Gotei 13, locaux de la Huitième Division, bureau du Capitaine

Assise à son bureau, Yoshiko, très pensive, était en train de signer tout un tas de paperasse. Elle ne s'en plaignait jamais. Fallait dire qu'elle avait l'habitude. Dans le sens où lorsqu'elle était la Lieutenante de Tojo, elle lui faisait toute sa paperasse et sans râler. C'était le lot de tous les hauts gradés. Ils se devaient de gérer d'une main de fer leur division et ils ne pouvaient pas réellement couper à la paperasse. Et de toute manière, c'était mieux que Yoshiko s'en charge. Oh, bien évidemment, elle aurait pu se décharger sur l'un de ses hommes. Son Lieutenant, par exemple. Seulement, manque de chance pour elle, elle n'avait pas cette perle rare à disposition. Pas de lieutenant signifiait plus de travail pour elle. Plus de travail signifiait moins de temps pour ses hommes ou bien pour sa propre personne. Était-ce gênant ? Oui et non. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle aimait bosser et qu'elle prenait son pied à traiter toute cette maudite paperasse. Yoshiko savait que c'était important et que ce n'était pas pour emmerder le monde que les Capitaines avaient autant de trucs à signer ou bien à rédiger. C'était pour le bien du Gotei 13. Mais pour le bien du Seireitei, fallait aussi que ... Et bien, qu'elle ait un peu de temps pour elle. Mais passons. On ne va pas s'attarder sur le sujet de la paperasse durant des heures et des heures, ça serait une perte de temps.

Après un petit moment, Yoshiko en vint à poser sa plume. Elle pencha la tête sur la droite, puis sur la gauche. Elle commençait à avoir des fourmis dans les pieds. Et dans les mains aussi. Elle avait besoin de bouger. L'heure de l'entraînement. Et oui ! La Capitaine s'était remise aux entraînements, et ce de manière un peu plus régulière. Fallait l'avouer. Ses combats avec Heiji et Shu avaient été comme une révélation pour elle. Dans le sens où elle était Capitaine depuis au moins autant de temps qu'eux. Voire même un petit peu plus. Et pourtant, y'avait un gouffre ... Un réel gouffre entre leurs compétences. Quand bien même elle avait pu rivaliser contre ses camarades, elle n'était pas satisfaite. Elle avait l'impression d'être loin, très loin de leur niveau. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle était à cent lieues de leurs capacités. Mais voilà. Elle avait un léger complexe d'infériorité par rapport à eux. Et encore, parce qu'elle se comparait uniquement à eux. Si elle prenait un Kenpachi ou bien un Tenzen, nul doute que ... Et bien, que ça serait encore pire et qu'elle se retrouverait à terre en un claquement de doigts. Oh, pour sûr. Elle n'irait pas en mettre sa main à couper. Mais elle était pratiquement certaine que c'était de la manière dont ça allait se produire. Tout ça pour dire qu'elle se sentait très en deçà du niveau et qu'elle avait besoin de remonter la barre, et vite. Parce qu'elle finirait sur le cul, si on peut dire comme ça, avant que ... Et bien, avant qu'elle n'ait réellement l'occasion de faire changer les choses.

