- Oh ! Mais c'est que ça m'a l'air étendu, tout ça ! Parfait. Vois-tu, mon petit oiseau, aujourd'hui je vais t'apprendre une nouvelle leçon : la chasse en zone urbaine. Enfin, plus ou moins quoi. On se contentera de ça pour le moment.

- Maîtresse, vous n'avez pas scellé votre Reiatsu. Cette apparence est inutile si vous ne faites pas l'effort de vous cacher.
- Ah oui... J'avais oublié ce détail. L'effet de surprise est donc passé ? Quel dommage. Vraiment, je me faisais une telle joie de traverser cette bourgade. Tu n'aurais pas pu me prévenir avant, idiote ?

- Mais vous allez vous taire, bon sang ? Respectez le repas des autres !

Citation :

Pour information, ce rp se passe loin du coeur même de Nacimiento, en bordure extrême de la ville. Si personne n'intervient, je détruirais une partie de la périphérie de la ville.

« Cherche toutes les Espadas, toutes les Fraccions, tous les Numeros présents au Palais et ordonne-leur de se rendre au point d'attaque. Dis-leur que leur Roi compte sur leur présence pour éliminer une menace de première importance. Qu'ils se préparent à un combat difficile. Et à une victoire glorieuse. Voilà que se présente le premier défi du peuple de Sima. »

« Riful, enfin je vous rencontre. Votre réputation m'est parvenue il y a déjà fort longtemps. Et j'avais, je l'avoue, bon espoir de ne plus jamais avoir à entendre parler de vous. Je suis le Seigneur et Maître de ces lieux, même si cette notion, je l'imagine, doit vous paraître futile. Santo Pastor est mon nom, et je suis le Rey de Las Noches, Prophète de Sima et protecteur des Hollows que vous avez dévoré. Votre agression ne peut être tolérée. Mon Espada est en route. Nous vous chasserons, soyez-en assurée, et ce malgré votre force. Nul n'attaque Nacimiento et le Palais. Nul ne s'en prend à mon peuple. Fusse-t-il un monstre tel que vous. »

"Je suis là pour vous servir votre Majesté. Je vous soutiendrait du mieux que je peux."

S'exercer sous le dôme du palais au maniement du sabre. Répétition machinale du même mouvement, pour entretenir le geste parfait, le conforter dans son automatisme. Expérience éclairante que celle passée avec le géant. Rappelé à sa force relative. Se renforcer pour assurer sa responsabilité primaire, celle d'assurer la protection de la cité. Halète-t-il, se remémorant le combat récent, revisionnant la moindre de ses initiatives, ses manquements potentiels ; qu'une voix vient le surprendre et couper court à son introspection. Un messager du Rey. D'annoncé, une menace. D'exigé, une mobilisation générale des forces en présence. Sorti de son activité, la Cuarta percevait effectivement la résonance d'une puissance spirituelle lointaine, si lointaine qu'il lui était difficile de jauger la puissance avec exactitude. Une seule certitude, un ennemi à ne pas mésestimer, justifiant en partie cette manœuvre de grande ampleur, dont l'Usagi pouvait deviner les intentions sous-jacentes.

S'abstenir n'était pas une option. Fort de ce constat, afficher à son interlocuteur une mine résignée, sur le départ. Peu importe sa longue expérience, l'idée qu'il ne s'habituerait jamais à ce cycle infernal. Irrésistiblement, sur la route, comparer sa situation présente avec celle passée. Derrière toute émeute, une raison. Mais ces deux attaques si semblables... Pouvait-on trouver raison légitime ? N'y en avait-il aucune ? Le souvenir d'un esprit instable devant sa lame, tandis qu'il secondait Vacio dans la protection de Nacimiento. Une âme blessée. Une âme folle ? Était-ce si simple ? Selon toute vraisemblance, un long chemin qu'il lui restait à parcourir avant de comprendre ce monde au-delà de sa surface d'apparence crue.

