lui revenait de mettre les choses mouvement. Bien entendu. Avec une certaine aigreur la vice-capitaine se rendait compte que le capitaine Kyuusei était le genre de personne à donner un coup de pied dans un rocher, et de demander à un de ses subordonnées de suivre sa course pendant qu’il dévalait la pente. Elle avait eu un discours bien monté en tête en guise de réponse mais celui-ci n’était étrangement jamais descendu jusqu’à ses lèvres. Les paroles difficiles sont comme les jeunes oiseaux, elles ont du mal à s’envoler. La jeune femme s’était donc exécutée en subordonnée docile et disciplinée. Elle avait de nouvelles obligations à présent, et elle devait se faire à l’idée qu’elles pouvaient également inclure de se frotter à ses camarades des autres Divisions de manière plus conviviale que lors de ses anciennes visites dans le cadre de missions d’exécutions. Elle ne partageait pas le mépris de certaines divisions envers les membres de la 4eme Division. Quand quelqu’un pouvait potentiellement avoir le sort de votre vie entre les mains on apprenait très vite à ne pas se fâcher avec elle. Traditionnellement réputée par sa tradition d’accueil des membres les plus faibles du Goteï 13, Kai leur préférait celle de soigneurs officiels des armées de la Cour, et il lui semblait stupide, sinon dangereux, de se mettre à dos un personnel aussi utile. Elle ne pouvait pas en dire autant de tous les membres des Armées de la Cour qu’elle avait pu croiser. Certains ne faisaient que prendre de l’espace, les médecins de la 4eme Division eux avaient le mérite de savoir leur place et de servir au mieux.

Sur ce dernier point la vice-capitaine n’était pas exactement enchantée à l’idée d’adjoindre des membres de cette division avec des troupes sur le terrain. On ne mettait un commis aux commandes d’une cuisine, la situation relevait de la même comparaison. Kai ne pouvait pas obliger ses subordonnées de devoir mobiliser leur attention et énergie à protéger des points faibles, ni à s’embarrasser de traînards. Un cas épineux que sûrement elle allait devoir discuter avec son interlocutrice directe : la vice-capitaine, et désormais camarade, Satō Fumiko. Cette dernière avait pour elle le bénéfice à la fois de l’ancienneté et de la réputation, 4eme Division ou pas, elle n’était en rien une faiblarde ou une planquée. Kai n’avait pas eu besoin d’avertissements à ce sujet, en femme de terrain elle était satisfaite d’au moins savoir où elle posait les pieds. Dépassant le portail qui marquait l’entrée des quartiers de la 4eme Division, elle tenta d’éloigner l’appréhension qui menaçant de s’emparer d’elle. Son badge de vice-capitaine la démangeait étrangement, reflet inconscient de son malaise refoulé. Elle n’avait aucune raison de s’en faire mais cette rencontre marquait sa première mission « officielle » et elle considérait qu’elle avait le droit d’être nerveuse, même si elle se défendait absolument de le laisser transparaître. Sa voix ferme témoigna de sa résolution lorsqu’elle s’adressa à la personne qu’elle avait identifié comme son guide.

-Je suis le vice-capitaine Kai Umezawa de la Seconde Division. Comme annoncé par le capitaine Noboru, je viens prendre contact avec le vice-capitaine Satō pour notre entrevue. Veuillez avertir votre supérieur que je suis arrivé.

On verrait plus tard pour les formes, pour le moment la jeune femme s’avouait plutôt curieuse à l’idée de rencontrer une des figures du Goteï qui lui avait été inaccessible jusqu’à présent.


Dernière édition par Umezawa Kai le Ven 8 Nov - 20:31, édité 1 fois
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Satō Fumiko
[PV Satō Fumiko ] Bonne entente Shi-shi
Satō Fumiko
Rang : Lieutenante de la Quatre

Messages : 116
MessageSujet: Re: [PV Satō Fumiko ] Bonne entente   [PV Satō Fumiko ] Bonne entente Icon_minitimeVen 8 Nov - 16:42

Un petit toussotement creva le silence studieux. Fumiko releva la tête, le regard distrait. Son bureau étant recouvert de piles impressionnantes de dossiers médicaux, de livres et de rouleaux manuscrits, elle eut un peu de mal à apercevoir tout de suite la petite personne qui était entrée dans son bureau. Le geste fut trop brusque : un brusque élan de douleur naquit dans sa nuque, comme si on l’avait transpercé d’un fin poignard. Aussitôt, la paume de sa main vint à la rencontre de son menton pour le soutenir dans son dur combat.

