Âge : 197 ans
Race : Shinigami
Siège demandé : Capitaine de la Division des Nécromanciens

Description de votre personnage :

Un charmant jeune homme. Si l'on voulait décrire Haruki en quelques mots, ceux-ci seraient sans l'ombre d'un doute ceux que l'on emploierait. Et pour cause : déjà naturellement doté par Mère Nature d'attributs plutôt agréables à l'oeil, le Shinigami met un point d'honneur à prendre grand soin de son apparence.

Commençons par une vue d'ensemble. Il apparaît comme un jeune homme dont l'âge se situerait probablement entre vingt et trente ans, d'une taille plutôt classique – aux alentours du mètre soixante-quinze, quelques centimètres de plus peut-être. Autant dire qu'il ne se démarque probablement pas beaucoup de la plupart des Shinigamis, rentrant très largement dans la moyenne... pour ce qui est de la taille, tout au moins. Sa silhouette apparaît comme plutôt fine, et pour cause : pas un gramme de graisse ne vient souiller le corps d'Haruki, qui entretient autant que possible cette finesse impeccable dont il est si fier, s'imposant d'importantes restrictions concernant ce qu'il peut ou ne peut pas manger.

Malgré sa finesse évidente – sur tous les plans : bras, jambes, torse – le Dieu de la Mort n'en est pas moins musclé, comme on peut l'attendre de quelqu'un possédant son statut. Rien de théâtral ici, car loin de ressembler à une répugnante montagne de muscles, il arbore fièrement une musculature délicate, finement ciselée et entretenue. Le « minimum vital » pour un Shinigami, en somme.

On a par ailleurs vite fait de remarquer, en l'observant, un curieux détail : la couleur de sa pilosité. En effet, pour une raison obscure – car il n'y a ici nul artifice, teinture ou autre – les cheveux – et, dans une moindre mesure, les poils – d'Haruki sont de couleurs bleue. Plus précisément, et selon l'intensité de la lumière à laquelle ils sont exposés, ils semblent varier entre le bleu ondine et le bleu nuit. Une particularité curieuse et à l'origine mystérieuse, mais dont le Shinigami est fier, car elle est, à ses yeux, l'un des piliers de son originalité. Du reste, ces cheveux à la couleur si particulière, qu'il porte généralement mi-longs, sont la plupart du temps attachés en chignon sur le haut de sa tête, ou éventuellement liés de façon à former une fine queue de cheval sur l'arrière de son crâne.

Quant aux yeux du Shinigami, ils n'ont rien à envier à ses cheveux – en termes de couleur, en tout cas. Leur couleur se rapproche en effet du bleu mystérieux qui caractérise si bien la chevelure d'Haruki. Cela donne à son regard un côté mystérieux, profond, qui vient compléter son air éternellement rieur et facétieux. Cet air, il l'arbore sur un visage aux traits extrèmement fins – que certains qualifieraient même d'androgyne bien que cela soit quelque peu exagéré – qui lui donne peu ou prou l'air d'un ange, innocent et incapable de la moindre méchanceté ou violence. Evidemment, la vérité est toute autre – tout au moins partiellement – puisqu'en tant que Shinigami, Haruki possède fort heureusement un certain nombre de facultés martiales.

En ce qui concerne la façon qu'a Haruki de se vêtir, elle est à première vue classique, puisqu'un uniforme est imposé. C'est donc revêtu de son haori blanc orné de quelques formes géométriques sombres qu'Haruki évolue au sein de la Soul Society. Néanmoins, ce serait une erreur de s'arrêter au stade du haori, qui n'est en réalité que la couche supérieure de la tenue complexe du Capitaine des Nécromanciens. En effet, sous le long vêtement blanc se cachent des vêtements qui semblent être renouvelés tous les jours, vêtements ayant la forme d'un uniforme de Shinigami classique, mais en différant grandement de par leur couleur : là où la tenue est habituellement de couleur noire, celles qu'Haruki porte sont toujours très colorées. Ajoutez à cela les broches dorées dont il aime orner ses cheveux, et l'on obtient finalement une apparence plutôt sophistiquée pour ce Shinigami aux cheveux bleus.

L'apparence compte, certes, mais qui est Haruki sur le plan psychologique ? Le trait le caractérisant certainement le plus est son statut – qu'il refuse pourtant de se donner lui-même – d'esthète. Car le Shinigami apprécie la beauté en toute chose, et est en quelque sorte en quête de la beauté. Tant sur le plan physique – d'où son apparence atypique, à bien regarder – que sur le plan mental, sur lequel, selon Haruki, la beauté n'est autre que la justice sublimée. Ceci étant dit, il est toujours en quête de la vraie justice : pour lui, être un Shinigami est quelque chose de nécessaire pour être un juste en actant notamment pour l'équilibre des âmes entre les deux mondes ; néanmoins, il a conscience que la Soul Society semble utiliser les Shinigamis pour un peu plus que leurs rôles, notamment pour ce qui est du contrôle de la ville de Karakura.

