Mains dans le dos, observant par la fenêtre ses troupes poursuivre leur entraînement quotidien sous la direction de Noboru, Shinjirô attendait de pied ferme la nouvelle recrue qui devait intégrer les rangs de sa division. Un gros dossier portant le nom de "Kagura Kyôya" se trouvait sur son bureau, derrière lui, avec à l'intérieur le récit complet des exactions qui avaient conduit ce Shinigami à intégrer l'une des prisons les mieux surveillées du Seireitei. Et bien évidemment, il ne l'avait pas lu, préférant se forger une opinion par lui-même. Et puis, ce n’est pas comme s'il détestait lire des rapports de ce type après tout. Bien entendu, puisque ce Shinigami sortait tout droit de prison, il avait eu la chance d'obtenir un résumé assez bref mais complet du passé de ce lascar. Et il devait admettre qu'il était impatient de voir sa tronche après tant de temps passé à l'ombre. Deux siècles derrière les barreaux, ça pouvait changer un homme.

Puisque ce type venait tout juste d'être libéré, il avait donné ordre à deux de ses gars d'aller le récupérer juste à la sortie, une fois que celui-ci aurait récupéré arme et effets personnels, pour qu'ils le conduisent ici. Kaimetsu se trouvait juste à ses côtés, posé négligemment contre l'un des murs du bureau, laissant visible le sigle de la Onzième Division sur son Haori sans manche. Colossale, le Kenpachi l'était sans le moindre conteste. Dans son dos les portent coulissèrent, laissant entrer ses deux hommes avec le prisonnier. Ou plutôt l'ancien prisonnier. Sans se détourner du spectacle qu'il observait, il prit la parole pour congédier les deux Shinigamis.

- Makizou vous attends sur le terrain numéro 2. Laissez-nous !

Aimable ? Pas vraiment. Mais qu'importe, il était là pour s'entretenir avec un gars potentiellement dangereux et il préférait être seul avec lui. C'était aussi pour cette raison que Noboru n'était pas avec lui dans le cas présent. Personne ne viendrait déranger les deux hommes. Alors que les portes se refermaient, Shinjirô se tournait enfin vers Kyôya. Premier détail qui lui sautait aux yeux, son physique de gaufrette. Le mètre quatre-vingt, peu impressionnant physiquement, la seule chose qui faisait penser à Shinjirô que ce type avait du potentiel, c'était son regard. Et puis il ne se voilait pas la face... On n’enfermait pas un mec sans raison pendant autant de temps. Il connaissait certains faits mais l'ensemble lui échappait encore. Pour le moment. Désignant du menton l'une des chaises face à lui, il prit de nouveau la parole.

- Si tu veux poser ton cul, tu peux. J'vais faire simple, j'aime pas perdre mon temps. Je suis Kiryû Shinjirô, Kenpachi de la Onzième. Et comme t'as été affecté sous mes ordres, j'veux savoir ce que t'as dans le ventre. Les mauviettes n'ont aucune place ici. Pigé ?

Il n'allait laisser place à aucun doute quant à ce qu'il prévoyait pour lui. On l'affectait ici car il paraissait que ce mec était une pure brute. Si physiquement, il ne payait pas de mine, le colosse savait que les yeux pouvaient parfois jouer bien des tours. La Onzième avait besoin de tête brulée qui ne craignait aucune confrontation. Le Kagura avait tout intérêt à appartenir à cette catégorie, sans quoi il le briserait très vite. D'un geste, il envoyait valdinguer le dossier de Kyôya au fond de la salle, laissant ce dernier s'écraser contre un des murs.

- Ça, c'est ton dossier perso, tu vois. J'y ai pas touché. J'vais être très clair avec toi : ce que tu as pu faire pour aller en taule, je m'en branle complétement. C'qui m'intéresse moi, c'est ce que tu peux apporter à mon groupe. Alors je t'écoute !

Qu'il ait des questions ou qu'il tente de prouver qu'il avait les couilles nécessaires pour rejoindre cette division, le Kagura avait la parole désormais. Mais qu'il fasse gaffe tout de même car le Kenpachi l'attendait au tournant. Que ce type soit un gros dur, cela n’effrayait en rien Shinjirô. Si besoin, il le briserait comme il l'avait fait tant de fois avec d'autres.