Voilà pourquoi, depuis les affrontements, la belle avait décidé de se trouver un créneau horaire régulier pour s'entraîner. Si, au départ, elle avait pensé qu'une fois par semaine pourrait être suffisant, elle changea bien vite d'avis. Y aller à fond, dès le départ, c'était, sans doute, loin d'être la meilleure des solutions. Seulement, résolution prise, une fois par jour, une petite heure, voire plus, c'était pas plus mal. Et ça ne pouvait clairement pas lui faire du mal. Pour sûr. Avant de se lancer dans la "bataille", elle s'arrangeait pour faire une séance de méditation intensive dans son jardin. Au calme. Ambiance zen qui lui permettait de converser avec son trancheur d'âme. Séance qui n'avait rien à voir avec son entraînement. C'était juste ... pour se mettre dans l'ambiance. Décompresser. Penser à autre chose. Se vider l'esprit. Ni plus. Ni moins. "Allez, c'est parti ..." Yoshiko en vint à délaisser sa paperasse et s'en aller dans son jardin fleuri. Jardin qu'elle avait laissé dépérir durant un temps, après la mort de Tojo. Elle n'avait pas eu le coeur de s'en occuper. Et d'une certaine manière, ça lui avait permis de faire le tri. Pour sûr. De nettoyer, de laisser les fleurs, les plantes les plus résistantes. Et repartir sur de bonnes bases. Elle avait fini par faire son deuil. C'était du passé. Ca n'avait pas été simple. Mais elle avait fini par faire la part des choses. Abandonner Tojo avait été difficile. Mais il restait, néanmoins, dans un coin de sa tête. Elle continuait de penser à lui. Mais ça faisait moins mal que par le passé.

Installée dans son jardin, Yoshiko avait pris une lente inspiration. Les yeux fermés, elle s'en allait dans son monde intérieur. Un endroit que beaucoup qualifierait d'hostile. Mais c'était une copie de la réalité, si on pouvait dire ça ainsi. Son monde intérieur, c'était une pâle copie du désert sibérique, de là où elle avait passé des décennies entières, à s'entraîner, dans le froid. A s'en retrouver avec des engelures plus ou moins sérieuses. Endroit hostile qui lui avait permis de s'endurcir. De pouvoir résister à des conditions extrêmes, notamment en ce qui concernait le froid. Un monde de nuance de bleu. De nuance de blanc. Un froid qui régnait. Yoshiko le savait. Le froid était son élément. La glace, la neige, tout ça, faisait partie de son univers. Seulement, elle savait aussi que le feu était un élément qui lui posait quelques soucis. Et c'était sur ça, qu'elle devait s'entraîner, principalement. Elle n'irait pas jusqu'à dire que tous ses adversaires étaient des élémentaires du feu et qu'elle devait trouver un moyen pour les combattre. Mais oui. Disons que ça tergiversait pas mal dans sa petite tête et elle se posait de nombreuses questions. Questions qu'elle allait devoir reporter, bien malheureusement, dans l'immédiat du fait qu'elle sentit une présence spirituelle non loin d'elle. Quand elle ouvrit les yeux, elle constata que c'était l'une de ses hommes qui était présent. Elle aurait préféré l'ignorer. Et se concentrer sur sa méditation. Seulement, elle savait que ce n'était pas la meilleure des choses à faire que d'ignorer un de ses hommes qui avait peut-être besoin d'elle pour une raison ou pour une autre. Son entraînement n'était que partie remise et sûrement que d'ici à quelques heures, elle en viendrait à reprendre là où elle en était.

Pourquoi son homme était venu la déranger ? Oh, pour de simples conseils. Sur telle ou telle chose. L'entraînement prochain de leurs hommes. Que le Capitaine de la Septième était aussi passé, très rapidement, pour rapporter deux ou trois trucs de Tojo qui traînait encore au sein de sa division. Du moins, quand il était encore vivant. Est-ce que ça allait raviver des souvenirs à l'encontre de Tojo ? Est-ce que ça allait foutre en l'air tous les beaux efforts qu'elle avait fait pour ne plus penser à son homme ? Non, ça allait. Ca allait. Yoshiko avait pris sur elle. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle avait fermé son coeur. Mais elle essayait, à sa manière, de faire en sorte que ça ne la touche plus. Bien évidemment, ça ne fonctionnait pas toujours. Et parfois, et bien, elle cauchemardait, si on peut dire ça ainsi. Et elle pensait encore à lui. Mais beaucoup moins que dans les heures et les jours qui avaient suivi sa mort. Oui, elle aurait beaucoup aimé qu'il soit encore là. Et oui, elle aurait préféré qu'il ne fasse pas le fou et qu'il se rende à Tenzen. Elle aurait pu continuer à le voir. Il était vrai que s'il avait été enfermé dans le repaire des Asticots, ça aurait été problématique, c'était certain même. Mais on aurait pu éventuellement lui diagnostiquer une folie passagère. Et après un traitement, il aurait pu lui revenir. Mais non. Il avait joué les héros, si on peut dire ça ainsi. Et il s'était retrouvé ... entre quatre planches. Définitivement cette fois-ci. Un aller simple. Pas de retour possible. Mais passons.