Ajoutons à cela – car ça relève toujours de son caractère d'esthète – sa passion pour la harpe. Ayant découvert cet instrument au hasard d'une mission sur Terre, il eut tôt fait d'en tomber amoureux et de se mettre à en jouer, acquérant au fil des ans – voire même des siècles – une dextérité impressionnante. Il est certainement l'un des instrumentistes les plus renommés de la Soul Society.

Par ailleurs, nous pourrons noter qu'Haruki est un Shinigami plutôt sympathique, plein de respect et d'estime envers ses congénères. Pour lui le respect et l'entente doivent être les briques qui serviront à la reconstruction de la Soul Society, tandis que les conflits internes et les dissensions doivent être évités à n'importe quel prix. Souriant, il n'a généralement pas trop de mal à se faire apprécier de ses collègues ; néanmoins, ceux d'entre eux qui sont adeptes des méthodes brutales ou qui ne supportent pas d'être remis en question risquent d'avoir du mal à apprécier le Capitaine de la division des Nécromanciens. Car si sa maîtrise du Kidô est puissante, il n'en est pas moins un adepte – quand cela est possible – des méthodes subtiles, et il n'hésitera pas non plus à prendre la parole pour confronter son avis à celui de ses collègues, que cela leur plaise ou non.

Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):

« Yukigafuru Itsumademo, Seisui ». Telle est la phrase qui permet à Haruki de libérer son Shikai. Partant d'un wakizashi des plus simples, Seisui, le Zanpakutô d'Haruki, voir alors sa lame s'agrandir quelque peu tout en devenant toute blanche, immaculée comme la neige. Toute personne à proximité de cette lame pourra sentir que la température alentour est largement plus basse que la température ambiante. Il s'agit d'un Zanpakutô au pouvoir élémentaire, basé sur la glace/la neige.

La puissance libérée est bien supérieure lorsque Haruki prononce la formule «Nutsumu Kanetsu, Seisui », qui marque la libération de son Bankai. Parallèlement à cette phrase de libération, le Shinigami doit laisser son arme se planter dans le sol, lui laissant alors prendre la forme d'un grand arbre gelé tandis que la température ambiante baisse radicalement et que de la neige se met à tomber. La maîtrise de la glace d'Haruki est alors grandement exacerbée ; néanmoins l'arbre de glace fond lentement au cours du Bankai, qui s'interrompt lorsqu'il a totalement fondu.


Histoire :


Rukongaï, 1838 



Née depuis une dizaine d'années, une nouvelle âme évoluait au sein du Rukongaï, découvrait les mille et une facettes de ce quartier de « stockage » des âmes en attente de réincarnation, bon gré, mal gré. Et cette âme n'était évidemment nulle autre que le jeune Haruki. Jeune garçon plein d'entrain et de vie, encore haut comme trois pommes et toujours en train de faire les quatre cents coups – à l'image de nombreux enfants du Rukongaï – le jeune homme eut tôt fait de se faire un nom dans le quartier. Et tout cela se fit bien malgré lui.



« Là, là, la passe, balance moi cette balle ! »

Haruki était en colère. Encore une fois, Ukiyô, son inséparable ami, refusait de partager le ballon avec lui, et cela même alors que l'équipe adverse était sur ses talons, prête à le plaquer au sol et à s'emparer du précieux objet sphérique. S'il ne se dépêchait pas d'envoyer la balle au garçon aux cheveux bleus, c'était l'échec qui les attendait... et Haruki supportait particulièrement mal le fait d'échouer. Heureusement pour lui, un passant négligent, qui n'avait pas prêté attention aux vociférations des gamins, se trouvait en plein milieu du chemin d'Ukiyô ; lancé à trop vive allure pour éviter la collision, ce dernier n'eut donc d'autre choix que de finalement passer la balle à son acolyte, qui s'en saisit sans souci. Ils avaient pratiqué ce jeu des milliers de fois, leur semblait-il. Et tous savaient comment cela allait se terminer, maintenant qu'Haruki s'était saisi de la balle. Plus rapide que les autres enfants, il n'aurait pas grand mal à semer ses poursuivants et à retourner dans le camp adverse pour y déposer le ballon, marquant alors les points manquants pour que son équipe remporte la victoire. Conscients de leur échec à venir, et dépités, les adversaires d'Haruki stoppèrent donc leur course. Mais ce dernier, lancé dans sa course effrénée, ne s'aperçut pas qu'ils s'étaient arrêtés, et continua donc, passant de ruelle en ruelle jusqu'à se retrouver dans un cul de sac.

C'est là qu'il comprit que quelque chose n'allait pas.