Flanqué de deux gardes le surveillant d'un regard pas vraiment amical, Kyôya faisait le trajet en direction de la Onzième Division avec une seule et unique préoccupation. Shinkûreikon. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu son cher compagnon en main. Il était certainement l'un des sabres les plus courts que puisse possédé un Shinigami lorsqu'il était sous sa forme scellée, et ne payait clairement pas de mine. Mais il avait pourtant fait tellement de victimes que rares de ceux le connaissant n'osaient s'en moquer.
Par contre, les deux qui l'accompagnaient semblaient n'apprécier que peu qu'il s'en occupe ainsi. Si bien que, lorsqu'ils furent en présence du Capitaine, le Kagura profita que celui-ci ne regardaient pas en les provoquant, passant sa lame sous sa gorge en souriant, comme s'il les menaçait. Et ce juste avant de refermer lui-même les portes et de faire face à son supérieur.

Et il laissa échapper un léger sifflement en voyant la tronche de son nouveau supérieur. Armoire à glace. Il n'y avait pas vraiment beaucoup d'autres mots pour le décrire. Il remit tranquillement son Aiguchi dans son dos, coincé par son obi, tandis qu'il écoutait avec toute l'attention dont il était capable. Et sa première impression fut des plus simples. Il aimait bien le style de celui qui serait son supérieur.
Sans aucune élégance, il s'affala littéralement sur l'une des chaises désignées. Et souriait de plus en plus. La Onzième Division, rien à dire c'était son style. Bien plus que la troisième, mais il y avait été affecté pour des raisons bien précises. Maintenant, il réintégrait la place qu'il aurait du avoir. Enfin, le lieu, car la place, c'était pas forcément ça. Simple troufion, on pouvait pas dire que c'était son délire.

Par contre, la question qui lui était posée était du genre à le faire chier. Ce qu'il pouvait apporter ? Sur le coup, il aurait tendance à vouloir répondre "De la force, de la violence et du sang". Mais peut être que c'était le genre de réponse qui passait mal face à un Capitaine. Puis il observa de nouveau l'allure du Kenpachi.

>> De la force, de la violence et du sang. Les mauviettes, c'pas ton truc ? Tant mieux, ça m'aurait fait chier un boss qui pense l'contraire.
Car j'pense qu'j'vais aussi être clair avec toi...

Il se pencha sur son siège, observa son normalement futur Capitaine droit dans les yeux tandis que sa bouche était déformée par un rictus carnassier.

>> C'pas car j'peux m'faire exécuter à tout instant qu'j'vais changer c'que j'suis. J'suis d'genre grand gueule, même avec mes supérieurs. Si un mec m'gave, j'me f'rai un plaisir d'l'envoyer faire un tour chez les tafioles de la Quatrième. 'fin, c'bien toujours eux les doc' ?

Car sur le coup, il venait de penser à un truc. Techniquement, cela faisait trois cents ans qu'il n'était plus dans les rangs du Gotei 13. Et en une si longue période, beaucoup de choses auraient pu changer sans qu'il ne le sache.

>> Bon, j'dis ça, mais ça fait un bail qu'j'ai pas fait d'exercice, j'risque d'être un peu trop rouillé au début, mais c'est l'idée.

Le comportement de cet homme en aurait très certainement agacé plus d'un. Fort heureusement pour lui, il était certainement tombé sur le seul Capitaine qui se fichait des étiquettes, plus focalisé sur la force que sur les bonnes manières. La Onzième était considérée par tous comme un groupement de fauves. Et Shinjirô ne demandait pas moins à ses hommes : ils devaient devenir des bêtes de combats s'ils espéraient ne serait-ce que survivre à un entraînement avec le colosse. Ce gars, il plaisait déjà à Kiryû. Franc, à l'aise, visiblement porté sur le combat. Oui... Voilà une recrue qui promettait d'être intéressante en réalité.