« Lieutenante Satô ? La Lieutenante de la Deux Umezawa est arrivée, et elle souhaiterait vous parler. »

Satô ne répondit pas tout de suite. La silhouette en était restée une : ses yeux, fatigués par un long travail sans distraction, ne percevaient plus rien de clair au-delà d’une trentaine de centimètres et sa subalterne tout comme son invitée ne restaient pour elle que des tâches floues et lointaines. Et son bureau reflétait le combat acharné que menait depuis vingt-huit heures maintenant Satô, à savoir des allers-retours incessants entre les salles de soins et ses dossiers médicaux qui demandaient tous les deux son attention exclusive. En même temps. Pratique. S’étaient étalés partout sur le sol, comme sur les autres meubles, des feuilles de brouillons déchirés ou froissées. On pouvait discerner sur un pouf un uniforme de la veille abandonné là, accompagné de ce qui avait dû être un plateau repas encore recouvert de quelques grains de riz. Sur les étagères, des colonnes et des colonnes de livres, qui semblaient tous avoir été consultés et remis sans aucune considération , dans un ordre et un soin approximatifs. Des breloques, qui s’étaient retrouvés sur le chemin lors de l’extraction des bouquins, étaient tombées à terre et certaines s’y étaient explosées pour mieux y répandre des bris de verre ou de terre cuite. Cependant la pièce était propre, exempte de toute poussière, les cires étaient faites et la porte qui menait au jardin intérieur était ouverte pour aérer la pièce, qui avait du incuber le microbe Satô pendant une bonne vingtaine d’heures. On voyait même, touche de féminité typique de la Quatre, la tête rouge d’une fleur s’évader au-dessus des piles de documents, et c’était un miracle que le vase qui la contenait ne se fut pas encore écrasé sur le sol.
Et ce furent donc des yeux rougis et explosés de fatigue, incrustés au fond d’un visage au teint brouillé et barbouillés de cernes d’un noir d’encre qui se mirent à scruter en direction de la porte, en espérant bien fixer la bonne personne.

« Ah, bien. Je vous remercie, Ryu-san. » Au moins, à défaut de le voir, elle pouvait encore en reconnaitre la voix. « Faites-la entrer, je vous prie. »

La jeune femme se rejeta en arrière, sur le dossier de sa chaise inconfortable de bois, et elle entama une séance d’étirements lombaires, des épaules, des bras, des poignets, des mains. Ce faisant, un bâillement se fraya un chemin sans avoir l’air d’y toucher, jusqu’aux lèvres de la Lieutenante.
Elle se leva, vacillante et contourna son bureau avec son sourire le plus énergique pour aller à l’avant de sa collègue. Elle voyait un peu plus, maintenant, et c’était probablement du au fait qu’elle avait frotté ses yeux et ses lunettes.

« Bienvenue, Lieutenante Umezawa. » Elle lui tendit sa petite main aux veines saillantes, percluses de douleurs musculaires mais surtout recouvertes d’encre pas tout à fait sèche. « Veuillez m’excuser pour tout ce désordre. Nous sommes sur le pied de guerre. » Ce qui n’avait sûrement aucun lien avec le fait que la nouvelle Capitaine avait trucidé l’ancienne à moins de cent mètres de là. « Puis-je vous proposer quelque chose ? Du thé, de l’eau, un jus de fruit ? » Elle se tourna vers le guide de la jeune femme. « Amenez-moi un autre thermos de café noir, l’habituel, s’il vous plaît. Et du papier. Et les formulaires. Et… » Elle tâtonna sa manche, d’un geste automatique. « Des clopes de Vous-Savez-Où. Vous avez encore ma bourse, je crois. Merci. »

Et de se retourner vers son invitée, qu’elle se permit enfin de jauger d’un coup d’œil discret. Ce qui se solda par une petite moue amusée. Elle n’avait pas du tout la tête de l’emploi, tiens, elle… Et rien que le fait qu’elle n’ait jamais vu cette jeune femme était la preuve de son appartenance à la Divison des Espions. Quand à ce qu’elle valait… Fumiko lui laissait tout le bénéfice du doute. Elle avait une bonne bouille, en tout cas.
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