Yoshiko avait fini par en revenir dans son jardin. Son entraînement avait débuté. Ou du moins, sa méditation. Mais elle n'avait pas encore eu l'occasion d'échanger quelques coups avec son "moi" intérieur. Et par "moi" intérieur, elle entendait, bien évidemment, sa chère Shinzell qui n'attendait qu'une chose : combattre quelque peu. C'était le noir et le blanc, le ying et le yang. L'une qui aimait combattre. Et l'autre qui aurait tout fait, ou presque, pour éviter les combats. C'était ainsi. Elles s'entendaient néanmoins bien toutes les deux. Heureusement d'ailleurs. Parce que Yoshiko n'avait clairement pas envie de se trouver une autre alliée. Yoshiko se réinstalla. Au milieu de son jardin. Passer du temps dans son "moi" intérieur, c'était ... Disons que le temps passait différemment. Ou du moins, c'était l'impression qu'elle avait. Quand elle restait avec Shinzell durant des heures, c'était comme si elle s'était absentée une dizaine de minutes dans la réalité. C'était la conclusion à laquelle la Capitaine était arrivée au fil du temps. "Jouons à cache-cache ..." avait répliqué la dame en bleu qui semblait être d'humeur joyeuse et joueuse. Aussitôt, elle en était venue à disparaître dans le décor. Ce qu'elle était pénible quand elle faisait cela ! Yoshiko poussa un léger soupir tandis qu'elle leva une main. Elle allait user de ses pouvoirs, comme à chaque fois, afin de balayer un peu de cette neige et de cette glace. Les éléments se transformaient en blizzard et Yoshiko se devait de lutter contre ce dernier afin de se rapprocher de l'âme de son trancheur. Shinzell faisait du sur place, si on pouvait dire ainsi. Parce qu'elle savait que son propriétaire ne passerait pas des heures et des heures à la chercher dans cette neige et cette glace.

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On entendait des drôles de bruits. Des clings. Des clangs ... Des lames qui s'entrechoquaient. Ou du moins, on avait l'impression que c'était cela. Des explosions aussi. Un champ de bataille. Un boom ! Et de la neige qui s'envolait, montant vers le ciel. Enfin, le faux ciel. Des cratères. A droite. A gauche. Un peu de partout. Un combat d'une grande intensité. Encore une explosion au loin. Des pics de glace qui traversaient le champ de bataille. Oh, Yoshiko et son trancheur se donnaient à fond. Elles ne faisaient pas dans la dentelle ! Ca ne rigolait pas, pour sûr. D'une certaine manière, heureusement que Yoshiko ne s'entraînait pas ... dehors, si on peut dire ainsi. En plein milieu du Rukongaï, par exemple. Parce que ça aurait pu être dangereux pour les pauvres âmes qui auraient pu se balader dans les environs. Nombre de fois elle avait pensé à demander un passe-droit ... pour se rendre sur Terre et s'en retourner dans le désert de la Sibérie. Au moins, là-bas, elle aurait été tranquille. Et elle aurait pu s'entraîner autant qu'elle le voulait sans risquer de causer des dégâts à telle ou telle infrastructure. Seulement, elle se doutait que ce n'était pas la meilleure des choses à faire. Pourquoi ? Parce qu'elle ne pouvait pas se permettre de rester absente aussi longtemps. Elle avait un rôle dans le leadership à tenir. Et si elle s'en allait ... Elle serait rétrogradée, sans doute, parce qu'on ne pouvait se permettre de laisser une Division sans chef. Un cercle vicieux, en quelque sorte.