Quant à son petit discours, il fit sourire le Kenpachi. Au moins les choses étaient claires de part et d'autre, bien qu'en un sens, Kyôya n'ait guère le choix alors que c'était très différent pour Shinjirô. Sortir un mec de prison car on avait besoin de lui, ce n'était pas extrêmement courant comme procédé. En un sens, c'est qu'il devait en imposer en combat. Sur ce point très précis, Shinjirô savait déjà qu'il testerait lui-même la gaufrette. Histoire de s'assurer de ne pas s'être fait entuber sur la marchandise proposée. Si on l’avait trompé, ce serait au Kagura d'en subir les conséquences.

- T'as pas à avoir peur de l’exécution ici. Tu dois juste te méfier d'une chose... C'est de ce que je te mettrais dans la trogne si tu joues au patron. Y'a deux boss dans cette division et crois-moi si je te dis qu'on a rien à voir avec les tafioles que tu croisais dans ton ancienne division. Le lieutenant, c'est Kyuusei Noboru. T'apprendras à le respecter.

Surtout que les poings de Noboru n'avaient strictement rien à envier à ceux de Shinjirô. Bon-vivant, il l'était. Mais le Vizard possédait une résistance et une force à toute épreuve. Si Kyôya avait pour habitude d'imposer sa loi ou de cogner ce qui bouge, il allait être reçu par ici. Car les châtiments corporels étaient légion à la Onzième, des châtiments qui prenaient en réalité la forme de terrible entraînement, capable de briser les plus faibles. Mais le colosse était en quelque sorte rassuré... Ce p'tit gars, il en avait dans le froc.

- Pour la question de l'exercice, tu vas vite te remettre dans le bain. J'vais m'en charger en personne, ça me permettra de savoir si t'es aussi fort que t'es grande gueule. Mais j'pense que j'ai tiré le bon numéro. Ta mentalité me plait bien mon pote.

Si Kyôya jouait le jeu, il pourrait devenir ici ce qu'il avait toujours voulu être, sans pour autant que quelqu'un vienne lui mettre des bâtons dans les roues. Shinjirô avait été extrêmement clair sur un point avec les autres Capitaines et gradés du Gotei 13 : il se chargeait lui-même des débordements de ses gars. Ainsi, tous étaient censés passer par lui lorsque les Shinigamis de la Onzième déraillaient. Il en serait de même pour le Kagura qui n'aurait alors plus à se justifier auprès des autres mais seulement auprès de Noboru et de Shinjirô. Un gain en quelque sorte, même si les réprimandes devenaient de fait beaucoup moins tendres.

- Et oui, c'est toujours la Quatrième qui se charge de réparer les bobos. Il parait que t'étais Vice-Capitaine nan ? C'est que tu dois toucher ta bille... J'ai hâte de voir ça. Ah, pour info, on a pas très bonne réputation, tu dois t'en douter. Donc tu risques d'être à peu près mal vu partout. Mais tant que t'es sous mes ordres, les autres devraient te foutre la paix. Mais sinon, hésite pas à les envoyer chier. Beaucoup ont oubliés qu'ils étaient dans une armée et faut leur rafraichir la mémoire parfois. Évite juste de faire trop de vagues au début, j'pense qu'ils te louperont pas si tu fais le con.

Déjà que lui-même était dans le collimateur depuis ses récentes altercations, autant éviter que ses hommes en subissent les conséquences. Car malgré tout ce que pouvait dire Shinjirô, Kyôya venait d'entrer dans un des cercles les plus particuliers de tout le Seireitei.

>> Eh, j'te signale qu'j'étais l'un des deux boss. Donc c'moi qu'tu traites de tafioles. C'pas très sympa ça chef.

Kyôya s'amusait de la situation. Décidément, il semblait être en harmonie avec le Kenpachi, ce qui ne voulait dire qu'une chose. Ça partait bien pour la suite. Après, il se doutait qu'il avait de grandes chances de se prendre quelques droites par moment. Quand on n'était pas le genre à s'écraser en permanence et que ramenait sa gueule pouvait être considéré comme une seconde nature, c'était les risques du métiers.
Il avait en grande partie su éviter ça par le passé. Mais Shinjirô avait raison sur un point. La Onzième Division, c'était pas vraiment comparable avec le reste. Son ancien Capitaine avait fait en sorte que Kyôya se contrôle presque en permanence. Il était toujours une sorte de brute, mais plus calme que maintenant. Surtout que les années de prison l'avaient pas vraiment arrangé.