Ne garder en tête que l'impression que lui prodiguait la pensée de Vacio. Des créatures dites primitives, pourtant déterminées à faire le bien, parfois au mépris de l'essence même des hollows. Motivation qui n'allait pas pour laisser insensible le vizard. S'y retrouver. Y tirer sa propre détermination dans le combat qui suivrait. N'avoir, de toute, plus aucune autre raison qui l'anime. Un dernier shunpo, et sa silhouette se confondait à celles sur place. Sur place, des visages connus, dont son seigneur ; d'autres étrangers. En face, une autre de ces créatures, tenue fièrement aux milieux de carcasses rendues difformes. Une présence écrasante, éclipsant presque celle plus discrète, tenue à ses côtés. Cette fois, humanoïde. Une arrancar ?

Ne dire mot. Profiter du moment de tension pour sonder l'ennemi. Un corps des plus singuliers, qui laissait transparaître son potentiel. Des points faibles ? Diriger son regard sur sa partenaire. Hésitant. Un murmure, et cinq doubles firent leur apparition, amalgamés à ses alliés. Une attente, celle de goûter à cette sensation éprouvée quelques semaines plus tôt. Se préparer en conséquence. L'erreur n'était pas permise.

Nous attendons vos ordres, mon roi.

Liza était sur le mur d’enceinte du palais de Las Noches. Elle observait l’horizon, laissant le temps passé, ne savant que faire de sa journée. Elle était nouvelle ici et elle ne connaissait encore personne, du coup, elle trouvait le temps long. Mais bon, il ne faut pas se laisser abattre. Elle soupira, ferma les yeux, et elle fit demi-tour pour partir de l’endroit où elle se trouvait. Au loin, sur le mur, elle vit une ombre arriver à toute vitesse en sa direction. Sur ses gardes, en plaça sa main droite sur la poignée de son zanpakuto. L’ombre approchant et elle remarqua que cet homme était un de ses alliés. Relâchant la pression, elle approcha de l’arrancar en face d’elle. Un air inquiet était installé sur son visage.

- Excusez-moi de vous dérangez Madame, je vous apporte un message de la part du Rey en personne. Nacimiento est sous la menace d’une destruction partielle. L’Espada entière est demandée.

A peine la phrase du messager finit que Liza usa directement un sonido pour se rendre en vitesse à la source du problème. Durant la route, elle se demanda qui pouvait bien venir attaquer Nacimiento, à qui elle va devoir faire face. Arrivant très vite sur place, elle eut la réponse en voyant une parcelle de la ville sans dessus dessous. L’attaque avait déjà commencée. Elle utilisa un second sonido pour se déplacer à côté du Rey et rejoindre le reste de l’Espada.

- Yooooosh guys ! J’suis prête Boss.

Elle regarda alors devant elle et vit cette femme, qui avait un corps fait à moitié de lianes. Un hollow ? C’était vraiment la dernière chose à laquelle elle pensait. Le massacre était déjà conséquent, des corps autour de cette femme, beaucoup de mort, des bâtisses détruites. Elle n’y a vraiment pas était de main morte. Mais elle garda son sang-froid, attendant les ordres de son Rey, la situation risquant de vraiment mal tournée.

"Pardonnez-moi mon Rey, il va me falloir un peu de temps pour m'en remettre, dit-il dans un souffle, mais dès que vous en donnerez l'ordre, j'attaquerais de toute mes forces."

"Huye, cuervo agudo."

"Je suis à nouveau à votre service mon Roi."

Ça, c’est du reiatsu ! L’effet fut si violent qu’ont pouvais voir Liza forcer pour tenir debout. Cette Riful, ce monstre, est une femme d’une puissance démentielle. La plupart des simples Hollow autour de nous furent tous balayé dans l’instant, elle ne faisait preuve d’aucune pitié. Liza savait maintenant que le combat contre la vasto lorde allait être d’une rare intensité.