Ses amis avaient disparu ; dans la rue depuis laquelle il venait d'arriver, il n'y avait personne. Absolument personne. Les maisons environnantes semblaient vides également. Tout était tellement silencieux que ça en devenait angoissant. Tremblant, Haruki lâcha la balle qu'il avait jusqu'ici protégée avec tant d'ardeur, tandis qu'il tentait d'appeler ses camarades d'une voix peu rassurée.


« Les gars ? Vous êtes là ? Arrêtez la blague, franchement, c'est pas drôle ! »

Malheureusement pour lui, ce qui se montra finalement n'était pas l'un de ses camarades, mais une ignoble créature masquée de blanc. Se traînant pesamment au sol, le monstre semblait être une espèce de chenille, si l'on oubliait le fait qu'il dépassait assez largement la taille d'un homme – donc encore plus celle d'un enfant. Cette bête immonde, Haruki savait très bien ce que c'était : un Hollow. On lui en avait déjà parlé, évidemment. Ces monstres tourmentés souhaitaient se nourrir d'âmes à n'importe quel prix, et quel meilleur vivier existait il, entre tous les mondes, que le Rukongaï, où évoluent des âmes faibles mais sans défense ? La présence du Seireitei dans le voisinage immédiat du Rukongaï dissuadait la plupart des Hollows de s'y aventurer, mais il y avait toujours des téméraires qui ne pouvaient résister à leur appétit. Et celui-ci semblait en être un.


« Hmm, délicieux... tu vas faire... un magnifique festin... je vais te savourer, petit, crois moi... oh oui, te savourer... »

Et avec une vitesse surprenante, l'immonde monstre fondit sur Haruki qui, coincé dans un cul de sac, ne put rien faire d'autre que voir sa fin arriver. Du moins était-ce qu'il pensait. Mais alors que la peur montait encore en lui à une vitesse dépassant largement celle du monstre qui lui fonçait dessus, quelque chose se produit, comme un déclic. Brusquement, tout le Reiatsu présent de manière latente dans Haruki sembla exploser, ce qui sonna net le monstre masqué, mais également le jeune garçon, qui s'évanouit sans plus de cérémonie.

Quand Haruki se réveilla un peu plus tard, il était allongé sur une paillasse dans une maison du Rukongaï qui lui était inconnue ; à côté de lui se tenait une femme apparemment très vieille, à en croire les innombrables rides qui ornaient son visage et son apparente absence de dents.


« Il s'est réveillé ! Venez vite ! »

Après quoi accourut – à petits pas tout de même – un vieil homme, probablement le compagnon de la femme. Les deux vieillards posèrent leur regard sur le garçon et après quelques instants de silence, l'homme prit la parole.


« Hé ben gamin, tu l'as échappé belle on dirait ! Heureus'ment qu'c'Shinigami passait dans l'coin, sinon l'aut cochonnerie d'Hollow t'aurait mangé tout cru ! Enfin, d'après c'qu'il nous a dit, t'as réussi on sait pas trop comment à assommer la bestiole, paraîtrait qu'ton Reiatsu est un peu plus fort qu'çui des gens normaux comme nous, dis donc ! »

Encore à moitié dans les vappes, le gamin aux cheveux bleus ne comprit pas grand chose au monologue du vieillard. Mais il n'eut même pas le temps de poser la moindre question que la vieille enchaînait déjà :


« P'tet bien qu'il pourrait finir Shinigami, çui ci. Faudrait voir c'qu'on peut faire, mais rien dit qu'on peut faire quequ'chose, hein papy ! 'fin, faut d'jà lui d'mander son avis, au gosse. Ça t'plairait pas d'êt' un Shinigami, gamin ? T'pourrais protéger les pauv's vieux comme nous quand ces cochons de Hollows voudront nous bouffer. Va savoir s'ils aiment pas la vieille carne ! »

Médusé, Haruki regarda la vieille. Devenir Shinigami ? C'était le rêve de la plupart des enfants du Rukongaï, et il n'échappait pas à cette généralité. Malheureusement, et il le savait aussi, très peu étaient ceux qui arrivaient à pénétrer l'enceinte du Seireitei. Pourrait-il être l'un d'eux ?



Seireitei, 1851


Une dizaine d'années après cet étrange évènement, Haruki eut l'immense chance de pouvoir rentrer à l'Académie Shinigami, et ne se fit évidemment pas prier pour le faire. L'entraînement était strict et éprouvant, mais le jeu en valait la chandelle, tous les savaient. Rapidement, le jeune homme aux cheveux bleus montra qu'il possédait une prédisposition toute particulière à la maîtrise du Kidô, surpassant la plupart de ses camarades dans se domaine.