Là, les choses allaient être différentes. Sa violence, sa grande gueule et son instabilité pourraient presque paraître normales. Certes, il y aurait toujours son passée qui allait le mettre un peu plus dans le collimateur, mais il était évident que cela se passerait mieux que dans une autre division. De toutes façons, ce n'était pas pour rien qu'il avait été placé dans celle-ci. Il commençait juste à réellement le comprendre.

>> Vice-Cap' ouais. Et l'un des meilleurs. Sans la taule j'suis sûr qu'j'aurai pas mal évolué. J'maîtrise même l'Bankai, c'pour dire.
C'quand tu veux pour qu'j'te montre c'que j'vaux. J'suis sûr qu'j'pourrai même surprendre l'Kenpachi.

Et il éclata un coup de rire. Oui, il était sûr de lui. Il l'avait toujours été. C'était en quelques sortes sa marque de fabrique. Son incapacité à savoir se taire et sa tendance à se la raconter, même si c'était souvent sur le ton de l'humour. Après tout, s'il se doutait ne pas pouvoir faire le poids face à un Capitaine, surtout avec ses années d'enfermement.
Maintenant, il était libre, et il en profitait. Ce qui, bien évidemment, allait lui valoir quelques ennuis, il n'en doutait pas un instant.

>> J'pense qu'j'enverrai chier du monde, j'pense que je serai mal vu. J'pense qu'j'me prendrai des droites. Mais j'ferai en sorte qu'on t'donne pas l'ordre de me tuer, ça m'ferait chier.
D'ailleurs, pour ça j'ai eu un p'tit topo. Principalement du bordel qu'les Quincy on fait. Y a d'autres trucs qu'il faut qu'je sache ou j'dois apprendre sur l'tas ?

Un large sourire barrait désormais le visage du colosse. Le caractère trempé de ce type plaisait à Shinjirô, c'était évident. Et la raison pour laquelle on l'avait affecté à sa division lui paraissait d'emblée plus claire également. Qui d'autre que Noboru ou lui pour canaliser un gars pareil ? Si la prison n'avait pas calmé ses pulsions, alors c'est qu'il saurait résister à ces deux-là. Finalement cette décision avait du bon aux yeux de l'Argenté. Sa division ne pourrait sortir que meilleure encore de cette épreuve et finalement, c'est tout ce qui l'intéressait. De toute façon, la réputation des Shinigamis de la Onzième était déjà si mauvaise qu'un de plus ou un de moins, ça ne changeait pas la donne.

Quant à l'information que venait de lui filer Kyôya, elle intéressait plus encore le Capitaine que sa façon d'être. Ainsi donc il maîtrisait le Bankai ? Ah ! Là, on entrait directement dans la catégorie "loisir et jeu". Car si ce mec possédait effectivement cette évolution, alors les entraînements futurs ne seraient que par trop amusant. Un ancien Vice-Capitaine relégué au rang de simple Shinigami, ce devait tout de même être pesant pour lui. Mais au vu de ce qu'il venait d'apprendre, Shinjirô voyait déjà la solution idéale à apporter à cet homme. Et à la Onzième. Et puis le bonus d'emmerder un peu plus la hiérarchie du Gotei n'était pas négligeable non plus.

- Hâte de voir ça, tiens. Des gars qui tiennent face à moi, y'en a pas des masses. Alors si tu résistes, c'est clair que je signe direct.

Enfin un nouveau défi à sa hauteur. Comme quoi, les prisons du Seireitei possédaient des ressources insoupçonnées. En un sens, le Kenpachi avait réellement hâte de voir ce que ce mec avait dans le ventre. Pas aujourd'hui, malheureusement. D'autres tâches ingrates lui avaient été assignées. Mais le plus tôt serait le mieux bien sûr. Le plus important maintenant, c'était d'intégrer le Kagura au sein de la Onzième. Mais avant...