L’attente ne fut longue, quand elle commença à attaquer Liza. D’une grande vitesse, plusieurs lianes de son corps, ressemblant à des pieux, arrivèrent à toute vitesse vers elle. En utilisant son meilleur sonido, elle arriva à esquiver un bon nombre de ces pieux mais un d’entre eux, qu’elle ne vit pas arriver, se planta directement dans son épaule gauche, qui lui valut une blessure plutôt méchante. La puissance de l’attaque la projeta en arrière. Forçant sur ses jambes, elle s’arrêta, et attrapa la liane avec la main pour la sortir de son épaule. Elle se tourna alors vers le Rey, voyant une attaque arriver sur lui, et d’un coup, un des membres de l’Espada utilisa son sonido pour se mettre devant lui, et encaisser l’attaque a sa place. S’il ne l’avait pas fait, Liza aurait surement pris sa place. En le voyant, poser un genou à terre, plusieurs blessures lui écorchant le corps. Il se releva péniblement, à l’aide de son zanpakuto et il activa directement sa resurrección. Il prit alors son aspect d’origine, des corbeaux tournant tout autour du champ de bataille.

Au même moment, une des arracars au côté de Liza utilisa une sorte de fusil, qui, d’un rayon violet, paralysa la vasto lorde. Liza, en voyant ça, voulut en profiter directement pour attaquer Riful. Elle reprit alors son sérieux, et laissa émané son reiatsu, pour atténuer la puissance écrasante du monstre.

- Encanto, Súcubo

D’un clin d’œil, elle utilisa alors le pouvoir de son zanpakuto pour prendre sa forme dans laquelle elle est plus à l’aise. Profitant de la paralysie utilisé par l’autre Espada, elle s’envola en l’air à l’aide une puissante impulsion de ses ailes. Elle leva son sabre en l’air, laissant les ténèbres recouvrir entièrement la lame et, d’un rapide coup verticale, elle envoya un fin trait noir, qui en avançant vers Riful, découpait tout le sol en un sillon de terre. L’attaque pourrait surement lui infligée un minimum de dégâts grâce à son allié.

« Merci de ta considération, Vacio. Je t'en suis reconnaissant. Mais n'aie crainte : je serai à même d'encaisser une attaque de ce genre. Je compterai cependant sur toi et les autres si Riful venait à concentrer ses attaques sur moi. Pour l'heure, noie-la sous les tiennes. Elle doit comprendre la puissance commune et individuelle de l'Espada. Même si elle est, objectivement, dans une toute autre catégorie. »

« Riful. Ne faites pas l'enfant. Dévorer ma chair ? Vous finiriez rôtie avant même d'avoir ouvert la bouche. Je ne suis pas un simple Roi. Je suis un prophète. Un messager. Un élu, par un Dieu un millier de fois plus puissant que vous. Pensez-vous vraiment que l'union de ces Hollows et de ces Arrancars est dû à la chance, au hasard ou à ma verve ? Vous avez senti l'Appel, également. Vous savez que quelque chose de plus dangereux que vous arpente le désert. Si vous voulez des réponses, je peux vous en donner. Mais pas avant d'avoir vengé mes frères, que vous avez si aisément anéanti. »

« Cette cité m'est plus précieuse que tout au monde. Ces Arrancars, venus pour m'aider à vous chasser, sont comme mes frères et sœurs. Je ne suis pas un simple Roi. Et je ne suis pas simplement leur Roi. Mais cela, vous ne pourrez jamais le comprendre, créature du sable et du néant. Sima ne vous reconnaîtra jamais comme sa fille. Vous ne serez jamais qu'une hérétique, qui n'a pas sa place dans le Palais ni dans le Hueco Mundo. Je vais donc appliquer le jugement de notre Dieu. A présent, brûle, impie !