Une année après l'entrée d'Haruki à l'Académie, ce dernier fut contacté par le patiarche d'un famille, la famille Shimizu. Famille ancienne et respectée au sein du Seireitei, elle semblait sur le point de tomber en désuétude : la nouvelle génération ne se composait que d'un unique garçon, qui n'avait toujours pas manifesté le moindre éveil spirituel – mais qui avait tout de même réussi à intégrer l'Académie. D'où leur désir, qu'ils exprimèrent sans détour, d'adopter un gamin déshérité aux ressources spirituelles plutôt importantes malgré sa basse extraction. Malheureusement, cela ne fut pas vu d'un très bon œil par l'enfant légitime de la famille, qui considérait l'arrivée de cette intrus comme totalement humiliante – et cela ne s'arrangea pas tandis que les années passaient...

L'entraînement au Kidô était obligatoire pour Haruki et Ayumu, son « frère ». Selon le partiarche de la famille Shimizu, c'était un moyen de les préparer efficacement à entrer à l'Académie et de leur permettre de passer avec brio les épreuves qui leur permettraient de devenir des Shinigamis. Malgré cela, pour les deux garçons, cet entraînement était une vraie plaie. Car si l'un d'eux maîtrisait les bases du Kidô avec brio, cet art restait totalement sibyllin pour l'autre.

« Faites-vous face, maintenant, et affrontez-vous. Le premier à terre a perdu. Le Kidô sera votre arme. »

Les ordres du patriarche étaient indiscutables. Bon gré, mal gré, les deux frères se firent face et attendirent que le vieil homme termine le décompte qui marquerait le début de leur affrontement. Celui-ci était à peine terminé lorsque la voix d'Haruki s'éleva, confiante :


« Désintègre, chien noir de... »

Malheureusement, il déchanta bien vite. Tout à fait conscient de son incapacité à utiliser le Kidô, Ayumu avait décidé de régler les choses autrement. Fondant sur celui qui était désormais son adversaire, faisant fi des règles et du sort qu'Haruki était en train d'incanter, il lui donna bientôt un puissant crochet à la mâchoire, qui projeta sa cible au sol tout en interrompant net son incantation, dissipant par là même l'aura rougeâtre qui avait commencé à l'envelopper.

Sonné, Haruki ne réalisa pas tout de suite que la rage du patriarche était dirigée vers ses deux « fils ».


« Imbécile ! Pourquoi avoir attaqué au corps à corps ? J'avais pourtant été clair : le Kidô comme seule arme ! Et toi, pourquoi es-tu resté là à incanter bêtement alors même qu'il te fonçait dessus ? Des crétins, voilà ce que sont tous ceux qui m'entourent ! Comment voulez vous que la famille soit à la hauteur de sa réputation, si ce sont deux bras cassés comme vous qui doivent prendre la relève ? »

En proie à une rage qui s'expliquait difficilement, le vieil homme tourna les talons tandis que les deux frères échangeait un regard plein d'incompréhension, de colère mais également de compassion.



Académie Shinigami, 1852.



Deux ans à présent que les deux frères étaient rentrées à l'Académie des Shinigamis ; deux années pendant lesquelles leur rivalité s'était encore aiguisée. Et pour cause : la puissance spirituelle peu commune du garçon au cheveux bleus fut bien loin de passer inaperçue, au grand dam de son frère adoptif – et, par extension, à son grand dam également. Car tandis que les instructeurs étaient nombreux à fermer les yeux sur les évidentes lacunes d'Haruki, en matière de Hakuda notamment, ils racontaient à qui voulait l'entendre ses performances en manière de maîtrise spirituelle et de Kidô. Ayumu, quant à lui, était forcé de rester dans l'ombre. Mais bientôt survint un événement qui allaitt ré-équilibrer les choses entre les deux frères adoptifs.

Communier avec son Zanpakutô. La plupart des étudiants à l'Académie vous le diront : c'est certainement l'une des choses les plus difficiles et ennuyeuses. Rester des heures durant, sa lame posée en travers de ses genoux, en tentant vainement de communier avec le prétendu esprit qui résiderait dans la lame. Quel était le sens de cet exercice ? Evidemment, la symbiose avec l'esprit de son arme était un élément capital et nécessaire pour devenir Shinigami ; néanmoins, c'était plus facile à dire qu'à faire, et nombreux étaient les Shinigamis en devenir qui perdaient patience lors de ces exercices. Impatient et impulsif, Ayumu était plus d'une fois sorti de ses gonds, quittant brusquement le terrain d'entraînement en fulminant. Même Haruki, d'ordinaire si calme, avait plus d'une fois senti son flegme habituel lui échapper. Et pourtant...