Mais revenons-en plutôt à ce qui nous intéressait. Au fait que les explosions retentissaient les unes après les autres. Les flocons de neige s'envolaient au gré des explosions, et retombaient, petit à petit, sur la terre ferme. La fatigue les gagnait. L'une comme l'autre. Continuer à se battre de la sorte, c'était fatiguant. Et ce même si ce n'était pas la réalité. "Et bien, et bien ... Ca promet ..." La brune avait toujours été profondément fière de ses capacités. Même si elle ne le montrait pas et qu'elle préférait garder une part de mystère pour les autres. Ils étaient peu nombreux à savoir de quoi elle était capable réellement. Peu pouvaient dire qu'ils avaient eu l'occasion de voir son Bankaï. Ils se comptaient même sur les doigts d'une main. Yoshiko en vint à lever une main en direction de son Zanpakutoh. C'était là ... la fin de leur affrontement quotidien. Dans un sourire, la femme en bleue en vint à disparaître, complètement. Un nuage de fumée bleu et en moins de temps qu'il ne le faut pour dire ouf, elle était partie.

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Yoshiko rouvrit les yeux. Et elle se leva, finalement, tout en s'étirant. C'était là un aperçu de ce qu'elle faisait. Lorsqu'elle se plongeait dans son moi interne. Ce qu'elle comptait faire maintenant ? Son esprit était échauffé. Et ça lui permettait ... Et bien, disons qu'elle réfléchissait assez longuement à tes tactiques. A des techniques. Ce qu'elle cherchait ? Pouvoir contrer le feu avec sa glace. C'était ... un pari compliqué, si on pouvait dire cela ainsi. Puisque c'était là deux éléments diamétralement opposés. Mais force est de constater qu'il y avait plusieurs Zanpakutoh de feu au sein du Gotei 13. Et apprendre leurs faiblesses ... pour pouvoir les combattre par la suite n'était pas si anodin que cela. Parce qu'au moins, si elle se retrouvait face à un adversaire qui avait ce genre de pouvoirs, au moins, elle pourrait se défendre. Et éventuellement prendre l'avantage. Voilà pourquoi s'entraîner avec Shu, ou bien Heiji, était loin d'être une mauvaise idée. Bien au contraire même. Tout était stratégique. Tactique. Bien connaître l'élément, comme si c'était le sien. Pour pouvoir mieux le contrecarrer. La suite ... au prochain numéro ...

Son combat mental, si on pouvait l'appeler ainsi, était enfin terminé. Pour aujourd'hui. Parce qu'elle recommencerait. Encore et encore. Elle ne pouvait, hélas, se permettre de s'endormir sur ses lauriers. Parce que les autres s'entraînaient durement. Et peut-être encore plus durement que la Capitaine de la Huitième Division. Certains étaient nés avec un Zanpakutoh en main, si on pouvait dire cela ainsi. Certains passaient le plus clair de leur journée à s'entraîner, et ce même s'ils étaient fatigués. Certains ne relâchaient pas leurs efforts. Et oui, ils en bavaient. Yoshiko aussi devait passer par cela. Pourquoi ? Pour rattraper son retard. Elle, elle avait dormi pendant près de deux siècles, si on pouvait dire cela ainsi. Sur Terre, elle s'entraînait quand elle le voulait. Et si elle le voulait. Pas d'entraînement obligatoire. Rien de tout cela. Si elle voulait regarder les oiseaux voler, admirer le ciel et regarder les feuilles s'écraser au sol, c'était son problème. Et elle pouvait se le permettre parce qu'elle était seule et qu'elle n'avait de compte à rendre à personne. Enfin, seule, façon de parler, puisqu'elle avait eu l'occasion de voir à plusieurs reprises ce cher Shu et échanger quelques coups avec lui. Mais rien de bien probant. Dans le sens où c'était un petit combat de temps à autre. Quand ils se croisaient. Et c'était rare à dire vrai. Est-ce que ça lui manquait ? La Terre ? Le fait qu'elle était toute seule ? Qu'elle comptait uniquement sur elle-même et qu'elle était livrée à elle-même ? Et bien, sous certains aspects, il était vrai que sa vie de solitude lui manquait quelque peu. Mais elle était heureuse, aussi, d'être revenue parmi les siens. Elle était contente d'avoir retrouvé Tojo, fut-il seulement pour quelques années à peine. Les meilleures ... Même si l'histoire avait tendance à se répéter, s'il fallait le dire ainsi. A espérer que ça ne se reproduise pas trop souvent et que ça finirait par se terminer à un moment ou à un autre. Mais passons.