- Tu f'ras comme les autres, t'apprendras sur le tas. Juste un truc à savoir par contre... Evite la Neuvième pour le moment. Y'a comme qui dirait une p'tite gue-guerre entre nous. J'préfère t'en parler, histoire que tu piges un peu le truc. Ils te feront aucun cadeau... Surtout leur capitaine, qui est un peu à cheval sur sa fonction si tu vois ce que je veux dire. J'pense pas que Tenzen apprécie des masses que je prenne sous mon commandement un ancien tolar. Et il appréciera encore moins quand il saura que je te fous Troisième Siège de ma Division.

Voilà, l'idée était lancée. A ses yeux, ce mec venait de faire preuve d'un caractère bien trempé pour ainsi se présenter devant le Kenpachi. Et le fait qu'il soit ancien Fukutaishô et qu'il possède le Bankai n'y était pas pour rien non plus. Le trio qu'ils pouvaient former lui apparaissait comme une évidence. Ils seraient les meilleurs, sans le moindre doute possible. C'était pour cela que la Neuvième devait être évitée pour le moment. Ce vieillard ne manquerait pas de juger trop prompt la décision du colosse. Rabat-joie.

- T'as intérêt à te montrer à la hauteur de ma confiance mon pote. Car si tu joues au con, tu vas tomber sur un os. Les gars sont en bas. On va descendre dans une minute, histoire de leur apprendre la nouvelle. Si t'as autre chose à me demander, c'est maintenant. J'risque d'être moins dispo dans la journée. J'vais devoir faire accepter ton nouveau statut officiellement. Et j'entends déjà les dents de ces bureaucrates grincer.

Le regard de Kyôya changea suite à quelques mots prononcés par son supérieur. D'un coup, il devint beaucoup plus sérieux. Ce qui faisait quelque peu étrange. Mais il fallait dire que le nom du Capitaine de la Neuvième Division avait de quoi attirer son attention. Yakushiji Tenzen. La dernière fois qu'il l'avait entendu, c'était pendant les interrogatoires. Et il s'agissait plus d'un traître recherché que de quelqu'un occupant l'un des grades les plus importants de la Soul Society. Ainsi, savoir qu'il avait récupéré son ancien rang avait de quoi l'étonner.
Mais cela l'arrangeait aussi. Lui et Kamui étaient deux personnes avec qui il voulait avoir une conversation dès que possible. Savoir qu'il était présent dans ce monde allait en effet grandement arranger les choses.

>> Tenzen hein ? Ouais, j'vais ret'nir c'nom. J'évit'rai d'faire l'con d'vant lui.

Sauf qu'il n'y avait évidemment aucune chance qu'il ne respecte sa parole étant donné que l'une de ses premières actions serait justement de faire le con devant lui. Enfin, pour lui cela ne sera pas une connerie, mais aux yeux de nombreuses personnes, certainement. Mais il s'en moquait totalement et n'en ferait qu'à sa tête. Il voulait une discussion avec celui responsable de pas mal d'événements dans sa vie, il l'obtiendrait. Quoiqu'il en coûte.
D'ailleurs, peut être qu'il serait pas trop mal d'en parler avec son supérieur un jour. Entre autre pour lui dire ce qu'il savait et ce qu'il avait deviné à son sujet. Surtout si les deux Capitaines ne s'entendaient guère. Mais il allait attendre un peu. Au moins d'avoir discuté avec lui. Afin de voir ce que cela donnerait.

Mais, ce point là passé, la discussion touchait sur sa fin. Les derniers mots n'étaient pas forcément des plus intéressants, car il s'agissait des formalités casse-couilles, mais obligatoires. Rencontrer les autres membres et tout le bordel du genre. Kyôya s'étira donc les bras en se levant.

>> Pas d'autre question m'sieur. J'dous qu'les gars m'kiffent trop, suffit d'voir les deux qui m'ont accompagné ici. Mais ça risque d'être sympa.
Ah et, pour t'montrer c'que j'vaux, ce s'ra quand tu veux !

Puis ils se mirent en route, afin de présenter le nouveau troisième siège de la Onzième Division à cette dernière.