La méditation de tous fut brusquement interrompue par le cri de victoire de l'un des étudiants. Le son de la voix ne faisait aucun doute pour Haruki : c'était son frère adoptif, cette brute à l'esprit inexistant, qui venait de tous les arracher à leur concentration. Encore une petite manœuvre pathétique pour refuser d'être le seul à échouer ? L'apprenti aux cheveux bleus aurait certainement préféré cela à ce qui survint ensuite. Car il apparut bien vite que son frère et rival venait finalement de réussir là où tous les autres avaient échoué jusqu'à présent. Prononçant d'un air satisfait la phrase que l'esprit de son arme venait de lui apprendre, il libéra son Shikai, sous les yeux écarquillés de chacun, tandis qu'intérieurement, Haruki bouillonnait.

Pour la première fois de sa vie, il ressentait vraiment de la jalousie. Jusqu'ici, tout lui avait souri, et il avait toujours été le premier à recevoir les honneurs. Intégré dans cette famille noble, il eut tôt fait de reléguer leur fils légitime au second plan, le surpassant sur la plupart des plans. Et voilà que ce dernier se réveillait finalement, et se mettait à se vanter allègrement devant tous les autres apprentis et les instructeurs ? C'en était plus que ce qu'Haruki était capable de supporter. De rage, il rengaina son arme et quitta le terrain d’entraînement d'un pas rageur, comme son frère l'avait déjà fait quelques jours auparavant.

Haruki passa la journée dans ses quartiers à ruminer, et quand la nuit fut venue, il se trouva totalement incapable de trouver le sommeil. Faisant les cent pas dans la petite salle qui lui servait de chambre, il s'arrêta bientôt devant le grand miroir qui s'y trouva, et posa un instant les yeux sur son reflet. Que voyait-il ? Un beau jeune homme, fin, élancé et fringant. Portant un katana à sa ceinture. Un simple katana, vide de toute vie. Se retrouver soudain face à son échec fit monter en lui un brusque flux de colère qui lui fit saisir son arme et briser le miroir, lequel vola alors en éclats.
Haruki passa la journée dans ses quartiers à ruminer, et quand la nuit fut venue, il se trouva totalement incapable de trouver le sommeil. Faisant les cent pas dans la petite salle qui lui servait de chambre, il s'arrêta bientôt devant le grand miroir qui s'y trouva, et posa un instant les yeux sur son reflet. Que voyait-il ? Un beau jeune homme, fin, élancé et fringant. Portant un katana à sa ceinture. Un simple katana, vide de toute vie. Se retrouver soudain face à son échec fit monter en lui un brusque flux de colère qui lui fit saisir son arme et briser planter sa lame dans l'un des panneaux de bois qui le séparait de l'extérieur. C'est alors qu'un curieux phénomène survint. Autour de la lame, le bois sembla soudain se mettre à geler, et bientôt, une fine couche de glace le recouvrait. Sa curiosité attisée par cette curieuse manifestation, Haruki posa un bref instant son index sur la glace, pour en constater le froid – et se retrouver prisonnier de la glace. Car a peine l'eut-il touchée qu'elle se mit à former une gangue solide autour de son doigt, puis sa main, son bras son corps entier... en proie à la panique, Haruki était totalement incapable de se libérer de cette froide prison. Mais, alors qu'elle se refermait complètement autour de lui, il eut soudain le sentiment de tomber, tomber, tomber... et, impressionné, il ferma les yeux.

En les ouvrant à nouveau, il eut la surprise de se retrouver au milieu d'un étrange paysage immaculé. Du blanc, du blanc et encore du blanc, à perte de vue. Qu'était-ce encore que cette supercherie ? Se penchant pour toucher ce qui constituait l'étrange sol blanc qui le soutenait, il découvrit qu'il s'agissait de neige – tandis qu'au même moment, il se mettait à neiger, et qu'une voix infime – plus basse encore qu'un murmure – sembla s'élever. Haruki était-il en train de rêver ?


« Retrouve moi... »

Dans l'incompréhension la plus totale, mais soucieux de pouvoir comprendre où il se trouvait et comment il était arrivé ici, Haruki se mit à marcher, espérant trouver la réponse à ses questions. Il lui sembla marcher des heures durant, avançant laborieusement dans la neige tandis qu'elle commençait à tomber de plus en plus dru. Il ne voyait même plus ce qu'il se trouvait à un mètre devant lui, mais il avait une hypothèse bien arrêtée sur le sujet. De la neige, encore et toujours, à perte de vue. Au fur et à mesure de sa marche, la fatigue commença à gagner du terrain ; ses pas se firent de plus en plus gauche, et bientôt, il trébucha et tomba, la tête dans la neige. Mais ça ne l'arrêta pas. Se relevant courageusement, il était sur le point de reprendre son interminable marche quand il se rendit compte que le blizzard s'était arrêté et que devant lui se trouvait maintenant un immense arbre complètement gelé, portant de curieuses fleurs ressemblant à des edelweiss – et pourtant, ces fleurs ne poussaient pas sur des arbres...