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Elle était partie. S'était éloignée de son jardin. De sa Division. Des bâtiments du Goteï 13. Ses pas l'avaient menés un peu plus loin. Dans une zone reculé du Rukongaï. Dans une zone qui avait subi mille et un vices, si on peut dire cela ainsi. Un endroit où Yoshiko s'était, à de nombreuses reprises, entraînée depuis ces quelques dernières semaines. Elle n'y avait pas été de main morte, pour sûr. Beaucoup de bruits qu'elle faisait. Beaucoup de bordel. De la glace un peu partout dans les parages. La nature qui ... et bien ... qui s'endormait, à chaque fois, pour un petit moment. C'était la même chose. A chaque fois. Et elle ne comptait pas vraiment s'arrêter. Du moins, pas tant ... Elle ne savait pas trop. Mais elle allait poursuivre ce qu'elle faisait, ni plus. Ni moins. Jusqu'à quand ? Quand déciderait-elle de freiner sur les entraînements ? C'était une bonne question. Réponse qu'elle n'avait pas, soit dit en passant. C'était mieux comme ça. Pour elle. Pour les autres. Pour ses hommes. Pour l'organisation dont laquelle elle faisait partie. On devait pouvoir compter sur elle. Et fallait se l'avouer. Dans l'immédiat, ce n'était pas le cas. Outre le fait qu'elle n'était guère souvent envoyée sur le terrain, ce n'était pas par choix qu'elle restait cloîtrée dans son bureau. A coordonner ses hommes. Les siens. Peu glorieux certains diraient. Elle, elle s'en fichait. Un boulot comme un autre. Et elle ne courrait pas spécialement après la gloire. Dans l'immédiat. Ca changerait peut-être un jour, qui sait ? Peut-être qu'un jour, ça lui plairait ... Oui. De devenir quelqu'un d'encore plus important. Mais avoir l'admiration de ses pairs, c'était pas pour tout de suite. Pour sûr.

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Des morceaux de glace volaient dans tous les sens. L'air brassé, il faisait froid. Vraiement froid. Heureusement qu'elle était toute seule dans les parages. Dans le cas contraire, et bien ... certains auraient pu souffrir d'hypothermie. Ou pire encore. D'ailleurs, ce gel glaçant ... n'était pas sans conséquences sur la Capitaine. Quand bien même elle supportait de telles températures, ce n'était pas bon pour son teint qui bleuissait à vue d'oeil. Elle allait devoir s'arrêter. Pour aujourd'hui. Car plus longtemps elle continuait à se battre, dans le réel, contre son Zanpakutoh, et plus ... Elle s'affaiblissait ... Et elle risquait de tomber dans une forte hypothermie. Il était vrai qu'elle avait un entraînement atypique. Pas comme les autres. Mais ça forgeait son corps. Ca lui permettait de résister à des températures extrêmes dans le négatif. Et possible que ça puisse l'aider d'une manière ou d'une autre dans l'avenir. Restait à savoir quand ... Et comment ça pourrait l'aider.