Son attention portée sur l'arrancar tenue auprès de l'ennemi. Au moment où il l'envisagea comme potentielle ennemie, remarquer qu'elle se mettait à l'écart, vraisemblablement peu encline à participer. Se détourner d'elle, pour focaliser de nouveau son attention sur la plus grande menace en présence. Une situation qui ne nécessitait pas l'emploi de telles méthodes. Était-ce à mésestimer la puissance de l'entité fièrement fichée devant eux ? Déflagration spirituelle, subtile, qui n'était pas pour le meurtrir physiquement, mais pour entamer son mental. Réduit à un état lui rappelant sa faiblesse, si ce n'était sa relative impuissance. Sensation familière. Situation attendue. Attente insuffisante. Insuffisante, car la préparation psychologique demeurait bénigne en l'absence de moyens à opposer.

Arriver avec la ferme intention d'éradiquer l'adversaire. Se retrouver à ne plus trouver de motivation de pourfendre cette créature, au mépris de l'expression physique de sa folie. Ruines et cadavres. Désolation. À cette vue, une indifférence qu'il ne se connaissait pas. Qui n'était pas de lui. Indisposé au combat. Perdant avant de combattre. Soudain, une seconde pression équivalente faisant son apparition, cette fois de leur côté. Pression spirituelle brusquant sa conscience en même temps que ses sens. Brûlures douloureuses. Douleurs le sortant de sa position spectatrice. Tout du moins, l'atténuant. Sentiment de précarité d'induit dans sa carcasse. Se sentir physiquement menacé.

Les prémices d'un combat sans commune mesure, aillant finalement peu à voir avec ce qui lui avait été donné d'éprouver quelques semaines plus tôt. Masse de combattants, rappelant le champ de bataille. Image soufflée d'un revers de main au constat terrifiant qu'il ne se tenait en opposition à leur force qu'un ennemi. Que toutes ces forces convergent vers le monstre et devenait déjà perceptible, en filigrane, la finalité du combat. Peu importe sa puissance, cette créature ne pouvait raisonnablement pas supporter à elle-seule les puissances vives d'une faction, aussi renaissante soit-elle. Malgré cette apparente évidence, la volonté fermement affichée, de la part de l'opposante, de les vaincre, tous. Le sang qui se glace à ce constat. Personnalité singulière, qui irait pour s'incruster durablement dans son esprit, si ce n'était définitivement.

Tintamarre alentours. Succession d'attaques moins désordonnées que d'apparence. De temps à autre, des tentatives de construire des enchaînements collectifs. La question... de savoir si cela suffirait à éliminer l'adversaire. Faire durer le combat ? Ils n'avaient aucun intérêt à le faire. Les moyens pour les imbéciles. La fin pour les responsables. Lui-même, faire œuvre de volonté en luttant contre les pressions écrasantes qu'il tendait à mieux endurer, à mesure qu'avançait le combat.

Tandis qu'il positionnait ses clones à proximité de chacun des combattants en présence, son propre corps se rapprochant de la forme libérée de son seigneur, l'Usagi attendit la dernière salve alliée pour faire se déporter l'un de ses doubles sur la masse tentaculaire, à proximité directe de l'enveloppe humanoïde de l'ennemie. Un bref instant de flottement, d'hésitation, avant qu'il ne vise à la pourfendre de haut en bas. L'heure n'était pas à l'écoute de ses pulsions.

« Une bataille qui se termine plus tôt que je l'aurais cru. Et qui laisse un parfum d'inachevé. Nous ne vengerons pas la mort de nos frères aujourd'hui, soldats. Inutile d'aller à sa poursuite, nous ignorons encore la raison de cette débâcle. Nous aurons cependant appris deux choses aujourd'hui. Premièrement, Nacimiento est bien trop vulnérable. Deuxièmement, vous êtes des protecteurs d'exception. Vous vous êtes jetés dans la mêlée sans hésitation. Un embryon de bataille prometteur pour les guerres à venir. »