Intrigué, il s'approcha, lorsqu'un mouvement se produit derrière l'arbre. Un homme, qui était jusqu'ici dissimulé derrière l'arbre, apparut. Il était blanc comme la neige, de la tête aux pieds. Ses longs cheveux qui descendaient jusqu'à la moitié de son dos étaient blancs ; sa peau était blanche ; le kimono qu'il portait était blanc. Seuls faisaient exception ses yeux, qui avaient la couleur bleu pâle de la glace. Il prit la parole, d'une voix curieusement douce et sereine.


« M'as tu trouvé, Haruki ? »

Pour l'apprenti Shinigami, cela ne faisait plus aucun doute : l'esprit de son Zanpakutô se trouvait désormais face à lui. Mais qu'attendait-il exactement ? Il ne lui fallut pas trop longtemps pour comprendre.


« Je t'ai trouvé. Seisui. »

Aussitôt, l'impression de tomber indéfiniment reprit Haruki, tandis que le monde blanc disparaissait. L'instant suivant, l'apprenti aux cheveux bleus se retrouvait dans ses quartiers.

A ses pieds se trouvait un edelweiss.



Tibet, 1958.


Des décennies s'étaient écoulées depuis que Haruki, peu de temps après avoir maîtrisé son Shikai, soit officiellement devenu un Shinigami. Des années durant lesquelles il avait pu parfaire ses compétences, montant progressivement en grande au sein de la Divison à laquelle il avait été assignée – la Troisième – jusqu'à atteindre le grande de quatorzième siège. Rien de bien glorieux, mais cela lui suffisait ; c'était toujours mieux que son frère qui lui devait se contenter d'un statut de simple Shinigami de la division des brutes – à savoir, la Onzième Divison.

Bien sûr, tout au long de ses années de service au sein de la Soul Society, Haruki avait mis un point d'honneur à aiguiser ses compétences en matières de Kidô, quitte à délaisser toujours davantage le Hakuda qu'il abhorrait tant. Les résultats étaient plus que satisfaisants, car le Shinigami exploitait alors les larges ressources spirituelles qui étaient siennes ; et il fallait reconnaître que l'Art du Démon avait bien des intérêts, que ce soit sur le plan offensif ou sur le plan défensif. Ce furent sont enthousiasme et sa volonté de progresser qui décidèrent ses supérieurs à le mander sur Terre pour une mission très particulière. Apparemment, un Hollow solitaire sévissait dans le Tibet ; il était apparemment d'une puissance peu commune puisque le précédent Shinigami envoyé sur les lieux n'était jamais revenu.

La mission n'avait à priori rien de réjouissant ; cependant, savoir que ses supérieurs le considéraient comme prêt à s'occuper d'une telle menace faisait plaisir à Haruki. Ce qui lui plaisait moins, en revanche, c'était le compagnon que ses supérieurs lui avaient attribué.

Il devrait se charger de cette mission aux côtés de son frère adoptif, Shimizu Ayumu.

C'est en grinçant des dents que les deux frères avaient emprunté le portail qui leur permettrait de rejoindre les sommets enneigés du Tibet, et même une fois arrivés sur place, alors qu'ils commençaient les investigations proprement dites, ni l'un ni l'autre ne décrocha un mot. Jusqu'à ce que ce Reiatsu ahurissant apparaisse, tout du moins.


« T'as senti ça ?  »


Et comment, qu'Haruki l'avait senti. Près d'eux se tenait quelque chose qui émettait un reiatsu d'une intensité invraisemblable. Peut-être était-ce amplifié par le fait que leurs propres énergies spirituelles étaient restreintes par le biais d'un sceau, afin d'éviter de trop attirer l'attention, mais le fait était bien là : de toute évidence, celui qu'ils étaient venus dénicher venait de les trouver, et ne se donnait même pas la peine de dissimuler sa présence. Et à dire vrai, au yeux d'Haruki, c'était quelque peu effrayant, mais il ne pouvais pas l'admettre, pas devant son frère.


« Evidemment. Prépare toi à réagir...  »


Même pas le temps de terminer sa phrase que déjà, le Hollow était sur eux. Son assaut fut tellement rapide qu'il ne leur permit même pas de le distinguer ; ils purent juste noter qu'il était d'assez petite taille – pour un Hollow – avant que le Shinigami aux cheveux bleus ne soit projeté sur la neige, dans une gerbe de sang. Tout s'était passé en un battement de paupières.


« Merde !  »


Soudainement nerveux, Ayumu crispa ses mains sur son Zanpakutô tandis que son frère adoptif se relevait tant bien que mal. Et ce fut justement lui, Haruki, qui repéra la bête alors qu'elle passait de nouveau à l'assaut. Frustré et effrayé à l'idée de s'être fait balayer aussi facilement, il se jura qu'il ne se ferait pas avoir deux fois. Conscient qu'un puissant sort demandant une longue incantation était plus que contre-indiqué contre un tel ennemi, il utilisa à la chaîne deux sorts d'immobilisation de bas niveau, afin d'au moins ralentir son opposant – car il était certain que vu sa puissance apparente, il ne serait jamais stoppé par de tels sortilèges.


« Heki ! »


Puis, moins d'une seconde après :


« Hainawa!  »


Lancés rapidement, les deux Bakudôs firent mouche, et eurent l'effet escompté. Entravé, le Hollow fut contraint de ralentir sa course, et les deux Shinigamis purent alors observer son apparence. Curieusement, assez peu de choses le différenciaient d'un homme, hormis peut-être le masque blanc qui recouvrait son visage. Bras, jambes, posture debout... il semblait posséder toutes les caractéristiques d'un homme – mais également, preuve indiscutable de son statut de Hollow, son poitrail était percé d'un large trou circulaire. A la vue de la véritable nature du monstre, les regards des deux frères se croisèrent, et Ayumu éleva à nouveau la voix.


« Bon sang, ce truc doit être un Adjucha ! C'est quoi, ce bordel ?  »


Malheureusement, Haruki n'eut pas le temps de répondre. Déjà, le Hollow de classe supérieure avait brisé ses entraves et retournait à l'assaut, fonçant sur son frère, qui eut juste le temps de dégainer son sabre pour bloquer tant bien que mal l'assaut. Le combat s'annonçait difficile...

L'affrontement sembla durer des heures, même si les choses furent en réalité bien plus rapides. Inlassablement, le Hollow repassa à l'attaque, blessant chaque fois un peu plus les deux frères qui ne pouvaient pas faire grand chose pour l'arrêter. Haruki le mitraillait littéralement de Hadô de niveau faible à moyen tandis que Ayumu tentait de lui donner du répondant au corps à corps, mais rien n'y faisait. Il semblait que ce Vasto Lorde soit impossible à arrêter. Et les Shinigami commençaient à sentir la fin de leurs ressources arriver... le moment de tenter le tout pour le tout était venu. Laissant de côté pour un temps leur rivalité, ils agirent de concert pour, faute de pouvoir éliminer la créature, au moins tenter de lui échapper en un seul morceau. Délaissant les sortilèges de classe inférieure, Haruki se mit à scander l'incantation d'un Hadô de classe supérieure. Aussitôt, le puissant Hollow fonça sur lui, mais c'était sans compter sur Ayumu qui s'interposa un bref instant, juste le temps pour son frère adoptif de terminer sa formule.


« … dans le ciel l'abysse de l'incendie !  »


Ayumu s'écarta, laissant le Hollow en plein dans la ligne de mire du sort.


« Sôren Sokatsui ! »


La déflagration fut d'une intensité impressionnante, et, à n'en pas douter, la créature la subit de plein fouet. Mais malgré cela, Haruki ne pouvait se résoudre à croire que ce serait suffisant pour l'arrêter. Conscient que chaque seconde comptait, il s'empressa d'ouvrir un portail de retour vers la Soul Society, et s'y engouffra à toute allure, son frère sur les talons. Le portail était pratiquement refermé lorsqu'une main en apparence intacte malgré le sort de haut niveau qu'elle venait de subir s'y engouffra... pour se retrouver coupée quelques secondes plus tard, gisant à leurs pieds. Au moins, ils n'étaient pas rentrés complètement bredouille.

Cette mission, même si elle fut un échec, permit aux généraux de la Soul Society de réaliser que les deux frères étaient de bien meilleurs éléments qu'ils ne voulaient bien l'admettre. En particulier, le don d'Haruki pour le Kidô avait été complètement dévoilé au cours de l'affrontement contre le Hollow. De fait, il fut rapidement changé de division et invité à rejoindre les rangs des Nécromanciens, tandis qu'Ayumu se voyait attribuer un siège dans la Divison des Guerriers.


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Une cinquantaine d'années passa encore avant que les troubles d'envergure que nous connaissons tous n'arrivent jusqu'à la Soul Society. Entre temps, Haruki avait largement pu faire ses preuves au sein des rangs des Nécromanciens, et avait pu monter en grade pour accéder au prestigieux rang de quatrième siège. C'est à ce rang, et aux côtés d'un Vizard lui aussi maître du Kidô rappelé en urgence à la Soul Society, Hachigen Ushôda, qu'il fit face à la menace Quincy. Malheureusement pour lui, et même pour eux, les Sternritters étaient définitivement trop puissants. Les deux maîtres du Kidô qu'étaient Ushôda et Haruki se trouvèrent totalement incapables d'éliminer leur adversaire, qui se présenta sous le nom de « V », pour « Virus ». Sans davantage d'informations, ils ne purent prendre immédiatement conscience de son pouvoir, et estimèrent que le danger était écarté quand la Divison 0 vola finalement à leur secours.

Hélas, il y a de cela six mois, Hachigen Ushôda, promu Capitaine de la Division des Nécromanciens à l'issue de la sombre bataille contre les Quincy, commença à présenter les symptômes d'une étrange maladie, inconnue même des membres les plus prestigieux de la Quatrième Division. Son corps spirituel disparaissait lentement, ce qui le promettait à une mort certaine. Pour ralentir la progression de la maladie le temps que les médecins trouvent une solution, les Shinigamis de la Treizième élaborèrent un Kekkai de stase, dans lequel Ushôda fut enfermé. Il apparut bien vite qu'un parasite, semblant de toute évidence d'origine Quincy, était à l'origine de l'infection. Le virus... voilà ce qu'était l'arme secrète du terrible ennemi que le Capitaine et son quatrième siège avaient affronté de concert. Et trouver un remède à cela semblait relever du miracle, l'élite de la Quatrième semblait s'accorder là dessus. Que faire alors ? Les Nécromanciens nécessitaient un Capitaine, à l'image des autres divisions...

Brièvement ressorti de stase sur ordre du Sotaishô afin d'être consulté, Ushôda s'empressa de recommander Haruki à ses collègues Capitaines, vantant ses efforts dans la bataille contre les Sternritters, son importante puissance spirituelle, sa maîtrise peu commune du Kidô et sa capacité à se faire apprécier de ses semblables.

Peu de temps après, le Shinigami aux cheveux bleus était convoqué chez le Sotaishô pour que sa capacité à devenir capitaine des Nécromanciens soit évaluée. Dévoilant au cours de cet exercice son Bankaï, dont l'existence avait été tenue secrète jusqu'ici, et en faisant étalage de sa maîtrise du Kidô, il réussit vraisemblablement à convaincre ses collègues de sa capacité à endosser le Haori des Nécromanciens.

Quelques semaines après l'épreuve, Haruki devenait le Capitaine des Nécromanciens.

Bonsoir et bienvenue !

Je vais devoir te demander de changer de zanpakutō, l'actuel étant très proche de celui de Yakushiji Tenzen. Je lirai ta présentation une fois que ce sera fait.

Pardon pour le retard !

Je tiens toutefois à ce que tu modifies quelques points. Le premier, c'est que si tu peux en effet avoir des dispositions pour devenir Shinigami (comme Hitsugaya qui a failli faire geler sa grand-mère dans son sommeil) ce ne sera toutefois pas au point d'impressionner un Shinigami confirmé. Cela dit, ça peut encore passer si celui-ci n'y connait pas grand chose, surtout que tu n'as fait que déstabiliser le Hollow et que c'est lui qui l'a achevé. Le second, c'est qu'il aurait sans doute été plus logique que tu passes par l'académie avant de te faire adopter afin que tes résultats aient démontré que tu valais la peine qu'ils s'intéressent à toi, comme ce fut par exemple le cas de Rukia.

De même, la scène du miroir était sans doute prévue pour souligner le pouvoir de ton zanpakutō d'origine, il est dommage que tu n'aies pas pris la peine de la modifier en conséquence. Par ailleurs, il est très peu probable que tu aies pu survivre à une rencontre avec un Vasto Lorde à l'époque. Pour rappel, ceux-ci (même sans avoir enlevé leur masque) sont d'un niveau supérieur à celui d'un capitaine, il aurait donc logiquement pu vous abattre sans difficulté avant même que tu aies eu le temps de lui lancer un bakudō.

Pour ce qu'on en sait, ils ont d'ailleurs plutôt tendance à suivre une politique de « vivons heureux, vivons cachés » et il est donc peu probable que l'un d'entre eux s'aventure dans le monde des humains. Ce n'est pas impossible mais il serait alors bon d'expliquer ce qu'il venait faire là puisqu'il ne s'y serait sans doute pas rendu sans raison. Je te conseillerais quand même d'opter plutôt pour un Adjuchas, qui est déjà une proie plus que respectable pour le niveau que tu avais à l'époque et qui correspondrait mieux à la description que tu donnes de l'affrontement selon moi.

Dernier point (et là c'est nous qui sommes en tort, tu ne pouvais pas savoir), Hachigen n'est devenu capitaine qu'après l'assaut des Sternritters. Il est cependant possible de dire qu'il a pris part au combat et a effectivement été contaminé, mais que l'infection ne s'est révélée que tardivement (ce qui semble de toute façon être le cas à en croire ton histoire). Désolés pour ce léger oubli. Je te validerai une fois que tu auras procédé à ces quelques changements et te souhaite bon courage pour ce faire.

Je te valide au niveau 4, en tant que Capitaine des Nécromanciens.
Tu disposes de 25 points de compétence, à répartir comme il te plaira dans ta fiche technique, qui se trouve dans le HRP de ton organisation.

Si jamais tu as des questions, n'hésite pas à les poser dans le Bureau du Staff.

Bon jeu sur Bleach - Before the Shadows !